La maladie d'Alzheimer est une maladie neurodégénérative du tissu cérébral qui entraîne la perte progressive et irréversible des fonctions mentales et notamment de la mémoire. Elle fut initialement décrite par le médecin allemand Aloïs Alzheimer (1864-1915).
De nos jours, tout le monde est sensibilisé sur les ravages de cette maladie, bénéficiant d'une Journée Mondiale de mobilisation largement médiatisée.
Mais si vous consultez un dictionnaire Larousse de 1994, par exemple, vous constaterez avec surprise que Madame Larousse, elle aussi atteinte par le mal, a simplement oublié de placer dans ses pages Noms propres celui du docteur Alzheimer, entre Alzette (rivière du Luxembourg) et Alzon (ecclésiastique français fondateur des assomptionnistes). Pour les linguistes travaillant chez Larousse en 1994, Alzon était infiniment plus important à définir que Alzheimer ! Allez comprendre...
Oui, le docteur Alzheimer a pu mourir en 1915, donc après avoir décrit cette maladie neurovégétative, mais un Larousse de 1994 n'était pas encore parvenu à le connaître, ou du moins à le reconnaître ?
Pas davantage que Le Nouveau Larousse Médical, édition de 1980, lourd de 1 142 pages. Il y a sans aucun doute dans le monde plusieurs médecins qui ont découvert en 2009 une maladie et que de brillants dictionnaires ne citeront pas encore dans 80 ans ! Mais dont le nom propre sera passé dans le langage courant dans 90 ans...(au moment de la rédaction du billet original, début 2010, j'avais avancé malicieusement le nom du Docteur Delajoux... mais depuis il m'a fait rattraper par la Justice)
POST-SCRIPTUM --
Vous êtes-vous procuré le livre Les mémoires du Docteur Alzheimer ? Moi je me suis fait avoir : conseillé par mon beau-frère, qui connaît ma soif de culture, je l'ai commandé, pour découvrir qu'en dehors des pages de couverture et de titre au début, tout le reste est composé de pages blanches, il y en a 212.
C'est comme le livre Tout ce que l'homme sait de la femme, mais celui-là on me l'a offert. C'est édité chez Degré zéro de l'écriture - c'est honnête de l'annoncer ainsi ! En bandeau sur la couverture vous pouvez lire "Edition entièrement révisée". L'auteur est un certain M.I. Sogine. Dedans : environ 200 pages vierges, même pas numérotées !
Je suis effaré de constater qu'un site comme Amazon propose ce livre à la vente sans mentionner qu'il s'agit d'un canular, et pas pour trois euros : pour 30 € (un d'occasion à 16,90 €). Cette version porte un autre nom d'auteur, cette fois c'est un certain Kazym Enrien. Allez voir sur Amazon.fr
Je ne serais pas étonnée que "Tout ce que l'homme sait de la femme" ait été écirt par une femme. Bien fait pour vous, Messieurs ! Si vous croyez que la compréhension d'une femme passe par les livres, vous vous trompez... Ecoutez-vous, cela vous sera plus utile.
J'attends avec impatience les moqueries qui vont suivre mon commentaire...
Rédigé par : Lilith | 24 septembre 2012 à 09:02
Le livre est composé de pages blanches parce qu'on ne sait RIEN de la femme, qui demeure une terra incognita.
On ne peut que redire le distique que l'on prête à François Ier:
Souvent femme varie
Bien fol est qui s'y fie.
Rédigé par : Le Nain | 24 septembre 2012 à 11:46
La femme reste une aventure, mais l'homme a-t-il gardé son coeur vaillant d'aventurier ?.... Telle est la question et donc pas étonnant que le livre ne contient que des pages vierges !
@LE NAIN: François 1er est un fin connaisseur de la gente féminine - rien n'est conquis d'avance et un modèle unique !
Rédigé par : Helene | 24 septembre 2012 à 19:16