Ces types ne me font plus vibrer quand ils s'agitent sur un terrain. Ma passion pour le foot s'est envolée et je m'en sens bien débarrassé, maintenant que chacun est capable de prendre conscience que c'est en allant au stade, en regardant les pubs à la télé que chacun fait rentrer l'argent qui permet de payer tel ou tel un million par mois. Partant de là, pourquoi critiquer ? Moi je ne finance pas le salaire de Ibrahimovic. A moins que l'on m'explique quand quand je fais le plein de super une partie de mes euros vont par le truchement de Total au Qatar pour revenir ensuite au PSG ? Mais c'est alambiqué. Faut-il forcer PSA à se lancer à fond dans l'auto électrique afin de faire baisser les revenus de Ibrahimovic ?
Mais ces types me font marrer. Autrefois nous avions à la radio des inventeurs de fausses citations et de propos absurdes, tel le génial Pierre Dac. De nos jours il suffit de tendre un micro à un footballeur. Bon, c'est vrai que le flot verbal qui en sort c'est souvent de la boue (rarement la Marseillaise), mais dedans se cachent des perles.
- «Il faut qu'on y va » - William Gallas (Euro 2008)
- "J'en ai gros à la patate" - Fabrice Fiorese (à propos des sifflets contre Dehu)
- "Il ne faut pas brûler la peau de l'ours avant de l'avoir vendue." - Abdeslam Ouaddou
- "Pourquoi, fallait qu'j'la prende ?" - Tony Vairelles (Fort Boyard, l'animateur de l'époque disant alors à un Tony tout en sueur et apparemment content de lui : "Et la clé Tony ?")
- "le coach m'a demandé de prendre les intervalles, euh pardon...les intervaux... et c'est ce que j'ai fait" - Matt Moussilou
- "Je crois que j'ai deux pieds. J'ai cette faculté depuis tout petit." - Vincent Guérin
- "J'adore les avant-matchs... Je sens toujours la naftaline monter en moi" - Mario Jardel (au lieu d'adrenaline)
- "J'aimerais bien jouer dans un club italien. Comme le FC Barcelone par exemple." - Mark Draper
- "Pardon j'apprends l'anglais mais je n'en suis pas encore à ce niveau'' - Francesco Totti (à un journaliste qui lui dit "Carpe Diem")
- "C'est dur pour les Mancuniens qui vont chercher à enlever l'épine du pied qu'ils ont sur la tête !" - Xavier Gravelaine (finale de la FA Cup)
- "Nous les avons dominés 99 % du temps. Ce sont les 3 % restants qui nous ont coûté la victoire" - Ruud Gullit
- "Il n'y a qu'une seule possibilité : gagner, perdre ou faire match nul" - Franz Beckenbauer
- "C'est beau ce stade Vélodrome qui est toujours plein, à domicile comme à l'extérieur" - Franck Ribery
- "On a perdu car on n’a pas gagné" - Ronaldo
- "C'est le gâteau sur la cerise" - Jean Fernandez
- "Je trinque souvent très rarement." - Sylvain Wiltord
- "J'ai eu beaucoup de mal à m'adapter à l'Italie, c'était comme vivre à l'étranger" - Ian Rush (un Anglais)
- "Le Sporting a été crée en 1906. L'année prochaine, ça fera mille ans. Vous vous en rendez compte ?" - Marco Caneira
- "Il ne faut pas tirer sur une ambulance blessée'' - Luis fernandez
- "Au niveau de la sensation, je n'ai rien ressenti" - Franck Ribery
- "Si on veut toujours rester le même, il faut rester changé" - Robert Pires
- "On peut battre n'importe qui mais aussi perdre contre n'importe qui" - Sammy Traore
- "Le train dans la vie, il ne passe qu'une fois" - Patrice Evra
- "L'Allemagne est une équipe très difficile à jouer. Elle joue toujours avec 11 internationaux" - Steve Lomas
- "Il n'y a pas de milieu. Ou tu es mauvais ou tu es bon. Nous on a été moyens" - Gary Lineker
- "La situation est sans espoir, mais pas critique" - Stefan Effenberg
- "Il faut rendre César à César" - Patrice Evra
- "Maintenant, il faudra faire avec sans Zizou !" - Franck Ribery
- "ça remonte aux calanques grecques" - Laurent Robert
- "Le Brésil va gagner l'Euro 2008 " - Rafik Saïfi
"Aïe ma jambe !"
Djibril Cissé
Rédigé par : Titus | 18 juillet 2012 à 20:58
Excellent !! et plus je relis plus je ris...
Si l'on se déplace vers les tribunes, j'ai une anecdote me laissant aujourd'hui encore une subtile impression de malaise.
Au cours d'un stage que l'on qualifierait de "burné" au pensionnat des mésanges, il m'incombait,au repas du premier soir, de lancer une conversation générique pour mettre tout le monde à l'aise. Chacun arrivant d'horizons totalement différents.
Je ne sais toujours pas à quoi rêvent les jeunes filles, mais la quasi totalité des matous, dans ce contexte, causent foot.
C'était l'année noire du RC LENS, et le sigle PSG pouvait être traduit par "Simples d'Esprit en voie de clochardisation."
Nous avions des fidèles du parc et de Bollaert.
Tous savaient "lire et écrire". L'ambiance était amicale et courtoise.
Les parigos concédèrent un sentiment de honte face à l'image véhiculée par rapport au sens même du sport. Mais déclarèrent aller au parc pour retrouver le frisson associé aux chants repris par X milliers de personnes.
Pour Lens, l'émotion était différente. Mais surtout l'un des collègues donna une approche sombre de la gestion du club, de son école...et ressentait la résultante comme une trahison.
Pour moi, l'un et l'autre parlaient, quelque part, de la même chose. Et cela rendait plus indigeste encore le comportement de ceux qui "tournent" autour du terrain.
Pourtant, je cite, c'est pas bien compliqué :
"La situation est sans espoir, mais pas critique".
Voir plus haut.
Rédigé par : AB P | 19 juillet 2012 à 07:02
La presse écrite pas mal non plus. L'Equipe du 16 janvier 2002 : Championnat de France de D1 - le LOSC vient de concéder trois défaites d’affilée à domicile contre des équipes françaises.
Rédigé par : alain83 | 19 juillet 2012 à 17:45