Le MP3 de la semaine tombant le jour de Noël est dédié aux chrétiens qui continuent à être chassés, pourchassés, martyrisés au nom de la seule religion incapable de tolérer l'existence de croyants différents : l'islam.
Dimanche 25 décembre, alors que les fidèles se trouvaient à l'intérieur de l'église Ste Theresa de Madalla, en périphérie de la capitale nigériane Abuja, une déflagration a fait au moins 35 morts à la fin de la messe de Noël.Peu après, à Jos, ville du centre du Nigeria, un policier a été tué lors d'un échange de tirs avec des assaillants contre une église. Trois explosions ont également eu lieu dans le nord-est du pays, dont deux dimanche à Damaturu et une près d'une église samedi soir à Gadaka. L'auteur de cette originale célébration de Noël est a secte islamiste nigériane Boko Haram, qui prône un État islamique dans le nord du pays avec une stricte application de la charia.
Peu à peu, Noël disparaît d'Irak. Pour la deuxième année consécutive, les chrétiens de Bagdad ne fêteront pas vraiment l'anniversaire de la naissance du Christ. Pas de guirlandes dans les vitrines, pas d'illumination des églises, pas de soirée au club ni de fête dans les hôtels. Il y aura bien une messe samedi 24, pas à minuit pour raisons de sécurité, puis chacun rentrera chez soi. A Bagdad, il y avait 350 000 chrétiens, ils ne sont pas plus de 100 000. "Nous formons une cible facile pour les gangsters et les terroristes, explique le père Saad Hanna. Il n'y a pas de tribu, pas de milice pour nous défendre. Les Américains nous ont laissés tomber, alors que les fondamentalistes des deux camps s'en sont pris à nous comme représentants de l'Occident impie."
En France, il est facile d'observer que peu à peu tout est fait pour effacer des célébrations de Noël toute connotation religieuse. Lentement, mais suffisamment vite pour que cela soit perceptible à l'oeil nu, Noël redevient la fête païenne (liée au solstice d'hiver) qu'il était avant sa récupération par les catholiques. Un peu partout une nouvelle religion (sous la férule d'ayatollahs impitoyables) nommée laïcité impose ses diktats, gommant toute trace de chrétienté dans le décorum de l'espace public. Là où jadis se tenait une crèche (la mairie de Paris), on préfère ouvrir en grand les portes aux célébrations musulmanes, comme à l'intérieur de la mairie de Paris en août dernier, et la Ville de Paris a tenté d'interdire la présence d'une crèche sur le marché de Noël des Champs-Elysées.
J'ai visionné le journal de 20 heures de France 2 du saàmedi 24 décembre pour effectivement constater qu'on peut y chercher en vain une allusion, même légère, au sens chrétien de la fête de la Nativité. Un sujet consacré au pépin de santé du Prince Philip y a occupé deux fois plus de temps d'antenne que le reportage en direct du Vatican (de la minute 26'12 à 27'31) consistant exclusivement à annoncer que la messe traditionnelle de minuit du Pape est avancée à 22 heures du fait que Benoît XVI est un homme fatigué de 85 ans qui doit ménager ses forces. Environ 6 minutes du JT ont traité des achats de cadeaux de dernière minute, de bûche au dessert, de qui cuisine le dîner de réveillon chez vous ! Quels sont l'origine et le sens de Noël ? On ne vous le rappellera pas, afin de ne pas offenser les athées, les laïcs et les musulmans.
Je déteste la personnalité de Nadine Morano et ses coliques judiciaires mesquines, mais force est de constater que parfois elle dit des choses sensées, quoique dans un style original (elle est la Marie-Ségolène Royal de la droite), comme ce tweet : "Quand j'étais petite, à Noël, il y avait toujours des films sur la natalité à la télé. Je regrette qu'il n'y en ait plus." (@Nadine_Morano)
C'est dommage, autrefois était célébrée les 26, 27 et 28 décembre la fêtes des fous, trois jours où était nommé l'episcopus stultorum, et qui donnait lieu à tous les débordements possibles et imaginables.
Et comme dit le proverbe "Stultorum infinitus est numerus", nous pourrions coller quelques journalites sur des ânes, la tête tournée vers la queue, et les abreuver de quolibets ainsi que de quelques légumes pourris ( cinq, par exemple).
Rédigé par : Le Nain | 26 décembre 2011 à 16:52