L'attribution aujourd'hui du Prix Nobel de la Paix 2009 à Barak Obama envoie au monde un signal fort - comme on dit dans le jargon politicien : notre époque ne récompense plus guère ceux qui réalisent, font, créent ; elle porte aux nues ceux qui promettent, sont porteurs d'espoir, nous racontent de belles histoires (selon la théorie du Story Telling). Qu'a réalisé (j'entends : concrètement, dans des faits visibles) Obama depuis 8 mois qu'il est au pouvoir ? Peu importe, la question n'est pas là, répondent d'avance en choeur ses thuriféraires. Pour la paix, Obama a démontré des efforts, pris des initiatives, exprimé une vision, affiché un engagement déterminé ! Et ça suffit amplement pour faire un Prix Nobel de la Paix en 8 mois de présidence ! "Barak Obama donne à son peuple l'espoir d'un avenir meilleur", a déclaré Thorbjoern Jagland, président du Comité Nobel à Oslo. "L'important, c'est que ce prix soit attribué à une personne qui a le pouvoir de contribuer à la paix", a commenté le Premier ministre norvégien Jens Stoltenberg.
Tous les commentaires convergent : Obama n'a rien fait, mais on s'en tape : il a le pouvoir de faire dans l'avenir. Et s'il ne fait rien, on ne lui retirera pas son Prix Nobel dans trois ans. Belle leçon pour la jeunesse ! L'action réussie n'est plus le critère principal pour déclencher louanges, votes, applaudissements : promettre, paraître, donner de l'espoir, bien communiquer, passer les bons messages... voilà ce qu'il faut faire pour mettre les foules à vos pieds. Cela fait déjà bientôt un an qu'Obama est "porteur d'un immense espoir" ; costaud comme il est, il le portera encore bien trois ans et demi, et puisque son prédécesseur menteur et borné, porteur d'aucun immense espoir pour le monde, fut réélu au bout de quatre ans, l'avenir d'Obama est radieux.
Ben quoi?
Il bien été attribué à Kissinger, Yasser Arafat, Shimon Peres, Yitzhak Rabin, Mikhail Gorbachev, Mother Teresa, Léon Jouhaux, le Dalai Lama, etc...
A rien que des gens qui se foutent pas de la gueule du monde!
Rédigé par : GPI | 09 octobre 2009 à 16:38
Hier soir, j'avais cette chanson en tête... par quel mystère ? Je vide ma tête pour emcombrer la vôtre...
A. Delon : C'est étrange, je n'sais pas ce qui m'arrive ce soir. Je te regarde comme pour la première fois.
Dalida : Encore des mots toujours des mots les mêmes mots
- Je n'sais plus comment te dire,
- Rien que des mots
- Mais tu es cette belle histoire d'amour... que je ne cesserai jamais de lire.
- Des mots faciles des mots fragiles C'était trop beau
- Tu es d'hier et de demain
- Bien trop beau
- De toujours ma seule vérité.
- Mais c'est fini le temps des rêves Les souvenirs se fanent aussi quand on les oublie
- Tu es comme le vent qui fait chanter les violons et emporte au loin le parfum des roses.
- Caramels, bonbons et chocolats
- Par moments, je ne te comprends pas.
- Merci, pas pour moi Mais tu peux bien les offrir à une autre qui aime le vent et le parfum des roses Moi, les mots tendres enrobés de douceur se posent sur ma bouche mais jamais sur mon cœur
- Une parole encore.
- Parole, parole, parole
- Ecoute-moi.
- Parole, parole, parole
- Je t'en prie.
- Parole, parole, parole
- Je te jure.
- Parole, parole, parole, parole, parole encore des paroles que tu sèmes au vent
- Voilà mon destin te parler.... te parler comme la première fois.
- Encore des mots toujours des mots les mêmes mots
- Comme j'aimerais que tu me comprennes.
- Rien que des mots
- Que tu m'écoutes au moins une fois.
- Des mots magiques des mots tactiques qui sonnent faux
- Tu es mon rêve défendu.
- Oui, tellement faux
- Mon seul tourment et mon unique espérance.
- Rien ne t'arrête quand tu commences
Si tu savais comme j'ai envie d'un peu de silence
- Tu es pour moi la seule musique... qui fit danser les étoiles sur les dunes
- Caramels, bonbons et chocolats
- Si tu n'existais pas déjà je t'inventerais.
- Merci, pas pour moi Mais tu peux bien les offrir à une autre qui aime les étoiles sur les dunes Moi, les mots tendres enrobés de douceur se posent sur ma bouche mais jamais sur mon cœur
- Encore un mot juste une parole
- Parole, parole, parole
- Ecoute-moi.
- Parole, parole, parole
- Je t'en prie.
- Parole, parole, parole
- Je te jure.
- Parole, parole, parole, parole, parole encore des paroles que tu sèmes au vent
- Que tu es belle !
- Parole, parole, parole
- Que tu est belle !
- Parole, parole, parole, parole, parole encore des paroles que tu sèmes au vent.
Evidemment, on ne peut pas comparer la lourde tâche du Maîte du Monde avec celle d'un pauvre amoureux. N'oublions pas que les promesses n'engagent que ceux qui les reçoivent (J. Chirac).
C'est promis, j'arrête de commenter ce blog !
Rédigé par : Caritate | 09 octobre 2009 à 16:40
Si tout se passe comme prévu, il devrait recevoir la Légion d'Honneur.
Rédigé par : Le Pilier de Mine | 09 octobre 2009 à 22:56
Caritate, de grâce, épargnez-moi.. Le fou-rire à chacun de vos commentaires épuise mon système nerveux.
Dites, vous ne rapprochez pas tout ça de noël, au fond ? On attend ses cadeaux, on en rêve, on s'en exalte... et lorsqu'on enlève le papier le jour J, on, a un ptit pincement au coeur...
Rédigé par : Blandine | 10 octobre 2009 à 19:00
"Un politicien ne peut faire carrière sans mémoire, car il doit se souvenir de toutes les promesses qu'il lui faut oublier." (F. Dard)
Rédigé par : Lilith | 13 octobre 2009 à 17:07