
J'ai baptisé ici Montebourg FANFARON PINPON dès le début de l'été 2012, et depuis je n'ai eu de cesse d'expliquer que sa méthode n'était pas la bonne, qu'elle ne conduirait à rien.
Florilège... auto-satisfait d'avoir une fois de plus vu juste et été lu et compris par la personne concernée, Arnaud Montebourg, qui semble avoir pris des initiatives pour corriger le tir... après avoir quand même fait perdre 16 mois à l'industrie française depuis mai 2012, ce qui ne devrait pas lui être pardonné.
"Que fait le ministre ? Il commente l'actualité industrielle. Avec brio et maestria. C'est déjà ça." (10.06.2013)
"Arnaud Montebourg ne perd pas une occasion
pour démontrer qu'il n'a rien compris aux affaires, aux entreprises, à
l'économie. Hélas il a été nommé, puis maintenu à son poste par d'autres
n'ayant rien compris non plus. Une année perdue, déjà. Qui va oser
stopper l'agitation perpétuelle et improductive de Fanfaron Pinpon ?"
"Si par hasard le président Molasson 1er
voulait "envoyer un message fort" aux entrepreneurs français, il
virerait Fanfaron Pinpon avec fracas et nommerait à sa place un expert
issu du monde de l'entreprise." (03.05.2013)
"Se définit-il comme un sauveur d'emplois,
ou comme un redresseur de l'industrie ? J'ai tendance à penser que le
rôle de Montebourg devrait consister à stimuler l'émergence et aider la
croissance d'industries capables d'employer les 448 personnes licenciées
par Petroplus. Lui, manifestement, il pense tout autrement, il pense
que son rôle est de se démener comme un diable pour sauver ce qui
existe."
"S'il avait oeuvré en 1903 à ce poste,
Montebourg aurait mené un combat acharné pour sauver le constructeur CGO
(compagnie générale des omnibus) qui produisait les omnibus à impériale
tirés par deux chevaux desservant Paris, qui finirent par disparaître
en janvier 1913, la CGO elle-même disparaissant en 1921. Montebourg
n'aurait pas été un homme à encourager la création d'entreprises de
moteurs d'autobus qui auraient pu employer les maréchaux-ferrants mis au
chômage par la fin des omnibus à traction hippomobile. Monsieur
Montebourg est l'un des incompétents du gouvernement." (18.04.2013)
"J'en profite pour persévérer à dire au
ministre du redressement productif que depuis le début en mai 2012 il
s'enferre dans une monstrueuse erreur, un gâchis improductif (bientôt
une année perdue), qui consiste à faire le pompier (d'où son sobriquet
de Fanfaron Pinpon) au service d'entreprises déjà condamnées par le
marché, alors que toute cette énergie serait infiniment plus productive
si elle était engagée en faveur de secteurs porteurs, prometteurs,
rentables... ce que ni la sidérurgie ni les poulets ne sont."
"Monsieur
Montebourg [devrait] accepter de me consulter
sur la manière de piloter le redressement productif. Mon tarif est :
gratis, je fais ça pour mon pays, SVP ne pas confondre GG avec ces
ministres, maires, conseillers, vice-présidents de ceci et cela, qui se
sont enrichis massivement par leurs carrières politiques au service de
leurs ambitions personnelles." (17.04.2013)
"Monsieur Montebourg, le ministre qui n'a pas encore compris que ce n'est
pas en se lançant au galop à la tête de sa cavalerie de pompiers au
devant de chaque usine sinistrée qu'il va refaire de la France un pays
de production industrielle (au lieu d'un pays de production de taxes,
d'embarras administratifs et de syndicalistes défendant les z'avantages
acquis) a reçu début février une lettre du président de la société
TITAN... une missive décapante lui expliquant pourquoi son entreprise a
renoncé à sauver l'usine Goodyear d'Amiens" (20.02.2013)
"Si j'étais un syndicaliste de Florange et
d'ailleurs, je me méfierais de la parole de ce Montebourg, qui confirme
dans cette affaire n'être qu'un hâbleur, un faraud, un beau en gueule,
rien d'autre. Qui croit encore que ce type est en train de redresser
notre industrie ? Faudrait peut-être songer à le prier d'aller faire ses
rodomontades ailleurs et nommer à ce poste-clé un professionnel. Quelle
est la politique industrielle conduite par M. Montebourg, quelqu'un
peut-il dénicher ce document ? Non, il n'existe pas, la politique de
Fanfaron Pin-pon est de courir où il y a le feu, on ne peut pas appeler
cela une stratégie." (01.12.2012)
"... 'les Français ont congédié l'équipe précédente, maintenant c'est nous qui avons la charge de prendre ce problème à bras le corps... qu'est-ce que nous faisons ? Nous réfléchissons avec les Français et nous préparons une stratégie de contre-attaque pour la France.' Ainsi, Montebourg admet l'impréparation des Apprentis qui prétendent nous gouverner. Après dix ans dans l'opposition à préparer (?) leur retour aux affaires et après cinq mois aux commandes, ces ânes en sont encore à réfléchir et à préparer une stratégie. " (05.11.2012)
"[Monsieur Montebourg devrait s'appuyer sur] un programme en profondeur, réfléchi, piloté, orchestré, donc dans les premiers mois peu spectaculaire. Un zozo comme Montebourg n'aurait pas suppporté de rester à bosser dans la salle des machines avec des équipes sérieuses pendant plusieurs mois, il lui fallait de l'air à mouliner avec les bras, de l'air à chauffer avec des mots ronflants, et cela tout de suite, et chaque semaine, en flux tendu, du baratineur au gogo en passant par le médiatiseur."
"Alors il s'est pris pour le capitaine des pompiers, il s'est fait filmer sortant de la caserne une fois par semaine avec force sirène pour se ruer vers les incendies industriels à éteindre : les poulets, les aciéries, la pharmacie... Sauter dans les flammes en capitaine courage (le courage d'insulter des grands entrepreneurs !) sous les flash des médias plutôt que d'effectuer l'ingrat travail de fond, de longue haleine. Je l'ai baptisé Fanfaron Pin-pon pour ça, et ça me désole parce que pendant tous ces mois perdus en fanfaronnades le redressement industriel du pays est sacrifié au bénéfice de la mise en scène de monsieur Montebourg par lui-même, pour son image."
"Montebourg n'a pas compris que si la France se désindustrialise depuis trois décennies (avec la
bénédiction de Mitterrand, Chirac, Sarkozy), c'est un programme en
profondeur de plusieurs années (disons au moins un quinquennat, pour
commencer à obtenir des effets) qu'il faudrait pour la sortir de cette
profonde ornière." (23.10.2012)
"Dans le fond, j'ai une légère tendresse
pour Arnaud Montebourg : comme lui, étant petit je rêvais d'être
pompier. Ce n'est guère original, mais nous habitions à Lens avenue
Raoul-Briquet à une centaine de mètres de la caserne des pompiers ;
quand j'étais là (le jeudi par exemple), je courais vers la caserne à
chaque sirène pour les voir s'agiter dans tous les sens, revêtir leurs
blousons de cuir à la hâte, puis enfin admirer les camions rouges se
ruer vers le portail où je restais planqué. J'ai certainement assisté à
des centaines de sorties, et pin-pon est l'un des sons familiers de mon
enfance, au même titre que "Allez les sangs-et-or". La chance de
Monsieur Montebourg est d'avoir enfin pu réaliser son rêve d'enfance :
faire le pompier. Bien sûr, c'est une évidence même pour les plus obtus
d'entre nous, ce n'est pas en se ruant sur chaque incendie que l'on
redresse sur le long terme (ni le court terme) l'industrie d'un grand
pays comme la France, mais pour l'instant le président et le premier
ministre n'ont pas rappelé Montebourg à l'ordre, ils doivent estimer que
la tactique Montebourg est la bonne. Et nous allons couler ensemble
bien gentiment." (27.09.2012)
"L’heure n’est plus à des sauvetages ponctuels d’entreprises déjà malheureusement condamnées, mais à des décisions de grande ampleur, propres à créer un véritable choc de compétitivité, qui seules éviteront que le mal s’aggrave ou se propage à d’autres PMI. Il se fait tard et nos concurrents ne nous attendront pas.Il est encore temps de sauver ce qui fait la richesse de tous les pays tournés vers l’avenir, n’arrivons pas trop tard car dans l’industrie mondiale, bien plus qu’ailleurs, « tarde venientibus ossa » : ceux qui viennent tard à table ne trouvent plus que des os. (Auteur : Jérome Frantz, le président de la Fédération des industries mécaniques - FIM)
"Vous noterez que le conseil "L’heure n’est plus à des sauvetages ponctuels d’entreprises déjà malheureusement condamnées" correspond très exactement au contraire de l'action déployée par le Ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, que j'ai affublé du sobriquet de Fanfaron Pin-pon, qui se rue dans son camion rouge sur tous les incendies au lieu d'élaborer une stratégie industrielle cohérente à moyen et long terme. Ce matamore va nous foutre dans le mur. Et briser le pédalo." (04.09.2012)
"Montebourg n'a fait pour le moment que deux mois d'erreurs, alors qu'aurapavant, pour en arriver à la situation de catastrophe industrielle où nous nous trouvons en juillet 2012, il en a fallu, des incomptétents confirmés, sous la férule de Mitterrand, Chirac, Sarkozy ! Tous coupables. Tous impunis. Et deux des trois réélus sous les vivats, le plus lamentable étant Chirac, véritable réincarnation moderne des Rois Fainéants." (25.07.2012)
"Le grand fanfaron tape sur les doigts
de ceux qui ont fait des erreurs stratégiques dans le passé afin de
ré-industrialiser la France demain. Sa stratégie à lui est-elle la bonne
? Quelle est la qualification, quelle est
l'expérience en entreprise de Monsieur Montebourg, avocat, pour juger la
qualité de la stratégie industrielle d'un constructeur d'automobiles ?
Aucunes ! Mais qu'importe... Il suffit de prendre un air hautain, sûr de
soi et condescendant, pour passer pour un ministre à poigne qui va nous
redresser l'industrie en France en trois coups de cuillère à pot... d'échappement." (19.07.2012)
"Ce grand
fanfaron d'Arnaud Montebourg persiste jour après jour à nous démontrer
que selon lui le Redressement productif se réalise en lançant une
brigade de pompiers contre chaque gros employeur qui réduit ses
effectifs. Double erreur funeste :
1-
Ce faisant, il néglige les douzaines de moyens et petits employeurs qui
eux aussi suppriment des postes dont le total finit par représenter
autant que celui des gros
2-
Comme tout bon socialiste, on sent bien que son idéologie de fond est
d'interdire les licenciements (et les délocalisations, c'était dans les
intentions de la candidate qu'il soutenait pour la présidentielle de
2007)
Espérons
qu'il ne fait pas toutes ces interventions en cascade (Doux, PSA,
Sanofi...) uniquement pour sa communication, sachant pertinemment
qu'elles n'aboutiront à rien mais qu'elles servent son image de fougueux
chevalier blanc. Ce serait ignoble." (13.07.2012)
"Pour conserver des industries de production ou les inciter à se
développer ou s'établir il suffit (?) de donner aux entrepreneurs un
contexte favorable, mais cela demande infiniment plus de travail que de
lâcher des camions de pompiers avec leurs citernes remplies d'euros
récoltés par les impôts et taxes dès qu'une alerte à la fermeture
d'usine retentit. Dirigés par des incapables que nous avons élus et
ré-élus, et même acclamés, nous ne récoltons que ce que nous méritons.
Montebourg s'enfonce dans l'erreur, comme les autres, en montrant qu'il
définit son 'Redressement productif' comme un service d'interventions
en urgence qui sort ses camions rouges aussitôt que la CGT a composé le
18 pour indiquer le lieu du sinistre." (12.07.2012)
"Pin-pon, pin-pon = po-gnon, po-gnon !
Je sens,
gros comme une maison, que mon porte-monnaie va être mis à
"contribution" pour aider une société privée à réparer une mauvaise
décision, une fois de plus. Quand une PME licencie 10 ou 60 employés,
l'Etat s'en fout, quand c'est 8 000 l'Etat met la main à mon porte-monnaie pour subventionner l'entreprise.
C'est avec
exactement ce type de méthode que l'Etat a facilité la
désindustrialisation du pays, tout en donnant l'impression de
l'empêcher." (12.07.2012)
"Puisque Monsieur Montebourg semble avoir
interprété sa mission de redressement productif davantage comme une
mission de sapeur-pompier ou de SOS Médecin que comme une mission de
stratégie industrielle, je proposerais de l'observer se dépatouiller sur
un à trois cas exemplaires (dont PSA) puis de voir comment il a réussi à
empêcher les disparitions d'emplois. S'il échoue, on sort dans les rues
crier qu'il doit démissionner. L'emploi est un sujet trop grave, on ne
saurait tolérer un ministre incapable de réalier sa promesse. S'il
réussit, qu'il se sente à l'aise pour postuler à la présidence en 2017,
il aura mon bulletin. Tout devrait être aussi simple et direct que cela.
Et tout irait bien mieux. Pourquoi un Montebourg serait-il traité avec
plus de ménagements qu'un licencié qui découvre dans sa boîte la lettre
recommandée lui annonçant qu'il ne faut plus aller au boulot lundi
prochain ? Un ministre qui échoue mérite la violence ordinaire de la vie
des salariés rejetés du monde du travail.
Montebourg, montre-nous ce que tu sais faire, grand fanfaron !" (04.07.2012)
"Dire qu'aujourd'hui, nous les hommes,
avons notre propre ministère, qui s'occupe de nos petits soucis, et qui
nous distribuera des petites pilules bleues en cas de faiblesse. Je
suppose que le ministère du redressement productif est voué à cette
noble tâche." LE NAIN - 17.05.2012
"Après ce savoureux ministère du
redressement productif, n'hésitons pas à proposer : le ministère de
la croissance proclamée, le ministère de la dette résistible, le
ministère de la justice lobotomisée, le ministère de la défense
rehexagonalisée, le ministère de l’information sinisterisée, le
ministère de la culture djacklangisé, etc." SULFUR2000 - 17.05.2012
