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Comme je le faisais remarquer à propos de la chaîne BFM-TV pas plus tard qu'avant-hier, de toute évidence les médias les plus visibles se sont attaché les services de personnels titulaires du baccalauréat (complété par une école de journalisme pour parfaire leur déjà bonne maîtrise de la langue française) pour rédiger leurs bandeaux et leurs titres. Cette fois, c'est 20 MINUTES qui nous distrait. On sent que l'auteur du titre, héberlué par la découverte d'un nouveau mot dont on ne lui avait pas signalé l'existence dans son cursus de Bac + N, s'est couvert en lui appliquant une paire de beaux guillemets bien trapus, genre "c'est pas moi qui l'dit, j'fais qu'répéter, m'sieur !'' Pauvre presse, pauvre France, pauvre éducation nationale...
Ne cherchez pas "vulnabiralité", le président Hollande a parlé de "vulnérabilité"...
20 MINUTES se nomme ainsi parce qu'il peut se lire en 20 minutes.... c'est encore trop, il ne mérite pas plus de 5 minutes de votre précieux temps de vie.
Déjà que le sens ancien de vulnérable est qui peut être blessé, du latin vulnus qui signifie blessé, je ne vois pas en quoi la dette française peut l'être. Les cours de latin devraient être donnés aux énarques et aux journalistes, ce qui éviterait de changer le sens des mots.
Rédigé par : Le Nain | 09 juillet 2012 à 14:36
Je me demande régulièrement pourquoi il n'y a pas d'épreuve de français (avec note éliminatoire comme au certif. dans le temps) à l’examen de sortie des écoles de journalisme.
Une bête dictée d'un auteur classique français...
Rédigé par : Serge | 09 juillet 2012 à 14:43
Mais ce n'est qu'un lapsus calami(teux) !
Rédigé par : Lilith | 09 juillet 2012 à 15:52