Il y en a qui promettent de le faire, des forts en gueule adeptes des moulinets à petits bras, c'est en France. Il y en a qui le font, c'est au Brésil que ça se passe : nettoyer un quartier de sa vermine.
"Dès demain, on va nettoyer au Kärcher la cité. On y mettra les effectifs nécessaires et le temps qu'il faudra, mais ça sera nettoyé". Cet engagement a été exprimé en public par Nicolas Sarkozy le 19 juin 2005, dans la cité des 4 000 à la Courneuve.
Rendons-nous compte : il y a déjà cinq ans et demi ! Et à la Courneuve comme à Marseille, la vermine des narco-trafiquants poursuit son juteux business. Ce n'est pas la petite démonstration médiatique de Marseille la semaine passée qui peut faire illusion. Sarko et son comparse Hortefeux ne sont que des pleutres, des hâbleurs de bas étage, juste bons à manier les "éléments de langage" , comme ils disent, propres à rassurer les plus crédules d'entre nous. En fait d'action, on jette de la poudre aux yeux, on enfume le peuple. On glisse la poussière sous le tapis pour tenir jusqu'au prochain incident. Hop, du balai !
Le gouvernement brésilien a fait appel aux blindés (PHOTO), qui sont leurs Kärcher à eux, pour nettoyer un quartier qui était aux mains des trafiquants.
La police de Rio a repris la favela Vila Cruzeiro (nord) aux trafiquants de drogue qui ont pris la fuite, au terme d'une opération spectaculaire appuyée par six blindés qui a fait au moins 30 morts, a annoncé jeudi soir le secrétaire à la Sécurité, José Beltrame. Près de 200 policiers d'élite et fusiliers ont été déployés pendant plus de cinq heures pour déloger les "narcos" de ce quartier, au cinquième jour d'affrontements armés qui se sont soldés également par 180 arrestations et près de 60 véhicules incendiés.
"La reprise d'un territoire de l'Etat qui était considéré par les narcos comme un endroit sûr prouve que la police peut entrer où elle le veut", s'est félicité le chef de la police civile Alan Turnowski. "Nous avons fait un pas important, mais ce n'est pas gagné", a dit quant à lui José Beltrame. "Nous savons que c'est une voie sans retour. On ne peut plus pousser les ordures sous le tapis", a-t-il ajouté.
Allons, Monsieur le Président Sarko, un sursaut de courage, enfin, après des années de coups de gueule et de menaces qui, à la longue, font de moins en moins illusion : sinon, dans 18 mois c'est la Dame des 35-Heures ou la Madone du Poitou à l'Elysée. Si vous donniez cette fois vraiment l'ordre (et les moyens) de débarasser au fly-tox les quartiers dits 'sensibles' (sensibles à quoi ?) de la vermine interlope qui s'y est incrustée ? Chiche ?
Kärcher brésiliens
Sarko, arrête ton char !
Ah excusez moi, il n'a pas encore démarré ...
Rédigé par : Dominique | 27 novembre 2010 à 18:58
Précision: au Brésil c'est un gouvernement de gauche !...
Rédigé par : Dominique | 27 novembre 2010 à 18:59
Il a promis le Kärcher…et il a choisi d’éparpiller la merde partout ! Les choses se sont dégradées à l’ensemble de la nation, c’est devenu incontrôlable! Encore une connerie (pas sûr que ça soit la dernière) du « little big man », éparpiller la merde pour qu’elle se voie moins, mais la merde reste quand même la m....!
Rédigé par : cruella | 27 novembre 2010 à 21:30