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Je sais que, des plans de réduction d'emplois, il y en a d'autres, aux quatre coins de l'hexagone, des petits, des moyens, des grands, des gigantesques comme celui de PSA. Mais justement, ne prenons que PSA, il est symbolique par sa nature (l'industrie automobile, dont la France était si fière) et le nombre annoncé (10 000). Puisque Monsieur Montebourg semble avoir interprété sa mission de redressement productif davantage comme une mission de sapeur-pompier ou de SOS Médecin que comme une mission de stratégie industrielle, je proposerais de l'observer se dépatouiller sur un à trois cas exemplaires (dont PSA) puis de voir comment il a réussi à empêcher les disparitions d'emplois. S'il échoue, on sort dans les rues crier qu'il doit démissionner. L'emploi est un sujet trop grave, on ne saurait tolérer un ministre incapable de réalier sa promesse. S'il réussit, qu'il se sente à l'aise pour postuler à la présidence en 2017, il aura mon bulletin. Tout devrait être aussi simple et direct que cela. Et tout irait bien mieux. Pourquoi un Montebourg serait-il traité avec plus de ménagements qu'un licencié qui découvre dans sa boîte la lettre recommandée lui annonçant qu'il ne faut plus aller au boulot lundi prochain ? Un ministre qui échoue mérite la violence ordinaire de la vie des salariés rejetés du monde du travail.
Montebourg, montre-nous ce que tu sais faire, grand fanfaron !
Curieux, PSA vient d'inaugurer aujourd'hui une usine d'assemblage à Kalouga, dans la banlieue de Moscou. Serait-ce que la France n'est plus attractive ni compétitive ?
Mais le ministère du Viagra va nous arranger ça, à grands coups de menton mussolinien, de déclarations tonitruantes et d'exemtions de taxes dont les PME ne pourront jamais bénéficier. Mais ont ils réfléchi, ces empotés, ces mous du bulbe que 500 PME de 20 salariés qui ferment font aussi 10.000 chômeurs.
Mais il est vrai que celles là ne font pas le 20h ni la une des journaux et qu'elles ne servent en rien la carrière du ministre.
Rédigé par : Le Nain | 04 juillet 2012 à 16:53
Beurk beurk beurk !!
Le très mauvais spectacle de saltimbanques -( ceux qui sautaient sur un banc dans les foires, grimés outrancier et
voulant surtout être vus )- qui nous est offert, pas gratis, me conduit à de très mauvaises supputations sur l'évolution du "flamby".
Jusqu'alors, ce produit flasque était associé à un sourire. Mes proches ont hébergé une lointaine tante aux derniers mois de sa vie de paysanne ne connaissant que le travail. Elle avait découvert ce "dessert" avec ravissement.
Et puis, très rapidement, même si c'était annoncé, connu, vécu et revécu...on évolue vers le pot de vaseline.
J'exècre cette expression à la Delanausée, comme disent les parisiens, mais force est de constater...
Enfin, comme échangeaient les deux hippos aux fins fonds de la brousse : il va falloir se faire à l'idée qu'on est déjà jeudi...
Bonne journée à vous.
Rédigé par : LABBE Pierre | 05 juillet 2012 à 07:47