DANS LA PRESSE : Alors que la préfecture de police veut nous imposer son plan de vidéo-surveillance, une étude met en avant le goût immodéré de la police parisienne pour le "délit de faciès" contraire aux principes républicains. L’étude a confirmé que les contrôles d’identité effectués par les policiers se fondent principalement sur l’apparence : non pas sur ce que les gens font, mais sur ce qu’ils sont, ou paraissent être.
Le CRAN se dresse sur ses ergots et déclare : "Est-il normal qu’un citoyen honnête appartenant aux minorités visibles subisse en moyenne 2 fois plus de contrôles d’identité que son concitoyen tout aussi honnête, mais blanc ?" Et le Cran de recommander (sérieusement) que chaque citoyen soit porteur d'une fiche de contrôle que la police tamponnerait à chaque contrôle, tout comme, enfant, j'étais détenteur d'une carte de présence à la messe du dimanche que je faisais signer par le curé quand il m'arrivait d'assister à l'office dans une paroisse éloignée de la mienne.
Je suppose que vous avez comme moi vu dans les JT depuis dimanche 27/9 des reportages sur les immmeubles du quartier de St Ouen où se déroulent les transactions du marché de la drogue dont un réglement de compte a fait deux victimes le week end du 26-27 septembre. Leurs noms : Abdelkader Serhani et Moussa Bathily.
J'ai vu aussi lundi 28 dans le JT de FR2 un reportage pris d'une fenêtre d'un habitant dont l'appartement donne sur un square où la vente de drogue se déroule de façon continue, comme la vente de marrons chauds l'hiver, sous les yeux des habitants (mais, hélas, pas sous les yeux de la police).
J'ai noté un détail cocasse parmi les témoignages des habitants terrorisés de ces quartiers : l'un d'eux exprimait la peur qui le prenait au ventre s'il devait rentrer chez lui à une heure tardive et devoir passer devant ces trafiquants armés (on le sait maintenant, puisqu'ils s'entre-tuent par armes à feu)...
"alors nous nous arrangeons pour carrément rentrer après minuit, disons vers une heure du matin," précisa un habitant.
Surprise du reporter : mais pourquoi serait-ce moins dangereux à une heure du matin qu'avant minuit ?
Réponse qui nous met sur le cul : parce que le marché de la drogue se tient en bas des immeubles de St Ouen (à 500 m de Paris) chaque jour de midi à minuit, comme un commerce ordinaire ! A minuit les commerçants plient bagage, le quartier redevient fréquentable ! Heureusement que la flicaille a la télé de service public pour s'informer sur les lieux et horaires des trafics de drogue à Paris. S'ils avaient su cela avant, vous pensez bien qu'ils seraient intervenus pour nettoyer le quartier de cette racaille... selon une certaine promesse d'un certain candidat à la présidence ! (à propos, nous attendons aussi la réalisation de la promesse sur le pouvoir d'achat)
Dans tous ces reportages les visages des délinquants sont floutés, mais il n'est pas nécessaire d'avoir des yeux d'aigle pour distinguer que tous ces messieurs appartiennent aux populations issues de l'immigration d'Afrique. Ils se nomment par exemple Abdelkader Serhani et Moussa Bathily, comme dans le règlement de compte de St Ouen.
Dès lors, on ne saisit pas bien la logique de la demande du CRAN ou de la ligue des droits de l'homme : si les délinquants sont tellement typés (ils le sont, tout le monde l'a vu, tout le monde sait parfaitement à quoi ils ressemblent), pourquoi vouloir priver la police de la possibilité de contrôler cette population davantage que d'autres ? Le CRAN voudrait que si la police débarque pour une razzia dans le square qui nous a été montré, elle s'efforce de contrôler les retraités blancs qui passent de retour du marché avec leurs cabas en même nombre et à même fréquence que les individus à facies africain avec lesquels les chances de tomber sur un délinquant sont 100x fois supérieures ? Et après ça, on s'étonnera que les effectifs de police sont jugés insuffisants !
Il est sans aucun doute plus rentable de contrôler des individus ayant l'air de se nommer Abdelkader Serhani ou Moussa Bathily, et de ne pas perdre trop de temps à contrôler ceux qui ont l'air de se nommer Jean-Pierre Barret ou Guillaume Delpérier.
Il faut savoir être impartial et objectif : dans le même moment l'actualité nous raconte l'arrestation du cinésate Roman Polanski, incarcéré en Suisse et prêt à être extradé aux USA pour une accusation de viol sur mineure datant de plus de 30 ans (la mineure est aujourd'hui ménopausée, elle a été dédommagée et -de ce fait- a pardonné à son initiateur sexuel). Et voyez-vous cela : des douzaines d'intellectuels et de politiques se liguent pour défendre Polanski. Ah, les cons ! Ils manquent en faisant cela une belle occasion de monter en épingle qu'il y a aussi de la délinquance chez les immigrés d'origine européenne, contrebalançant ainsi (quelque peu) l'épouvantable opinion dont sont victimes leurs homologues venus d'Afrique.
Roman Polanski : la délinquance vient aussi des immigrés polonais |