C'est le monde merveilleux d'internet.
J'ai le plaisir d'annoncer aux fidèles lecteurs de ce blog qu'enfin les Fischer sont arrivées à Ouagadougou. Après tant d'années de suspens assoiffant, non pas une palette, mais trois bouteilles de Fischer ont franchi la porte du bureau de notre envoyé spécial permanent au Burkina Faso, Dominique. C'est Caribou 95 qui a pris l'initiative de se rendre acquéreur de ces précieux flacons puis de les emporter dans ses bagages à l'occasion d'un déplacement qu'il devait effectuer dans ce pays. Qu'il en soit remercié avec ferveur. Ce qu'a accompli Caribou 95, aucune bête ne l'aurait fait. J'imagine les ruses de sioux qu'il a dû déployer pour franchir la douane au départ de Paris avec 3 x 65 cl de bière en plein Etat d'Urgence. Chapeau l'artiste ! Quant à moi, je mérite plus que jamais le surnom de "T. Nardier" pour n'avoir non seulement jamais rétribué Dominique pour ses reportages sur la Clinique du Point G à Ouagadougou, mais pas non plus financé l'achat des trois Fischer.
Si je parle plus haut des "fidèles lecteurs de ce blog", c'est parce que les autres ne peuvent rien comprendre s'ils découvrent ce billet sans avoir fréquenté ici assidument ces 4 ou 5 dernières années. Comment expliquer la saga Fischer ?
POURQUOI PARLONS-NOUS ICI ABONDAMMENT DE LA BIÈRE FISCHER ?
Tout est parti d'un billet ici, il y a plusieurs années déjà, où l'auteur exprimait une petite nostalgie autour des bouteilles de bière à fermeture mécanique de son enfance (Pélican, Fischer...). Des visiteurs ayant enclenché une conversation sur ce sujet, celui-ci est devenu petit à petit un thème récurrent et la Fischer, quoique bière familiale plutôt banale, s'est trouvée sacrée Bière Officielle du Blog. Sa notoriété explosa soudain lorsqu'il fut question de rémunérer en liquide pour ses rares mais brillants reportages le seul envoyé spécial permanent du blog à l'étranger, j'ai nommé... Dominique, installé à Ouagadougou (ou Ouaga-glou-glou). Le "liquide" du paiement en question était une palette de caisses de Fischer qui devait être acheminée par le train, de Schiltigheim (Brasserie Fischer en Alsace) à Ouagadougou.
A cause de nombreuses péripéties abracadabrantesques (dont, excusez du peu : deux coups d'état au Burkina Faso !), nul n'a jamais vu arriver la palette en gare de Ouagadougou. Pour Dominique, coincé dans un pays où la température tourne autour des 35° à l'ombre des baobabs, la soif est insupportable ("insupportable" : un des trois mots préférés de Manuel Valls). Cela se traduit par de fréquents délires engendrant la production effrénée de calembours et de contrepèteries, que nous recevons sous la forme de commentaires. En 2005, j'ai pris mon plus beau clavier pour écrire aux gens du département marketing et communication de Heineken, propriétaire de la marque Fischer, et leur signaler le formidable ramdam positif qui jaillit du Blog d'un Grincheux Grave autour de la marque Fischer. Leur réaction ? Aucune. Ces gens sont des chiens. Mais nous on s'en tape, on continue à boire, contrepéter et rigoler entre nous, et on leur dit merde.
Les trois flacons de Fischer exposés dans le bureau de Dominique à Ouagadougou
Caribou 95 (à gauche) accueilli par Dominique dans une ambiance Volta-Hic. Merci pour ce moment, les gars !
Comme quoi notre monde n'est pas aussi désespérant que certains le laissent entendre !
Rédigé par : Jacques Étienne | 03 décembre 2016 à 09:41
Arf ! Chui jaloux ! Grrr !
Rédigé par : RB | 03 décembre 2016 à 11:11
Le mur de Berlin est tombé, les Maures ont été chassés d'Espagne, l'imprimerie a fait rentrer le savoir dans tous les foyers, l'Angleterre se libère des gnomes de Bruxelles, Castro est mort, les pantalons à pattes d'eph' ont disparu et la Fischer est arrivée à Ouagadougou.
Comme quoi, on a tort de désespérer et un autre monde est possible.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 03 décembre 2016 à 12:22
Une ambiance survolta'hic !...
Rédigé par : Dominique | 03 décembre 2016 à 17:53