Une écologiste a donné à sa fille un nom de carburant de fusée. Devinez qui ?
La térébenthine contient une essence riche en carbures terpéniques, l'alpha-pinène, le bêta-pinène et des acides résiniques. Elle est utilisée en médecine comme expectorant, balsamique (qui agit comme un baume), antiseptique urinaire et pulmonaire (en association avec l'eucalyptus et le benjoin) et révulsif en usage externe dans la recherche biomédicale. La térébenthine a aussi été utilisée comme carburant de fusées, notamment pour le premier étage du lanceur Diamant A, vecteur du premier satellite français, Asterix.
Sachant cela, Cécile Duflot, oui l'écologiste Cécile Duflot, a décidé de prénommer une de ses filles "Térébentine". C'est dire si cette femme a un fond méchant. Espérons que la gamine finira rapidement par se faire appeler Titine.
Cécile Duflot est une pipelette, un véritable moulin éolien à paroles, elle a un don pour m'énerver dès qu'elle se met à lâcher ses rafales de phrases cacquetantes en direction de la foule. Et même, aujourd'hui, quand je n'entendais pas ce qui sortait de sa grande gamelle alors qu'elle était filmée sur la tribune place de la Concorde au défilé du 14 juillet, je me suis senti agressé par sa présence sur les écrans de télévision. Par manque de bol ou par calcul vicieux du responsable du protocole, on voyait Madame Duflot derrière le président de la république chaque fois que celui-ci-était cadré. La plupart du temps, on la surprenait jacasser, une véritable nuisance, cette femme, qui auparavant avait été interrogée par une reporter de TF1 sur "son rapport au 14 juillet". La réponse a fusé : ce genre de célébration était banni des traditions familiales et elle n'avait pour souvenir que d'avoir parfois entendu les avions de l'armée de l'air passer au-dessus de sa tête en banlieue, certains 14 juillet. Avec les socialistes, plus besoin d'être patriote pour entrer au gouvernement, ni même de laisser ses jeans au vestiaire pour se présenter au conseil des ministres !
Chaque fois qu'on voyait la Duflot derrière le président Hollande, on devinait qu'elle se les gelait, Diable il faisait 18° sur Paris vers les 11 heures, un vrai temps de Toussaint. J'ai donné mon autorisation à Madame Duflot pour quitter la tribune afin d'aller se réchauffer devant un thé (vert) au Balto, pour me dégager l'écran. Mais ma voix n'a pas porté si loin, mon canapé est en banlieue.
Ah ! voici les Spahis !
J'ai été content de voir défiler les Spahis, enveloppés dans leurs burnous. Quelle belle allure ! Ils étaient mes préférés dans mon armée de soldats de plomb, je m'arrangeais pour qu'ils gagnent les batailles. Puis le soleil d'Austerlitz (venu du pont tout proche) a percé les nuages pour illuminer la Légion étrangère, alors qu'en revoyant Cécile Duflot apparaître dans la lucarne de TF1 je sifflotais "tiens, voilà du boudin".

Soyons fiers : les autres grand pays n'ont pas de défilé du 14 juillet (dixit Marie Drucker)
Au défilé du 14 juillet 2007 nous avions vu Rama Yade pleurer d'émotion dans la tribune présidentielle. En 2012 c'est Cécile Duflot qui jacasse. Le changement etc.
Un SMS et un tweet me signalent que sur France 2 cette nullarde de Marie Drucker a cru intéressant de signaler qu'il n'y a pas de défilé du 14 juillet en Allemagne ni aux Etats-Unis. Il faut savoir une fois pour toutes que la bonne chaîne pour regarder le défilé est TF1 et aucune autre. De toutes les manières, quand il y a Marie Drucker à l'antenne, il est conseillé de zapper. Que ce soit sur France 2 ou sur Europe1. A mon avis, cette journaliste est pistonnée, pour se faire embaucher puis se faire garder en poste elle connaissait un gars bien placé à FranceTelevisions. Qui ?
Pour le défilé, mille détails ont été prévus et répétés. Sauf un.
A la fin, nous avons eu la surprise de voir un parachutiste se blesser à l'atterrissage devant la tribune et rester au sol pendant environ 5 minutes sans qu'aucun brancard ne vienne l'emporter. Pendant les deux heures précédentes, nous avions entendu dire que, pour un défilé du 14 juillet, tous les détails sont minutieusement prévus et répétés. Ah ? Pas tous les détails alors. Sur n'importe quel stade du pays une équipe médicale se précipite avec le bon matériel dans la minute quand un joueur est blessé. Place de la Concorde alors que 5 000 militaires sont présents et que des parachutistes vont effectuer un saut à risque (le vent normalement ne le permettait pas à 100%), on voit un blessé gésir au pied de la tribune présidentielle sans secours pendant 5 minutes : où est passée la surperbe organisation militaire millimétrée à un poil de cul près et répétée depuis des mois ?
Tandis que la Twitterweiler semblait mise un peu à l'écart (merci aux journalistes de TF1 de n'avoir jamais prononcé "première dame de France"), je réalisais que Marie-Ségolène Royal, parachutiste à La Rochelle, avait refusé de sauter sur Hollande, à cause du vent de travers qui sévissait au-dessus de Paris. Ne pas confondre vent de travers et pet de travers, s'il vous plaît, un peu de tenue militaire.
Pas mal de politiciens furent sollicités pour délivrer leurs pensées profondes sur les célébrations de la Fête Nationale. J'en retiens que "le 14 juillet - Fête nationale - est un jour de rassemblement pour la nation". Cette phrase, les chaînes TV devraient la mettre au congélo, elle pourra resservir l'an prochain, ça m'étonnerait qu'ils trouvent autre chose à déclarer.
Le bagad de Lann-Bihoué
Le bagad célébré par Alain Souchon a donné une aubade au nouveau président. WIKIPEDIA nous apprend que le bagad de Lann-Bihoué est un ensemble de musique bretonne, un bagad, de la marine nationale française et le seul bagad militaire français et professionnel encore existant. Cette formation représente la Marine nationale et la France dans diverses manifestations nationales et internationales. Elle a joué à plusieurs reprises dans le cadre de ses activités devant des chefs d’État. Il est une source d'influence culturelle en Bretagne comme dans le reste de la France.
Il a vu le jour en 1952 sur la base d'aéronautique navale de Lann-Bihoué près de Lorient. Le groupe est un outil de représentation de la Marine nationale et de la France, sur le territoire national comme à l'étrangerLe bagad est composé de trente-deux personnes : un Penn-Bagad, que l'on peut apparenter à un régisseur général ; un officier marinier supérieur, chargé de la vie militaire du groupe ; 30 sonneurs, répartis dans les trois pupitres : cornemuse (8 en 2012), bombarde (13) et batterie (6), percussions (3) ; enfin un porte-drapeau, jouant également d'un instrument (saxophone ou accordéon diatonique par exemple). À l'instar de toute formation militaire, un officier est en charge du groupe.
L'année se divise en deux : la préparation et les sorties. Durant les premiers mois, le groupe travaille les 90 minutes du répertoire. De mars à mi-novembre, les sorties se font en moyenne tous les trois jours, avec un pic de juin à septembre. Le groupe se produit en moyenne une soixantaine de fois par an.
En 1977, Alain Souchon écrit et enregistre une chanson intitulée Le Bagad de Lann-Bihoué dans laquelle le bagad ne joue pas. Il contacte quelques sonneurs de la diaspora bretonne à Paris et un mixage est réalisé afin de donner l'impression qu'un bagad entier joue. Ce n'est qu'en 1989, dans l'émission « Champs Élysées », qu'Alain Souchon rencontre pour la première fois le Bagad et chante en direct avec eux. La chanson a depuis été reprise par Soldat Louis et Nolwenn Leroy dans Bretonne en 2010.
Alain Souchon - Le bagad de Lann Bihoué