"L'entrée de l'Etat au capital de PSA Peugeot Citroën, qui devrait s'effectuer "sur un pied d'égalité" avec le chinois Dongfeng, est un "acte de patriotisme industriel"
Arnaud Montebourg, aussi connu sous le sobriquet de Fanfaron Pin-pon
Le modèle du patriotisme industriel est montré en exemple par son patron François Hollande qui ne trouve rien de mieux que de circuler en scooter Piaggio quand précisément Peugeot fabrique un modèle équivalent.
Fanfaron Pin-pon est un guignol et un faquin.
Il tente de nous faire passer pour un succès l'échec de Peugeot. Renflouer les incompétents, ce serait du patriotisme industriel. Combien ont été rémunérés les décideurs incompétents qui ont dirigé Peugeot ces quinze-vingt dernières années ? Des fortunes ! Pensez que cette firme a été infoutue de créer un modèle de véhicule hybride d'entrée et de milieu de gamme, comme Toyota l'a fait. Si Toyota peut fabriquer une Yaris hybride à Valenciennes et la mettre en vente à un prix raisonnable, pourquoi pas Peugeot ? Parce que Peugeot sont des cons.
Je ne vois pas pourquoi il faudrait mettre de l'argent public pour faire survivre une firme automobile qui a démontré ses faiblesses et ses erreurs industrielles. Met-on des milliards pour faire revivre en France la fabrication de téléviseurs ? Et avons-nous mis des milliards pour empêcher sa disparition ? En quoi fabriquer des bagnoles à moteurs diesel polluants est-il plus noble, plus stratégique que fabriquer des téléviseurs (ou des smartphones, etc.) ? C'était à Peugeot de démontrer son patriotisme industriel. En le renflouant pour compenser ses erreurs nous n'encourageons pas la réussite et le talent. Tous ceux, nombreux, qui n'ont pas eu besoin d'une aide de l'Etat pour créer, inventer, employer en France puis exporter devraient recevoir... une aide de l'Etat ! Au lieu de cela, les milliards vont aux bras cassés, aux défaillants.
COMMENTAIRE de LE NAIN :
L'erreur de Peugeot, ce n'est pas de ne pas sortir de modèle hybride, c'est de ne pas avoir délocalisé ses usines comme Renault l'a fait en construisant ses véhicules en Slovénie, en Roumanie ou aujourd'hui au Maroc. Le drame de cette firme, c'est d'avoir voulu garder ses emplois en France malgré toutes les charges, tout les impôts qu'il peut y avoir avec en prime la CGT pour mettre des tombereaux de sable dans les rouages. Peugeot meurt d'avoir voulu rester en France, c'est tout le drame, tout le paradoxe et toute la tragédie de ce pays.
ndgg : certes, mais j'insiste un peu, Toyota fabrique dans le Nord une excellente automobile répondant très bien à un créneau du marché, la gamme Yaris dont la version hybride est une prouesse, et c'est en France avec des emplois et des taxes de chez nous.
L'erreur de Peugeot, ce n'est pas de ne pas sortir de modèle hybride, c'est de ne pas avoir délocalisé ses usines comme Renault l'a fait en construisant ses véhicules en Slovénie, en Roumanie ou aujourd'hui au Maroc. Le drame de cette firme, c'est d'avoir voulu garder ses emplois en France malgré toutes les charges, tout les impôts qu'il peut y avoir avec en prime la CGT pour mettre des tombereaux de sable dans les rouages.
Peugeot meurt d'avoir voulu rester en France, c'est tout le drame, tout le paradoxe et toute la tragédie de ce pays.
Rédigé par : Le Nain | 21 janvier 2014 à 16:46
Bof, Yaris, c'est 200.000 véhicules par an, Peugeot dix fois plus. A noter que Peugeot produit deux fois plus que Renault dans l'hexagone, que l'hybride est un marché de niche.
Ceci dit, je m'y connais en bagnole autant qu'en sport, c'est dire si je frôle le zéro absolu. Une bagnole, ça a quatre portes et ça roule, du moment que ça roule, c'est bien, le reste, je m'en tape.
Rédigé par : Le Nain | 21 janvier 2014 à 17:40
A ce niveau de la conversation, il y a lieu de rappeler deux choses :
1. avec la mondialisation, la commercialisation des voitures se fait pour 80% à l’exportation. Persévérer à vendre en priorité sur le marché national est donc une aberration.
2. pour vendre à l'exportation encore faut-il que le client achète. Quand Peugeot cherche à vendre des voitures non adaptées au marché international et qu'il est le seul à promouvoir des véhicules fonctionnant au diesel, le client va voir la concurrence.
Ne cherchons plus l'erreur.
Rédigé par : sulfur2000 | 22 janvier 2014 à 11:31
L'erreur de Peugeot et de nos marques automobiles, c'est de ne pas construire des voitures fiables et j'en parle en toute connaissance commé je peux dire aussi qu'elles ont par ailleurs des qualités qui les rendent très agréables à la conduite. Màis quand ce plaisir est de plus en plus assombri par des ennuis de toutes sortes, surtout qu' affronter le service après -vente relève trop souvent du parcours du combattant, alors on finit par aller chercher ailleurs et l'on se dit alors que nos constructeurs nationaux nous ont pris pour des imbéciles et qu'ils continuent à le faire en rejetant leurs difficultés actuelles sur des erreurs de stratégie, sur l'euro fort ou autre baliverne de ce genre. Et comme nous sommes un peuple de moutons, nous refusons de voir la réalité que nous subissons pourtant dans notre quotidien dans ce domaine, comme nous le faisons aussi face aux discours de nos grands ou moins grands hommes politiques et de nos éminents économistes
Rédigé par : Albrecht | 23 avril 2014 à 18:20
Envoyé de mon iPad le 24 avril 2014 sur le site grincheux.typepad
L'erreur de Peugeot et de nos marques automobiles, c'est de ne pas construire des voitures fiables et j'en parle en toute connaissance comme je peux dire aussi que celles-ci ont par ailleurs des qualités qui les rendent très agréables à la conduite. Quel gâchis !
Mais quand ce plaisir est de plus en plus assombri par des ennuis de toutes sortes notamment avec six ou sept modèles différents de nos trois marques - affronter le service après-vente relève en outre trop souvent du parcours du combattant - on finit par aller chercher ailleurs et l'on se dit alors que nos constructeurs nationaux nous ont pris pour des imbéciles et qu'ils continuent à le faire en nous faisant croire que leurs difficultés actuelles sont dues à des erreurs de stratégie, ou à l'euro fort ou à d'autre baliverne de ce genre. Et comme nous sommes un peuple de moutons, nous refusons de voir une tout autre réalité que nous subissons pourtant dans notre quotidien dans ce domaine précisément et dans d'autres aspects de notre vie en société, par exemple face aux discours et à la gestion de nos ´´grands ´´ hommes politiques et de nos ´´éminents ´´ économistes.
Rédigé par : Albrecht | 23 avril 2014 à 23:40