Le romancier Michel Houellebecq est l'auteur francophone qui a été le plus lu en 2015 selon le classement annuel établi par L'Express, RTL et Tite Live et rendu public mardi. L'auteur de Soumission devance ainsi Fred Vargas avec son roman policier Temps glaciaires et Guillaume Musso avec son livre L'instant présent. L'ancien député de Vendée Philippe de Villiers s'est distingué en 2015. Son livre, Le moment est venu de dire ce que j'ai vu, se classe à la 14e place tous genres confondus et à la 5e place dans la catégorie Essais et documents. C'est le seul homme politique à figurer dans le classement des meilleures ventes de livres 2015. SOURCE : LE FIGARO
J'ai lu le livre de Villiers et vous le recommande, il est fort bien écrit, plaisant à lire et parsemé d'anecdotes croustillantes.
Une cérémonie pour la publication du classement 2015 organisée par RTL et L'Express s'est déroulée hier mardi 16.02 à l'hôtel Royal Monceau en présence des auteurs du palmarès. Christine Angot faisait partie des auteurs distingués, et elle a déclaré dans un micro de RTL : "Quand j'ai compris que j'allais devoir me faire photographier aux côtés de Philippe de Villiers, je me suis dit : 'Je peux pas, il y a des limites à tout'. Donc j'ai reculé de trois marches. Après on m'a dit qu'on ne me voyait plus. Mais il y avait des gens que j'aime bien, donc ça va."
Je vous propose quelques extraits d'une critique du dernier livre de Christine Angot :
C'est le genre d'intitulé de rubrique qu'on peut trouver dans la presse féminine : «Il vaut quoi le dernier Angot ?».
Une interrogation à laquelle n'importe quel individu sensé répondrait : «Ben il est nul comme les autres, pourquoi cette question ?»
Page 156, au cas où ses lecteurs ne seraient toujours pas au courant, elle explique que son géniteur la «sodomisait» régulièrement (c'est le quatrième roman évoquant l'inceste, d'autres parlaient de son expérience homosexuelle ou de ses aventures torrides avec des rappeurs oubliés du XXe siècle). Elle en a voulu à sa mère de ne pas avoir réagi, sa mère a culpabilisé. Puis Christine Angot (puisque dans le livre, l'héroïne s'appelle Christine Schwartz puis Angot) a culpabilisé de l'avoir fait culpabiliser. Voilà, c'est fini, comme dirait Jean-Louis Aubert.
Alors ? Alors, il faut évoquer la difficulté terrible à entamer, puis à finir ce livre : aucun être humain -lecteur occasionnel ou régulier- n'est préparé à une écriture aussi spectaculairement catastrophique, à un vocabulaire aussi pauvre, à une ponctuation aussi mal employée.
Ce n'est pas un livre dur à lire comme peuvent l'être, au hasard, Normance de Louis-Ferdinand Céline, Finnegan's Wake de James Joyce ou Exterminateur de William Burroughs : c'est un livre dur à lire tant il est mauvais. Certaines phrases, d'ailleurs, sont incompréhensibles : «Leur famille habitait Paris depuis des générations, dans le dix-septième arrondissement, près du parc Monceau, était issue de Normandie.» … Ou cet échange insane «Lui: J'aimerais beaucoup que tu viennes t'installer à Paris, et qu'on continue à se voir. Tu réfléchiras, Rachel ? - Elle : Moi aussi j'aimerais Pierre.» Aimerait-elle Pierre, ou aimerait-elle s'installer à Paris si une virgule l'y autorisait ? Mystère. Un peu plus loin, il y a aussi cette phrase exceptionnelle : «Il venait de perdre sa mère. Elle lui a écrit une gentille lettre.» Pour continuer d'achever le lecteur déjà sévèrement torturé, le livre de Christine Angot est constitué pour deux tiers de dialogues tellement affligeants que l'ouvrage prend des airs de pièce de théâtre logorrhéique écrite par un enfant vaguement demeuré. FIGAROVOX
Angot Hollande, même langue, même combat ?
Rédigé par : Le Nain | 17 février 2016 à 13:25
Enculée, c'est son fond de commerce ...
J'aime bien cette "bulle médiatique" en rappel du cidre du billet précédent !
Rédigé par : Dominique | 17 février 2016 à 21:45
Elle s'est fait une place dans un créneau assez surchargé, ne lui en voulez donc pas de jouer des coudes pour la garder.
La gamelle est bonne, l'ego est satisfait et la morale est sauve. Qu'est-ce que l'univers, le monde, ou la rue d'à côté, du moment que les vieux jours sont assurés ?
Elle peut même encore être ministre.
Rédigé par : Arthourr | 17 février 2016 à 21:56
elle explique que son géniteur la «sodomisait» régulièrement
Tout s'explique.
...Christine Angot atteint une sorte d'Everest littéraire: à côté d'elle, Justine Lévy est Colette et Virginie Despentes, Marguerite Yourcenar.
Hahaha, il est pas mal ce Nicolas Ungemuth.
Avec son titre beau comme du Marc Lévy (Un amour impossible), et son côté collection Harlequin en version sinistre - il y a une voyante, des chansons de Dalida ou Catherine Lara et une néo Cosette ne demandant qu'à aimer son papa -, le livre de Christine Angot a donc bien fini par atterrir sur la liste du Goncourt
Cela et les commentaires du Fig sous l'article en disent long sur l'affection immodérée que tant de nos contemporains portent à n'importe quel verbiage confus à partir du moment où celui-ci a été adoubé par le premier gourou médiatique venu.
En fait on renommerait le Goncourt prix Aurier ou prix Gradur, tout cela serait déjà beaucoup plus cohérent.
Rédigé par : Mandos | 18 février 2016 à 08:51
"Christine Angot est une enculée, titres-tu... et fière de l'être, à ce que j'avais cru comprendre !
REPONSE de GG :
Ses expériences de sodomie sont de livre en livre son fonds ("fond" ?) de commerce, raison pour laquelle je ne crains nullement des poursuites en la qualifiant d'enculée.
Rédigé par : Lilith | 18 février 2016 à 14:21
Ah, le prix Gradur, très bonne idée...
Rappel :
http://france3-regions.francetvinfo.fr/nord-pas-de-calais/2015/03/13/gradur-10-choses-que-vous-en-savez-pas-sur-ce-rappeur-roubaisien-qui-cartonne-674533.html
Rédigé par : Robert Marchenoir | 18 février 2016 à 15:52
Tiens, elle causait sur vronze cul ,ce matin
Avec un psychiatre
Mais elle n'a pas confirmé être une enculée
Dommage
On aurait pu avoir des précisions
Genre préparation, lubrifiants toussa
La culture, ça se mérite, faut traquer le savoir partout où il peut se cacher
Rédigé par : Tibor Zala | 19 février 2016 à 14:25
Voilà qui me rappelle la réplique du personnage Ellsworth Toohey dans la Source Vive.
http://www.goodreads.com/quotes/866399-here-s-another-kill-man-s-sense-of-values-kill-his-capacity
Angot y aurait tout à fait sa place au registre de l'exaltation de la médiocrité.
Rédigé par : Kris | 19 février 2016 à 18:47
Et toi t'es un connard
Rédigé par : Zazo de la Télindière | 14 novembre 2018 à 12:46