Ce matin à l'aube, je descends dans la cuisine, je vois ma femme qui se préparait à faire des œufs à la coque. Pour agripper un bout de pain je la frôle à peine, je remarque vaguement que son peignoir était entr'ouvert, et voilà qu'elle me lance tout-à-trac "chéri fais-moi l'amour, là, tout-de-suite, vite". Je me dis : chouette, ça va être une journée pas ordinaire ! Alors je la culbute sur la table de la cuisine en pensant à cette scène du film La Grande Bouffe avec Andréa Ferréol... et à peine ai-je terminé que madame remet de l'ordre dans sa tenue et s'en retourne sans mot dire vers ses œufs en train de cuire. Toujours sous le charme de cet instant magique, je l'enlace et lui murmure à l'oreille "qu'est-ce qui t'a pris, comme ça, d'un coup ?" Elle me répond "rien, le minuteur est cassé".
Même pas des oeufs durs ?
Rédigé par : L'éphéméride de Caritate Libertine | 06 février 2010 à 09:16
Je viens de casser tous les minuteurs et j'ai des oeufs. J'attend ?!
Rédigé par : Gilles | 06 février 2010 à 10:54
Pas mal!
Rédigé par : Helene | 06 février 2010 à 11:52
Oui, Gilles, tu attends... quand les poules auront des dents !
Rédigé par : Caritate | 06 février 2010 à 12:55
Il est bien vrai que le temps passe et l'oeuf dur !
Rédigé par : Lili | 06 février 2010 à 16:16
Aha, je la ressortirai, celle-là!
Rédigé par : porcoleader | 06 février 2010 à 18:53
Je crois comprendre mieux pourquoi ma femme m'incitait à gober les oeufs ...
Rédigé par : Dominique | 08 février 2010 à 15:54