Lu sur le site du magazine CAUSEUR :
Boualem Sansal, écrivain algérien de langue française, a fait un cauchemar : la mondialisation qui va gagner dans le futur n’est pas celle du capitalisme mais celle de l’islamisme le plus radical. Quand un écrivain fait un cauchemar, il l’exorcise par un roman (1). À défaut d’empêcher la catastrophe, nommer ce qui peut ou va nous tuer a le mérite de nous en consoler. Chez Boualem Sansal, cela donne 2084, qui paraît cette rentrée littéraire et tranche par son ambition épique et picaresque, alors que triomphe cette année encore un peu plus le nombrilisme effréné de l’autofiction féminine.
(1) 2084, la fin du monde - Boualem Sansal (Gallimard, 2015)
Boualem Sansal : "L'Islam est incompatible avec... par franceinter
Comme le politique et le religieux sont indissociables en Islam, il est logique que la démocratie soit incompatible aux puristes de cette religion. Cet auteur enfonce une porte ouverte, du moins pour moi.
Pas si évident pour tout le monde, y compris pour la quasi totalité de nos politiciens, qui vont répétant de-ci de-là que "l'islam a toute sa place en France". Si je comprends bien, en réalité ces dangereux gugusses nous affirment qu'une religion incompatible avec la démocratie a toute sa place dans un grand pays démocratique ? Eh bé !
Reddite ergo, quae sunt Caesaris, Caesari et, quae sunt Dei, Deo.
Comme le politique et le religieux sont indissociables en Islam, il est logique que la démocratie soit incompatible aux puristes de cette religion. Cet auteur enfonce une porte ouverte, du moins pour moi.
REPONSE de GG :
Pas si évident pour tout le monde, y compris pour la quasi totalité de nos politiciens, qui vont répétant de-ci de-là que "l'islam a toute sa place en France".
Si je comprends bien, en réalité ces dangereux gugusses nous affirment qu'une religion incompatible avec la démocratie a toute sa place dans un grand pays démocratique ?
Eh bé !
Rédigé par : LE NAIN | 12 septembre 2015 à 11:09
"2084, la fin du monde" tranche par son ambition épique et picaresque, tandis que les soudards de Daesh tranchent des vies à défaut de savoir narrer leurs tranches de vie ...
Rédigé par : Dominique | 12 septembre 2015 à 13:13
Il suffit d'écouter les chefs musulmans les plus radicaux : ils disent eux-mêmes que la démocratie et le libéralisme (ne pas l'oublier, celui-là) sont leurs ennemis.
Au passage, je serais anti-libéral, je m'inquiéterais d'avoir pour copains aussi bien les islamistes que les communistes, mais ce n'est jamais que mon avis.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 12 septembre 2015 à 16:11
La conclusion est pourtant simple: la France n'est plus une démocratie que de nom. Tout comme les anciennes (ou actuelles) démocraties populaires, l'étiquette est mensongère.
Quand on vote à gauche, on a un gouvernement de centre gauche, quand on vote à droite aussi.
Quand on fait un référendum, le président s'assoit sur le résultat dans la meilleure tradition autocratique.
Quand la constitution permet à un exécutif qui a perdu toute la confiance de l'électorat de se maintenir contre vents et marées, c'est que nous ne sommes plus une démocratie.
Quand les francais disent qu'ils ne veulent plus d'immigrés, de clandestins, de migrants, appelons les comme on veut, le gouvernement répond par de la morale qui se voudrait pédagogique. Le tout relayé par des médias d'autant plus à la botte qu'ils ont été formattés et par une certaine classe qui se prétend intellectuelle.
On pourrait trouver mille autres exemples qui montrent qu'à part les 4 mois que durent les élections présidentielles et législatives, la France n'est pas une démocratie.
Rédigé par : le stigmatiseur fou | 12 septembre 2015 à 17:18
Le jour où les musulmans arriveront à dissocier le profane du sacré, l'islamisme aura vécu.
Rédigé par : Caribou 95 | 12 septembre 2015 à 18:52