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Sachant que les sommités médicales rappellent que l'effet (chic) d'un masque (à prix choc) dure 8 heures, pour une famille de quatre calculez le coût mensuel d'une protection anti-grippe mexicaine... résultat : 360 masques par mois. Cochez l'option 500 masques à 0,79 HT soit 0,94 TTC pour un total de 470 euros pour un mois. Ceux qui sont déjà touchés par la Grande Crise (licenciés de Continental et autres) ne feront pas cette dépense. Ils mourront. Le président bientôt en retraite (dorée) de la Société Générale Daniel Bouton survivra. Tirez-en une morale, je ramasse les copies dans une heure.
30 avril 2009 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (7)
Je connais des gens qui donnent raison à Mme Royal pour avoir écrit une lettre d'excuses à M. Zapatero parce que selon elle le président Sarko aurait déclaré que M. Zapatero n'était pas intelligent. Quoi de mieux comme source d'information que le grand hebdo national du socialisme qui avait appelé à voter Royal en 2007 ? LE NOUVEL OBSERVATEUR, numéro 2320 du 23 avril 09 (celui qui étale un superbe fessier féminin en couverture), page 47 :
Au menu [mercredi 15] débriefing du G20 [devant un groupe de politiciens de tous bords]. La conversation est souvent technique. Sarkozy fait par exemple l'éloge de la titrisation mais, chemin faisant, il donne son avis sur ses homologues étrangers qui ont participé au sommet de Londres. Sans surprise, les bons points -relatifs- de ce président Narcisse vont à ceux qui l'imitent. La chancelière allemande : " Quand Angela Merkel s'est rendu compte de l'état de ses banques, elle n'a pas eu d'autre choix que de se rallier à ma position." Le Premier ministre espagnol : il va supprimer la pub sur la télé publique, se délecte Sarkozy. Emmanuelli intervient pour dire, en bon socialiste français, son peu d'estime pour Zapatero, cet affreux social-démocrate européen. Le président enchaîne : "Zapatero n'est peut-être pas très intelligent. Mais j'en connais qui étaient très intelligents et qui n'ont pas été au second tour de la présidentielle." Celui que flingue sans le nommer Sarkozy dans cette séquence, c'est Lionel Jospin. Et celui qui a émis des réserves sur la dimension de Zapatero, c'est Emmanuelli.
La conclusion qui devrait s'imposer à un esprit ouvert en totale objectivité : Madame Royal est une cruche, une personne indigne du destin national auquel elle prétend. Je l'écris ici exactement dans ces termes depuis 2006, et depuis elle fait tout son possible pour confirmer. C'est pourtant facile de s'en souvenir : il y avait le vase de Soissons ; il y a la cruche de Poitiers. Nous attendons les excuses des électeurs royalistes d'avril et mai 2007 pour avoir tenté de placer cette femme à la tête de la 5e puissance mondiale.
30 avril 2009 dans Royal Dinde du Poitou | Lien permanent | Commentaires (2)
L'un des mots les plus intéressants de ces trois dernières années est : racaille, que soudain plus personne n'emploie dans sa forme correcte, à savoir au singulier, celle qui figure dans les bons dictionnaires : "de la racaille", désignant un groupe social méprisable. Petit Robert : Ensemble de fripouilles. "Si l'on mettait toute cette racaille en prison, les honnètes gens pourraient respirer" (Camus). Qui n'est pas d'accord avec Albert Camus ? Ce grand écrivain (1913-1960), Prix Nobel, avait vu juste cinquante ans avant tout le monde.
Mon Petit Robert 2007 stipule : Racaille 1 Vieilli. Populace méprisable.
Et mon Petit Larousse 2008 aussi : Racaille. Vieilli.
Eh bien moi, messieurs les lexicographes, je trouve en 2009 que ce vieilli a singulièrement rajeuni. Il pousse l'effort de rajeunissement jusqu'à souvent signifier "jeune" dans le jargon journalistique. Je parie que dans vos prochaines éditions de septembre 2009 vous aurez ôté la mention "vieilli".
Hier j'ai croisé sur un passage piéton trois racailles (pas encore vieillies) à capuchon, l'une des trois était en train d'expulser un gros mollard, je me suis dit que ce sont des Français comme moi, et électeurs de surcroît, et je suis passé en m'efforçant de ne pas montrer que je les regardais, car j'ai entendu dire qu'elles peuvent frapper sous prétexte qu'on les a regardées d'une drôle de façon. Avec la police et les gendarmes, la racaille est ce que je respecte le plus dans la rue. Viennent après les grands-mères et les handicapés physiques.
29 avril 2009 dans Langue française | Lien permanent | Commentaires (5)
Président de la Société Générale, notre tête de Turc préférée dans la Bande des 12 salopards (admirer leurs portraits ici), Daniel Bouton, qui fut aux avant-postes des scandales financiers dès le mois de décembre 2007 (affaire Jérôme Kerviel), va quitter son poste début mai, attention, avec zéro indemnité, mais avec la satisfaction du devoir accompli et la conviction exprimée d'avoir servi de bouc émissaire dans une Grande Crise financière mondiale à laquelle il n'est pour rien du tout ! Pauvre chou.
Début avril, j'avais proposé (personne n'y a répondu) qu'un groupe d'intervention de crotteurs révoltés se constitue, se donnant pour mission dé déposer une fois par semaine un petit tas d'excréments humains fumants devant la porte des domiciles des 12 Salopards ; Bouton étant leur leader incontesté aurait sans doute mérité une dose spécialement odorante. Nous nous serions donné rendez-vous le mercredi par exemple autour d'un déjeuner festif et convivial dans une gargote réputée pour servir le cassoulet ou la choucroute les plus immondes de la capitale. Vers les quatre heures, en fin de transit, nous nous serions passé le bassin à tour de rôle devant chez Bouton ou Oudéa (qui lui succède à la tête de la SocGen)... Ces gens ont produit des actifs pourris, ils pourrissent la vie de millions de gens, nous leur aurions re-servi équitablement nos plus nauséabonds rejets. On dirait qu'il a entendu nos intentions : déjections, démission. Monsieur Daniel Bouton, plus je vous vois, mieux je distingue que vous avez une tête de cul ; vous me donnez envie Monsieur Bouton.
Le président de la SocGen estime que les critiques contre les banques, qui se multiplient depuis le déclenchement de la crise financière, sont "malvenues". "Même si nous avons commis des erreurs", pense-t-il, "et même si je comprends combien la tentation du bouc émissaire peut être forte en période de crise aiguë, comme celle que nous traversons."
SOURCE : Le Point29 avril 2009 dans La Grande Crise | Lien permanent | Commentaires (0)
Burqa : impossible de trouver un titre plus neutre et plus concis. Cette fois, je prends comme expliqué récemment toutes les précautions pour échapper à l'habituelle accusation d'islamophobie maladive dont je suis l'objet depuis quatre ans, avec les promesses sympathiques qui vont avec (" on va te zigouiller sal francé "...). Je vous invite à lire le billet paru dans le blog de mon maître à bloguer Hervé Resse, billet lui-même simple copié-collé d'un article paru sur Agoravox, le tout sans commentaire superflu, nous sommes neutres, indépendants, hyper-tolérants (tolérer l'intolérance, quoi de plus magnanime ?), nous sommes couverts. C'est pas moi qui le dit, c'est Resse qui dit que c'est Agoravox qui le dit, qu'y puis-je ?
Je vous tiens par la main depuis quatre ans (cela fera quatre ans la semaine prochaine) en attirant votre attention par de multiples exemples sur les intentions de l'islam en Europe, les conséquences de sa généralisation (bien en cours) sur vos moeurs et notre vieille civilisation... désormais, si vous avez suivi, vous devez savoir vous forger une opinion par vous-mêmes : des informations brutes non commentées comme celle-ci devraient suffire à déclencher réflexion et prise de conscience. Pour les nouveaux venus : ne cherchez pas un rattrapage dans les archives : la plus grande partie des billets évoquant l'islam ont été retirés. J'ai en effet évalué d'un côté les projets exprimés à mon encontre (dans un français approximatif mais assez clair sur le fond) par les ayatollahs qui traquent les mécréants sur le web (islam religion d'amour et de tolérance, qu'ils disent) et d'un autre côté mes moyens de protection (physiques et électroniques) ainsi que la paix de mes proches, plus les cotisations de retraite volumineuses et pas encore récupérées dont je voudrais avoir le temps de jouir... C'est lâche, mais si vous, avez des opinions à exprimer sur l'islam, ouvrez un blog et lancez-vous, vous verrez ! En revanche, si vous donnez dans la haine du catholicisme et de son pape, ne vous génez pas, cognez, insultez à qui mieux mieux : rien ne vous sera reproché, c'est tendance.
29 avril 2009 dans Religion (islam, etc.) | Lien permanent | Commentaires (1)
L''ouverture du nom de 'domaine' pour le Mexique aura lieu le 1er mai : ce sera MX, à l'image du nom de domaine web FR pour la France, DE pour l'Allemagne, IT pour l'Italie... comme les lettres qui terminent souvent une adresse de site web pour désigner un pays (en plus des extensions transnationales com, biz, net, gouv...). Je viens de tomber sur le publipostage d'un célèbre hébergeur et fournisseur de noms de domaines (basé à Marseille, il est vrai) qui annonce fièrement cette 'ouverture du Mexique', au moment même, pile-poil de petit cochon rose, où tout le monde rêve de mettre le Mexique en quarantaine. L'opportunisme mercantile ne connaît aucune limite.
Je n'ai pas encore planifié mes congès, et je sens bien qu'il va y avoir des occasions superbes à saisir dans les deux mois à venir à destination de Cancun ou d'Acapulco. La généralisation des bals masqués (ohé ohé) dans les clubs de vacances va réserver de bonnes surprises aux amateurs d'imprévus et permettre à celles qui sont habituellement délaissées de faire des conquêtes mémorables. Est-ce que les cochonnes transmettent la grippe du même nom lors de la fellation, est-ce qu'on peut choper le virus par une cochonne lors du cunnilingus ? J'espère des précisions de Roselyne Bachelot... Je signale aux choqués par ce propos que les dames du Bois de Boulogne exécutent d'ores et déjà les turlutes sur préservatif. C'était inimaginable jadis. Alors, la copulation entre partenaires masqués et capotés, est-ce la tendance pour cet été ? Juste avant l'étape suivante, qui sera la fornication par visioconférence en 3D sur ligne en fibre optique (haut débit) déverminée au Kärcher Kasperski. Ceux qui se seront plu par ce truchement pourront ensuite récupérer le sperme giclé sur l'écran plat 21 pouces afin de faire procéder à une insémination par un prestataire de "service à la personne" (nouveaux emplois créés).
28 avril 2009 | Lien permanent | Commentaires (6)
Je présente mes excuses à Marie Drucker et lui demande de bien vouloir me pardonner d'avoir ici minimisé son talent de journaliste et même tenté de la ridiculiser en montant en épingle ce que je croyais être des faiblesses professionnelles graves. Relire -ou plutôt ne pas relire ma Note du 20 avril et ma Note du 14 avril et ma Note du 4 avril. Je viens d'apprendre dimanche 26 que non seulement Mlle Drucker est une pro, mais encore qu'elle est "une star de l'info". Je le prends comme un gifle. C'est humiliant. D'autant que celui qui m'a infligé ce cuisant démenti ne saurait être soupçonné de manque d'objectivité, puisqu'il s'agit de Michel Drucker. Son émission dominicale Vivement Dimanche avait pour thème et pour invités "Les stars de l'info", et dans le groupe d'immenses professionnels ayant marqué de leur empreinte France Télévisions, il accueillit Marie Drucker, sous les applaudissements à tout rompre d'un public de connaisseurs, écrabouillant mes pauvres critiques en quelques secondes. J'ai compris qu'il est vain de critiquer les gens de la télé : cette engeance se charge d'organiser elle-même des émissions d'auto-célébration où elle se décerne des qualificatifs laudatifs, directement d'oncle à nièce sans passer par le désagréable intermédiaire qu'est ce cochon de téléspectateur payeur de taxe. D'autant qu'il ne fait pas bon être porcin ces jours-ci.
27 avril 2009 dans Télévision | Lien permanent | Commentaires (9)
26 avril 2009 dans Blagues de Blog | Lien permanent | Commentaires (1)
Le possible début de pandémie de grippe porcine annoncé cette semaine au Mexique me rappelle un énorme succès de la chanson survenu en 1962 : un Mexicain, chanté par une énorme vedette de l'époque, Marcel Amont. C'était un artiste parfois de type carrément fantaisiste comme le fut Henri Salvador, parfois chanteur de charme. On n'a pas idée de ce que fut le succès de Marcel Amont en ce temps-là. Avant ce Mexicain lancinant de 1962, il avait sorti un tube de l'été en 1959 avec Bleu Blanc Blond, que voici en vidéo. En avril 2009, Marcel Amont, toujours svelte, vif et pimpant, vient de fêter ses 80 ans et accompagne la Tournée Age Tendre. C'est beau d'être jeune !
Marcel Amont sort son premier disque en 1956 et, la même année, fait la première partie des concerts d'Edith Piaf. En 1962, il se produit 100 jours de suite à Bobino. En 1970, il se produit à L'Olympia dans un vrai "one man show" avec danseuses, cascades, écrans géants, etc. Le succès est tel, que le spectacle est prolongé de deux semaines. Du jamais vu à l'Olympia. Il est, en France, le premier chanteur à se produire avec des danseuses accompagnant le chanteur, bien avant Claude François. Il participe à de très nombreuses émissions de variétés dans les années 60 et 70. Il est actuellement l'une des têtes d'affiche de la tournée Age Tendre et Tête de Bois - saison 4 (Wikipedia)
26 avril 2009 dans Musique | Lien permanent | Commentaires (3)
EXTRAIT, page 142
" Pour avoir à la demande d'Hugues Martin, maire de Bordeaux, présidé un comité d'études sur la traite négrière dans cette ville, j'ai mesuré les effets d'une victimisation qui tournait à l'anarchie "communautariste". Le mot prenait place dans la nouvelle démonologie qui commençait à supplanter les incantations relatives au lepénisme. On prétendait le combattre, mais sans vraie boussole puisque l'on excluait de définir la France par son histoire-géo. On humiliait publiquement des gamines en leur interdisant le port du voile à l'école, mais on institutionnalisait l'islam, comme si en France la mosquée était l'homothétique des cathédrales. Double bénéfice pour les prêcheurs salafistes avec qui tels élus de banlieue négociaient en douce une fiction de "paix sociale". Plusieurs me l'ont avoué - en privé, naturellement. On rémunérait symboliquement les Français de souche arménienne (négation du "génocide" désormais pénalisable), pas les pieds-noirs (retrait de la loi sur les "aspects positifs"). navigation à vue qui indisposait à juste titre les historiens : le "révisionnisme" (terme longtemps en usage chez les staliniens), c'est leur affaire de le débusquer, pas celle des politiques. J'ai approuvé la pétition initiée par Rémond, Nora et Wynock, relayée par Françoise Chandernagor.
Lorsque vint le moment de commémorer la victoire d'Austerlitz, Villepin, alors Premier ministre, s'inclina devant le grabuge de quelques militants qui réclamaient leur part de la victimisation sur une ligne explicitement raciale, la couleur de la peau. L'invasion de Saint-Domingue fut rien moins que glorieuse, on le sait, et le sort fait à Toussaint-Louverture restera avec celui des prisonnsiers de Jaffa la plus vilaine tache sur la mémoire de Napoléon. L'épopée impériale n'en rejoint pas moins les mythes fondateurs de la France : la résistance de Vercingétorix, le baptême de Clovis, l'héroïsme de Jeanne d'Arc, la tolérance d'Henri IV, la grandeur de Versailles, les Lumières, les Droits de l'homme, et caetera. Il fallait comémmorer sans complexe. Avec orgueil même, et nos voisins ne s'en seraient pas offusqués, tandis que notre pusillanimité les a fait ricaner. Villepin a eu peur. En quoi il ressemblait à une France qui avait peur des ombres de son passé. Elle percevait l'obsolescence des mots ânonés par son haut clergé ("république", laïcité", "citoyenneté"), enplâtres désiroires sur les béquilles d'une patrie en lambeaux plus ou moins claniques. Que l'auteur d'un excellent Cent jours ait perdu sans combattre cette bataille symbolique d'Austerlitz me paraissait révélateur d'une schizophrénie qui paralysait nos élites. Jamais auparavant je n'avais perçu un tel hiatus entre les discours officiels des politiques et leurs propos "off". "
25 avril 2009 dans Livres | Lien permanent | Commentaires (1)
22 avril 2009 dans Royal Dinde du Poitou | Lien permanent | Commentaires (1)
22 avril 2009 dans Royal Dinde du Poitou | Lien permanent | Commentaires (1)
Les affiches du film SŒUR SOURIRE ont fait leur apparition dans nos rues sur les colonnes Morris.
TEXTE DE LA PROMO : " Jeannine Deckers, alias Soeur Sourire, est devenue un mythe international, avec ses 2 millions d'albums vendus en 1963 et cette chanson, Dominique, qui a plané au-dessus des Beatles ou d'Elvis dans les hit-parades du monde entier. Mais, au-delà de cette chanson, qui était réellement Sœur Sourire ? Le film est le récit bouleversant d'une femme touchante, pleine de doutes et d'enthousiasme, mais subissant de lourdes déconvenues et de regrettables oppositions, en quête de l'amour. "
Le blog que vous avez sous les yeux vous en parlait en grande avant-première dès septembre 2008 puisqu'il avait comme MP3 de la semaine 38 l'histoire de cette Belge sous le titre délicatement choisi de "nique ta soeur". Pour le re-lire, et écouter deux versions de la chanson "Dominique", cliquer ici
22 avril 2009 dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (4)
Je viens d'aprendre dans son billet du 21 avril que c'est aujourd'hui l'anniversaire de Caritate Libertine. S'il en est encore temps, je voudrais la mettre en garde contre un piège navrant qu'une femme cadre dans une grande entreprise, qui était tombée dedans, m'a rapporté en ces termes :
C’était mon anniversaire. Je venais d’avoir 40 ans.
Mais il n’a rien dit... J’ai pensé : “ C’est ce type que je mérite ?”
Mais j’ai continué à rêvasser … ”Les enfants s’en souviendront certainement..."
Quand ils se sont levés, ils ne m’ont rien dit non plus...
Je partis déçue au travail, mais lorsque je suis arrivée au bureau, mon stagiaire m’a lancé un :
”Joyeux anniversaire madame !"
Finalement quelqu’un s’en était souvenu.
J’ai travaillé jusqu’à midi, heure à laquelle le stagiaire est entré dans mon bureau et m’a dit :
”Vous savez madame... Il fait beau dehors et c’est votre anniversaire. Nous pourrions aller déjeuner ensemble. Juste vous et moi. Qu’en dites-vous ? »
J’ai trouvé que c’était une excellente idée et nous sommes partis.
Nous nous sommes beaucoup amusés. Sur le chemin du retour, il m’a suggéré :
”Madame, la journée est si belle que nous ne devrions pas retourner travailler. Allons jusqu’à mon appartement et prenons un petit rafraîchissement."
Nous sommes donc allés chez lui et pendant que je sirotais un Martini il m’a dit :
”Si cela ne vous dérange pas, je vais aller dans ma chambre, mettre une tenue plus décontractée."
Passé cinq minutes, il est sorti sa chambre avec un énorme gâteau
Et moi... j’étais plantée là...
Sans soutien-gorge, sans culotte, assise sur le canapé du salon !
21 avril 2009 dans Blagues de Blog | Lien permanent | Commentaires (3)
Une jeune fille va à la première fête de sa vie et avec la peur des avances des garçons elle demande conseil à sa mère :
- Si les garçons insistent trop, ma fille, tu leur demandes de suite quel nom vont-ils donner à l’enfant.. Cela va faire en sorte qu’ils abandonneront toutes tentatives.
Elle s’en va donc à la fête.
En plein milieu d’une danse, un parisien, lui dit :
- Tu viens on va aller dans le jardin derrière la piscine ça te dit ?
Elle y va mais quand le garçon veut aller plus loin elle demande :
- Quel nom allons-nous donner à l’enfant ?
Le parisien la regarde surpris et lui dit avoir oublié son porte monnaie dans le bar et ne revient plus.
Une heure plus tard, la scène se répète avec un jeune marseillais.... (Baraqué, bronzé, beau gosse quoi.)
Exactement pareil, elle lui demande quel nom ils donneront à l’enfant, il prend ses jambes à son cou et disparait.
Arrive un villageois... il l’emmène directement dans le jardin.
Il commence par un bisou par ci un bisou par là et lui touche les seins etc.
Et elle lui demande : Quel nom va-t-on donner à l’enfant ?
Il continue sans répondre, lui déboutonne sa robe.
Elle demande à nouveau quel nom donner à l’enfant.
Il lui prend les seins.
Quel nom va-t-on donner à l’enfant ?
Il lui enlève sa robe, la culotte et pan…
Quel nom... ahhhhhh va-t-on ahhhhhh huuuummm donner ahhhhhh l’enfant...
Quel nom... ahhhhhh va-t-on ahhhhhh huuuummm donner ahhhhhh l’enfant..Ahhhhhuuuuuummmmm Quel nom...ahhhhhh vas-y ne t’arrête pas… va-t-on donnerr ahhhhhh l’enfant ?????
Après avoir terminé, elle lui redemande.
Et maintenant, quel nom allons-nous donner à notre enfant ?
Le villageois, fier de lui, enlève le préservatif, se lève, la regarde de haut, fait un triple nœud à la capote et lui dit :
S’il arrive à sortir de là-dedans nous l'appellerons : 'Mac Gyver'
21 avril 2009 dans Blagues de Blog | Lien permanent | Commentaires (1)
On m'a souvent fait le procès de donner dans l'islamophobie. Des actualités papales récentes m'ont montré que les pires propos sont autorisés et largement tolérés pour déconsidérer la religion catholique et même la traîner dans la boue. Les auteurs de ces attaques n'oseraient pas écrire le dixième de tout cela au sujet de l'islam, qui est la religion qui monte, qui monte, qui est actuellement placée du bon côté de la bienpensance, si l'on peut dire, ou tout du moins qui dispose des meilleurs arguments pour décourager et stigmatiser les mécréants qui osent commenter d'un ton critique les agissements de ceux qui mettent l'islam en pratique sans modération avec des conséquences déplorables.
Cédant aux menaces, intimidations et conseils amicaux divers, je vais donc pour un temps, ou définitivement, suspendre les critiques que je croyais fondé d'exprimer sur plusieurs faits divers impliquant des interprétations de l'islam. L'auto censure est la plus belle des victoires. Et quoi de plus admirable pour un catholique que de tolérer l'intolérance, n'est-ce pas l'équivalent de "tends-lui l'autre joue" ? Pour donner bonne mesure de mon nouvel engagement dans le politiquement correct à l'égard de l'islam - ce qui par ailleurs, je vous le fais remarquer, est la règle appliquée par tous les médias à l'exception de l'hebdo Marianne - tant il est vrai qu'aux yeux de la majorité des décideurs et des influenceurs, enfouir un problème c'est comme le résoudre ...(en Autralie il y a un bipède qui fait comme ça) -vous me pardonnerez des rechutes dans les premiers temps ?- et pour tester (si besoin était) que cogner méchamment sur le pape ne déclenche en France ni menaces graveleuses ("j vé te niker enculé de francé") ni insultes grossières, voici une anecdote (émouvante) peu connue qui s'est déroulée pendant la deuxième guerre mondiale.
Les faits se passent en novembre 1942, en Pologne.
Dans une petite ville, dans la nuit glaciale, un soldat SS poursuit un jeune Polonais.
Ce dernier se précipite dans une impasse et, coincé, va être abattu par le nazi.
À ce moment un éclair perce la voûte céleste et une voix grave se fait entendre :
- Ne tue pas cet homme car il doit devenir Pape !
Abasourdi le SS suspend son geste et s'écrie :
- C'est ça ! Et moi alors qu'est-ce que je deviens ?
- Toi aussi, ton tour viendra, mais plus tard, juste après lui !
20 avril 2009 dans Religion (islam, etc.) | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Christian Estrosi est député-maire de Nice, conseiller politique à l'UMP. Il a été rapporteur en 2002 et 2003 à l'Assemblée nationale des lois sur la sécurité intérieure. Il est l’auteur de Insécurité : sauver la République, publié aux éditions du Rocher en 2001. Invité de Jean-Michel Aphatie sur RTL lundi 20 avril 09, il a déclaré deux fois dans cette interview qu'il n'y avait pas de relation entre l'insécurité et l'immigration. Par exemple, à la question d'Aphatie
- Marine Le Pen a déclaré vendredi (17.04) qu'elle pensait qu'il y a un rapport entre les zones d'immigation massive et les zones où l'insécurité est la plus forte... a-t-elle raison ?
Réponse d'Estrosi : Marine Le Pen a tort.
Quand un expert de ce calibre, avec les informations dont il dispose, s'exprime d'une façon aussi catégorique, on est obligé de le croire. Je le crois. Site RTL, l'invité de JM Aphatie
SUIVI, 25.04.09 - - Autant avouer que je suis troublé par l'affirmation péremptoire du spécialiste de l'insécurité qu'est le député Estrosi, car mon impression à moi (méfions-nous des impressions) est assez différente. J'ai gardé en mémoire par exemple que la population de nos prisons est composée pour 60% de musulmans (rien n'indique cependant que ces hommes ne se sont pas convertis à l'islam une fois arrivés en prison). Cinq jours après le présent billet, survient l'attaque d'un fourgon bancaire en banlieue... hélas pour aggraver mon impression trompeuse, les trois auteurs portent des prénoms évoquant l'immigration... mais ce n'est pas avec un seul fait divers pris au hasard que l'on va bousculer les vraies données officielles détenues par le député Estrosi :
LIBERATION, 25.04.2009 - - Trois garçons de Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis) ont essayé de s'attaquer à des convoyeurs de fonds de la Brink's avec une bombe lacrymogène. A 8 h 30 vendredi, Aziz, 14 ans, Keïta 15 ans et Saïd, 16 ans, cagoulés, s'approchent du supermarché ED rue de la Paix, devant lequel stationne un fourgon. Deux convoyeurs en sortent, l'un avec l'argent dans une «valise intelligente» (qui tâche les billets d'encre), l'autre en protection. Selon leurs témoignages, les cagoulés les«arrosent de gaz lacrymogène». Un convoyeur tire sur «les agresseurs» et en blesse deux. Les trois s'enfuient bredouilles en laissant des traces de sang jusqu'à leur refuge. Le Raid et la brigade de répression du banditisme de Paris les localisent à 10 heures et négocient. Les trois ados ont écouté un ami rappeur et se sont rendus après l'échec de ce vol, même pas à main armée.
20 avril 2009 dans Société | Lien permanent | Commentaires (7)
Après la généralisation récente de l'expression orale des guillemets ("un jeune entre guillemets" entend-on dire à la radio-TV), la nièce à Drucker a décidé de lancer la mode des "points d'interrogation entre guillemets" du fait qu'elle ne sait pas bien comment faire entendre à l'oral l'intonation interrogative à la fin d'une phrase en faisant monter la voix... ce que ma boulangère, qui n'est pas qualifiée pour lire les infos à la télé sur un prompteur, sait parfaitement maîtriser quand elle lance cent fois par jour de sa voix fluette "et avec ceci ?". Samedi 18 avril dans le JT de 20H de France 2, à la minute 14, Marie Drucker a lancé un sujet sur la fermeture du dernier centre d'enfouissement des ordures dans l'arrière-pays niçois par ces mots (aucun titre écrit affiché à l'écran) : " Côte d'Azur, côte d'ordures point d'interrogation ". Cette journaliste s'est sentie incapable de fournir l'intonation finale faisant entendre le mode interrogatif... quant à re-construire son lancement sous le format "La Côte d'Azur va-t-elle devenir une côte d'ordures ?", c'est beaucoup trop alambiqué pour elle. Que voulez-vous : il y avait écrit sur le prompteur "Côte d'Azur, côte d'ordures ?", alors elle nous a lu chaque lettre jusqu'à la dernière. Cette journaliste entre guillemets est vraiment sous le niveau professionnel requis point d'exclamation
20 avril 2009 dans Télévision | Lien permanent | Commentaires (3)
Ami entends-tu Montez de la mine, |
C'est nous qui brisons Ce qu'il veut, ce qu'il fait Quand il passe Ami, si tu tombes, Un ami sort de l'ombre A ta place. Demain du sang noir Séchera au grand soleil Sur les routes. Chantez compagnons, Dans la nuit, la liberté Nous écoute… Ami, entends-tu Les cris sourds du pays Qu'on enchaîne Ami, entends-tu Le vol noir des corbeaux Sur nos plaines |
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PAROLES : |
MUSIQUE : Anna Marly |
Maurice Druon, ancien secétaire perpétuel de l'Académie française, est décédé cette semaine à l'âge de 90 ans. Il était le co-auteur du Chant des partisans et l'auteur de la série romanesque Les Rois maudits. En 1943, se trouvant à Londres avec son oncle Joseph Kessel, il composa un hymne, le Chant des partisans, qui devint dans la Résistance un chant de marche, d'espoir et de bravade. Composé par Anna Marly, ce chant mit le feu aux maquis, galvanisa les énergies. Nommé par Pierre Messmer ministre des Affaires culturelles en 1973, il se singularisa par de courageuses prises de position contre les abus du monde culturel. Une de ses déclarations est restée célèbre : «Les gens qui viennent à la porte de ce ministère avec une sébile dans une main et un cocktail Molotov dans l'autre devront choisir. » Il devint la bête noire de toute une profession (on ne parlait pas encore à l'époque d'intermittents du spectacle). Les conformistes l'exécraient. Il n'en avait cure, jouant volontiers les provocateurs mais s'élevant également avec vigueur contre la féminisation abusive des titres, et plus largement contre l'appauvrissement de la langue française. Il prit mille fois part au débat public, et souvent de façon tonitruante, d'une voix de bronze, au risque de se laisser enfermer dans la caricature. Maurice Druon avait été élu en 1966 à l'Académie française. Il servit cette institution, dont il fut, durant plus de dix ans, le secrétaire perpétuel. A l'annonce de la candidature de Marguerite Yourcenar à l'Académie française en 1980, qui marquait l'ouverture de l'institution aux femmes, li s’écria : «D'ici peu vous aurez quarante bonnes femmes qui tricoteront pendant les séances du dictionnaire.» (LE FIGARO : Un seigneur des lettres est mort)
Je ne peux m'empêcher de penser en écoutant ce chant à Roger Pannequin (1920-2001) alias Commandant Marc, illustre résistant de la première heure dans le Pas-de-Calais, qui dès la Libération eut l'excellente idée de devenir le père de deux magnifiques filles prénommées Edith et Michelle. Ce n'est que tardivement qu'il publia ses souvenirs de résistance dans deux tomes dont le premier, intitulé précisément Ami si tu tombes, parut en 1976 et fut dédié à la mémoire d'Edith, tuée sur la route en pleine jeunesse une dizaine d'années auparavant alors qu'elle était étudiante à Lille.
Le chant des partisans est ici interprété par celle qui composa la musique, Anna Marly.
19 avril 2009 dans Musique | Lien permanent | Commentaires (3)
Je crains que le ton ne soit plus aux railleries, aux lazzi ni aux quolibets. La femme que plus de 16 millions d'entre vous avaient choisie pour représenter dignement la France est entrée dans un délirium pas très mince. Piquée par la denge de la gravitude au Sénégal, Madame Royal est revenue dans un état qui inspire les plus vives inquiétudes. Sa présentation d'excuses scandaleuse la semaine dernière à Dakar portait sur un discours ancien de Sarkozy dont le texte est au moins publié. Huit jours plus tard, de retour en France sans s'être soumise à l'isolement en quarantaine, Madame Royal vient de présenter des excuses par écrit à l'Espagnol José Luis Zapatero pour des propos imputés à Nicolas Sarkozy que l'Elysée dément ainsi que toutes les personnes présentes à la réunion où selon la pauvre malade de tels propos auraient été prononcés par Sarkozy. Il va falloir appointer un fonctionnaire spécialement chargé de présenter partout des excuses pour les prises de parole délirantes de la piquée de Poitou-Charentes. "Après la bravitude, faute contre la langue française n'ayant pas fait l'objet d'excuse de son auteur, Madame Royal invente la ridiculitude, désormais symbole de sa dimension politique", a déclaré sur Europe 1 Yves Jégo, secrétaire d'Etat à l'Outre-mer. Ceux qui voudraient présenter des excuses pour avoir inséré un bulletin marqué ROYAL dans une urne le dimanche 6 mai 2007 sont invités à le faire ici par email à [email protected] ; en retour ils recevront un email d'absolution garanti authentique, sincère et véritable.
18 avril 2009 dans Royal Dinde du Poitou | Lien permanent | Commentaires (0)
Sa Sainteté Betancourt fut libérée le 2 juillet 2008. Dès le 3 juillet je me suis mis à exprimer ici (relire dans Catégories, colonne de droite) les violentes réticences et les doutes qui m'envahirent dès les premiers instants, à contre-courant du choeur des médias, littéralement prosternés devant ce qu'ils nous présentaient comme un immense événement d'histoire contemporaine. Je me rappelle très bien avoir noté que sur toutes les chaînes TV, la moitié de la durée complète des JT fut consacrée à Madame Betancourt et son "calvaire dans la jungle"... alors qu'elle était descendue d'hélicoptère fraîche comme une rose, comme sortie de six semaines de thalasso à Quiberon. Sans aucune retenue, sans analyse, sans le moindre recul, sans esprit critique, bref sans aucune des qualités de base d'un journaliste, les plus grands rédacteurs-en-chef des médias les plus vus (TF1, FR2, Paris Match...) se jetèrent sur Betancourt pour nous l'imposer comme une nouvelle icône confinant au divin. Tous les ingrédients y étaient : le chapelet, la prière à genoux, la jungle, les projets de pèlerinages à Lourdes et à Rome, et surtout, surtout, cette figure de vierge en extase auréolée de nattes qu'avait su se composer la nouvelle idole des foules.
Le grand poète Renaud avait composé, pour attendre sa libération et forcer la main aux farc, des vers de mirliton impérissables : Nous t'attendons Ingrid - Et nous pensons à toi - Et nous ne serons libres - Que lorsque tu le seras. Le Maire de Paris en bon socialiste droitdelhommiste avait fait apposer de grandes affiches exigeant la libération de cet être exceptionnel et précieux qu'était à ses yeux madame Betancourt. Dans la même fournée de libération figuraient 11 Colombiens, 3 Américains .. mais on attend encore les remerciements du président George Bush et du président Alvaro Uribe à messieurs Renaud et Delanoë. Immédiatement la légion d'honneur fut attribuée à Betancourt, pour quel motif ? S'être fait capturer puis avoir séjourné six ans aux mains de ses ravisseurs : un exploit. Légion d'honneur attribuée, sans doute aucun, en vertu de l'article 1 du Chapitre 1 de cette décoration, qui stipule : " La Légion d'honneur est la plus élevée des distinctions nationales. Elle est la récompense de mérites éminents acquis au service de la nation soit à titre civil, soit sous les armes."
Nous voici en avril 2009. Entre-temps, nous avons eu l'épisode poignant en octobre où l'on vit Sa Sainteté Planétaire Betancourt louer une salle, lancer des invitations à la presse en prévision de son probable décrochage du Prix Nobel de la Paix. Une bouffonnerie d'orgueil qui aurait dû déclencher les sarcasmes des médias. Mais non, il l'avaient encensée, ils continueraient. Avril 2009, il aura donc fallu aux spécialistes les mieux informés -ceux qui sont en charge de nous informer et savent même des choses qu'ils ne nous disent pas- un total de neuf mois, une gestation, pour enfin commencer à, semble-t-il, comprendre quelle personne perfide se cache derrière la façade de madone. Je vous renvoie à tous les médias, qui tous ont couvert cette semaine le passage en France de l'ex amie et ex codétenue de Betancourt, Clara Rojas. Son livre 'Captive', éditions Plon, révèle les fourberies, les cruautés, le tempérament sournois de la Betancourt. Avant cela, dans 'Out of captivity' paru en février trois ex-otages américains décrivaient Betancourt comme égoïste et hautaine, se comportant en princesse dans les geôles où elle tentait d'exercer son influence pour son avantage exclusif avec une arrogance incontrôlable (Paris Match N°3126, page 62).
Messieurs-Dames des médias, de la politique et du gouvernement qui avez tant fait pour nous imposer Betancourt comme une sainte et une héroïne, je guette sur vos ondes et dans vos canards un acte de contrition, une repentance, un mot d'excuse, une auto-critique... C'est le bon moment. Alors, ça vient ?
18 avril 2009 dans Ingrid Betancourt | Lien permanent | Commentaires (9)
" Que s'est il vraiment passé chez Loana le 5 février dernier alors que la jeune femme était retrouvée le visage tuméfié et des traces de coups sur le corps Visiblement, on ne le saura jamais, car selon RTL, l'affaire Loana" est classée sans suite. Le parquet de Paris estime en effet qu'il n'y a pas eu d'infraction chez l'ex-starlette de l'émission de téléréalité "Loft Story". Loana affirmait de son côté ne se souvenir de rien. " SOURCE : JM Morandini, journaliste sur Europe1.
Alors, quand vous lisez les lignes qui précèdent vous vous dites : ça c'est du journalisme. Rappelons que cette Loana a occupé 2 ou 3 minutes minimum des infos TV et radio en février (ex. : 5 mn sur TF1 le 22.02 dans 7à8 ; 5 mn dans la matinale d'Europe1 avec Fogiel : note du 22.02.09) pour déclarer qu'elle s'était retrouvée couverte d'ecchymoses chez elle et ne se souvenait de rien : avec une telle matière première, les journalistes ont cru utile d'envoyer une équipe de reportage chez Loana pour faire un sujet d'information concernant les Français. Il aura fallu attendre deux mois pour 'apprendre' que le sujet est vide, comme la tête de Loana, et comme la déontologie des rédacteurs en chef qui ont décidé qu'il fallait "informer" les gens avec ça. Si je prends un quotidien comme Métro qui fait 20 pages et compare avec un JT de 20H qui dure 30 minutes, consacrer 2 minutes à une Loana qui n'a rien à dire si ce n'est qu'elle ne se souvient de rien et s'est bien sûr droguée comme tout le monde à Paris (sic !), vous auriez en proportion 1,3 page du journal Metro (1/15e) couverte pour dire que Loana ne sait rien et s'est droguée comme tout le monde à Paris. Remarquez, les mêmes nous racontent bien les aventures du nouveau chien des Obama en plein JT (France 2), en pleine crise économique mondiale, au milieu des plus grandes vagues de licenciements de l'histoire d'après-guerre... Pendant que vous faites le Bo avec Obama (son chien se nomme Bo) et ruminez avec Loana, au moins vous n'êtes pas dans les rues en train d'augmenter les chiffres de la délinquance !
Bo chien |
Belle meuh... ff |
17 avril 2009 dans Télévision | Lien permanent | Commentaires (5)
Article paru dans METRO du 15.04.09 - Apprécions le vocabulaire du journaliste, qui évite soigneusement d'employer des mots qui fâchent et pourraient choquer le lecteur, comme individus, voyous, délinquants... même assassins est évité. Un jeune de 17 ans a été mortellement poignardé et deux autres, âgés de 17 et 18 ans, grièvement blessés au cours d’une bagarre dans la nuit de dimanche 12 à lundi 13 avril aux abords de la gare de Lyon (XIIe). L’affrontement aurait opposé des jeunes originaires d’Athis-Mons (Essonne) et d’autres venus d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis).
Une chute à Vélib’
Selon le parquet de Paris, ce drame n’a rien à voir avec les règlements de comptes entre bandes rivales. “Des jeunes de l’Essonne devaient aller à une soirée qui finalement a été annulée. Ils s’apprêtaient à prendre le train pour rentrer, indiquait hier une source proche du dossier. A proximité de la gare, ils sont tombés sur d’autres jeunes de Seine-Saint-Denis qui circulaient à Vélib’. L’un d’eux est tombé, suscitant les railleries des jeunes de l’Essonne. C’est à partir de cela que tout a dégénéré. Le cycliste qui a chuté a jeté son vélo en direction des moqueurs, qui ont répliqué en sortant des couteaux.”
Alertés peu avant 4 heures, les secours n’ont pu sauver un mineur de 17 ans, originaire d’Aulnay-sous-Bois, mortellement poignardé. Deux autres jeunes de 17 et 18 ans, originaires pour l’un d’Aulnay-sous-Bois et pour l’autre de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), ont été grièvement blessés. Le pronostic vital de l’un d’entre eux serait engagé, l’autre serait dans un état grave.
Déjà connus de la police
16 avril 2009 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (2)
C'est la rentrée au collège Sainte Croix de Neuilly-sur-Seine. Tous les élèves sont réunis dans la cour autour du proviseur qui fait l'appel pour l'affectation des élèves de la classe de 5ème.
- Henri-Paul de la Turbinière ?
- Oui, Monsieur le Proviseur.
- 5ème A
- Charles-Louis de Pareille ?
- Oui, Monsieur le Proviseur.
- 5ème C.
- Louis-Nicolas-Edouard de Hautebourg ?
- Oui, Monsieur le Proviseur ?
- 5ème B.
Et ainsi de suite. Arrive le nom du dernier élève :
- Mohammed Ben Mameth ?
- Oui, Monsieur le Proviseur.
- Terminal A.
- Mais Monsieur le Proviseur, je suis en 5ème pas en terminale....
Le proviseur vérifie sa liste.
- Si, si, Mohammed Ben Mameth, Terminal A, Roissy Charles-de-Gaulle, départ 22h00
15 avril 2009 dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
Un couple d'une cinquantaine d'années a été mis en examen et écroué lundi 13.04 à Perpignan pour maltraitance et privation d'aliments et de soins envers huit de ses enfants. Placés en garde à vue samedi, le père de famille, d'origine marocaine, et son épouse, d'origine slave et convertie à l'islam, âgés respectivement de 49 ans et 50 ans, sont mis en cause pour privation d'aliments et de soins au point de compromettre la santé des enfants mineurs, pour manquement à leurs obligations légales et violences habituelles sur mineurs. Au cours de sa garde à vue, le père, fervent musulman, aurait soutenu que l'amaigrissement était un signe de la réussite de l'éducation de ses enfants et qu'il fallait les purifier. "Les parents ont expliqué qu'ils sont des pratiquants de religion musulmane et qu'ils pratiquent scrupuleusement leur religion et considèrent qu'un régime alimentaire très strict s'impose", a déclaré, mercredi, le procureur. SOURCE : Le Point
Il existe un islam modéré, il existe un islam immodéré. C'est la version islam immodéré qui peut vous servir de coach minceur, c'est un régime à commencer en avril. Vous me direz : à quoi bon être mince à St Tropez sous une burqa ?
15 avril 2009 dans Bière Fischer | Lien permanent | Commentaires (7)
Rappelez vite Léon Zitrone, mettez Marie Drucker à la casse, était le titre d'une note ici le samedi 4 avrill. Je constatai en effet, comme un téléspectateur lambda et moyennement exigeant que je suis, que cette journaliste n'avait pas du tout été à la hauteur dans ses commentaires, ou absences de commentaires devrait-on dire, aux cérémonies de l'OTAN à Strasbourg. J'étais radical, je proposais qu'elle se tire ou de la mettre au rebut (bon, allez, en stage de formation) et de rappeler des pros comme Zitrone, Darget, de Caunes, Sabbagh, Sallebert... Mlle Drucker a été beaucoup plus radicale : elle a fait le geste de se flinguer en direct en pleine interview dans le JT de 20H du vendredi 10 avril. Elle n'aura mis qu'une petite semaine à prendre en considération mon jugement et le mettre à... exécution. Cela me touche. Mlle Drucker est immature, sans profondeur, sans compétences visibles, elle paraît à l'antenne en dilettante, elle l'est pas digne de présenter un JT de 20H sur le service public. Je n'ai pas conscience d'être méchant en disant cela : moi non plus je n'en suis pas capable, ma soeur non plus, ma nièce non plus, vous non plus peut-être, où est le problème ? Alors qu'elle interviewait le célèbre linguiste Claude Hagège, Marie Drucker n'était visiblement pas satisfaite des réponses de son interlocuteur. Au cours de cette interview, elle a fait le geste de se tirer une balle dans la tête....S'ensuivit un "putain" murmuré, mais tout de même audible. Elle avait commencé sur les chapeaux de roue en désignant le lingiste Hagège comme un "globe trotter", évidemmenrt celui-ci rectifia pour dire "un nomade". Quand on est immature comme Mlle Drucker on prend la mouche pour un rien. Je ne dis pas que Marie Drucker n'a pas d'atouts dans son jeu, elle en a même deux qu'elle nous permet volontiers d'apprécier : le sein gauche et le sein droit.
Le lendemain soir sur France 2, samedi 11 avril, Marie Drucker accueille sur le plateau du Journal Télévisé la chanteuse chocolat Olivia Ruiz par ces mots "merci d'être l'invitée du 20 heures de France 2", formule idiote dénuée de sens : remercier quelqu'un d'être l'objet de votre invitation, n'est-ce pas légèrement prétentieux ? D'autre part, les prétendus "invités" de ces JT n'ont pas à être remerciés par la télévision publique qui assure gratuitement la promotion de leur dernier disque ou film. C'est le monde à l'envers ! Payeur de taxe, je prie la nièce à Drucker de ne pas remercier des gens qui ont, eux, toutes les raisons de remercier le service public pour sa générosité... et qui pour la plupart ont été demandeurs de ces "invitations". Faut-il rappeler qu'après avoir été Femme Chocolat en 2005, Olivia Ruiz sortait un album précisément le 13 avril (deux jours après) intitulé Miss Météores. Quand on sort un album, qu'est-ce qu'on fait la semaine qui précède ? De la promotion. Miss Drucker voudrait nous faire croire que la rédaction de France 2 a fait des pieds et des mains pour obtenir le privilège d'avoir Olivia Ruiz à interviewer ! Faudrait pas trop nous prendre que pour des cons, quand même.
14 avril 2009 dans Télévision | Lien permanent | Commentaires (15)
DEPECHE DU 13.04.2009 -
Assassinée pour le port d'une mini-jupe
AFP
13/04/2009
Un homme d'origine azerbaïdjanaise, soupçonné d'avoir commandité le meurtre de sa fille parce qu'elle "portait des mini-jupes", a été arrêté à Saint-Pétersbourg (nord-ouest de la Russie), a-t-on appris lundi auprès de la police locale. "Deux Azerbaïdjanais ont d'abord été arrêtés pour l'assassinat le 8 avril d'une étudiante en médecine de 21 ans" a indiqué à l'AFP une source policière locale, sans préciser à quand remontait l'arrestation.
"Ils ont affirmé avoir été engagés par le père de la jeune fille pour 100.000 roubles (2.300 euros environ). Ce dernier voulait la punir, selon eux, pour irrévérence envers les traditions nationales dont le port de mini-jupes", a-t-on ajouté de même source. La jeune fille a été kidnappée en pleine rue, transportée dans les environs de Saint-Pétersbourg et tuée de deux balles dans la tête. L'Azerbaïdjan est officiellement laïc mais l'islam y connaît un renouveau depuis l'indépendance du pays en 1991 suite à l'effondrement de l'URSS.
Normalement, la religion, mentionnée ci-dessus, ne devrait pas avoir sa place dans ce type d'info de rubrique fait divers.
Il y a deux semaines, sortie du film La Journée de la Jupe ; hier dimanche 12.04 émission sur Europe1 (Pierre-Louis Basse 12-14h samedi-dimanche) où fut traité (avec une pédagogue, un sociologue) le sujet préoccupant du port de la jupe en France en 2009 par les femmes de 15-30 ans. Entendez : la difficulté de porter la jupe en public en 2009. Qui l'eut cru ? Si on m'avait prédit cela en 1969, j'aurais rigolé, je pensais qu'au train où allait le progrès dans la mode, en 2009 les filles se baladeraient à poil, ou alors avec des tenues transparentes.
Il y a 40 ans les femmes allaient à la conquête du droit au pantalon. Elles y sont brillamment parvenues (qui a déjà vu Mme Alliot-Marie autrement qu'en pantalon ?). Mais elles n'avaient pas prévu les effets collatéraux du bouleversement dans la composition de la population qui devait se dérouler ensuite. Le mois dernier, des communes et établissements scolaires de Bretagne ont dû organiser une opération baptisée Printemps de la Jupe et du Respect :
lire ici leur communiqué de presse du 5 mars et leur site web "Le Printemps de la jupe et du respect"
On en est là, Messieurs-Dames ! Eh oui. Et là, vous réalisez l'ampleur de la régression accomplie sur les quarante-cinquante années passées. Dans les années 60, la jupe était la norme. En entreprise, une femme en pantalon pouvait se faire remonter les bretelles de soutien-gorge par un chef du personnel qui lui conseillait de revenir à la jupe classique pour ne pas choquer. En 1965, la jupe se mit à raccourcir. En une saison elle devint mini-jupe. Voir sous les jupes des filles devint un vice de plus en plus accessible. J'étais atteint de ce vice. Moi, je dis qu'une société qui prend des 'mesures' pour faciliter l'observation du dessous des jupes des filles par les garçons est une société moderne qui est sur le bon chemin. Les filles des collèges catholiques portaient jupe plissée bleu marine et socquettes blanches ; que c'était un joli spectacle quand elles marchaient en groupe en jacassant entre elles... certaines portaient des nattes, d'autres des queues de cheval. J'ai retrouvé cette émotion artistique plus tard en Thaïlande, traversant des villages où tôt le matin des douzaines d'écolières en jupe bleue et corsage blanc se rendaient à l'école en longeant les rizières.
Et nous voici en France en 2009. Nous apprenons par les médias (notamment cette émission d'Europe1) que sous l'influence sourcilleuse de certains Français, la jeune fille qui s'habille en jupe est devenue une pouffiasse qui fait ça pour provoquer et qui ne devra pas s'étonner après de récolter au mieux des quolibets, couramment des insultes, au pire des violences réelles. Je crois que vous pouvez vous attendre à voir d'ici 2025-2030 d'autres marche-arrière de ce genre... je dis 'arrière' en m'exprimant de mon étroit point de vue de Français catholique de la vieille population en voie de marginalisation (rassurez-vous, nous allons bientôt débarrasser le plancher) ... avec par exemple la séparation hommes-femmes dans les piscines et les transports (qui est déjà commencée pour certaines piscines, comme dans la ville de Mme Aubry). Mais pour des centaines de millions d'humains de cette planète, ces pratiques sont déjà la norme quotidienne et les gens des pays concernés vivent très bien ces coutumes. Il faut relativiser.
Je vous laisse réfléchir à ça en ré-écoutant Souchon.
13 avril 2009 | Lien permanent | Commentaires (3)
Cette semaine une autre vidéo a été abondamment publiée, en relation avec le projet de loi sur le piratage de musique. On y voyait une chanteuse nommée Carla Bruni déclarer en 2004 dans l'émission Envoyé Spécial pour FR2 : "J'ai grand plaisir à être piratée car au fond quand on est piraté, c'est qu'on intéresse les gens" ("Les Pirates du Net" diffusé le 6 mai 2004). Je l'ai "vue" sur l'un de mes blogs recommandés : "j'écris pour me taire", mais l'écran Youtube qui sans doute, lors de la mise en ligne de cette note le 11 avril affichait bien une vidéo, était devenu noir le 12 avril... puis sur le site LEPOST, qui définit son contenu comme "Info, buzz, débats" : là aussi la vidéo avait disparu de Youtube. Tiens, tiens comme c'est curieux : ce qui est passé sans problème dans un reportage à la télé en 2004 est interdit en 2009 ? Mais par qui, avec quels moyens de pression, qui exerce ces censures ... ? On espère vivement qu'un site comme LEPOST, tout dévoué qu'il se dit être à l'info, au buzz et aux débats, ne tardera pas à répondre à ces questions. A moins que la réponse aussi soit censurée ? Ai-je encore simplement l'autorisation de poser ces questions ? Hier dans une autre Note je parlais de la vidéo sur l'agression dans un bus de la RATP qui initialement était sur Dailymotion et Youtube et que soudain on ne peut plus trouver que sur le portail russe rutube. Qui tient les ciseaux ? Guy Birenbaum (lepost), on peut compter sur vous pour nous éclairer ?
11 avril : la vidéo était en ligne |
12 avril, la vidéo a été supprimée |
SUIVI - - Tiparc signale le 12.04 que la vidéo est visible sur le site NouvelObs
12 avril 2009 dans Journalistes & Médias | Lien permanent | Commentaires (4)
De quoi se mêle-t-il ? Obama, l'idole des foules en délire, commence peut-être déjà après moins de deux mois de présidence à en décevoir certains, qui, les cons naïfs, pensaient mordicus qu'un président des USA noir allait forcément travailler pour améliorer le sort des habitants de l'Union Européenne. Contre l'avis de l'immense majorité des habitants et dirigeants de l'UE, et notamment de son nouvel ami Sarkozy, Obama n'a pas hésité à deux reprises cette semaine à pousser la Turquie et ses 70 millions de musulmans dans les bras de l'UE. De quoi il se mêle ? Simplement et exclusivement des intérêts des USA. il y en a qui découvrent ça l'air ébahi. Pauvres cloches pascales !
Le musicien de jazz Dave Brubeck est né en 1920 en Californie et continue à donner des concerts, à 89 ans. Blue Rondo a la Turk, composé par Brubeck, apparaît sur l'album Time Out (1959). C'est l'un des rares morceaux de jazz de son époque à avoir été composé en 9/8, une signature rythmique peu courante. Le titre de ce morceau représente le triple métissage dont il est issu :
SOURCE : Wikipedia
Claude Nougaro l'a mis en paroles sous le titre A bout de souffle.
12 avril 2009 dans Musique | Lien permanent | Commentaires (4)
Dans une vidéo que les croyants de Désir d'Avenir peuvent visionner ici, Son Humble Sérénité Royal a dressé le 10.04.09 un bilan flatteur de son épopée sénégalaise, où elle précise avoir conscience que ses propos ont trouvé une écoute chez "tous les humanistes de toute la planète". Le dalaï lama n'a qu'à bien se tenir, la concurrence est là. Transcription des propos de la vidéo :
"Un bilan excellent ! D'abord, j'ai été reçue partout avec des populations très très nombreuses, beaucoup de joie, de générosité... Beaucoup de travail concret aussi, avec la région que je préside, avec plein de projets qui se sont mis en place... Et puis, je pense, un grand discours de Dakar qui fera date, et je crois que tous les humanistes de toute la planète peuvent se reconnaître dans ce pardon, dans ce pardon qui est aussi une réparation et une reconstruction."
11 avril 2009 dans Royal Dinde du Poitou | Lien permanent | Commentaires (4)
Placé en garde à vue depuis mardi matin, Gérard Dalongeville, maire PS d'Hénin-Beaumont, a été présenté au parquet de Béthune après 48 heures de garde à vue. A ses côtés, Claude Chopin, ancien adjoint aux finances de la ville, et Guy Mollet, un homme d'affaires. Guy Mollet, comme le socialiste président du conseil dans les années cinquante. Une information judiciaire a été ouverte dans la foulée. Un rapport récent de la Chambre régionale des comptes (CRC) du Pas-de-Calais s'inquiète de la gestion de la commune qui accuse la bagatelle d'un déficit de plus de 12 millions d'euros, l'équivalent d'un tiers de son budget annuel de fonctionnement et parle d'une « impasse de trésorerie » de 8 millions. Une situation « exceptionnelle et grave » caractérisée, selon la CRC, par une absence de maîtrise des dépenses de personnel, des budgets communication et cérémonies disproportionnés et des emprunts à hauts risques pour un tiers de l'encours... Autour du Maire Dalongeville réélu en 2008, un gang d'adjoints et d'affairistes fortement suspectés de prises illégales d'intérêts, détournements de fonds publics et diverses magouilles nauséabondes. Telle est la brillante équipe qui représentait la gauche pure et entièrement dévouée à la défense du peuple à la dernière élection municipale à Hénin-Beaumont, près de Lens dans le Pas-de-Calais, tandis qu'en face l'opposition était représentée par ceux que la gauche, vêtue de probité candide et de lin blanc, qualifiait d'horribles fascistes, avec à leur tête Marine Le Pen.
La Cruche du Poitou nous a servi cette semaine un proberbe de brousse à Dakar : «Soyons solidaires comme les grains de l’épi de maïs, forts comme le baobab et courageux comme le lion !» . Je propose aux forts en gueule du PS qui aboient leurs haine de classe à l'égard de tout ce qui bouge à l'UMP, une locution verbale bien connue dans les cités de la région d'Hénin-Beaumont, où j'ai passé un quart de mon existence : commencer par balayer devant sa porte.
Vous me dites que l'on trouve des crapules des deux côtés, à gauche et à droite et que c'est un partout balle au centre ? non il y a une grosse nuance : c'est à gauche et surtout au PS que se situent ceux qui se disent plus blancs, qui sont des donneurs de leçons de morale, les détenteurs des idées convenables et dans tous les cas pas eux qui iraient prendre du pognon dans la poche du contribuable pour des magouilles de voyous. Comme à Hénin-Beaumont.
11 avril 2009 | Lien permanent | Commentaires (1)
L'affaire de la vidéo qui a fait le buzz cette semaine est intéressante à analyser : comme la gauche bien-pensante a craint la récupération par l'extrême droite (la notion de 'récupération' n'est pas usitée quand il s'agit de l'extrême gauche, notez-le), tous les efforts ont été déployés pour minimiser l'incident, y compris avec la participation active de la victime elle-même (FG, 19 ans, élève de science po) qui a déclaré des choses étonnantes dans le but manifeste d'éviter que certains attribuent l'agression à certaines populations de banlieue, allant même jusqu'à faire remarquer qu'il était habillé cette nuit-là "de façon bourgeoise" ... comprenez qu'en réalité la victime estime avoir en quelque sorte provoqué ses agresseurs par le simple fait de se trouver dans ce bus habillé de façon bourgeoise (donc posséder sous ces vêtements bourgeois un porte-monnaie bien garni).
La victime insiste : "Par ailleurs, ils n'étaient pas tous issus de l'immigration" et "l'un des assaillants en survêtement, rasé, avait d'ailleurs une couleur de peau très pâle." (regardez la vidéo : pas tous)
La victime tente aussi d'évacuer toute connotation raciste anti-française bien que la vidéo montre que FG a été roué de coups de pied et de poing aux cris de "fils de pute" et de "sale Français". La bande son en témoigne, mais la victime affirme n'avoir rien entendu de tout cela. "Personnellement, je n'ai rien entendu de la sorte".
Autrement dit, même dans des circonstances dramatiques où nous apprenons, preuve vidéo à l'appui, comment un passager habillé de façon bourgeoise a été agressé pour son porte-monnaie puis roué de coups par quatre malfrats, on nous ressort le coup, par la voix même de la victime (instrumentalisée par qui ?), du "Touche pas à mon pote" et de l'explication sociologique, les agresseurs ayant été attirés (contre leur gré) par les vêtements bourgeois de la victime, perçus comme une provocation. (SOURCE : dépêche AFP du 10.04.09)
La vidéo était visible sur Youtube et DailyMotion mais a disparu. Elle a été obligée de s'expatrier sur le site russe RuTube visible ici. Sous les pressions de qui ?
11 avril 2009 dans Société | Lien permanent | Commentaires (2)
Déclaration montée en boucle et jamais suivie d'aucun effet de N. Sarkozy, le président qui se mêle de tout, prend des engagements solennels, vitupère, promet, menace, fait des moulinets énervés à coups de saccades d'épaules menaçantes... grand parleur, petit faiseur, disait ma grand-mère Valentine :
" Dans un État de droit, la loi doit être respectée ", Nicolas Sarkozy lors d'un déplacement dans l'Ain, le 7 avril (Source : Le Point)
Communiqué du 10 avril 2009 de la CGPME :
Communiqué
"Séquestrations de patrons" : la CGPME engage les entreprises à déposer plainte
Jean-François Roubaud, président de la CGPME, a participé ce matin à l'Elysée à la réunion d'installation du Fonds d'Investissement Social (FISO).
A cette occasion, il a interpellé le président de la République sur ce qu'il est aujourd'hui convenu d'appeler "les séquestrations de patrons" en insistant sur le caractère choquant d'actes contraires à la conception du dialogue social qui est la nôtre.
La loi ne saurait être à géométrie variable. Elle doit être la même pour tous.
La CGPME recommande donc à tous les entrepreneurs se retrouvant dans cette situation de considérer comme nulles et non avenues les concessions extorquées par la menace. En outre, la Confédération engage les personnes concernées à déposer plainte en justice.
10 avril 2009 | Lien permanent | Commentaires (2)
Isabelle Adjani nous intrigue, nous nous faisons du souci pour sa santé, est-ce depuis son rôle dans La Gifle (1974) qu'elle souffre d'une inflammation des joues chronique ? Si oui, pourquoi n'a-t-elle pas réussi à se faire traiter : même devant les caméras, elle ne peut retenir ce geste de la paume plaquée sur la figure. Elle doit souffrir horriblement, pauvre femme. II y a plus d'un an déjà, dans une note du 22.02.2008, nous évoquions ici la possibilité d'un abcès dentaire sidaïque. Une récente apparition en couverture du Nouvel Obs, en mars 2009, à l'occasion de son film La Journée de la jupe, nous montre que la comédienne n'est pas tirée d'affaire.
Ci-dessus la couverture du Nouvel Observateur en mars 2009 | ||
10 avril 2009 dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (1)
Mercredi soir j'ai regardé le match Barcelone-Munich, magnifique. il y a dans l'équipe catalane un joueur extraordinaire nommé Lionel Messi. Dans un sport où la mode est plutôt de mettre des géants à l'avant (pour mieux attraper les balles de la tête ?), Messi se distingue par sa taille plus que modeste : 1,69 pour 67 kg, à comparer à son co-équipier Thierry Henry, 1,86 m pour 83 kg. Pour les observateurs, Messi est un lutin, un petit génie, on le surnomme aussi La Purga (la Puce). C'est sympa comme surnoms. Mais pour un centimètre de moins, à 1,68 m, notre président de la république est désigné comme un nain, un gnome, un nabot, un minus. Je trouve que les gens sont injustes, tout ça pour un seul centimètre en moins !
10 avril 2009 dans Sport | Lien permanent | Commentaires (6)
Ouvrez ouvrez la cage aux canards
Regardez-les s'envoler c'est beau
Les enfants si vous voyez
Des p'tits canards prisonniers
Ouvrez-leur la porte vers la liberté
C'est exactement ce que Pierre Perret semble avoir appliqué lui-même avant sa chanson, en orchestrant depuis quarante ans ce canard ("Fausse nouvelle lancée dans la presse pour abuser le public" - SOURCE : Le petit Bébert 2007, page 336) selon lequel le jeune Perret aurait établi puis entretenu dans les années cinquante une solide amitié avec l'écrivain Paul Léautaud, cela afin de se faire mousser et rendre jaloux Georges Brassens et René Fallet, à l'époque, qui bien qu'admirant Léautaud, étaient incapables de le rencontrer, tant celui-ci était insociable et vivait claquemuré. Tous les détails (dates, témoignages, descriptions des lieux) qui nous sont fournis à présent semblent converger vers l'hypothèse d'un énorme mensonge de Perret, c'est troublant. Lire par exemple dans Le Figaro. Léautaud étant décédé en 1956, les supposés faits remontent à 53 ans minimum. Le souci est que Perret a construit beaucoup de légende à son avantage sur la base de cette relation privilégiée avec Léautaud (qui ne voyait pratiquement personne).
L'affaire est chaude, brûlante : chacun sait que Léautaud est l'un des écrivains les plus lus en ce moment par les Français, à quasi égalité avec Guillaume Musso et Marc Lévy ; avant-hier soir encore il semblerait qu'Hervé Resse ait entendu une candidate de Nouvelle Star sur M6, Camélia Jordana, glisser qu'elle n'en serait pas venue à chanter Quelqu'un m'a dit, de Carla Bruni, si elle n'avait auparavant découvert l'émotion littéraire à travers les poésies de Paul Léautaud. Télé 7 Jours nous apprend dans un entrefilet confidentiel qu'à TF1 Thierry Rolland et Jean-Michel Larqué avaient coutume pendant les fastidieux déplacements vers les stades de toute l'Europe d'échanger des citations de Léautaud, comme celles-ci :
09 avril 2009 dans Musique | Lien permanent | Commentaires (6)
Dans un article joliment placé dans sa rubrique Economie (quel magnifique sens de l'ironie), Le Point me confirme que le rapace nommé Jean-François Cirelli méritait bien sa place dans le tableau des 12 Salopards publié ici le 30 mars. Regardez la face réjouie de ce nuisible : il est saisi en plein "vol" par un chasseur d'images en planque à l'instant où il vient d'apprendre qu'en 2008 sa rémunération totale est multipliée par trois : La rémunération totale du vice-président de GDF Suez, Jean-François Cirelli, a presque triplé en 2008, à 1,3 million d'euros, selon le document de référence du groupe d'énergie publié mercredi sur son site internet et dévoilé par libération.fr. SOURCE : Le Point. Quand un jour le sieur Cirelli sera submergé de honte au point de vouloir débarasser l'économie de sa coûteuse présence, il saura au moins quel moyen choisir : le gaz.
09 avril 2009 dans La Grande Crise | Lien permanent | Commentaires (1)
Je viens d'entendre à la radio un homme qui a des choses plus intéressantes à dire, a réalisé pour la renommée mondiale de la France bien davantage et mérite bien plus de respect que Madame Royal. Hélas, il ne sait pas retenir l'attention des journalistes puisqu'il ne se déguise pas en Africain pour profiter d'un séjour à Dakar pour pisser en public sur le président de la république. Par conséquent, il y a fort à parier que comme moi jusqu'à avril 2009 vous n'avez jamais entendu parler de ce personnage et que vous entendez parler de la Cruche du Poitou matin, midi et soir. L'homme que je viens d'écouter s'exprimer longuement sur Europe 1 m'a semblé plein d'énergie, l'esprit vif, limpide, incisif. Il est une leçon pour les Français -nombreux- qui estiment qu'au delà de l'âge de 60 ans on n'est plus bon à travailler. Lui travaille toujours, voyage, participe à des réunions internationales de direction et conseille le Pdg du Groupe Danone. Son nom est Carasso et son prénom est Daniel. Quand il était petit, son père Isaac lui donnait le diminutif de Danon' (prononcé danone) et quand son père est allé déposer (années vingt je crois) sa marque de yogourt, il a proposé "Danon". L'employé lui a dit de se méfier, que ce pouvait être un patronyme, alors il a ajouté un e à la fin pour faire Danone.
Extraits d'un article de Libération, source AFP, 02.04.09-
A 103 ans, bon pied, bon œil, Daniel Carasso incarne le mythe de Danone, marque créée en 1919 par son père, à laquelle il a donné son nom, avant de consacrer sa vie à faire de ce pionnier du yaourt industriel un grand groupe mondial. Né en 1905 à Salonique dans une famille juive d’origine espagnole, le petit Daniel, surnommé «Danon», s’installe avec sa famille à Barcelone en 1916. Au lendemain de la Première guerre mondiale, son père, Isaac Carasso, est le premier à se lancer dans la fabrication industrielle du yaourt, fabriqué artisanalement depuis toujours dans les Balkans et au Moyen-Orient. (...) Toujours élégamment vêtu en costume trois pièces et fou de technologie, Carasso partage sa vie entre Paris et Barcelone. Resté actif malgré son grand âge, il se rend très régulièrement à son bureau au siège de Danone, pour s’informer des innovations et conseiller Franck Riboud, le PDG du groupe.
DANONE est un groupe alimentaire français, numéro un mondial des produits laitiers frais, numéro deux de l'eau conditionnée et spécialiste de l'alimentation infantile et de la nutrition clinique. Chiffre d'Affaires 15,6 milliards d’euros dont 43% hors d’Europe occidentale. Danone emploie 100 000 collaborateurs.
08 avril 2009 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (6)
Le site d'information LEPOST nous narre les aventures passionnantes de Marie-Ségolène au Sénégal. C'est mieux que la collection des Martine, chaque semaine un nouvel épisode, une nouvelle déclaration époustouflante, un nouveau déguisement. On imagine que si les 16 790 440 électeurs qui ont voulu nous la fourguer pour l'Elysée avaient réussi leur coup, nous l'aurions vue aux célébrations de l'OTAN à Strasbourg en tenue folklorique alsacienne en train de demander pardon aux Allemands pour les morts que nous leur avons infligées en 14-18... et j'ai honte pour la France.
Dans un registre proche, nous avons appris que le secrétaire d'état aux transports Dominique Bussereau avait envoyé à ses collaborateurs la semaine dernière une note classée 'très urgente' où celui-ci expliquait que, désormais, à chacun de ses déplacements, il voulait être habillé en fonction du secteur d'activité visité : en steward s'il se rendait dans un aéroport, en contrôleur SNCF s'il se rendait dans une gare, etc. "M'en parler si cela pose un problème", concluait la note. Face au mutisme de ses conseillers, Bussereau s'est résolu à leur faire remarquer la date de sa note : 1er avril 2009. MS Royal étant une personnalité incontournable de classe mondiale, elle ne saurait se limiter à une seule journée de canular par an.
SUIVI - - Caritate Libertas (ou Libertine) fait remarquer dans son Commentaire que cette dame semble entorchonnée. Bien dit. vérification faite illico : en effet, le film de Bertrand Tavernier Coup de torchon a bien été tourné au Sénégal ! Quant à savoir à quelle date Marie-Ségolène Royal compte visiter les installations de séjour balnéaire en zone "non-textile" du Cap d'Agde, faudrait demander au président de la Région Languedoc-Roussillon Georges Frêche (PS), un socialiste qui a manqué de respect aux Africains (qualifiant certains d'entre eux de sous-hommes) mais n'a pas été exclu du parti pour autant, il faudra le rappeler à la Cruche du Poitou qui a eu l'indécence de prendre la parole en public dans un pays étranger, à Dakar, pour énoncer une critique violente du président de la république et "demander pardon" à l'Afrique, au nom de la France, pour tout le mal que la France a fait aux Africains.
Je suis scandalisé : nul n'a donné mandat à cette femme pour représenter la France à l'étranger et y prendre dans des discours publics des positions morales ou diplomatiques au nom du peuple français. Prenons bonne note que les instances dirigeantes du PS n'y trouvent absolument rien à redire.
07 avril 2009 dans Royal Dinde du Poitou | Lien permanent | Commentaires (11)
Les médias me bassinent que nous sommes dans l'ère numérique, raison pour laquelle, sans doute, les journalistes sont devenus si maniaquement pointilleux sur les précisions chiffrées. Ils ne sauraient se contenter de nous informer qu'hélas un pompier a péri dans les flammes de l'incendie de forêt dans le massif des Maures, il faut qu'ils précisent "un pompier de 42 ans", ce qui nous fait craindre que dans leur esprit cela équivaut à deux pompiers de 21 ans, sinon à quoi cela sert-il de donner son âge ? Je veux bien comprendre qu'une information sur une dame "de 87 ans" agressée chez elle soit un détail capital, en revanche. Pour le tremblement de terre survenu le 6 avril en Italie, les journalistes nous servent à nouveau leur sinistre feuilleton du "bilan". Lundi matin on me dit que le bilan est de 17 victimes, mais que c'est un "bilan provisoire". A partir de là, pas un flash d'info radio, pas un JT TV ne nous épargnera "le bilan"... toujours qualifié "provisoire", ce qui lui ôte pas mal de signification. Vingt-quatre heures plus tard "le bilan est de 170 victimes" (provisoirement), et je ne parviens toujours pas à piger si cela représente l'unité de mesure d'une catrastrophe en jargon mediatique : quand on dépassera le nombre de 200, ou de 500, on pourra faire entrer le tremblement de terre d'Italie dans une sorte de Guinness des records des catastrophes ? Qu'est ce que 20 cadavres découverts de plus peuvent bien ajouter à la peine qui nous étreint ? Si l'on atteint 340 en fin de semaine au lieu de 170 mardi, que pourra-t-on dire de plus ?
Le journaliste du XXIe siècle est numérique, il fournit de la précision à un cadavre près, il tient à jour des compteurs de victimes, il donne l'âge du pompier courageux. Mais bizarrement il manque soudain de vocabulaire et son souci de l'information juste et exacte disparaît lorsqu'il lui faut désigner qui a été arrêté et jugé en comparution immédiate pour les saccages du week-en dernier à Strasbourg : le journaliste numérique nous informe que ce sont "des jeunes", surtout pas des individus, des voyous, des casseurs, des incendiaires... non, non, non : des jeunes ! Nous voilà renseignés. Qui sont les gens qui participent à Nouvelle Star sur M6 ? Des jeunes. Qui sont les gens qui donnent de leur temps pour aider les paralysés à Lourdes ? Des jeunes. Qui sont les gens qui mettent le feu à un hôtel à Strasbourg au risque de faire périr dans les flammes d'innocents voyageurs ? Des jeunes. Qui sont les journalistes qui ne sont pas foutus d'appeler un chat un chat ? Des incapables.
07 avril 2009 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (4)
L'histoire se passe chez nos cousins québécois. Frank avait un bon coup de plume et une fois la retraite venue il se mit à publier des Billets dans le quotidien de sa région. Voici l'un d'eux.
De plus en plus de gens entrent dans l'âge de la retraite..
Ce n'est pas facile pour tout le monde. Mais voici quelques conseils tirés de mon expérience personnelle.
À mesure que votre femme vieillit, soyez plus patient avec elle. Les hommes doivent savoir qu'à mesure que les femmes vieillissent, il devient de plus en plus difficile pour elles de maintenir la même qualité dans les tâches domestiques. Il faut savoir composer avec cette nouvelle situation.
Quand j'ai pris ma retraite, ma femme Évelyne a décroché un emploi à temps plein comme téléphoniste dans cabinet de comptables pour nous aider à arrondir nos fins de mois et payer surtout ses médicaments. Elle en consomme beaucoup. C'est à ce moment-là que j'ai commencé à réaliser qu'elle tirait de la patte et qu'elle fatiguait vite.
Tenez. Quand je rentre du golf, en fin d'après-midi, à peu près au même moment Évelyne revient du travail, souvent le repas n'est pas prêt.
Bien entendu, je lui dis de prendre son temps et que je vais en profiter pour regarder un feuilleton à la télé. Elle n'aura qu'à m’avertir quand le repas sera sur la table. Elle avait l'habitude de faire la vaisselle immédiatement après les repas. Maintenant, très souvent, elle néglige de le faire. C'est vraiment désagréable.
Alors, quand on est assis devant la télévision, pendant les publicités, je dois la motiver et lui rappeler que la vaisselle ne se lavera pas toute seule. Maintenant qu'elle vieillit, elle semble se fatiguer beaucoup plus rapidement
Notre lave-linge et notre sèche-linge se trouvent au sous-sol. Parfois, elle me dit qu'elle ne peut plus descendre les marches. 'Ne fais pas un drame avec ça,’ que je lui dis. ‘Je n'ai pas besoin de chemises avant la semaine prochaine pour le golf et les cartes. Le repassage peut attendre.’ Je suis vraiment conciliant.
En plus, ça lui laisse tout le temps qu'il faut pour les petites besognes comme faire le shampooing au chien, passer l'aspirateur ou épousseter. J'ai d'ailleurs remarqué qu'il y a de la poussière au-dessus du frigo.
Évidemment, comme elle travaille dans un bureau, elle se plaint de manquer de temps, le midi, pour faire les petites commissions. Je lui dis que c'est l'occasion rêvée pour commencer un régime puisqu'elle est un peu ronde et peut avantageusement sauter le repas du midi. Et puis, au lieu d'aller au club de gym le samedi, elle n'a qu'à courir, la semaine, en faisant les commissions. En plus, on mettra de côté l'argent de l'abonnement au club. Ça coûte cher ces affaires là.
Même en faisant des petites tâches, elle semble avoir besoin de plus en plus de repos. Par exemple, il lui faut maintenant deux jours pour faire la pelouse, mais je ne dis pas un mot.
Par contre, mon neveu et ses enfants sont venus à la maison, la semaine dernière et je n'ai pas apprécié son commentaire sur le gazon qu'il trouvait un peu haut. J'en ai parlé à Évelyne. Mais, rassurez-vous, avec délicatesse. Je pense qu'elle a bien compris le message.
Le secret ? Il faut toujours rester calme et très patient. Je l'accompagne dans sa vieillesse. C'est difficile pour le conjoint. Pour bien des hommes, la tâche serait insurmontable. Souvent, c'est l'enfer. Mais il faut toujours rester calme. Personne autant que moi ne sait combien les femmes peuvent devenir frustrantes quand elles vieillissent.
Messieurs, faites donc comme moi. Soyez patients. Ne criez pas !
Frank, votre spécialiste sur la retraite.
Ce témoignage fut publié dans le quotidien local une première fois l’an dernier. Il vient d’être re-ppublié et cette fois l’éditeur y a ajouté une Note à la fin :
Les funérailles de Frank ont eu lieu le samedi 2 mars. Évelyne fut acquittée le lundi 4.
06 avril 2009 dans Blagues de Blog | Lien permanent | Commentaires (4)
Le sommet de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord, aussi connue sous l'acronyme NATO que les Français disent en verlan OTAN, s'est tenu à l'occasion de son 60e anniversaire le 4 avril à Strasbourg. En présence du représentant des Etats-Unis, Obama, acclamé comme une rock star par des foules en délire, alors que personnellement je me réserve de ne l'acclamer peut-être, et encore, que lorsqu'il aura réalisé quelque chose d'admirable. Vous comprenez, j'ai acclamé le Général de Gaulle, tout le monde savait ce qu'il avait fait d'admirable. Je ne peux donner la même dose de houras à quelqu'un qui n'a rien fait, à part s'être fait élire bien que noir. Cela reste un peu mince.
De koufra à Strasbourg
Rappel : à partir de juin 1940 la France est occupée par les Allemands, un colonel fraîchement nommé général à titre temporaire, Charles de Gaulle, décide de continuer le combat à partir de Londres, il s’appuie sur les immenses ressources que le colonialisme (Mon Dieu, quelle horreur, ce colonialisme !) a permis à la France de conserver intactes en Afrique. Le 25 juillet 1940, à Londres, le capitaine Philippe de Hauteclocque, évadé de France par l'Espagne, se présente à de Gaulle (sous le pseudonyme de Leclerc afin de ne pas compromettre sa femme et ses enfants restés en France). De Gaulle le nomme aussitôt chef d'escadron (commandant) et décide de l'envoyer à Lagos (Nigeria) pour y préparer le ralliement de l'Afrique équatoriale française.
Nous retrouvons Leclerc au Tchad en 1941.
L’Italie est alliée de l’Allemagne nazie. Quand on voit le comportement de Berlusconi au Sommet de Stasbourg le 4 avril, on a une caricature vivante offerte au monde de l'idée que nous continuons à nous faire des ritals, avec de solides raisons : hâbleurs, goujats, bruyants, superficiels, démonstratifs en verbe mais sans courage réel. Visualisez Berlusconi en 2009 et revoyez les films d'actualités d'époque mettant en scène Mussolini dans les années 30-40 : vous serez frappé par les similitudes.
Koufra est défendue, entre autres, par les Italiens de la Sahariana di Cufra, une compagnie motorisée qui jouit d'une grande réputation - mais arracher cette position à l'Italie équivaut à porter un sérieux coup à la domination fasciste en Afrique. Et ce coup, c'est la France Libre qui va le porter - avec le concours de la patrouille néo-zélandaise qui a participé au raid contre Mourzouk. Durant tout le mois de février, la colonne sera stoppée par des ennuis de tous ordres (avaries, pannes, embuscades) ; en outre, l'appui aérien du groupe de bombardement basé au Soudan (GRB1) fait défaut et l'aide attendue des Britanniques n'est finalement pas accordée. Leclerc se retrouve finalement seul avec sa colonne ; les affrontements avec la Sahariana di Cufra (Italiens), beaucoup mieux armée, seront violents, mais Leclerc, sûr de son affaire, ne se presse pas. Le siège du fort d'El Tag, qui défend Koufra, dure dix jours ; les coups de main se succèdent et la résistance italienne finit par faiblir. Au matin du 1er mars 1941, la garnison italienne se rend.
Koufra est tombée. Leclerc prononce alors quelques mots qui passeront à la postérité sous le nom de "Serment de Koufra". Quelques jours plus tard, de Gaulle lui écrira : "Vous venez de prouver à l'ennemi qu'il n'en a pas fini avec l'armée française. Les glorieuses troupes du Tchad et leur chef sont sur la route de la victoire." Si la prise de Koufra passe inaperçue en France - un seul journal annonce que des troupes anglaises ont occupé l'oasis - elle est, en revanche, saluée avec enthousiasme dans tous les territoires de l'Empire ralliés à la France Libre. Il s'agit, commente la BBC, du "premier acte offensif mené contre l'ennemi par des forces françaises partant de territoires français, aux ordres d'un commandement uniquement français".
Le serment de Koufra : "Nous sommes en marche. Nous ne nous arrêterons que lorsque le drapeau français flottera sur la cathédrale de Strasbourg." Général Philippe de Hauteclocque, dit Leclerc, Koufra (Tchad), 1er mars 1941
Au Maroc, le 24 août 1943, est créée la 2e division blindée (2e DB), sur le modèle des brigades américaines, avec des Combat Command (groupements tactiques), formations interarmes adaptées aux conditions du combat. Leclerc souhaite faire de sa division un symbole de l'unité nationale, sous l'autorité du général de Gaulle, chef suprême et unique de la France Combattante. En septembre, la 2e DB est regroupée au camp de Temara (Maroc), où elle va parfaire son entraînement et compléter ses effectifs jusqu'en avril 1944. A partir du 10 avril, elle commence à quitter le Maroc pour l'Angleterre, où elle est affectée à la 3e armée américaine de Patton.
Au début de septembre 1944, avec l'accord d'Eisenhower, de Gaulle décide d'envoyer la 2e DB vers Strasbourg. Leclerc entame alors une chevauchée vers les Vosges et l'Alsace, qui sera ponctuée de plusieurs victoires spectaculaires : prise de Vittel (12 septembre), destruction de la 112e division blindée allemande à Dompaire (13 septembre), franchissement de la Moselle (21 septembre). Après quoi, durant un mois, sur les rives de la Meurthe, Leclerc - qui refuse le poste de chef d'état-major de l'armée pour se consacrer à sa division - prépare méthodiquement la marche sur Strasbourg. Le 31 octobre 1944, il enlève Baccarat : "une de mes plus belles réussites", dira-t-il.
Le lendemain, Leclerc adresse une proclamation à la population : « Pendant la lutte gigantesque de quatre années menée derrière le général de Gaulle, déclare-t-il, la flèche de votre cathédrale est demeurée notre obsession. Nous avions juré d'y arborer de nouveau les couleurs nationales. C'est chose faite. »
Car bien sûr si vous entrez "leclerc strasbourg" dans Google vous trouverez surtout l'adresse d'un supermarché. Google ne fait logiquement pas le tri entre les poireaux et les officiers généraux, puisque ces derniers sont surnommés "poireaux" (grosse légume aux cheveux blancs et à la queue verte)
05 avril 2009 dans Musique | Lien permanent | Commentaires (11)
04 avril 2009 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (4)
Je viens de passer deux heures ce samedi matin 4 avril à regarder sur France 2 la cérémonie symbolique de la traversée du Rhin entre Strasbourg et Kehl par les présidents et chefs de gouvernements des 28 membres de l'OTAN avant d'ouvrir le congrès des 60 ans de l'OTAN. Il y avait en studio pour commenter cela Marie Drucker accompagnée de Nicole Bacharan, spécialiste des USA à voix de crécelle insupportable qui sévit aussi sur Europe1.
Côté allemand, les 27 (Sarkozy étant sur l'autre rive pour les accueillir en France) sont arrivés en voiture un après l'autre, reçus par Angela Merkel. Plusieurs minutes espaçaient les arrivées, les caméras montraient distinctement les leaders des 27 pays, de leur sortie de véhicule jusqu'aux longues salutations et échanges d'amabilités d'usage avec Mme Merkel. Du temps où Léon Zitrone officiait à la télé pour commenter ce genre d'événement, on avait droit à une kyrielle de détails sur les délégations, les moteurs des véhicules, l'épaisseur de leurs vitres blindées, les dispositifs de sécurité avec hommes-grenouilles planqués dans le fleuve, la carrière des invités et des anecdotes courtes sur les personnages défilant à l'écran, la superficie et le nombre d'habitants de leurs pays, etc.
Big Léon était un journaliste de la vieille école, de ceux qui ont bossé toute la nuit précédente pour apprendre par coeur leurs textes, remplir des fiches, collecter des infos, se mettre en mémoire les visages (ou des dossards de jockeys de chevaux de course). La vieille école a laissé place à des journalistes pimpantes "qui passent bien à l'image", qui ne sont plus capables que meubler l'antenne par un insipide babillage de surface sur la couleur des robes des épouses hier soir au dîner de gala et autres foutaises de catégorie pipole indignes du service public. Marie Drucker en fait partie, avec brio.
Le journalisme de télé de la vieille école, tout dans la tête. Léon Zitrone. | Le journalisme de télé de la nouvelle école, tout dans le décolleté. Marie Drucker. |
Marie Drucker, en dépit de sa réputation de bonne professionnelle (qu'elle ne mérite de toute évidence pas) s'est révélée incapable de simplement nous dire le nom et le pays de chacun des 27 que l'on a vus débarquer et occuper le centre de l'image à tour de rôle au moins une minute, ce qui eut été le service minumum attendu par le téléspectateur. Au lieu de cela, pendant qu'un illustre inconnu occupait l'écran accueilli par Angela Merkel, qui elle semblait le reconnaître, la jeune Drucker poursuivait imperturbablement avec sa comparse Bacharan un caquetage creux, totalement déconnecté de l'image... dans l'incapacité où elles étaient de reconnaître ces messieurs... j'exagère un peu, car à vrai dire, sur les 27 chefs d'états ou de gouvernements qui se sont succédé côté allemand en préparation de la traversée symbolique du Rhin, Marie Drucker a réussi à annoncer le nom de quelques uns, mais seulement ceux que le grand public reconnaît aisément sans avoir recours à une journaliste de France 2 : Berlusconi, le jumeau Kaczynski de Pologne par exemple, mais au moins 20 inconnus sont parvenus à entrer en scène sans évoquer quoi que ce soit dans le cerveau éteint de la nièce soi-disant bourrée de talent de Michel Drucker. Elle n'avait pas préparé de fiches avec la photo des personnalités devant siéger au sommet de l'OTAN. Mlle Drucker se sent-elle missionnée pour informer le téléspectateur qui lui paie son salaire ? Visiblement pas. Ah, faire la potiche et jacasser afin de remplir les silences, oui, pour ça je l'ai trouvée bien à l'aise.
Plus lamentable encore, au moment où un intervenant narrait une anecdote -pertinente dans le contexte de la coalition de l'OTAN- où il était question du maréchal Foch et de Napoléon, Marie Drucker l'interrompit brutalement afin de nous informer que le grand noir dégingandé qui venait de s'extirper d'un long véhicule surnommé "the beat" et marchait en direction de la chancelière allemande était un certain président Obama. Comme quoi, pour une journaliste de France 2 de la nouvelle école comme Marie Drucker, l'information à chaud du téléspectateur prime sur tout. Nous avons vu aussi l'incident cocasse de l'Italien Berlusconi "retenu au téléphone portable" pendant près d'un quart d'heure qui n'a pu de ce fait ni se faire accueillir par Mme Merkel, ni faire partie des 27 supposés rejoindre le 28e, Sarkozy, en parcourant la passerelle... ce qui n'a pas empêché Mlle Drucker de dire clairement qu'enfin les 28 de l'OTAN étaient réunis au milieu du Rhin pour la photo de groupe... en réalité 27 puisque tout le monde sauf Mlle Drucker savait que Berlusconi était resté à 300 m derrière, le téléphone collé à l'oreille. Vous voulez mon avis : Mlle Drucker n'est pas du tout à la hauteur du minimum attendu d'une journaliste de France Télévision. Elle a fait aujoud'hui un travail bâclé, une prestation de stagiaire dilettante de France 3 Mayotte.
Je demande la réintégration immédiate de Léon Zitrone ; et vous me remettrez aussi à l'antenne par la même occasion messieurs Claude Darget, Jacques Sallebert, Pierre Sabbagh et Georges de Caunes. Ils sont plats de poitrine ? Et Alors ? Ils ne sont pas plats de commentaires, eux.
SUIVI - - Je réponds au commentaire de TIPARC. Nous ne pouvons comparer ce que vous dites, à savoir ce qu'était paraît-il Zitrone en dehors des écrans, avec la vision que le téléspectateur avait de ce grand professionnel. Zitrone était capable d'interviewer n'importe quelle personnalité mondiale dans quatre langues, sans lire de notes. Sur un champ de course, il distingait et nommait en une fraction de seconde n'importe quel cheval lancé au galop dans une compétition ... Mlle Drucker a eu à l'écran, pendant plus d'une minute chacun, 20 chefs d'états européens sans pouvoir les nommer. J'ai vu Zitrone interviewer Nikita Kroutchev en russe. A la fin de l'article qui suit, dans la seconde fenêtre au bas de cette note, on lit que Zitrone était un acharné de travail et un perfectionniste : deux qualités qui sont apparues ce matin faire dramatiquement défaut à Marie Drucker. C'est précisément l'objet de ma grinchitude. Que Zitrone ait été par ailleurs obséquieux (ça aussi y est mentionné, vous avez raison), cela n'était pas visible à l'écran. En revanche, les faiblesses de Mlle Drucker sautaient aux yeux.
Lire dans le volet ci-après une biographie de Léon Zitrone dans le site de l'Ecole Supérieure de Journalisme de Paris
Lire la suite "Rappelez vite Léon Zitrone, mettez Marie Drucker à la casse" »
04 avril 2009 dans Télévision | Lien permanent | Commentaires (6)
"Je ne suis pas obsédée par la présidentielle. Il se trouve que je suis entendue, que les gens croient ce que je dis, que je fais exploser l'audimat quand je suis à la matinale d'Inter ou d'Europe 1, que c'est quasi l'émeute quand je dédicace au Salon du livre. Je suis une personnalité politique incontournable actuellement, c'est comme ça."
Interview de Marie-Ségolène Royal dans La Charente Libre du 2 avril 2009
03 avril 2009 dans Royal Dinde du Poitou | Lien permanent | Commentaires (3)
03 avril 2009 dans La Grande Crise | Lien permanent | Commentaires (3)
L'abdication totale du président Sarko (ex ministre de l'Intérieur à forte poigne) sur ces événements répétés ouvre une brèche béante vers de possibles dérives graves. Il en serait tenu pour premier responsable. Ainsi, désormais, en France, la prise d'otage et la séquestration ne sont plus des délits poursuivis, dès lors que leurs auteurs portent des maillots au logo d'un syndicat (voir aussi récemment des pratiques similaires en Guadeloupe, qui resteront impunies). Qu'on se le dise. A quand un hold up d'une agence de la Société Générale par des rigolos vêtus de tee-shirts de la CGT ?
SUIVI - - Et pour séquestrer, vous avez le soutien de celle qui a failli devenir présidente de la république au printemps 2007, avec cette déclaration dans le Journal Du Dimanche daté du 5 avril : «Les salariés doivent forcer le barrage de l'injustice absolue : ce discours dominant qui demande aux salariés de subir, et de disparaître en se taisant, d'être licenciés sans faire d'histoires ni de bruit.»
Depuis début 2009, des cadres dirigeants (terme plus exact que "patron") ont été pris en otage et séquestrés chez Sony, 3M, Caterpillar, Scapa, Faurecia, la plupart du temps avec succès (obtention d'avantages supplémentaires significatifs pour les preneurs d'otages),
02 avril 2009 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (3)
Le petit patron de TPE terrassée par la crise qui se réveille soudain la nuit en transpiration d'un cauchemar où il voit son entreprise couler dans l'enfer des dépôts de bilan sous les sarcasmes sardoniques de douze sosies de Daniel Bouton lui agitant sous le nez des liasses d'euros en glapissant "pauvre petit con de patron de minuscule TPE qui a cru que les récompenses et les couilles en or allaient aux plus méritants, crève, moi je vais essayer de claquer mes 80 000 euros mensuels de pension au soleil"... a pris pour habitude de tenter de retrouver ses esprits, puis le sommeil, en mettant la télé. La nuit, vers les 3 ou 4 heures, les écrans de télé sont remplis de reportages exotiques, insolites, époustouflants. A tel point qu'on en vient à se demander si ce n'est pas du gâchis de roupiller bêtement à ces heures.
Jamais je ne me sens plus passionnant dans mes récits de "vu à la télé" que les lendemains d'insomnies. Lorsque je reviens de Californie je deviens intarissable pendant trois ou quatre jours sur les merveilles du monde et de ses habitants. Quand les effets du décalage horaire se sont estompés, je redeviens un bonhomme barbant ou taciturne comme un autre. La Grande Crise Mondiale me fait le même effet, en mieux encore puisque beaucoup plus prolongé.
La nuit à la télé les reportages prennent tout leur temps, il n'ont pas d'antenne à rendre aux studios pour 15 minutes de pub à la mi-temps, ils ne sont pas pollués par les tonnerres d'applaudissements déclenchés sur commande chaque fois que Drucker ordonne "je vous demande d'accueillir avec moi le grand Pipole, venu pour assurer aux frais du contribuable la promotion de son prochain spectacle". La nuit à la télé, personne ne coupe la parole à personne, puisque Ruquier est dans les bras de Morphée ou de n'importe quel camarade à lui. Même les animaux ont tout leur temps pour exprimer le fond de leur pensée, la nuit à la télé.
C''est beau, la télé, la nuit, vous avez cette impression d'exclusivité délicieuse, qui fait que le lendemain à la cantine vous serez assuré de ne trouver personne qui aura vu la même émission que vous, tandis que si vous commencez à lancer "hier j'ai regardé l'émission de Mireille Dumas" vous aurez du mal à en placer une. Je me rappelle avoir vu un documentaire passionnant sur le paon, animal sacré en Inde, je l'ignorais, je pensais qu'il n'y avait que la vache. Les paons d'Inde se baladent librement partout et quand les cultivateurs forcent un peu trop sur l'engrai ça fait un scandale, non parce que les gosses du coin naissent avec trois bras, mais parce que certains paons naissent avec des becs déformés. L'Indien tolère que des millions de personnes pourissent dans le bidonville de Bombay, mais il proteste quand on fait du mal aux paons, c'est une autre culture.
J'ai été passionné aussi par un documentaire sur la chasse au lapin avec furet domestique, où vous comprenez enfin clairement le sens des paroles de la chanson "il est passé par ici, il repassera par là" : après une demi-heure d'explications et d'anecdotes de chasseurs chenus, vous devenez incollable sur cette discipline cynégétique et vous avez envie de faire partager votre enthousiasme à un auditoire ébahi. Un que je n 'oublierai jamais fut, dans la série Histoires Naturelles sur TF1 je crois, ce reportage sur un retraité filmé longuement chez lui et dans son jardin, sans trucages, qui connaissait personnellement chaque oiseau venant se percher dans ses arbres, par leur prénom, et était reconnu par chacun d'eux. Vous ne me croyez pas ? dit-il au reporter (vous non plus je sens que vous ne me croyez pas), eh bien je vais les appeler par la fenêtre, vous voyez celui qui vient de se poser sur la branche du haut, c'est Paulo, il est là tous les matins à siffloter sa rengaine, je vous l'appelle ... il ouvre la fenêtre et émet un sifflement, et le nommé Paulo accourt à tire d'aile. Je vous jure que je l'ai vu à la télé une nuit. C'est un numéro qui aurait pu passer chez Patrick Sébastien le samedi soir entre des sauteurs de trampoline chinois et des transformistes tchèques, mais les applaudissements frénétiques de tous ces guignols endimanchés auraient fait fuir Paulo et ses amis.
01 avril 2009 dans Télévision | Lien permanent | Commentaires (1)