OSON GROUPON ? UNE REDUCTION POUR UNE AUGMENTATION (ou : deux seins pour le prix d'un)
« Offrez-vous enfin la poitrine de vos rêves pour 2 499 euros au lieu de 5 430 dans une clinique esthétique privée, soit 54 % de réduction » Voici l'offre pour le moins inattendue que propose le site internet Groupon.
Célèbre pour ses réductions en tous genres, le site Groupon s'est attiré les foudres des médecins avec cette offre de chirurgie esthétique. Habituellement tourné vers les voyages, la restauration ou encore l'électroménager, Groupon s'était cette fois-ci associé à une clinique belge pour proposer à ses internautes une augmentation mammaire à moitié prix.
Furieux, l'Ordre des médecins en France a rappelé que ce type d'offre était interdit dans l'Hexagone. « Une clinique n'a pas le droit de faire ce type de promotion de prix, purement commerciale et financière, sur des actes médicaux », explique le Dr Walter Vorhauer, secrétaire général du conseil national de l'Ordre des médecins. Le principe de ce type d'offre suppose par ailleurs des ristournes reversées au site regroupant les demandes, ce qui est également prohibé. SOURCE : La Dépêche
"AUGMENTATION MAMMAIRE" ?
Quand on me parle d'augmentation mammaire juste le jour où je me demande quoi mettre comme MP3 de la semaine (puisque OURAGAN par Princesse Stéphanie de Monaco est certes pile dans le vent de l'actualité mais bien trop ringard) mon cerveau reptilien, autrement dit mon cerveau primitif, archaïque et primaire, me fait tomber dans un flashback irrésistible vers un "tube de l'été" (je recherche toujours qui est tube de l'été 2011) de 1987 qui avait pour titre "Boys (summertime love"). Ce clip fut propulsé au sommet des hits par un clip, j'allais écrire un slip. Pas un slip, mais pas loin : la partie supérieure d'un maillot deux-pièces. Il aurait pu passer inaperçu comme l'histoire gentillette d'une Italienne annonçant à ses copines, à la piscine de l'hôtel Florida à Jesolo Lido, qu'elle était bien décidée à s'offrir un ou plusieurs amours cet été :
Boys, boys, boys
I'm looking for a good time
Boys, boys, boys
Get ready for my love
On voyait tout de suite que la production n'avait pas disposé d'un gros budget. Déjà, la chanteuse, une prénommée Sabrina, avait reçu de la costumière un maillot de bain deux-pièces une taille en-dessous de sa pointure, surtout le haut. Du coup, à partir du moment où elle ressort de l'eau au début après son plongeon, dès la seconde 20, elle passe le reste du clip à essayer de rajuster son soutien-lolo, dont le contenu déborde de partout (les soutifs à débordement sont les plus seyants). Nous, les hommes, compatissants, nous la regardons faire. Certains attendent le moment où, sous l'effet conjugué du poids du maillot mouillé et des sautillements de l’interprète, la pièce d'étoffe va lâcher, libérant une sensualité qui ne demandait qu'à gambader en liberté.
Sabrina nous promettait des étreintes inoubliables. On la croyait sur paroles :
Everybody, summertime love
You'll remember me
Everybody, summertime love
Be my lover, be my baby
Quand vous visionnerez ce clip, faites-le en plusieurs fois. Une première fois en vous concentrant sur la vedette, Sabrina. Les fois suivantes (messieurs), portez votre attention sur le jeu des figurantes en arrière-plan... un délice. Les amateurs de naturel (= de femmes bio) apprécieront les aisselles touffues des filles qui chahutent sous la douche (merci d'être velues, les filles) et ne manqueront pas celle qui se retire d'un geste preste le bord du slip de la fente des fesses.
En parlant de "femmes bio", un souvenir me revient. Il y a quelques années je me suis trouvé estivant en Corse près de Corte. Un berger et son épouse y avaient créé une table d'hôtes avec gîte attenant. Après un court séjour où je fus choyé à tous points de vue, j'ai fini par demander au berger :
- "Comment faites-vous en Corse pour avoir des femmes aussi chaleureuses et aussi douces ? Chez nous à Paris, on ne peut rien leur demander. Elles sont agressives et stressées, rien à voir avec les femmes d'ici !"
Et le berger me répondit tout naturellement, avé l'accent :
- "On les élève bio, comme nos sangliers : au gland et à la châtaigne ..."
N'oublions pas qu'en 1987 la vidéo numérique n'existait pas : chaque nouvelle prise représentait un coût en pellicule. De nos jours, vous auriez un assistant qui hurlerait "coupez ! eh toi là-bas, le maillot noir, quand tu passes dans le champ évite de te tirer le slip des fesses, ça fait pas classe" (minute 02:13).
Et en 2011 il y aurait un imbécile qui aurait envoyé avant le premier tour de manivelle toutes ces nanas à l'épilation vite fait. Tout le côté naturel, amateur et spontané du clip aurait disparu, pour un coût de réalisation pourtant cinq fois plus élevé, et nous ne serions pas encore des milliers un quart de siècle plus tard à le visionner en nous pourléchant les babines. Comme dit Patrick Sébastien, c'était les années bonheur...
- KiraPic
A une voix tellement magique
J'arrête pas de re-regarder son clip, juste pour voir ses lèvres et ses cordes vocales vibrées

- grimppy

Moi je regarde ses seins 
...... J'ai découvert ce dialogue savoureux dans le forum de discussion de Jeux Vidéo.com. Notez que l'usage intensif de smileys par KiraPic ne parvient pas à faire comprendre à grimppy la densité d'ironie placée dans son propos par KiraPic. Mais au moins grimppy est-il parvenu, lui, à limiter sa réplique drôlissime à 5 mots simples, sujet-verbe-complément, sans conjugaison ni participe passé ni accords sophistiqués, l'assurance, pour un jeune formé par les méthodes d'enseignement modernes de nos écoles (de la République), de livrer une phrase irréprochable.
Sabrina - Boys par Elfique
Sabrina - Boys, Boys, Boys
Le MP3 de la semaine auquel nous avons échappé :
Ouragan - Stéphanie (Princess Stéphanie Of Monaco)