- "Salut ! Toi aussi t'as pété ?"
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31 octobre 2009 dans Blagues de Blog | Lien permanent | Commentaires (6)
Aujourd’hui 29 octobre est célébré de cinquantième anniversaire de la naissance d’Asterix le Gaulois, dans le magazine Pilote. Les albums d’Astérix racontent les aventures de « nos ancêtres les Gaulois ». Cette semaine du 25 au 30 octobre 2009 est marquée dans l’actualité par cet anniversaire, ainsi que par le lancement déjà fort controversé du débat sur « l’identité nationale ». Les milliers d’individus qui arpentent nos rues en 2009 recouverts d’une bâche nommée burqa sont-ils les dignes représentants de nos ancêtres les Gaulois ?
Notez au passage que de précisément 367 burgas sur tout le territoire national selon un comptage officiel des Renseignements généraux publié début août 2009, ces silhouettes étranges sont passées au nombre d’environ 2000 à l’automne 2009, preuve que plus on en parle, plus la contagion du déguisement se propage... ou preuve de l’incapacité des organes administratifs à évaluer le phénomène. Nous avions déjà une grosse suspicion de tentative de manipulation à l’annonce du nombre de 367. Cette pseudo-information avait consciencieusement été répétée par tous les journalistes en août 2009, avec le message d'accompagnement qui leur avait été fourni clé en main par le ministère de l'intérieur : "c'est donc un épiphénomène, quelque chose de négligeable," faites circuler (disciplinés ou fainéants, ils ont fait circuler). Quelques esprits récalcitrants pensaient que 367 était en réalité le nombre de burqas en circulation dans les quartiers nord de Marseille. Un jour proche, on nous dira qu’il y en a en réalité 15 000 et la presse le répétera sur le même ton, sans commentaires déplacés.
L’identité d’une nation serait, selon le philosophe du XIXe siècle Renan, définissable par ce qui a été vécu en commun par les habitants d’un pays et leur intention partagée de se construire un avenir commun.
Le mot nation vient du mot latin signifiant naissance. Le terme de nation se rapproche de celui du peuple, associé à celui de gouvernement. Selon le dictionnaire de la langue française, il s’agit d’un « Ensemble de personnes vivant sur un territoire commun, conscient de son unité (historique, culturelle, etc.) et constituant une entité politique ».
Le terme de nation a évolué au cours des siècles. A l’époque médiévale, la nation correspondait à un groupe d’homme ayant une origine commune. Aujourd’hui, la nation comprend un ensemble de choses ; cet ensemble conduit à la constitution d’un sentiment d’appartenance commune. La nation, et donc ce sentiment peut se transmettre ; elle est donc transmise de générations en générations. C’est donc bien la volonté de vivre ensemble du peuple formant une nation qui permet de la faire perdurer. On comprend alors qu’il existe nécessairement un long parcours afin de parvenir à la nation, alors résultat historique.
Selon Ernest Renan (lors de la fameuse conférence de 1882 intitulée "Qu’est-ce qu’une nation ?"), la nation apparaît comme un résultat historique, « une âme, un principe spirituel ».
Texte de la conférence d'Ernest Renan le 11 mars 1882 à la Sorbonne.
Extraits : Une nation est une âme, un principe spirituel. Deux choses qui, à vrai dire, n'en font qu'une, constituent cette âme, ce principe spirituel. L'une est dans le passé, l'autre dans le présent. L'une est la possession en commun d'un riche legs de souvenirs ; l'autre est le consentement actuel, le désir de vivre ensemble, la volonté de continuer à faire valoir l'héritage qu'on a reçu indivis. L'homme, Messieurs, ne s'improvise pas. La nation, comme l'individu, est l'aboutissant d'un long passé d'efforts, de sacrifices et de dévouements. Le culte des ancêtres est de tous le plus légitime ; les ancêtres nous ont faits ce que nous sommes. Un passé héroïque, des grands hommes, de la gloire (j'entends de la véritable), voilà le capital social sur lequel on assied une idée nationale. Avoir des gloires communes dans la passé, une volonté commune dans le présent ; avoir fait de grandes choses ensemble, vouloir en faire encore, voilà les conditions essentielles pour être un peuple. On aime en proportion des sacrifices qu'on a consentis, des maux qu'on a soufferts. On aime la maison qu'on a bâtie et qu'on transmet. Le chant spartiate : « Nous sommes ce que vous fûtes ; nous serons ce que vous êtes » est dans sa simplicité l'hymne abrégé de toute patrie.Dans le passé, un héritage de gloire et de regrets à partager, dans l'avenir un même programme à réaliser ; avoir souffert, joui, espéré ensemble, voilà ce qui vaut mieux que des douanes communes et des frontières conformes aux idées stratégiques ; voilà ce que l'on comprend malgré les diversités de race et de langue. Je disais tout à l'heure : « avoir souffert ensemble » ; oui, la souffrance en commun unit plus que la joie. En fait de souvenirs nationaux, les deuils valent mieux que les triomphes, car ils imposent des devoirs, ils commandent l'effort en commun.
Une nation est donc une grande solidarité, constituée par le sentiment des sacrifices qu'on a faits et de ceux qu'on est disposé à faire encore. Elle suppose un passé ; elle se résume pourtant dans le présent par un fait tangible : le consentement, le désir clairement exprimé de continuer la vie commune. L'existence d'une nation est (pardonnez-moi cette métaphore) un plébiscite de tous les jours, comme l'existence de l'individu est une affirmation perpétuelle de vie. (E. RENAN, 1882)
Il n’est pas utile d’attendre les conclusions des comités Théodule qui s’apprêtent à débattre de ce grave sujet (cette oie de Marie-Ségolène Royal semble manifester l’intention d’y apporter son précieux caquetage, ça promet un niveau relevé) pour constater (c’est à la portée de n’importe qui) que par la volonté des présidents et premiers ministres qui se sont succédé depuis les années soixante-dix (avec l’approbation du scrutin universel), la France a décidé de se peupler massivement de nouveaux habitants venus d’Afrique -de culture et de moeurs différentes de celles en vigueur en France- dont l’intention (volontiers exprimée, ils ne s'en cachent pas) est de ne pas s’assimiler, ni même s’intégrer aux habitants déjà en place. La preuve : à leur 2e et 3e génération ils continuent d’évoquer le pays d’origine de leurs parents ou grands-parents en disant « chez moi » (alors même que beaucoup n’y ont jamais mis les pieds). Les corps des deux jeunes victimes de l’accident de la route mémorable de Villiers-le-Bel en 2007 ont été à la demande de leurs familles rapatriés « au pays » (ils étaient tous deux nés en France). Quand vous savez cela, vous avez compris le problème.
Au risque de surprendre, je vous ferai remarquer que le recteur de la Grande Mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, partage l’opinion déjà écrite ici avec force plusieurs fois depuis 2005 : il est déjà trop tard. « Trop tard pour lutter contre le voile intégral en France.(…) Parce qu’on a laissé beaucoup filé le problème du fondamentalisme. (…) Il y a longtemps qu’on aurait dû être sensible à cette montée du fondamentalisme, » a estimé le recteur de la Mosquée de Paris. Boubakeur a dénoncé « une aboulie générale face au fondamentalisme. » SOURCE : Le Figaro du 29.10.09, page 4
Puisque les leaders politiques (élus par nous) ont prudemment détourné le regard du problème qui s'est installé et a enflé pendant plus de trois décennies, "il est trop tard". L’identité nationale va devoir se définir en tenant désormais compte de l’islam galopant, de la burqa dans les rues, des huées soulevées contre le chant de la Marseillaise, de la haine du blanc dit « de souche », des hordes de capuchards davantage prêts à casser, voler, dealer qu’à participer à la constitution d’une nation.
Un jour prochain je vous laisserai vous débrouiller avec ce merdier sans moi en vous prédisant bien des désagréments. Je porte ma part de responsabilité : j’ai voté Giscard deux fois, j’ai cru sauver la face en m’opposant à Mitterrand dans un éclair de lucidité violent, et ensuite j’ai voté Chirac deux fois, enfin j’ai voté Sarkozy. Résultat depuis l’élection de Giscard en 1974 : il faut maintenant discuter comme des forcenés pour savoir quelle est notre identité nationale ! Pas de quoi être fiers des reculées accomplies en 35 ans. Remarquez aussi que si j'avais opté pour Mitterrand au lieu de Giscard en 1981, nous aurions eu une voix de plus pour élire Mitterrand à la place de Giscard qui avait pris avec Chirac comme Premier ministre des décisions en faveur de l'immigration (mesure du regroupement familial), et ainsi j'aurais évité que Giscard continue de nuire dans cette voie... mais l'opposant Mitterrand a poursuivi pendant 14 ans une politique en faveur de l'immigration... comme quoi, voter Droite ou voter Gauche produit les mêmes effets désastreux.
29 octobre 2009 | Lien permanent | Commentaires (7)
J'ai failli m'étrangler dans ma Grimbergen hier soir en lisant la page Faits divers du Parisien qui était posé sur le comptoir. "Une cité de Fréjus s'enflamme après la mort de Mohamed. C'était il y a deux jours. Les faits : Mohamed El Mathari, 21 ans. Dimanche 25 octobre, de retour d’une virée en motocross sur les hauteurs de la ville, le jeune homme a percuté un arbre en tentant d’échapper à un contrôle de police. « Un accident », selon le procureur adjoint de Draguignan. "
Et voici le passage qui m'a fait avaler de traviole :
" Hier après-midi, à la Gabelle, aucun des amis de Mohamed ne croyait à la version de l’accident. « Déjà, ici, on n’a rien. Et maintenant, ils cherchent clairement à nous éliminer », lâche Abdelhaoui, 24 ans. Avec une quinzaine d’autres jeunes majeurs réunis au pied d’un bâtiment, il crie sa colère. « Mohamed, on ne va plus jamais le revoir. Il n’avait jamais rien fait de mal, jamais rien volé. »
Vous imaginez d'ici la scène dans les commissariats, au brief matinal où sont réparties les missions du jour :
Bon alors les gars, aujourd'hui on fait comme d'habitude, on applique les instructions du Ministère de l'Intérieur, éliminer les Maghrébins (quand il y en a un, ça va, c'est quand il y en a plusieurs que ça pose des problèmes) ; je répète les consignes : vous vous rendez en voiture dans les cités peuplées de jeunes innocents des minorités visibles aux casiers judiciaires vierges circulant en deux-roues... vous vous approchez d'eux, automatiquement ils prennent peur et se mettent en fuite (ne cherchez pas à savoir pourquoi : on ne demande pas aux flics de réfléchir) et alors vous les suivez en essayant de ne jamais les toucher, avec un peu de pot le jeune va faire une chute de moto, se fracasser le crâne sur une bordure de trottoir ou un arbre (à propos, arrangez-vous pour en poursuivre un ne portant pas le casque obligatoire, la chute n'en sera que plus mortelle). Objectif du Ministre : pour la vile de Fréjus, en éliminer un par semaine, soit une cinquantaine par an. Allez hop, au boulot, bonne journée à tous, les gars, en voiture !
Redevenons sérieux, et saluons la mémoire du jeune Mohamed, garçon remarquable qui, à 21 ans, "n'avait jamais rien volé" ... ça laisse songeur... j'étais dans le même cas à cet âge (jamais rien volé), ainsi que la totalité de mes copains, parmi lesquels grand nombre de fils d'immigrés pourtant... et quand les flics nous interpellaient nous stoppions net et prenions grand soin de leur parler en disant "merci monsieur l'agent, excusez-moi monsieur l'agent"... mais je vous parle d'une autre époque, très reculée, d'une autre France même. "N'avait jamais rien volé"... mais a pris la fuite comme un dératé en apercevant les flics, et en a perdu la vie, allez comprendre les jeunes, ils ne sont plus comme les jeunes de mon temps, c'est certain, c'est normal que la société évolue.
28 octobre 2009 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (14)
Le Président Sarkozy a prononcé sur l'agriculture mardi 27 octobre 2009 à Poligny (Jura) un discours qui reprenait des paragraphes entiers d'un autre discours prononcé le 19 février 2009 à Daumeray (Maine-et-Loire). Pourquoi pas, puisque la bonne pédagogie consiste paraît-il à répéter, répéter... Mais là où il y a plantage, donc impression de mensonge dès le début, c'est dans la promesse en intro "moi je ne suis pas venu vous tenir un discours que vous avez déjà entendu". Son secrétariat, qui était bien placé pour savoir que le texte du 27.10 était un recyclage, a commis une grosse erreur. On ne raconte pas facilement des salades aux agriculteurs, mais c'est Canal Plus qui a publié la critique.
28 octobre 2009 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0)
Je pense à la castration au sujet de ce perpétuel argument du "ça se fait bien ailleurs alors pourquoi pas ici" que s'envoient les politiques, les observateurs, le public, les journalistes sur tous les thèmes en débat, dont celui, actuellement sur le devant de la scène, de la castration (ouf, vous avez eu peur, mesdames ?). Cet argument, repris jusqu'à satiété, observez-le bien, sur une multitude de sujets de controverses, est celui-ci : cela se pratique bien ailleurs, dans tel autre pays, alors pourquoi pas chez nous en France ? Et l'on sent bien qu'après avoir décoché cette flèche fatale, l'argumenteur estime avoir tout dit, que la discussion est close.
Entendu dix fois en une semaine : la castration impossible à appliquer en France (dixit Me Badinter) ? Mais pourquoi donc, puisqu'elle est appliquée au Canada, qui n'a pas pour autant la réputation d'un pays immonde sur la scène internationale ! ET TOC ! (croit-on entendre).
Limiter la vitesse sur les autoroutes ? Mais pourquoi donc, regardez en Allemagne, ce n'est pas limité chez eux, et pourtant l'Allemagne passe pour un pays très évolué et respectueux de la vie humaine (ce n'a pas toujours été le cas dans l'histoire).
Si encore l'exemple puisé à l'étranger était toujours vers un progrès ! Mais non, il y a beaucoup de Français qui suggèrent d'aller chercher ailleurs des méthodes qui sont une régression. Le mois dernier : inciter les élèves à revenir en classe en leur offrant des cadeaux ? Mais pourquoi pas, puisque cela se pratique en Angleterre !
Ramener le salaire horaire des employés assurant la récolte des fruits et légumes de 12 à 6 euros afin de rendre les produits de France compétitifs ? Pourquoi pas, puisque 6 euros est le tarif appliqué en Allemagne ! Etc.
Les exemples sont multiples.
La Suède applique la Taxe carbone depuis 17 ans... alors pourquoi pas la France ? En Suède la tonne de CO2 est fixée à 108 euros... alors pourquoi pas en France (où elle n'est qu'à 17 €) ?
Un dernier pour la soif : en juin 2009 la Commission de Bruxelles a failli autoriser la confection de vin rosé par mélange de rouge et de blanc. Et forcémernt, l'argument des partisans était en béton : en Australie, Afrique du Sud et aux USA ils le font bien, alors pourquoi pas en Europe ? Billet du 8.06.2009 "Faux vin rosé : Bruxelles fait chou blanc quand Grincheux voit rouge".
Pendant des années on nous a bassinés avec "le modèle social et économique suédois". Puis, plus rien. Plus récemment, le boum économique que connaissait l'Espagne faisait baver nos leaders. Puis, plus rien. Rappelez-vous que jusqu'à récemment aller travailler en Irlande était le rêve de nos jeunes les plus ambitieux, nous nous demandions par quelle fatalité notre France était devenue si repoussante pour nos propres enfants. Puis, plus rien.
Je suis suffisamment tordu pour m'interroger sur ce que disent les autres pays en se comparant à la France. Logiquement, par esprit d'équité et de réciprocité aussi, on devrait trouver en Suède des gens qui depuis 17 ans accablent leurs gouvernants en leur rappelant qu'en France il n'y a pas de Taxe carbone et que c'est la première destination touristique mondiale quand même... et en Australie des consommateurs qui défilent dans les villes en brandissant des tonneaux bleu-blanc-rouge proclamant que la France, grand pays du vin, n'a jamais osé, elle, produire du rosé avec des mélanges... et en Allemagne des grèves d'ouvriers agricoles réclamant une hausse des salaires pour s'aligner sur ceux du voisin français... et au Canada des discours d'humanistes réputés stigmatisant la barbarie locale consistant à sectionner les testicules de certains hommes. Non ?
27 octobre 2009 dans Société | Lien permanent | Commentaires (3)
J'affirmai dans un billet récent (21.10) nommé "Appel à générosité" (= des femmes en faveur des hommes) que "la lutte pour le plaisir des femmes est l'obsession de toute une vie pour la plupart d'entre nous, les hommes." Cependant, il faut bien admettre que beaucoup d'esprits malveillants ont pensé qu'une bonne dose d'égoïsme était tapie dans cette prétendue lutte pour le plaisir des femmes... une fois le nid douillet humidifié et les cuisses ouvertes, les barrières tombent et l'intromission virile s'en trouve facilitée... je dis les choses comme je le pense, vous n'êtes pas ici en train de feuilleter le magazine hebdomadaire Pélerin, l'aviez-vous remarqué, soit dit sans vouloir offenser les chrétiens lecteurs de Pélerin (275 000 ex.) ? Et d'ailleurs il est fait mention de ce ton libre dans l'avertissement du bandeau de tête de ce blog, relisez-le. J'ai décidé de faire un pas de plus dans la démonstration que certains hommes (par exemple ceux portant pantalon à bretelles, pull rouge et nom de nain) sont capables d'avoir des attentions réellement altruistes à l'égard de ces dames. Leur conseiller l'achat d'un accessoire leur permettant de vivre en autarcie sexuelle, ça c'est généreux et désintéressé, pas vrai ? Et 36 euros pour grimper au ciel, c'est donné, c'est comme un billet aller-simple EasyJet, mais réutilisable à l'infini. Il faut juste un peu d'entretien. Puisqu'il faut pomper, pompons.
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25 octobre 2009 | Lien permanent | Commentaires (12)
Bourvil, né André Robert Raimbourg, le 27 juillet 1917 à Prétot-Vicquemare (Seine-Maritime), mort le 23 septembre 1970 à Paris, est un acteur et chanteur français.Il passa son enfance dans le village de Bourville (qui lui inspira son nom de scène). Après un apprentissage de boulanger, il partit en région parisienne pour tenter une carrière musicale, qu'il commença par des radio-crochets. Jeune artiste en quête de succès, il s’installe avec son épouse, à Vincennes dans un minuscule appartement de la rue des Laitières, au septième étage, sous les toits (il y restera jusqu’en 1947). Il enchaîna ensuite avec des numéros de « comique-paysan » (dérivé du comique troupier), mais c'est avec la chanson Les Crayons que sa carrière débuta vraiment en 1945. C'est d'ailleurs avec cette chanson qu'il fit sa première apparition au cinéma, en 1945 dans La Ferme du pendu, de Jean Dréville.
Le jeu comique de Bourvil a reposé principalement sur des rôles de gentils, parfois un peu bêtes ou naïfs, comme les rôles qu’il a tenus face à l’énergique Louis de Funès : le personnage incarné par Bourvil parvient toujours, par sa gentillesse, non seulement à faire rire, mais aussi à échapper aux manipulations des personnages machiavéliques interprétés par de Funès. Bourvil a reçu le prix du meilleur acteur du festival de Venise (la Coupe Volpi) pour son rôle dans le film La Traversée de Paris (d’après l’œuvre de Marcel Aymé). SOURCE : Wikipedia
25 octobre 2009 dans Musique | Lien permanent | Commentaires (1)
Il va y avoir plusieurs bons moments aujourd'hui samedi 24 octobre : quand les journalistes de radio-télé vous affirmeront que demain "vous dormirez une heure de plus". C'est faux ! On n'a jamais pu prouver que le changement des aiguilles en pleine nuit faisait dormir une heure de plus. Vérifiez : vous dormirez exactement la durée naturelle de votre sommeil, comme le samedi précédent et le samedi précédant le samedi précédent. Ne faites pas comme les journalistes : réfléchissez. Vous avez pigé ? A la bonne heure !
De toute évidence, j'exclus de cette observation, comme de celle en sens inverse en mars qui raccourcit une nuit, les professions qui sont astreintes à travailler le dimanche. Tous les autres ne dormiront pas une heure de plus... à moins de s'obliger pour la circonstance la veille à s'endormir une heure plus tard, mais là c'est retors... et quand bien même le feraient-ils, pour parvenir à dormir juste une heure de plus, il faudrait être au minimum ceinture noire de yoga ! Non, j'ai beaucuop réfléchi à la question : le changement d'horaire d'octobre ne fait pas dormir une heure de plus, ce phénomène n'existe que dans la croyance des présentateurs de JT de 20H du weekend. On peut se réveiller, puis décider de dormir encore, certes, mais personne ne dort une heure de plus. Or, se réveiller puis décider de dormir encore est une possibilité qui nous est offerte chaque dimanche de l'année ! Il n'est pas nécessaire d'en faire une annonce sur les radio-tv.
24 octobre 2009 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (7)
Apprenons à être hypocrites pour mieux vivre ensemble
On ne dira pas : Tu pues de la gueule, mais : tu veux un mentos ?
On ne dira pas : T'as un physique repoussant, mais : je suis persuadé que l'amitié garçons/filles sans arrières pensées, ça peut exister.
On ne dira pas : Il est dégueulasse ton gâteau, mais : waouh, t'en as fait pour un régiment...
On ne dira pas : Tu pues la transpiration, mais : waouh, t'as fait hyper vite pour venir
On ne dira pas : Montre-moi ton cul beauté ! Mais : faudrait qu'on aille à la piscine un de ces quatre...
On ne dira pas : Elle est aussi moche que toi, ta copine ! Mais : vous vous êtes rencontrées dans une soirée à thème ?
On ne dira pas : Merde, v'la l'autre conne, mais : j'te fais pas la bise, j'ai la crève
On ne dira pas : T'as des poils sous les bras, mais : tu dois être plus moquette que carrelage, non ?
On ne dira pas : Ça fait une heure que je t'attends, mais : Waouh, t'as vachement peaufiné ton maquillage...
Tu ne diras pas à ta copine : Beurk, t'as de la moustache ! Mais : t'as un côté félin
On ne dira pas : Je m'en fous de ce que tu racontes, mais : et alors, ça s'est terminé comment ?
On ne dira pas : Ma parole, mais t'es toujours aussi con, mais : ce qui me fascine chez toi, c'est ta constance.
On ne dira pas : Elles sont nazes tes blagues, mais : ah, je sais pas comment tu fais pour les retenir
On ne dira pas : T'as une gueule de balai à chiottes, mais : toi, t'es quelqu'un qui va au fond des choses
24 octobre 2009 dans Blagues de Blog | Lien permanent | Commentaires (3)
Il s'agit d'un simple accident de la circulation dans Paris, mais qui montre bien l'état de déliquescence du PS. L'ex premier sectaire, François Hollande, disposait d'un véhicule de fonction : un scooter. En partant il l'a refilé à Benoît Hamon, porte-parole du Parti socialiste. En circulant dans Paris, Hamon a glissé. Sur quoi ? On imagine sur une de ces nombreuses peaux de bananes que l'on a vu surgir dans la capitale, avec tous ces jeunes manifestant leur colère contre la république bananière instaurée par Sarko père au bénéfice de Sarko fils, défilant banane en main, s'en servant comme de téléphones mobiles. Ou alors, c'est la pluie, qui nous est revenue après deux mois d'une absence très appréciée. Bref, Hamon a dérapé, son scooter s'est couché sur la chaussée. Et bien évidemment, l'accident s'est produit Rue Royale.
SOURCE de l'info : Le Figaro du 22.10.09, page 40.
23 octobre 2009 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (8)
Rappel :
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LE PARISIEN, 13.10.2009 : La polémique sur l'arrivée probable de Jean Sarkozy à la tête du quartier d'affaires de la Défense (Epad) ne faiblit pas. Mercredi matin, c'est le président du MoDem, François Bayrou qui a qualifié cette nomination «d'abus de pouvoir énorme». Et alors que les critiques continuent aussi à fuser à gauche, le fils du chef de l'Etat affiche sa détermination. Mardi soir sur le plateau de France 3 Ile-de-France, Jean Sarkozy, 23 ans, a réaffirmé qu'il maintiendra sa candidature. «Je suis un élu comme les autres, quel que soit le nom que je porte, quel que soit l'âge qui est le mien, quelles que soient mes activités par ailleurs», a-t-il de nouveau affirmé. A la question de savoir s'il ira jusqu'au bout, le jeune conseiller général des Hauts-de-Seine, a répondu : «Bien sûr».
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SUITE de cette promesse le 22.10.2009 dans le JT de FR2, 20h10 : " Je ne briguerai pas la présidence de cet établissement public ", Jean Sarkozy.
Mais la morale est de nos jours ainsi faite : les louanges vont plus facilement à celui qui fait une énorme connerie puis y renonce ou présente ses excuses, qu'à celui qui est assez intelligent pour ne pas faire de connerie du tout. Cette observation est à rapprocher du projet de rémunération des lycéens acceptant de ne plus faire l'école buissonnière : la délinquance suivie de rédemption ou de renoncement est désormais infiniment plus admirée et génératrice de récompense que l'effort réussi vers la non-délinquance.
SUIVI, 23.10.09 -- Le lendemain, vendredi, le jour s'est levé, et les conneries aussi, exactement dans la tonalité que j'avais prévue : applaudissements nourris sur l'excellente (et intelligente) décision prise par Jean Sarkozy... je viens d'entendre le socialiste Jean-Paul Huchon féliciter Jeannot Sarko pour sa très bonne décision ! Or, toute personne de bons sens (et en plus, de bonne foi : allier les deux est assez rare dans la sphère politico-médiatique) est obligée d'admettre que Jean Sarkozy (et son papa avec lui) n'a pris qu'une seule vraie décision librement conçue dans cette affaire : celle de se présenter à la présidence de l'Epad... une décision catastrophique et d'une profonde stupidité. La seconde phase, que les journalistes et autres faiseurs d'opinion nous présentent comme une autre "décision" n'en est nullement une : c'est une abdication, une renonciation, un abandon, la reconnaissance très tardive d'une énorme bourde... Je n'appelle pas cela une décision et il n'y a rien à applaudir. S'il y a eu bonne et intelligente décision, elle est à attribuer entièrement au peuple qui s'est levé pour signer des dizaines de milliers de fois les pétitions anti-Sarko-Epad, se répandre en protestations, moqueries et quolibets dans les services lecteurs des journaux, les forums et les blogs. Félicitons-nous de notre courage, de notre intelligence politique innée, de notre clairvoyance et de notre maturité de citoyens.
22 octobre 2009 dans Politique | Lien permanent | Commentaires (4)
Je porte à la connaissance des décideurs potentiels cette magnifique occasion de faire parler de leur entreprise sur un support attractif et pour une oeuvre utile, en reproduisant le mailing ci-dessous que je viens de recevoir. Par exemple, un éditeur de logiciels antivirus vient de m'en donner plusieurs quand je suis passé devant son stand dans un salon professionnel dernièrement. Cela permet de maintenir un échange verbal instructif avec la dame que l'on s'apprête à pénétrer. Mais attention à ne pas trop parler car ça peut faire débander. Elle se souviendra de vous : Ah c'était le type qui utilisait des capotes au logo de l'antispam PassWare et qui a tenu à m'expliquer les différences entre filtrage bayésien et filtrage heuristique des pourriels, rapport au test de Turing... un vrai missionnaire celui-là, peu d'imagination mais monté comme un âne.
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22 octobre 2009 | Lien permanent | Commentaires (10)
Le 18 octobre j'évoquai ici dans la note "Bienvenue dans l'au-delà chez les Ch'tis" la probabilité que dans le cadre du parrainage des obsèques par le Racing Club de Lens (qui est une offre commerciale réelle), un brasseur en profite pour afficher son logo lors d'une mise en bière du défunt supporter organisée dans le stade. Je suis flatté que le quotidien gratuit 20 Minutes se soit inspiré de cette idée pour son article du 21 dans la rubrique football.
22 octobre 2009 dans Sport | Lien permanent | Commentaires (4)
Je vois à l'instant le JT de France 2 du mardi 20.10 à 20H traiter du douloureux sujet de l'excision et des opérations de reconstitution de la féminité des victimes : 30 000 cas par an en France, la plupart du temps avec la complicité des mères de ces pauvres filles charcutées au nom de je ne sais quelle croyance ou religion... ça permet de situer dans quel degré d'obscurantisme sont arrivés certains immigrés (pourtant venus en principe, selon Jack Lang, apporter la richesse de leur culture à la France). Un billet ici publié en mars 2008 s'intitulait "Adoptez un clitoris" et rappelait s'il en était besoin que la lutte pour le plaisir des femmes est l'obsession de toute une vie pour la plupart d'entre nous, les hommes. Alors que l'on voit trop peu de femmes prendre des initiatives bénévoles pour donner du plaisir sexuel aux hommes. Je le dis comme je le pense. Un beau geste généreux de temps à autre, mesdames, cela peut faire plaisir à coup sûr à un homme et peut-être même, qui sait, vous en procurer à vous aussi. Il suffit de tendre la main pour se servir, l'organe qui attend vos attentions se trouve en général blotti derrière cette partie du pantalon appellée braguette. Ne redoutez nullement l'humiliation du refus (que nous autres en revanche connaissons bien), votre proposition sera dans cent pour cent des cas acceptée et appréciée.
21 octobre 2009 dans Société | Lien permanent | Commentaires (19)
Aucun scientifique ne sait jusqu'où peuvent aller les politiciens dans la mystification du peuple. Ou doit-on dire : dans la propension du peuple et de ses médias à se laisser berner ? Je suppose que les politiciens doivent en discuter entre eux : l'un lance une idée aussi sotte que grenue, l'autre lui répond en s'esclaffant "chiche, t'es pas cap ?" On imagine ainsi une conversation entre le porte-parole Luc Chatel et Martin Hirsch, le problème posé étant de savoir comment rattraper les déclarations de ce dernier (vraiment : ce dernier, de la classe politique) sur les cagnottes récompensant ceux qui ne venaient plus en classe mais acceptent d'y revenir moyennant récompense.
La trouvaille de Luc Chatel : y'a qu'à leur dire (à ces boeufs, nous) que c'était juste une initiative isolée, quasi sauvage, hors de contrôle. Martin Hirsch, ébahi : "Non ? T'es pas cap d'aller leur dire ça ?". "Oh que si, tu crois p't'être que j'vais m' gêner ?", lui lance l'autre en bombant le torse. De fait j'ai entendu Luc Chatel déclarer sur Europe 1 à Jean-Pierre El kabbach qu'on avait grand tort, et que les gens n'ont rien compris (ou que "nous n'avons pas su bien communiquer"), d'avoir vu là une décision définitive, parce que pas du tout... (attendez la suite, l'argument massue) : " ce n'est qu'une expérimentation ! " Et là le journaliste et le peuple se rassoient, calmés... Ah, ce n'est qu'une expérimentation ! Bien rares sont les journalistes qui osent insister : "mais si, comme vous dites, c'est une expérimentation, supposons dans ce cas qu'elle soit un franc succès, et que donner des cadeaux aux classes fasse revenir les pratiquants de la grasse matinée, que ferez-vous : l'étendre à tous les lycées (puisque ça marche), ou bien cesser tout (bien que ça marche) ?
Ne rêvons pas : aller aussi loin dans le questionnement dérangeant n'est pas à la portée du journaliste standard, en tout cas pas du journaliste de télévision. Que les politiciens se rassurent, avec la presse que nous avons ils peuvent encore se permettre bien des audaces.
Dans la compréhension nous pouvons en avoir à ce jour après près de deux semaines de déclarations en tous sens, il s'agit bien d'organiser une simple expérimentation, d'en avertir avec fracas les médias, tout en ayant décidé à l'avance que quel qu'en soit le résultat elle n'aura ni suite ni extension ! Où sont le bons sens et la logique ? Nulle part ! A quoi ça sert ? A rien ! Alors pourquoi en parler tant ? Parce que ! Nous prend-on pour des cons ? Oui !
20 octobre 2009 dans Politique | Lien permanent | Commentaires (1)
LU SUR LE SITE SANG ET OR (Racing Club de Lens):
La société Roc-Eclercq, spécialiste dans les pompes funèbres, propose à ses futurs clients un cercueil aux couleurs sang et or pour les fervents habitués du Stade Bollaert : une nouvelle forme de merchandising autour du club qui vient d’atteindre son apogée. Pourtant la société affirme qu’elle ne souhaite pas de profiter de la marque « RC Lens » pour augmenter son bénéfice mais qu’elle répond actuellement à une demande, comme le dit la directrice commerciale de Roc-Eclercq, Orlane Capron : « On ne fait que répondre à une demande. L’envie de créer ce produit ne vient pas de nous mais des supporters. Parmi les supporters du club lensois, plusieurs nous ont déjà fait des demandes dans le même esprit que ce cercueil, exprimant par exemple la volonté de voir leurs cendres dispersées sur le stade Bollaert »
La presse rapporte que le défunt pourra faire promener son cercueil, et lui à l'intérieur, autour de la pelouse du stade, et même, en cas d'incinération, faire disperser ses cendres sur le terrain. En cas de dérapage dans la surface de réparation, on pourra entendre un joueur s'exclamer qu'il a glissé sur les cendres de Gérard Boukoviak, supporter naguère bien connu dans la Tribune Trannin, où ses jeux de mots vaseux faisaient recette. Des familles entières se rendront à Bollaert pour se recueillir sur le lieu du repos éternel de leurs chers disparus, en fanfare, vêtus comme tout le monde d'habits aux couleurs rouge et jaune du club. Des matchs seront spécialement programmés à la Toussaint, que des hommes en noir arbitreront en prenant soin d'éviter que la partie ne se termine par une victoire par mort subite pendant la prolongation. La cérémonie de mise en bière sera parrainée par la brasserie Castelain de Bénitontaine près de Lens, qui brasse la fameuse Ch'ti. Je pense que nous sommes entrés dans une ére qui sera peuplée d'étrangetés. d'initiatives bizarres. Petit à petit, nous pénétrons dans ce qui était pure science fiction vu de 1960, par légères touches comme celle-ci, et que ça finira par représenter un monde de dingues, où il faudra -j'imagine- rémunérer les élèves pour s'assurer qu'ils se rendent au lycée et où l'on pourra se faire organiser des obsèques aux couleurs de son club de football...
18 octobre 2009 dans Sport | Lien permanent | Commentaires (2)
La chanson de la semaine est placée ici pour émoustiller notre ministre de la culture et de la communication. Il a été profondément débattu dans les gazettes des nuances subtiles qu'il faut percevoir entre les termes de "garçon", "homme", "enfant", "young boy", qui marquent la frontière entre la pédophilie et la sexualité librement pratiquée entre adultes. Et Jean Sarkozy, est-il un garçon qui étudie en deuxième année de droit, ou un homme expérimenté doté de toutes les compétences pour présider l'Epad ?
L'EXPRESS du 14.10.2009 : Mais l'ambiguïté du livre (NDGG : La mauvaise vie) tient en grande partie au vocabulaire choisi par Frédéric Mitterrand. Lorsqu'il évoque ses partenaires sexuels, l'auteur ne parle que très rarement d'"hommes" ou, pour reprendre un vocable largement utilisé dans les milieux gays, de "mecs". De Paris à Bangkok (où, dit-il, il vient solder "trente ans de mauvaise baise"), il n'est question que de "garage à garçons", de "gosses" (mot qui, pour compliquer le tout, lui sert aussi à désigner des enfants qui jouent au foot dans la rue), de "boys", de "jeune mâle", de "minets", de "gigolos", de "petits jeunes aussi nets que s'ils sortaient de leur douche", dégageant une "séduction juvénile". A Djakarta, le bordel où il finit par échouer lui fait penser à un "club de quartier pour jeunes travailleurs bichonnés par un couple d'animateurs socio-culturels au grand coeur". D'autres ont des "fous rires d'enfants sortis du bagne". Bref, un lexique qui évoque pour le moins une certaine jeunesse. Lors de son interview sur TF1, Frédéric Mitterrand a pourtant déclaré que ses partenaires thaïlandais ou indonésiens avaient "son âge, ou cinq ans de moins". Le ministre avait pourtant dépassé la cinquantaine lors de ces voyages, qui se déroulent autour de l'an 2000 (une allusion à la victoire de la France en Coupe du monde de football, en 1998, permet de les dater). Or ses partenaires tarifés sont présentés comme des étudiants, certains d'entre eux étant manifestement plus jeunes. Ces prostitués ont donc une trentaine d'années de moins que lui. Pourquoi le besoin de nier cette évidence ?
En 2001, Clarika se demandait ce qui se passait dans les vestiaires des garçons :
Ils porteraient sur les hanches
Des serviettes qui quand ils penchent
Laissent entrevoir dans les vapeurs
L'objet du délit prometteur
Ah, les garçons dans les vestiaires
Les garçons, ils se font
Des plaisirs solitaires
Dans les vestiaires
Lire la suite "Le MP3 de la semaine 42 : Les garçons dans les vestiaires (Clarika)" »
18 octobre 2009 dans Musique | Lien permanent | Commentaires (3)
Lu sur Liberation.fr:(discours à l'Elysee le 13.10.2009 sur la réforme du lycée)
S'insurgeant contre la persistance des inégalités entre enfants d'ouvriers et familles favorisées alors que, a-t-il rappelé en pleine polémique sur l'accession de son fils Jean à l'Epad, la création du lycée en 1802 signifiait «la fin des privilèges de la naissance». Et d'insister: « Cela voulait dire: désormais, ce qui compte en France pour réussir, ce n'est plus d'être bien né, c'est d'avoir travaillé dur et d'avoir fait la preuve par ses études de sa valeur.»
Tenir de tels propos dans un discours solennel à l'Elysée la semaine où la moitié des Français se déchaînent contre la probable élection de son fils Jean à la présidence de l'Epad à 23 ans sans études, sans aucune expérience, cela paraît monstrueusement audacieux, ou irréfléchi ? Le blogeur Lenonce dans une récente note pense que Sarkozy, loin d'être inconscient, a décidé de tester les limites de l'opinion et veut voir jusqu'où il peut aller dans le dépassement des bornes de la décence. L'opinion renâcle, mais elle encaisse. Sarko peut lui en remettre une louche.
Extrait du discours :
Nicolas Sarkozy le 13 octobre 2009
envoyé par scarpiadm. - Regardez les dernières vidéos d'actu.
Entendu sur Europe1 cette authentique brève de comptoir cueillie par Jean-Marie Gourio :
"On a déjà la première dame de France, voici maintenant le premier fils de France, un jour on aura le premier chien de France !"
17 octobre 2009 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (3)
On ne dit pas mon corridor, mais mon corps se repose.
On ne dit pas c'est l'Amazone, mais c'est là que j'habite.
On ne dit pas un ouvre-boîte, mais un portier de night-club.
On ne dit pas il est chétif, mais il est chez le coiffeur.
On ne dit pas la maîtresse d'école, mais l'institutrice prend l'avion.
On ne dit pas jerrycan, mais je rigole.
On ne dit pas le ton monte, mais la fille moche prend l'ascenseur.
On ne dit pas javelliser, mais j'ai lu.
On ne dit pas un ingrat, mais un nain gros.
On ne dit pas le petit poucet, mais le gosse était constipé.
On ne dit pas mine de rien, mais gisement épuisé.
On ne dit pas démanger, mais vomir.
On ne dit pas un enfoiré, mais une année de perdue.
On ne dit pas une biroute, mais une route à deux voies.
On ne dit pas dégâts des eaux, mais des marins.
On ne dit pas je suis paniquée, mais je cherche un mec.
On ne dit pas adéquation, mais y a-t-il des questions.
On ne dit pas je suppute, mais je suis péripatéticienne.
On ne dit pas je suis très sain, mais j'aime les gros nichons.
On ne dit pas un conquistador, mais un imbécile narcissique.
On ne dit pas j'ai vaincu, mais je suis pluri-anal.
On ne dit pas faire des vendanges, mais péter comme un Dieu.
On ne dit pas un microprocesseur, mais un petit prof.
On ne dit pas un œnologue, mais un sexologue.
On ne dit pas un homme hors pair, mais un eunuque.
On ne dit pas couper le beurre, mais circoncire.
On ne dit pas barbecue, mais poils aux fesses.
On ne dit pas la bonne paella, mais la femme de ménage est absente.
On ne dit pas mélodie en sous-sol, mais gare la voiture au parking souterrain.
On ne dit pas je tripote, mais j'ai trois amis.
On ne dit pas le processus de paix est enclenché, mais je vais lâcher une caisse.
On ne dit pas c'est alligator, mais c'est Mouloud qui a raison.
On ne dit pas un pinailleur, mais mari infidèle.
Supplément de circonstance à relier aux sujets traité ces jours derniers dans ce blog :
On ne dit pas Etablissement Public d'Aménagement des la Défense, mais Et Papa A Décidé
On ne dit pas quelle pétulance, mais quel pet tu lances
Supplément fourni au pied levé par notre visiteuse Caritate :
On ne dit pas "il s'est élevé à la force du poignet", mais "c'est un branleur"
On ne dit pas "consensuel", mais "génitalement attirante"
On ne dit pas "immaculé", mais je ne suis fait mettre" (vieille blague de plus de 2000 ans)
On ne dit pas "élastique", mais "elle est bonne"
On ne dit pas pas "pipe-line", mais "une fellation faite par une vieille chanteuse ch'ti"
On ne dit pas "je suis presbyte", ni "je mastique" mais "je me branle"
On ne dit pas "il part en voyage de noces à l'île Maurice", mais "il va niquer dans le Nord, Maurice"
Chez France Télécom, on ne dit pas "pendaisons simultanées", mais "ensemble à cordes"
Et pour coller à l'actualité récente de ce blog,
on ne dit pas "un incompétent", mais "un idiot de petite taille ayant des flatulences"
"Bon, j'arrête, je pourrais y passer la journée..."
17 octobre 2009 dans Blagues de Blog | Lien permanent | Commentaires (5)
Petites Annonces
"Président de l'EPAD - H/F"
A la tête du Conseil d'Administration de l'Etablissement, vous présidez aux destinées du premier quartier d'affaires d'Europe, rassemblant 150 000 emplois et 200 000 habitants.
Vous supervisez le processus d'appels d'offres truqués et de dessous de tables liés à l'extension de 300 000 mètres carrés SHON en bureaux, en maintenant au mieux les relations avec les entreprises amies.
Vous prendrez en charge l'absorption au 1er janvier 2010 de l'Etablissement Public d'Aménagement Seine-Arche, actuellement dirigé par de dangereux communistes amateurs de logements HLM et de mixité sociale.
Vous disperserez toute critique concernant le déséquilibre induit par l'extension infinie de La Défense au détriment des autres pôles d'emplois d'Ile de France, en ne tenant aucun compte de la dégradation des conditions de désserte en transports en commun.
Vous disposerez dans vos missions d'un budget confortable de 1,3 milliard d'euros par an fourni par l'Etat, sur lequel vous aurez toute latitude en ce qui concerne les postes budgétaires 'notes de frais' et 'administration pléthorique et népotisme'. Si les moyens mis à votre disposition ne suffisent pas, vous pourrez toujours vous retrouver en deficit de dizaines de millions comme vos illustres prédécesseurs.
Votre profil :
Diplômé du Baccalauréat, vous ne disposez d'aucune expérience professionnelle.
Des notions élémentaires de Droit seraient les bienvenues, même si acquises au prix de plusieurs redoublements à la Fac.
Votre éthique personnelle correspond au programme du candidat gagnant à la présidence en 2007 : il faut restaurer la valeur Travail, les récompenses et le respect vont d'abord à la France qui se lève tôt, il suffit de travailler plus pour gagner plus.
Toutes nos offres sont ouvertes aux candidats handicapés et/ou issus de la diversité (non ça c'est juste pour rigoler un peu)
Affectation : 13 place des Reflets 92081 Paris La Défense
Contact : EPGD (Etablissement Public de Gestion de La Défense)
Email : [email protected]
14 octobre 2009 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (5)
14 octobre 2009 dans La Grande Crise | Lien permanent | Commentaires (4)
Les foules ne sont plus sentimentales, elles sont bestiales. La nouvelle mode préférée des Français, outre celle du saut sans élastique chez France Telecom, est celle du lynchage, et ils le pratiquent en série, au rythme d'une victime par semaine, grosso merdo. Les marchands de journaux se frottent les mains, les journalistes bavent sur leurs claviers et leurs micros, on se régale à tous les étages.
Bon, récapitulons.
Depuis septembre, nous avons eu à lyncher :
Ce prétentieux de Villepin, qui a tenté de déstabiliser un futur président de la république par de basses manoeuvres.
Ce salaud de Polanski (un immigré polonais, pour une fois qu'on a un non-africain à tabasser, tapons fort) qui a abusé lâchement (puisque par le derrière) d'une pure gamine innocente de 13 ans dont l'activité artistique à l'époque était de poser dénudée, comme font les filles de bonne famille de cet âge, pour des photos dans le magazine Vogue Homme (et que faisait-elle à 13 ans au côté d'un cinéaste sans ses parents ? Personne ne sait nous le préciser et apparemment tout le monde omet ce détail).
Ce pédéraste de Frédéric Mitterrand, qui tente de nous faire croire qu'il sait distinguer en un clin d'oeil un Thaïlandais de 17 ans et demi d'un Thaîlandais de 18 ans... à moins de systématiquement choisir d'aller au lit avec des retraités Thaïlandais pour être sûr de son... coup, chacun sait que nous Européens avons du mal à donner un âge aux Asiatiques, et surtout les hommes, je ne sais pas pourquoi, à 40 ans on dirait des gamins, ce qui fait qu'à l'inverse (c'est le mot juste) vous pouvez vous retrouver en train de sodomiser un jeune de 17 ans en pensant de bonne foi que c'est un adulte de 40 ans bien sonnés, c'est ça le piège, comprenez-vous ?
Cet arriviste de Jean Sarkozy, qui est déjà en 2e année de droit à 23 ans, et par conséquent est très doué et en avance d'une maturité, comparé à ces besogneux, fils de parents employés de bureau, qui à cet âge ont fait deux ans de prépa après bac et terminé leurs trois années d'école de commerce, le fiston Sarko qui va prendre la présidence du plus grand quartier d'affaires d'Europe sans jamais y avoir travaillé une heure, afin d'illustrer à la perfection la philosophie de son papa qui dit que pour gagner plus il faut travailler plus et se lever tôt, que tout ne tombe pas tout cuit dans le bec, qu'il faut récompenser l'effort et restaurer "la valeur travail" (foulée aux pieds par Chirac et Mitterrand), et bla-bla-bla. Vous vous rappelez ? C'était le bon temps, printemps 2007, Nicolas Sarkozy était comme Barak Obama aujourd'hui : bourré de promesses, donc un homme admirable.
Ces quatre lascars nous ont tenus en haleine trois ou quatre semaines. Je sens que l'affaire Jean Sarkozy n'a pas encore atteint son point culminant, mais que déjà les Français se pourlèchent les babines en se demandant qui ils vont bien pouvoir se mettre sous la dent ensuite. C'est que ça bouffe, ces bestiaux !
Au suivant !
13 octobre 2009 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (10)
Comme suite opportune au Billet de la semaine dernière Un problème avec l'alcool, je tombe sur une double page édifiante sur le vin dans MARIANNE N°651 du 10 octobre, tenue par l'excellent journaliste Périco Légasse. Le motif de ce dossier est la sortie d'une étude d'un professeur de médecine britannique expliquant pourquoi le vin est bon pour la santé.
Si vous n'êtes pas encore tombé dans l'obligation de cesser toute ingestion d'alcool pour le reste de vos jours, comme le journaliste Hervé Chabalier qui nous pompe l'air en se faisant passer pour un héros pour avoir trop bu puis avoir réussi à cesser complètement de boire, je vous recommande cet article.
Pour la somme dérisoire de 2,50 € (une 1664 au bar du coin) vous allez apprendre quoi boire chaque jour -et dans quel volume raisonnable- pour votre plus grand plaisir (avec un camembert au lait cru bien fait) et pour vivre en bonne santé plus longtemps. Ce qui n'est pas rien. Livre "Boire mieux pour vivre vieux" par le professeur Roger Corder, éditions Thierry Souccar (20 €)
12 octobre 2009 dans Livres | Lien permanent | Commentaires (8)
Qui aurait été assez tordu lundi 5 octobre pour démarrer la semaine en se disant, tiens, comme MP3 de dimanche prochain, je sens que ça va tourner autour de l'anus, je le sens bien ? Et pourtant, magie d'une actualité toujours imprévisible, me voici à rechercher samedi soir quelle chanson pourrait bien illustrer
- l'équipe de foot musulmane Créteil Bebel qui refuse d'aller jouer contre le Paris Football Gay, parce que, déclare son président, il "n'adhère pas à leurs idées"
- l'invention par les islamistes de l'explosif en suppositoire
- les expériences homosexuelles du ministre de la culture
Dans le site de musique Deezer j'ai cherché avec le mot "péter", mais j'ai trouvé Peter Gabriel ; j'ai cherché au mot "cul" et j'ai été content de trouver dans plusieurs titres "cul cul pan pan"; avec "suppositoire" j'ai été agréablement surpris de découvrir un épisode du feuilleton radiophonique Signé Furax de Pierre Dac et Francis Blanche intitulé "suppositoire à la nitroglycérine", magnigique prémonition ! La nitroglycérine fut produite pour la première fois dans les années 1860 par Alfred Nobel, qui pour se faire pardonner par l'humanité cette mortelle production demanda qu'avec son héritage fut créée une institution délivrant chaque année un prix dans cinq disciplines. Le prix Nobel du pet n'était pas prévu.
C'est Charles Trénet, fou chantant et chanteur plein de gayté, qui nous offre la synthèse avec "Boum", un classique que l'on peut déguster en attendant que l'islam (la nouvelle religion de Diam's) réussisse à envoyer l'un de ses fidèles s'éclater en l'air en 70 morceaux façon puzzle. Et les Français alors de s'exclamer : quelle pétulance !
10 octobre 2009 dans Musique | Lien permanent | Commentaires (18)
10 octobre 2009 dans Blagues de Blog | Lien permanent | Commentaires (4)
L'attribution aujourd'hui du Prix Nobel de la Paix 2009 à Barak Obama envoie au monde un signal fort - comme on dit dans le jargon politicien : notre époque ne récompense plus guère ceux qui réalisent, font, créent ; elle porte aux nues ceux qui promettent, sont porteurs d'espoir, nous racontent de belles histoires (selon la théorie du Story Telling). Qu'a réalisé (j'entends : concrètement, dans des faits visibles) Obama depuis 8 mois qu'il est au pouvoir ? Peu importe, la question n'est pas là, répondent d'avance en choeur ses thuriféraires. Pour la paix, Obama a démontré des efforts, pris des initiatives, exprimé une vision, affiché un engagement déterminé ! Et ça suffit amplement pour faire un Prix Nobel de la Paix en 8 mois de présidence ! "Barak Obama donne à son peuple l'espoir d'un avenir meilleur", a déclaré Thorbjoern Jagland, président du Comité Nobel à Oslo. "L'important, c'est que ce prix soit attribué à une personne qui a le pouvoir de contribuer à la paix", a commenté le Premier ministre norvégien Jens Stoltenberg.
Tous les commentaires convergent : Obama n'a rien fait, mais on s'en tape : il a le pouvoir de faire dans l'avenir. Et s'il ne fait rien, on ne lui retirera pas son Prix Nobel dans trois ans. Belle leçon pour la jeunesse ! L'action réussie n'est plus le critère principal pour déclencher louanges, votes, applaudissements : promettre, paraître, donner de l'espoir, bien communiquer, passer les bons messages... voilà ce qu'il faut faire pour mettre les foules à vos pieds. Cela fait déjà bientôt un an qu'Obama est "porteur d'un immense espoir" ; costaud comme il est, il le portera encore bien trois ans et demi, et puisque son prédécesseur menteur et borné, porteur d'aucun immense espoir pour le monde, fut réélu au bout de quatre ans, l'avenir d'Obama est radieux.
09 octobre 2009 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (5)
En frappant du poing sur la table N°1, la table N°2 et toutes les autres tables qui meublent nos chers, très chers bistrots et restaurants, car (c'était ici prédit), monsieur le Président du pouvoir d'achat et autres rodomontades, vous vous êtes bel et bien fait berner dans les grandes largeurs par la profession à laquelle vous avez accordé un remise de 2,6 milliards de TVA contre "des promesses verbales" de répercussion sur les prix et les emplois créés.
Une récente étude montre que depuis juin les prix du secteur ont baissé de 1,6% (pour une TVA chutant de 19,6 à 5,5%) et -autre aspect de la promesse- que 6000 emplois ont été créés, mettant l'emploi à demi million d'euros la pièce, score digne du pire socialisme d'assistanat
Alors, après le temps des moulinets, des discours de fier-à-bras, des 'vous allez voir ce que vous allez voir', avec cet entubage de toute beauté par la profession des bistrots-restaus, vous avez une belle occasion de montrer votre force de caractère autrement cette fois que par les mots. Remettez-leur la TVA à 19,6, à ces enfoirés budgetivores.
Le meilleur restaurant de mon quartier affiche depuis le début de l'été ses menus avec les anciens prix barrés pour faire apparaître à côté les nouveaux prix : le menu à 24 (entrée-plat ou plat-dessert) est passé glorieusement à 23 euros. Je suis d'accord pour qu'il remonte à 24 € (je ne sais pas retrouver de façon palpable cette pièce de 1 euro gagnée une fois par mois, soit 1/3 d'une Heineken pression) et que les caisses de l'Etat (rappel : l'Etat c'est nous, les contribuables) empochent à nouveau les 2,6 milliards d'euros annuels offerts stupidement aux bistrots-restaus. Ah, vous pensez que si vous faites ça ils ne vont plus voter pour vous en 2012 ? Mais si vous ne leur sucrez pas leur baisse de TVA et continuez ce genre de conneries, ce sont des gens comme moi, vos électeurs du printemps 2007, qui ne vont plus voter UMP en 2012... et il me semble que nous sommes au moins aussi nombreux que les limonadiers-restaurateurs... réfléchissez.
08 octobre 2009 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (12)
LU SUR LE POINT.FR: Selon nos informations, Jean Sarkozy sera le prochain président de l'EPAD (Établissement public d'aménagement de La Défense), qui gère l'aménagement du plus gros quartier d'affaires européen. Il succédera à Patrick Devedjian atteint par la limite d'âge (65 ans). Jean Sarkozy sera élu lors du prochain conseil d'administration de l'EPAD prévu le 4 décembre. Pour cela, il devrait obtenir sans mal, jeudi, le soutien de la majorité au conseil général des Hauts-de-Seine.
Un étudiant en droit de 23 ans, déjà à 22 ans président du conseil général des Hauts-de-Seine, devient président de la Défense pour remplacer un vieux briscard de 65 ans. Qui après ça osera prétendre que les moins de 25 ans ont du mal dans ce pays à s'insérer sur le marché du travail ? Une fois de plus, c'est "la France qui se lève tôt" qui gagne (par son seul mérite).
Le moment est venu de rappeler plusieurs définitions.
Commençons par "népotisme" : du latin nepote (1) qui veut dire "neveu". Abus qu'une personne en place fait de son crédit, de son influence pour procurer des avantages, des emplois à sa famille, à ses amis.
République bananière : apparemment démocratique mais régie par les intérêts privés et la prévarication (comme les régimes d'Amérique centrale dominés par de grandes sociétés agricoles)
Election présidentielle : processus par lequel tous les citoyens sont invités à exprimer librement le choix d'une personne pour occuper la plus haute fonction. Noter que parfois la personne élue pour un premier mandat au cours duquel elle démontre ses faiblesses, incompétences, mensonges, promesses non tenues, peut être élue une deuxième fois par les mêmes citoyens libres (Exemple : Georges Bush)
Piston : pièce cylindrique qui se meut dans un tube où elle reçoit et transmet une pression exercée par un fluide. Appui, protection, recommandation qui décide d'une nomination, d'un avancement. Pistonner, être pistonné.
Qui a dit "je ne serai pas un président à l'africaine" ?
Jean-Claude Dassier, nouveau président de l'Olympique de Marseille, septembre 2009. Le monde du foot est vraiment pourri, pour avoir eu besoin de donner une telle précision.
(1) : Faux : C'est nepos qui est latin, nepote étant italien (précision fournie par Le Nain)
08 octobre 2009 dans Politique | Lien permanent | Commentaires (11)
Marco Mosca, journaliste à Challenges.fr, donne l'alerte, mercredi 7 octobre 2009, en ces termes :
"Attention ! Arnaque à la carte bancaire par courrier électronique". Tels étaient les premiers mots d'un papier écrit mardi 6 octobre pour Challenges.fr. Après avoir éventuellement bénéficié du crédit d'impôts, voilà que la direction générale des finances publiques vous annonce par mail: "Après les derniers calculs annuels de l'exercice de votre activité, nous avons déterminé que vous êtes admissible à recevoir un remboursement d'impôt de € 178,80. " Moi? admissible? Une première... Une aubaine pour les fêtes de fin d'année! Pour pouvoir bénéficier de ce remboursement, le courrier de "l'administration fiscale" vous invite à cliquer sur un formulaire. Vous cliquez donc et arrivez sur une page où l'on vous demande de remplir ledit formulaire avec votre nom, votre numéro de carte bleue, votre code pin bien sûr.
Toute personne normalement constituée peut immédiatement se demander à quoi sert le numéro de carte bleu pour obtenir un remboursement... Et pour bien faire les choses, il eut fallu demander la date de validité de la carte bancaire (c'est plus simple avec) et surtout, surtout, écrire un français correct ! (NDGG : c'est encore probablement le fait d'un Auvergnat... vous connaissez les rapports spéciaux de ces gens-là avec l'argent)
A la lecture du courrier, la phrase suivante peut prêter à sourire :08 octobre 2009 | Lien permanent | Commentaires (2)
Après m'être jeté cette semaine dans les bras du syndicat d'enseignants FSU, voici que je vois Jean-Luc Mélenchon faire appel aux mêmes mots que ceux ici employés pour réagir à l'idée de cagnotte anti-absentéisme du ridicule Martin Hirsch. Il ne faudrait pas que tout ça se reproduise trop souvent. L'idée de continuer à fricoter avec Melenchon et les sectaires du FSU me glace le sang.
Mardi 6.10, Melenchon, président du Parti De Gauche, a commenté la mesure de Hirsch en ces termes : "C'est minable, c'est une idée lamentable et celui qui a inventé cela est un pervers qui ne comprend rien à l'éducation." SOURCE : Le Figaro du 7.10.09
Grincheux G. le lundi 5.10 : "Cette affaire de stimulation au présentéisme des élèves par l'argent présentée la semaine dernière par Martin Hirsch est une décision immonde, qui montre les ravages que peut exercer sur un cerveau le passage brutal du PS au sarkozysme sans soutien psychologique ni coaching. Elle dénote aussi chez ceux qui ont approuvé la mesure (sinon encouragé) un intellect pervers et délabré." NOTE " Présentéisme (Mistral gagnant) "
07 octobre 2009 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0)
Dimanche (4.10.2009), les joueurs du Paris Foot Gay ont été contraints de laisser crampons et maillots dans le sac. L’équipe adverse, le Créteil Bébel (équipe composée de musulmans), qu’ils devaient rencontrer pour un match de Coupe Foot Loisir a refusé la veille de disputer la partie pour une raison de «principes». Des «principes» exprimés via un simple mail.
«Désolé, mais par rapport au nom de votre équipe et conformément aux principes de notre équipe, qui est une équipe de musulmans pratiquants, nous ne pouvons jouer contre vous, nos convictions sont de loin plus importantes qu’un simple match de foot, encore une fois excusez-nous de vous avoir prévenus si tard».
Interrogé mardi sur France Bleu, un dirigeant du Créteil Bébel a confirmé la position du club, déclarant «en tant que musulman, j’ai quand même le droit de ne pas vouloir jouer (contre le PFG) parce que je n’adhère pas à leurs idées»
Ainsi nous apprenons que selon les musulmans l'homosexualité est "une idée". Etrange lieu pour placer une idée. Et quand les islamistes se fourrent une bombe-suppositoire dans le cul, est-ce une bonne idée ?
07 octobre 2009 dans Sport | Lien permanent | Commentaires (6)
On se rappellera peut-être que c'est dans les premiers jours d'octobre 2009 que s'effectua un changement de valeur déterminant en France : la première fois que sous l'impulsion des pouvoirs publics a été institutionnalisée la récompense de ceux qui acceptent de revenir à un comportement normal après des égarements ou des manquements aux règles, et par contraste l'ignorance de ceux qui se sont bien comportés au quotidien. L'opération de stimulation visant les adeptes de ce que l'on nommait jadis "l'école buissonnière", annoncée fièrement par un représentant du gouvernement, marque un tournant radical dans notre ancienne échelle des valeurs. (il y a belle lurette que vous n'avez pas entendu l'expression "Faire l'école buissonnière", n'est-ce pas ? Et avez-vous entendu dire "Faire queuette" (1) ?)
Elle se rapproche assez étrangement d'un billet publié ici la veille même de l'annonce scélérate du haut commissaire à la Jeunesse Martin Hirsch, billet intitulé "Un problème avec l'alcool" où il était question de la couronne de lauriers qui est tressée au journaliste Hervé Chabalier (sortie du film tiré de son livre "Un dernier pour la route") pour avoir décidé soudain de cesser d'ingurgiter de l'alcool après s'être torché le nez du matin au soir pendant des années, tandis que sont laissés dans l'ombre les millions d'obscurs héros qui ont su jour après jour boire puis cesser de boire en restant raisonnablement sous la limite du trop plein (héros dont je fais partie). C'est la même histoire, surgissant la même semaine : il suffit pour décrocher récompense ou renommée d'avoir été en dehors du droit chemin, puis d'y revenir. Faire l'effort d'y rester constamment est devenu méprisable au plus haut point.
Dans les commentaires déposés sous le billet précédent "Présentéisme" CARITATE LIBERTINE et LE NAIN rivalisent de créativité sur les mille manières qu'il y aurait d'encourager les pauvres élèves à qui l'école ne plaît plus à bien vouloir accepter de revenir s'asseoir en classe avec les autres :
CARITATE : Education nationale - Avis de concours (interne) pour les proviseurs de lycées et collèges. Sujet : trouver le meilleur moyen pour pallier l'absentéisme. Toute suggestion sera étudiée : places pour le stade (gagnant : lycée Frédéric-Mistral à Marseille) ; consoles de jeux, i.pod, smarphone... ; abonnements au McDonald's. Et si ces solutions ne sont pas suffisantes, peut-être faudra-t-il envisager des moyens qui ont fait leurs preuves de tout temps : une gâterie par jolie blonde pulpeuse et expérimentée pour les plus assidus ! Et LE NAIN, toujours soucieux d'équité, d'ajouter : Une gâterie pour les assidus, soit, mais pour les assidues ? Un canard vibrant ? Une nuit avec Rocco ?
(1) Faire queuette - Dans le livre Expressions et dictons du Nord-Pas-de-Calais de Fernand Carton (en vente sur Amazon) on trouve de "Faire queuette" la définition suivante :
06 octobre 2009 dans Société | Lien permanent | Commentaires (5)
Je me précipite pour écrire que pour une fois, mais une grandiose fois, je suis d'accord à cent pour cent avec la position du syndicat des enseignants FSU, pour être précis : à un seul mot près. Au sujet de la décision du lycée professionnel Mistral de Marseille d'attribuer des places de football pour admirer l'OM aux classes ayant eu le moins d'absents aux cours, le FSU a déclaré qu'une telle mesure "est contraire aux valeurs républicaines et devait être retirée'. Le mot que je voudrais retirer, moi, c'est "républicaines", qualificatif pompeux que l'on voit surgir à tire-larigot, qui n'apporte rien de spécifique et dont des pays comme le Royaume Uni, la Suède, l'Espagne, les Pays-Bas, la Belgique se passent parfaitement tout en affichant des "valeurs" qui ne sont en rien inférieures aux nôtres.
Cette affaire de stimulation au présentéisme des élèves par l'argent présentée la semaine dernière par Martin Hirsch est une décision immonde, qui montre les ravages que peut exercer sur un cerveau le passage brutal du PS au sarkozysme sans soutien psychologique ni coaching. Elle dénote aussi chez ceux qui ont approuvé la mesure (sinon encouragé) un intellect pervers et délabré. La chronique Douche Froide sur Europe 1 de Guy Carlier était ce matin une parfaite critique de la cagnotte anti-absentéisme, quand il a fait remarquer que récompenser la présence n'était que l'une des trois étapes à rémunérer de la réussite scolaire, la deuxième étant, une fois présent, de prêter attention à ce que dit l'enseignant, et la troisième de le comprendre et le retenir (retenir pourrait même être une 4e étape). Au total, ça fera des cagnottes énormes quand ce sera appliqué sur tout le territoire. Les cerveaux qui ont produit cette ineptie devraient être soignés d'urgence. Je suggère de revenir à des budgets de crise plus modestes, en organisant en fin d'année scolaire dans une salle de cinéma de la ville une cérémonie de remise solennelle des prix où l'élève arrivé premier dans une matière recevrait dans un tonnerre d'applaudissements trois romans de Victor-Hugo magnifiquement reliés. (1)
Heureusement que le haut commissaire Martin Hirsch a insisté sur la destination respectable des fonds des cagnottes anti-absences : ces fonds seront employés à des fins culturelles, a-t-il affirmé haut et fort sur toutes les radio-tv... comme par exemple à Marseille au lycée Mistral où des places de football au stade vélodrome sont offertes aux élèves pour récompenser un faible taux d'absentéisme ! Parfois je me demande si les politiciens ne nous prennent pas pour des cons. Et parfois, quand je réponds par l'affirmative, j'en conclus qu'ils ont bien raison, puisque nous les élisons et les ré-élisons suffrage après suffrage.
(1) SUIVI - dimanche 12.10 : Entendu Régis Debray sur Europe 1 déclarer à propos de l'initiative de Martin Hirsch que le mieux serait de distribuer des Prix... on vient bien de donner le Prix Nobel à Barak Obama a-t-il ajouté.
05 octobre 2009 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (3)
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Vous verrez, à force d'hyper-tolérance, l'islam finira par s'installer comme première religion en France, et vous en viendrez à regretter les culs-bénits d'antan. Les commentaires sur cette information sont plus que jamais les bienvenus, à condition de rester dans la ligne édtoriale et morale de ce blog : immense respect de toutes les religions (surtout celle qui se présente comme religion d'amour et de paix), tolérance exacerbée (et reconnaissance infinie) à l'égard des minorités visibles ayant accepté de venir enrichir la France de leur culture, langage châtié de rigueur (jamais un mot plus haut que l'autre).
Lire cet article dans Le Figaro du 5.10.2009
05 octobre 2009 dans Religion (islam, etc.) | Lien permanent | Commentaires (14)
Il est curieux de voir comment Dario Moreno a émergé, venu du diable-vauvert par l'extérieur, comme MP3 de la semaine. On pouvait le pressentir, mais à peine, en début de semaine avec l'ouverture de l'exposition rétrospective consacrée à Brigitte Bardot à Boulogne-Billancourt, dont l'inauguration correspondait à son anniversaire (75 ans, comment te sens-tu chérie ?). Dario Moreno fut l'interprète de la version française de la chanson 'Brigitte Bardot' en 1961, une samba qui disait :
Brigitte Bardot, Bardot
Brigitte Bardot, bravo !
Aucune fille au monde
N'est aussi sympa que toi
Brigitte Bardot, Bardot
Brigitte Bardot, bravo !
Pour toi, toutes les secondes
Chaque homme a le coeur qui bat
Il avait déjà dansé une samba endiablée avec BB dans le film Voulez-vous danser avec moi (1959).
Dario Moreno fut la vedette d'opérettes à grands succès, aussi bien dans La Vie parisienne d'Offenbach (où lui est naturellement dévolu le rôle du Brésilien) que dans Le Chanteur de Mexico de Francis Lopez, qu'il joue avec Luis Mariano au Théâtre du Châtelet en 1951.
Il interprète la chanson titre ainsi que son succès du moment, « Si tu vas à Rio » dans le film Oh ! que mambo de John Berry (1958),
Et c'est le 4 octobre 1968 (anniversaire aujourd'hui) que se joue pour la première fois à Bruxelles le spectacle musical de Jacque Brel L'Homme de la Mancha avec Dario Moreno dans le rôle de Sancho Panza. Le spectacle devait être repris à Paris en décembre 68, mais le premier décembre Dario Moreno meurt à 47 ans à l'aéroport d'Istanbul. Né Turc, il a toute sa vie gardé cette nationalité.
Vendredi 2 octobre au soir nous venons d'apprendre que c'est la ville de Rio qui a été retenue par le Comité Olympique pour organiser les JO de 2016.
Cela nous fait donc plusieurs motifs valables pour élire Dario Moreno MP3 de la semaine : 4 octobre....Rio... Le Brésilien... la samba... BB.
04 octobre 2009 dans Musique | Lien permanent | Commentaires (1)
Les médias n'en peuvent plus de parler de choc ou guerre de civilisations à propos de christianisme contre islam dans l'affaire de la déclaration du pape. Mais à y réfléchir de plus près, je ne vois qu'un seul monde civilisé, une seule civilisation, face à la barbarie sauvage et sanguinaire. Civilisation au singulier.
Quand je vois qu'à cause d'une citation historique remontant à 6 siècles, qui n'avait rien d'infamant du tout, 500 manifestants à Bassora en Iraq ont brûlé l'effigie du pape, quand je vois qu'à Mogadiscio en Somalie, où un responsable religieux musulman (pas 'islamiste' : musulman tout court) avait appelé ses fidèles à se venger des propos du pape, Soeur Leonella, religieuse catholique italienne vivant depuis trente ans en Afrique, se consacrant à soigner femmes et enfants de ce pays dans un hôpital de Mogadiscio, vient d'être assassinée par des musulmans vengeurs, juste après avoir donné un cours à des infirmières somaliennes...(Source : Le Monde) quand je vois cela, moi je vois bien qui sont les êtres humains civilisés. Alors, quand j'entends parler de choc de civilisations, je crie "arrêtez vos foutaises". Hisser cet islam sanguinaire et obtus-là au niveau d'une autre civilisation, la nôtre, d'égal à égal, est une fumisterie d'intellectuel ou au mieux une paresse de journaliste. Le jour où vous lirez qu'un évêque a demandé en prêche d'aller venger par le sang les propos d'un imam ayant mentionné une déclaration catholique datant du XIVe siècle, le jour où vous verrez 500 catholiques rassemblés brûler l'effigie du recteur de la mosquée de Paris Dalil Boubakeur ... on pourra dire que les deux religions parlent d'égal à égal. Entre temps, reste à l'islam à démontrer, par les faits, qu'il représente une autre civilisation. Nous attendons de voir.
Je sais ce que l'on va répondre quant au sens du mot "civilisation", un sens que l'on voudrait présenter comme général, comme la définition du Robert : 'ensemble de phénomènes sociaux -religieux, moraux, esthétiques, scientifiques, techniques - communs à une grande société ou à un groupe de sociétés". Avec ce sens-la, le nazisme méritait le qualificatif de civilisation, sans aucun doute possible. Je ne parle donc pas de ce sens-là, nous sommes d'accord ? Ne faites pas ceux qui ne comprennent pas.
03 octobre 2009 dans Religion (islam, etc.) | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Bien avant de viser cette pauvre Marie-Ségolène Royal, aux débuts de ce blog j'avais pris comme première tête de Turc un certain Loïc Le Meur. En ce temps-là, début 2005, ce lascar était considéré partout comme le meilleur blogueur français. Ce titre ne pouvait déjà qu'énerver tous les autres. Et comme en plus il dirigeait la filiale nationale de TypePad, hébergeur du présent blog, je trouvai doublement téméraire de m'attaquer à lui (lâchement puisque masqué). Le Meur était le genre de gars à ne pas supporter de passer inaperçu ; la planète avait heureusement été organisée pour tourner autour de sa personne, il publiait des photos du style "moi avec...", par exemple "Moi avec mon plateau-repas dans l'avion Paris New York", et "moi avec le président Bush à la Maison Blanche" (je vous cite de mémoire deux clichés authentiques publiés sur son célèbre blog). Tant et si bien que Le Meur fut appelé par Dieu comme consultant dans la Silicon Valley, et que, depuis, le business y est florissant. Par contre-coup, Il dégringola chez nous dans le classement des blogs, sa présence envahissante s'estompa, la blogosphère française se délemeurisa.
Mais en 2009 coucou le revoilou, signant une page de chronique "de la Silicon Valley'" dans chaque numéro du mensuel Management. Par définition, vu de notre vieux pays, tout individu vivant dans cette vallée du sud de San Francisco possède dix ans d'avance sur nous et peut remplir une fois par mois une entière page d'observations intelligentes, visionnaires, saisissantes. Loïc Le Meur encore davantage que tout autre. Je ne connais pas Le Meur, j'ignore s'il est apprécié pour sa capacité à manier le troisième degré, j'ignore aussi si Management considère la chronique mensuelle de Le Meur comme une page de divertissement, un exercice humoristique superfin. Toujours est-il que la dernière livraison de Le Meur pour le numéro d'octobre 2009 de Management est pour un tiers consacrée à la messagerie instantanée TWITTER, qui a connu une panne de quelques heures un certain jour du mois d'août, et qu'on y lit ceci :
Titre de paragraphe : Un jour sans Twitter : quel cauchemar !
Texte : "Des millions d'amis totalement perdus. Soudain privés de contacts instantanés avec leur réseau (...), incapables de savoir dans quel restaurant dîner. Ce scénario catastrophe est devenu réalité en août dernier quand Twitter (17 millions d'utilisateurs dans le monde) est resté inacessible pendant plusieurs heures."
Conclusion de l'expert en style de vie numérique qu'est Le Meur : "Cette attaque (contre le réseau) a rappelé la vunérabilité de ces sites. Surtout, elle a une nouvelle fois révélé notre totale addiction aux réseaux sociaux... ou, soyons plus optimiste, prouvé que nous ne sommes rien sans nos amis."
Si vous aussi vous êtes devenu comme Monsieur Le Meur complètement accroc à Twitter et à Facebook et pensez que les 517 personnes qui prétendent vous "suivre" sur ces réseaux sont vos "amis", si une panne de liaison de quelques heures sans savoir où ils sont, ni qu'eux sachent où vous êtes et en train de faire quoi, cela vous laisse catastrophé, recevez nos sincères condoléances. Un jour, vous verrez, nous entendrons parler de cliniques de désintoxication conçues pour les addictés du microblogging.
Cette Note porte le numéro 1500 (blog commencé en mai 2005).
02 octobre 2009 dans Weblogs-Twitter | Lien permanent | Commentaires (7)
Hervé Chabalier, pourtant journaliste et patron d'une grande agence de presse (Capa, avec un C comme Chabalier), n'avait jamais publié un seul livre à près de soixante ans. Son premier - Un dernier pour la route- ce fut pour raconter comment il avait cessé de boire de l'alcool. Cet exploit fit sa gloire. Totalement inconnu du grand public jusqu'alors, il se fit inviter dans une flopée d'émissions radio et télé, et soudain, comme par magie, devint l'un des faiseurs d'opinion les plus présents sur les antennes (FR5, RTL...). En quelques années, entre 2004 date de son livre et 2009 aujourd'hui, Chabalier s'est installé au côté des vieux briscards que l'on s'arrache pour venir sur les plateaux donner leur avis au peuple, tels Alain Duhamel, Serge July...
Aujourd'hui Un dernier pour la route est devenu un film, et Chabalier a encore multiplié sa présence, avec le renfort inopiné de son interprète François Cluzet qui avoue avoir un point commun avec Hervé Chabalier : tous deux, comme ils disent dans leur langue épurée, ont eu un "un problème avec l'alcool". Tu parles ! "Un problème avec l'alcool"! Ivrogne, picoleur, pochetron, poivrot, soulard, sac à vin, éthylique, c'est ce qu'était Hervé Chabalier, un être faible, dépravé, lamentable, ignoble pour lui-même et probablement pitoyable aux yeux de ses proches. Et c'est grâce à cela qu'il a pu accéder à une gloire soudaine, inattendue en fin de carrière !
Chabalier est devenu un héros moderne par le seul exploit que d'imbibé permanent il est devenu en une cure de désintoxication un abstinent intégral. Par cet 'exploit', au lieu d'avoir eu la force, comme l'immense majorité d'entre nous, citoyens anonymes, de boire modérément chaque jour de sa vie, Monsieur Chabalier a gagné le triste privilège de ne plus jamais pouvoir goûter au plaisir d'ouvrir une bonne bouteille de chablis pour saucissonner avec un compère blogueur en devisant sur la marche du monde et en entonnant de vieux succès de la chanson comme Félicie.
Je revendique haut et fort (et comme il est 10 h du matin je suis à jeun) mon droit à atteindre le même degré de gloire que ce Monsieur Chabalier ; j'ai fait infiniment mieux que lui, au lieu de lutter une seule fois dans ma vie contre l'alcool après avoir pourri mon existence et celle de mon entourage, j'ai réussi chaque jour, 300 fois par an depuis des décennies, à déguster une certaine dose raisonnable d'alcool et à m'arrêter avant de devenir un ivrogne. Des centaines, des milliers de fois j'ai lutté et je suis sorti vainqueur. Monsieur Chabalier une seule fois, c'est un minable, un petit joueur, un freluquet : on ne devrait pas montrer comme exemple au peuple des individus aussi peu volontaires. Pire encore, Monsieur Chabalier profite des tribunes qui lui sont offertes pour appeler les consommateurs à ralentir (voir complètement cesser, comme lui) la dégustation de nos bons vins de France. Cet homme est un danger pour le secteur viticole, l'un de ceux, avec le luxe et l'aéronautique, qui ont fait la réputation mondiale de la France.
Je plains sincèrement Monsieur Chabalier : plus jamais un bonne bouteille de bordeaux de derrière les fagots un beau dimanche d'automne, plus jamais un bandol frais sous la tonnelle au cœur du mois d'août, plus jamais un alsace vendanges tardives en apéritif avant le barbecue, et j'ai déjà parlé du chablis de tradition que l'on s'offre entre vieux potes. Que fait désormais Chabalier pour célébrer chez Capa une nouvelle commande de reportage de Francetélévisions ? Il ouvre joyeusement une bouteille de champomy vendanges tardives, et ça rigole, ça chante à tue tête dans les bureaux. Lamentable !
Que va faire le glorieux Chabalier le soir du troisième jeudi de novembre ? Je l'ignore, mais je sais que moi je ferai une apparition vers 19h au zinc de ma brasserie du coin favorite, où je trouverai l'ensemble du personnel déguisés en vignerons (avec nez rouges assortis aux foulards) et qu'au son de l'accordéon je répondrai à Philippe qui me posera la question rituelle "comment vous le trouvez cette année ?" : "meilleur que l'an dernier", et que ça nous fera rire un bon coup. J'en ai gagné le droit et le plaisir parce que mille fois j'ai eu le courage de dire non à trop de vin. Je n'ai pas de "problème avec l'alcool", c'est l'alcool qui a rencontré un problème avec moi : je le domine, je le maîtrise, je le surmonte, tout en l'appréciant. Je suis un homme fort. Pourtant, jamais je ne serai invité sur RTL ou au JT de TF1 pour en parler. Le récit de ma consommation modérée, festive, conviviale de vins de France et du Nouveau Monde ne sera jamais perçu comme "un immense cri d'espoir" (pour la filière viticole).
Sur le site EVENE, toute l'actualité des lettres : Pour son premier livre Hervé Chabalier a choisi de raconter son histoire, contre l'alcool. Il fallait oser... Être le patron d'une des plus grandes agences de télévision d'Europe (Capa) et prendre le risque d'exposer au grand jour une expérience si difficile à dire. Avec une grande pudeur des sentiments et une rare honnêteté, ce témoignage intime, fort, lucide et courageux frappe en plein cœur. Pendant cinq semaines, Hervé Chabalier a ainsi tenu le journal de sa cure dans une clinique spécialisée. Le travail de thérapie personnelle, avec son œil de journaliste précis et exigeant, il a tout noté, au jour le jour, de ce redoutable et indispensable voyage vers soi-même. Depuis presque deux ans, il ne boit plus, et le récit de son divorce d'avec l'autodestruction se lit comme un immense cri d'espoir.
Ceci est ma Note N° 1499. Demain j'ouvre un bon flacon de quelque chose (je vous dirai quoi en temps voulu, mais pas du champomy) pour marquer la Note N° 1500.
01 octobre 2009 dans Bière Fischer | Lien permanent | Commentaires (13)