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Il ne vous a peut-être pas échappé que début janvier j'ai ouvert une nouvelle rubrique intitulée "DES NOUVELLES ?" qui consiste à rappeler chaque semaine le nom et le parcours d'une personnalité disparue des radars. Ma liste de 52 pour l'année 2017 est déjà prête.
Les élus des semaines 2, 3 et 4 furent Danielle Darrieux, Alain Barrière et Marie Laforêt. Et la disparue traitée dans la rubrique Numéro Un : Christiane Martel. Revoir le billet ici.
Pourquoi cette inconnue ? Parce qu'elle fut la dernière MISS UNIVERS française, en 1953. Je pressentais que cette situation ne pouvait décemment s'éterniser, compte tenu du nombre de beautés produites dans notre grand pays. Depuis hier, c'est réparé, avec l'élection au titre de Miss Univers de notre Miss France 2016, Miss Nord-Pas-de-Calais 2015 : Iris Mittenaere. Oui, une Ch'ti, en plus, quelle joie ! Relire le billet du 20.12.2015 sur son titre de Miss France
30 janvier 2017 dans Des nouvelles ? | Lien permanent | Commentaires (4)
Après avoir été secrétaire d'État et ministre à plusieurs reprises (Agriculture ; Transports...), Dominique Bussereau est aujourd'hui président du conseil général de la Charente-Maritime, depuis le 20 mars 2008, député de la 4e circonscription de Charente-Maritime, siège qu'il a retrouvé le 14 décembre 2010 après son départ du gouvernement, et président de l'Assemblée des départements de France, depuis le 13 mai 2015
30 janvier 2017 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (4)
29 janvier 2017 dans Weblogs-Twitter | Lien permanent | Commentaires (1)
Toi l'épouse modèle
Le grillon du foyer
Toi qui n'a point d'accrocs
Dans ta robe de mariée
Toi l'intraitable Pénélope
En suivant ton petit
Bonhomme de bonheur
Ne berces-tu jamais
En tout bien tout honneur
De jolies pensées interlopes (bis)
29 janvier 2017 dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
28 janvier 2017 dans Weblogs-Twitter | Lien permanent | Commentaires (6)
Robert Marchenoir nous a écrit pour grommeler, dans son style inimitable, sur l'affaire du Penelope Gate :
J'espère que tous ceux qui sont scandalisés par cette affaire sont ultra-libéraux. Parce que sinon, ça ne sert à rien. Ca revient à se tordre les mains comme ce pauvre Maxime Tandonnet (ndgg : blogueur respectable ci-contre à gauche recommandé), en réclamant des politiciens honnêtes. Mais ce n'est pas la question.
La question, ce sont les institutions.
Quand les institutions sont bourrées de pognon gratuit des autres, volé aux Français, eh bien les Fillon et les autres le prennent et le donnent à leur femme, parce que c'est la règle. C'est comme ça qu'on fait. Les députés ont x millions de flambouzes à dépenser pour leur assistanat, pourquoi voudriez-vous qu'il payent leurs assistants deux ou trois fois moins, parce que c'est "trop", et que ça fait grincher les grincheux (ndgg : pas de commentaire) ?
Quand vous arrivez dans une boîte, et qu'on vous dit le salaire c'est tant, vous dites : ah non, non, c'est beaucoup trop monsieur le directeur, le SDF du coin va se sentir lésé, je ne peux accepter non non non ? Mieux : quand vous êtes patron et que vous payez vos employés avec l'argent gratuit des autres, lorsqu'il y a écrit dans le Code de la République que 3 salaires d'assistants parlementaires c'est 3 millions de flambouzes par an, est-ce que vous dites à votre assistant : tu seras payé 10 000 flambouzes par an, passke ça devrait te suffire et que c'est socialiste ? Bien sûr que non, parce que sinon vous passeriez pour un esclavagiste et un mesquin et un connard. Vous faites comme tout le monde vous dit de faire. Vous respectez la règle. Donc c'est la règle qu'il faut changer. C'est l'Etat qu'il faut affamer. C'est au gouvernement, aux politiciens, aux fonctionnaires, au service public, qu'il faut couper les vivres et serrer le kiki jusqu'à ce qu'ils crèvent. Sinon, dans trois cents ans, on aura encore des gens qui vont exiger des politiciens vertueux et des surhommes avec un gros charisme, et le compteur EDF du général de Gaulle (1).
L'association Transparency International vient de publier son classement annuel des pays les plus corrompus, et naturellement la Russie vient tout en bas (ou au top, comme vous voulez). Est-ce que le responsable russe de Transparency International a dit : il faut que mon Poutinou d'amour devienne honnête, qu'il change de cerveau, qu'il se procure auprès de la CGT le compteur EDF du général de Gaulle (1) ? Non. Il a dit : il faut changer les institutions de ce pays de merde. Il faut que les tribunaux deviennent indépendants, que la presse devienne libre, que les élections cessent d'être truquées, etc, etc, etc.
Eh bien, pour la France, c'est pareil. On ne peut pas, à la fois, insister pour donner à l'Etat les pleins pouvoirs, des "moyens" comme s'il en pleuvait, et puis après s'étonner que les politiciens les prennent, ces pouvoirs, et qu'ils le prennent, ce pognon. En somme, les Français demandent à leurs politiciens de prendre énormément d'argent à leurs voisins, pour le leur donner à eux, et ils s'étonnent que les politiciens disent oui oui oui, et s'en mettent plein les poches au passage. Quand vous réclamez des voleurs à la tête de l'Etat, et que vous insistez pour que le vol devienne le principe directeur de l'Etat, ne vous étonnez pas qu'il y ait pléthore de candidats voleurs, tous parfaitement empressés à vous obéir.
(1)
"Le compteur EDF du général de Gaulle" est en ce moment, bien plus que jamais auparavant, une référence qui circule dans les médias sociaux autour du Penelope Gate. Pour ceux qui étaient absents de la Planète Terre ces cinquante dernières années, ou avaient la tête à autre chose, il est utile de "rappeler" que du temps de son séjour à l’Élysée (8 janvier 1959-28 avril 1969), le président de Gaulle était tellement soucieux des deniers de l’État et de ne pas vivre à ses crochets, même en tant que président de la République, qu'il avait fait installer un compteur électrique pour relever la consommation de son appartement privé et payer la facture EDF de sa poche. De même, quand les invités à sa table étaient de sa famille, les repas étaient à sa charge.
Par un affligeant contraste, nous apprenons cette semaine que Thomas Hollande, fils de qui et qui vous savez, avait pour habitude durant le calamiteux quinquennat paternel, d'inviter ses amis à siroter un verre autour de la piscine de la Lanterne, lieu de résidence des chefs d'État à Versailles. Cherchez par "Thomas Hollande la Lanterne" sur Google, puis après lecture dégobillez à votre aise devant tant d'inconvenance socialiste.
28 janvier 2017 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (8)
Ce vendredi 27.01 l'ex-directeur de La Revue des Deux Mondes, Michel Crépu, a été entendu à l'Office central de lutte contre les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) à Nanterre, dans le cadre de l'enquête sur des soupçons d'emploi fictif de l'épouse de François Fillon. L'hebdomadaire (de gauche) Marianne vient de publier le seul résultat visible et connu à ce jour du travail pour La Revue des Deux Mondes accompli par Mme Penelope Fillon (alias Pauline Camille) en échange de 100 000 euros de salaire brut.
Il s'agit de deux notes de lecture dont on peut voir ci-après la teneur... et l'ampleur ! Soupesez-moi ça : 50 000 euros/pièce.
Marianne affirme que Mme Fillon aurait été rémunérée 5 000 euros bruts pendant 20 mois.
Pour mettre en perspective ce que ces émoluments représentent pour une entreprise, il faut rappeler que l'on estime qu'un salaire brut coûte +45% à l'employeur : donc au total ici 145 000 euros. Il faut dire aussi que la société Revue des Deux Mondes a publié un chiffre d'affaires de 427 400 euros pour l'année 2015. Cette collaboration se serait étendue de mai 2012 à décembre 2013, je ne connais pas le CA de La Revue ces années-là, mais on peut raisonnablement penser qu'un salarié coûtant 87 000 euros par an à une TPE de cette modeste dimension ne devrait pas passer inaperçu ni être improductif. Pourtant, son directeur à cette époque, Michel Crépu, a déclaré au Canard enchaîné : Elle "a bien signé deux ou peut-être trois notes de lecture", mais "à aucun moment (...) je n'ai eu la moindre trace de ce qui pourrait ressembler à un travail de conseiller littéraire".
Une autre façon de mettre cette rémunération mirobolante en perspective passe par un rappel de ce que gagne un journaliste "pigiste". On appelle "pigiste" un journaliste rémunéré à la tâche (par exemple au nombre de caractères ou de pages pour un rédacteur, à la durée dans l'audiovisuel). Depuis le 01.08.2014, les entreprises adhérentes à la FNPS (Fédération Nationale de la Presse d’information Spécialisée) se sont engagées à rémunérer leurs pigistes au minimum à 42 € le feuillet (de 1 500 signes) pour les titres diffusant moins de 5 000 exemplaires et à 45 € le feuillet pour les titres diffusés à plus de 5 000 exemplaires. La Revue des Deux Mondes a un tirage de 8 000 ex (tous les deux mois). Comment visualiser un feuillet de 1 500 signes (et non "caractères") ? Par exemple, la partie de cette Note allant des premiers mots "Ce vendredi" à la fin du paragraphe se terminant par "travail de conseiller littéraire" compte 1 609 "signes", ce que le logiciel Word appelle "caractères, espaces compris".
27 janvier 2017 dans Actualité, Livres | Lien permanent | Commentaires (5)
Bon, j'ai regardé la prestation de François Fillon dans le JT de 20h de TF1 jeudi 26.01. Je ferai quatre commentaires...
COMMENTAIRE 1 :
Fillon a défendu sa femme, il a dit qu'il l'aimait et la protègerait jusqu'au bout face à n'importe qui. C'est beau, l'amour conjugal. Mais dans le cas d'un emploi fictif (à supposer, n'est-ce pas ?), est-ce l'employé fictif qui doit recevoir des coups, ou bien est-ce l'employeur ? Prenons pour exemple l'affaire des emplois fictifs de la Ville de Paris (1999-2011) :
WIKIPEDIA : L'affaire concerne sept employés permanents du RPR, dont le salaire a été payé par le conseil municipal de Paris. Le RPR était un parti politique créé par Jacques Chirac, et dont il était le président, en même temps qu’il exerçait la fonction de maire de Paris. En décembre 2011, Jacques Chirac est condamné à deux ans de prison avec sursis pour « détournement de fonds publics », « abus de confiance », « prise illégale d'intérêts » et « délit d'ingérence ». Alain Juppé est jugé pour sa responsabilité dans cette affaire comme supérieur hiérarchique et complice.
L'EXPRESS écrit le 02.02.2004 : Ce vendredi 30 janvier, à 14 h 23, le tribunal correctionnel de Nanterre vient de frapper fort: il condamne Alain Juppé à dix-huit mois de prison avec sursis, assortis d'une peine d'inéligibilité de cinq ans. Ainsi, en sa double qualité de secrétaire général du RPR et d'adjoint aux Finances à la mairie de Paris, Juppé est reconnu coupable d'avoir employé, pour son parti, sept permanents censés travailler à la ville de Paris.
C'EST CLAIR : les sept faux employés de la Ville de Paris n'ont pas été inquiétés ; ceux qui ont manigancé leurs emplois fictifs l'ont été. Penelope n'a pas à être défendue.
COMMENTAIRE 2 :
François Fillon a mis en avant que l'emploi de Penelope est limpide puisqu'il a fait l'objet de bulletins de paie et de déclarations fiscales. Mais là n'est pas du tout la question ! Les sept employés fictifs de la Ville de Paris, eux aussi, recevaient un bulletin de paie chaque mois ! Ce ne sont pas les bulletins ou les déclarations fiscales qui sont fictifs : c'est le travail effectué compte tenu de la rémunération reçue.
COMMENTAIRE 3 :
François Fillon a affirmé qu'il ne se retirerait pas de la campagne présidentielle, sauf si son honneur était atteint, à savoir s'il venait à être mis en examen. Dans un billet du 23.09.2011 "Pas de Rolex mais mis en examen", j'ai révélé ici que je venais d'être mis en examen (pour un texte quelque peu excessif à l'encontre du Dr Delajoux, le chirurgien des stars, et en l’occurrence de Johnny Hallyday). Bizarrement (je dois être con), je n'ai pas senti que mon honneur était atteint et que je devais cesser toute activité professionnelle. Dans un billet du 05.08.2013 (soit après une mise en examen de près de deux ans) j'annonçai avoir bénéficié d'une relaxe devant la XVIIe chambre correctionnelle de Paris. Un visiteur nommé Shimrod (on ne le voit plus) m'avait félicité avec ce commentaire : "A cinquante ans, quand on n'a pas eu de relaxe on a raté sa vie." Ainsi, nous venons d'apprendre par un ex premier ministre et candidat à la présidence de la République qu'un citoyen mis en examen est atteint dans son honneur !
COMMENTAIRE 4 :
Penelope Fillon porte une part évidente de responsabilité. Pendant des années, devant l'opinion publique, elle s'est présentée comme une femme au foyer non impliquée dans la vie politique de François Fillon. En présence des autres assistants parlementaires de son mari, comme vis à vis de tous les autres assistants parlementaires, elle ne se laissait pas percevoir par eux comme une "collègue". Une "discrétion" poussée à l'excès dont on ne voit pas bien la cause ni l'objectif, mais dont les effets sont désastreux.
Rappels : "Jusqu'à présent, je ne m'étais jamais impliquée dans la vie politique de mon mari" (oct. 2016) - "J'ai tout d'un coup senti le besoin de m'impliquer, de m'engager un peu plus fortement que je ne l'ai fait jusque-là puisque depuis 35 ans, je suis bien restée dans l'ombre. Mais là, l'enjeu, je trouve, est différent. C'est la première fois que François se présente à la présidence de la République et donc c'est la première fois que je me lance vraiment avec lui dans cette bataille." (nov. 2016)
Ci-dessus, extrait de l'interview de Penelope Fillon parue dans The Telegraph en mai 2007. "Cela va me remettre au travail" ! (Source : Marianne)
COMMENTAIRE 5 :
Sur TF1, François Fillon a tenu à désamorcer une grenade et s'y est pris comme un manche, en déclarant : « Lorsque j'étais sénateur, il m'est arrivé de rémunérer, pour des missions précises, deux de mes enfants qui étaient avocats, en raison de leurs compétences. » Cela, c'est la goutte qui va faire déborder le vase de la défiance, car aucun des enfants Fillon n'était avocat du temps où Papa Fillon était sénateur. L'idée de faire une révélation spontanée avant que l'opposition (ou la presse, c'est kif kif) découvre l'information est une tactique courante. Mais introduire une inexactitude dans la manip est une gaffe qui flanque tout par terre et, pire, ne peut qu'envenimer la situation et renforcer le doute.
ENFIN, à l'intention de ceux qui se demanderaient d'où peut bien provenir le croche-pied qui fait trébucher le candidat Fillon, quelqu'un a retrouvé et publié ces tweets de Rachida Dati datant de juillet 2014 :
Attention, un croche-pied de Madame Dati peut faire très mal : en plus des fractures de la chute, elle vous enfonce dans les cotes le talon "aiguille" de ses bottes Louboutin rouges à 1 395 dollars (la paire).
27 janvier 2017 dans Actualité, Politique | Lien permanent | Commentaires (5)
Naturellement, chacun garde en tête que les comptages et statistiques portant sur l'appartenance religieuse des citoyens français sont interdits. Cette règle est essentiellement appliquée, et avec sévérité, à Robert Ménard, maire de Béziers. Mais comment un homme politique parvenu au niveau de Premier ministre peut-il en arriver à prononcer une imbécillité de cette dimension ?
26 janvier 2017 dans Religion (islam, etc.) | Lien permanent | Commentaires (1)
26 janvier 2017 dans Journalistes & Médias | Lien permanent | Commentaires (0)
Voici le résumé de la rubrique quotidienne du Docteur Michel Cymes sur RTL ce matin 25 janvier. Elle va dans le sens que je défends ici depuis dix ans (ne serait-ce que chaque 11-Novembre) et qui fait s'esclaffer certaines. Mesdames, le poil autour du sexe c'est beau, le poil autour du sexe c'est doux sur nos joues, le poil autour du sexe c'est utile et sain.
"Autant vous le dire tout de suite : on n'a pas beaucoup de certitudes sur le sujet, mais on a quand même quelques éléments qui peuvent inciter les rois et les reines du rasoir à réfléchir. À nombre égal de partenaires et à fréquence égale de rapports sexuels, il semble que les adeptes de l'épilation présentent un risque plus élevé de contracter une maladie sexuellement transmissible. C'est ce que concluent plusieurs études, dont l'une (américaine et portant sur près de 8 000 personnes) évoque un risque trois fois et demi supérieur."
"Reste qu'il n'est jamais facile d'interpréter des données qui concernent l'intimité des gens. D'abord on ne peut pas exclure que certaines personnes aient décidé de faire un sort à leur toison pubienne à la suite d'une infection. ce que l'on prend pour la cause de l'infection ne serait que la conséquence de l'infection. Ensuite, on ne peut pas exclure que les gens qui acceptent de dévoiler leurs pratiques épilatoires soient aussi les plus à l'aise pour parler de leurs petites maladies intimes."
"Tout cela incite en tout cas à rester prudent, même si d'autres éléments peuvent objectivement expliquer que la corrélation entre infection et épilation soit avérée. Lorsqu'on s'épile, on fait disparaître les poils mais on ne fait pas disparaître les follicules pileux (ces endroits où le poil prend naissance). Au contraire, ils se retrouvent à découvert et peuvent être irrités. Du coup, se développent des plaies microscopiques."
"Si vous ajoutez à cela le fait que les organes génitaux disposent d'un environnement "tropical", vous avez vite fait d'imaginer que l'on est en présence d'un milieu de culture idéal pour les bactéries. Par ailleurs, il n'est pas rare qu'on se blesse en se rasant : cela peut aussi entraîner des infections transmissibles."
"N'oublions pas que la nature fait en général bien les choses. Si nous avons des poils, ce n'est pas un hasard. Ils sont censés protéger des frottements lors des rapports sexuels à un endroit où la peau est particulièrement sensible."
25 janvier 2017 dans Société | Lien permanent | Commentaires (10)
Voici ce que l'on pouvait lire dans le quotidien LE BIEN PUBLIC (qui couvre la Bourgogne) en date du 21 octobre 2016 ("Elle" c'est Penelope Fillon) :
Le CANARD (a échappé à la grippe aviaire, celui-là) croit pouvoir révéler que l'épouse de François Fillon a encaissé 600 000 euros de revenus en tant qu'assistante parlementaire de son mari. Il n'est pas illégal d'employer un membre de sa famille pour cette fonction. Il paraît que 10% des députés le font. Après tout, être de la famille d'un député n'oblige pas à être incompétent, et confier ses affaires à un proche peut être une assurance confiance.
Cependant, les témoignages d'autres assistants parlementaires montrent leur extrême surprise, et ceux-ci affirment que normalement ils auraient dû un jour ou l'autre avoir connaissance de cette collaboration. D'autre part, des journalistes ayant interrogé Mme Fillon (lorsqu'elle est sortie de l'ombre avant la Primaire de Droite) rapportent que dans leurs questions, à certains moments, il y avait comme de solides perches tendues par eux (non intentionnellement) à Pénélope Fillon, susceptibles de lui permettre de mentionner qu'elle travaillait pour son mari (et pas qu'un peu, pour 5 000 €/mois !). Or Madame Fillon n'a rien fait de tel, et au contraire a sans cesse pris soin de se présenter comme une personne au foyer, vivant en retrait, non impliquée dans la carrière de son mari, et qui acceptait de sortir un peu de l'ombre avant la Primaire juste pour lui montrer son soutien dans une phase délicate de son ascension.
La phrase rapportée par Le Bien Public en octobre 2016 est claire sur ce point :
"Jusqu'à présent, je ne m'étais jamais impliquée dans la vie politique de mon mari."
Une autre assistante parlementaire du député Fillon (on peut en avoir plusieurs simultanément), Mme Jeanne Robinson-Behre, faisait la navette entre Paris et le domicile de Fillon dans la Sarthe : jamais elle n'a perçu Mme Fillon comme une collègue mais exclusivement comme l'épouse de François Fillon, et ceci est bien étrange. Mme Fillon elle-même ne se percevait pas comme assistante parlementaire, puisqu'elle déclara dans The Telegraph du 20.05.2007 : "J'ai réalisé que mes enfants me connaissaient seulement comme une mère." Si ses enfants l'avaient vue des heures entières, huit années durant, absorbée par des dossiers pour le député Fillon, ils l'auraient connue comme assistante parlementaire !
La première hypothèse est que Madame Pénélope Fillon mentait lorsqu'elle affirmait de façon répétitive n'être pas impliquée dans le travail de François Fillon.
La deuxième hypothèse est que Madame Penelope Fillon ne mentait pas, puisqu'elle avait été tenue dans l'ignorance de sa fonction fictive d'assistante parlementaire. Le menteur aurait alors été François.
MAIS CE N'EST PAS TOUT. Libération écrit ceci :
"Le journal satirique affirme par ailleurs que Penelope Fillon a touché une rémunération de 100 000 euros (soit 5 000 euros brut par mois) pendant vingt mois entre 2012 et 2013 pour un poste de «conseillère littéraire» à la Revue des deux mondes, propriété d'un ami du candidat LR, Marc Ladreit de Lacharrière. Cependant, l'ancien directeur de la revue, Michel Crépu, «ne l'a jamais vue» dans ses locaux, précisant qu'elle a signé «deux ou peut-être trois notes de lecture». "
Il ne comprend rien, ce Monsieur Crépu : Penelope Fillon est peut-être (troisième hypothèse) une télé-travailleuse qui a honte de montrer que, bien qu'habitant un coquet manoir, elle en est réduite à marner pour se nourrir et se vêtir. Son immense talent a été de bosser comme une dingue en secret, au sous-sol, sans rencontrer quiconque, sans se présenter à ses collègues, sans passer de coups de fils, sans s'adonner compulsivement à la messagerie électronique comme font les employés sans talent, tout en jouant au grand jour la comédie de la femme-qui-s'occupe-des-enfants-et-de-la-maison. C'est très fort, Il nous faut une dame de ce calibre à l’Élysée !
Pour ceux qui, comme moi, s'intéressent à l'art du management, je relève au passage que Marc Ladreit de Lacharrière est devenu milliardaire en dirigeant un groupe où le directeur général d'une des entreprises, la Revue des Deux Mondes, peut n'avoir jamais entendu parler d'une collaboratrice à 5 000 €/mois. Mon estimation est que la société La Revue des Deux Mondes ne représente pas plus de 10 salariés, compte tenu de son type d'activité et de son CA de 427 000 € en 2015.
25 janvier 2017 | Lien permanent | Commentaires (9)
Cette photo montre le président Hollande devant le désert d'Atacama au Chili, qui est le désert le plus aride au monde. Aride comme le quinquennat qu'il est en train d'achever. Hollande s'est arrangé pour s'y trouver, et donc produire des photos montrant qu'il s'y trouvait, au moment où leur Belle Arnaque Populaire effectuait son Premier Tour. A l'occasion d'une précédente prestation des sept guignols de gauche à la télévision, il s'était montré à la même heure dans un théâtre parisien. Ce comportement est celui d'un gamin immature, cet enfantillage déshonore la fonction présidentielle. Comme l'a fait remarquer Manuel Valls lui-même, il lui suffira d'avoir fait enregistrer les passages télés pour visionner, dans le calme et en grand secret, les numéros désopilants des sept candidats de son camp postulant pour le remplacer et tenter de faire moins pire que lui.
25 janvier 2017 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (5)
24 janvier 2017 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (5)
Nous savions que les socialistes sont nuls en orthographe (ministre de l'éducation en tête, lisez ses tweets). Depuis le premier tour de la Primaire de Gauche, nous savons qu'ils sont également nuls en calcul. Je serais incapable de reproduire ici le scénario du sac d'embrouilles auquel nous avons assisté au sujet de leur comptage de voix au premier tour de leur élection interne "Primaires de la Belle Alliance Populaire" (devenue la Belle Arnaque Populaire). J'en ai retenu que sur un total avoisinant le million et demi de votants, environ 300 000 bulletins se sont baladés on ne sait où au fil des heures dans les annonces faites à la Presse, tantôt en plus, tantôt en moins, l'organisateur ne semblant plus rien comprendre ni contrôler... il est vrai qu'il est affublé du patronyme de Borgel, nom d'un député PS de Haute-Garonne : c'est le Borgel au PS !
Ces gens ne savent pas compter, mais ils postulent pour gérer le budget de la France. Plus attristant encore : il existe dans notre pays dans centaines de milliers d'électeurs pour voter pour ces nullards. Il est vrai que, comme dirait notre ami LE NAIN, asinus asinum fricat. Mais tout de même ! Voter en masse pour un Benoît Hamon qui programme de désormais payer les gens à ne rien faire (le revenu universel), est-ce une option politique comme une autre, ou le symptôme d'une pathologie psychiatrique ? A moins que les électeurs de Benoît Hamon ne lui donnent leurs bulletins que pour se marrer, secouer le cocotier, faire un bras d'honneur à la Terre entière, autrement dit, jouer aux cons, comme des gosses.
Dimanche au soir, vers 20h10, nous avons vu le trotskiste, le repris de justice Cambadélis, secrétaire général du PS, dans nos étranges lucarnes, venu pour déclarer ceci : "Merci à tous les candidats à la Primaire qui sont venus en défendant leur idée..." Eh oui : une idée par candidat, selon Cambadélis. Sur son papier, il y avait peut-être écrit "leurs idées", mais je n'ai pas entendu la liaison Z. Les socialistes ne savent pas écrire, ne savent pas compter, ne savent pas parler. Mais ils savent tricher, magouiller, synthétiser, mentir, créer des taxes et des impôts, décourager les entrepreneurs, augmenter la dette, aggraver le chômage.
24 janvier 2017 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (7)
Rio de Janeiro (AFP) - La chanteuse brésilienne de La Lambada, le tube mondial de l'été 1989, Loalwa Braz Vieira, a été retrouvée morte carbonisée jeudi au Brésil, victime d'un cambriolage organisé par le concierge de la petite auberge qu'elle tenait, à environ 100 km de Rio.
Selon la police, les trois hommes auraient profité de l'absence d'hôtes dans l'établissement cette nuit-là pour s'introduire dans la bâtiment et le cambrioler.
BRÛLÉE VIVE
Face à ces visiteurs, Loalwa Braz Vieira aurait tenté de résister avant d'être rouée de coups et d'être emportée dans sa propre voiture, évanouie. Cette fuite aurait duré à peine un km, avant que la voiture tombe en panne. C'est alors que les voleurs auraient décidé d'y mettre le feu, laissant leur victime mourir carbonisée. Loalwa Braz Vieira avait accédé à une fulgurante célébrité mondiale en 1989 en interprétant avec le groupe Kaoma la chanson "Chorando se foi" ("Il est parti en pleurant", ndlr), plus connue sous le nom de "La Lambada".
LA LAMBADA ?
La lambada est en réalité un genre musical tropical fusionnant carimbo, merengue, salsa et zouk, dont Loalwa Braz Vieira était l'icône brésilienne dans les années 1980. Ce hit tropical était accompagné d'un clip vidéo exotique et sensuel mettant en scène un couple de métis brésiliens dansant sur la plage dans un style chaloupé et très collé-serré, qui a considérablement contribué à son succès planétaire. Le tube s'était vendu à 15 millions d'exemplaires dans plus de 100 pays et avait décroché plus de 80 disques d'or et de platine, ainsi que des centaines de récompenses à travers le monde.
ATTENTION, MAGOUILLE
Des producteurs français rapportent du Brésil le rythme de la lambada en France, en adaptant et en faisant enregistrer par le groupe Kaoma la mélodie de la chanson Llorando se fue, du groupe bolivien de musique andine Los Kjarkas. Ils ne déclarent cependant pas à la SACEM le nom des auteurs de la version originelle de la chanson. Ceux-ci feront valoir leurs droits et obtiendront gain de cause. En 1989, le vidéo-clip diffusé en boucle à la télévision va faire de la lambada le tube de l'été. La Lambada est, en France, dans le top 10 des chansons les plus vendues de tous les temps (1 735 000 exemplaires). Loalwa Braz, la chanteuse de Kaoma, a ensuite fait une carrière solo. Le succès de cette chanson sera mondial mais très bref. Il y aura même un film baptisé Lambada, et un autre film sur le sujet, The Forbidden Dance is lambada.
Lambada - Kaoma avec Loalwa Braz Vieira
22 janvier 2017 dans Musique | Lien permanent | Commentaires (1)
Pour le Français Valls, la résignation, comme un début de commencement de dhimmitude bien acceptée. Pour l'Américain, coup de poing sur la table et coup de gueule de meeting électoral, mais comme un commencement de début de plan d'éradication, en fait pas plus irréaliste et critiquable que la promesse hollandaise en 2012 de vaincre le seul adversaire qu'il se reconnaissait : "la finance".
Qui plus est, c'est le même Hollande qui affirma à deux reprises, dans la capitale du Mali, avoir réduit le terrorisme au silence dans ce pays avec ses gros bras. Quatre jours après sa deuxième déclaration en ce sens, le terrorisme faisait 60 morts au Mali.
Selon certains, Trump ridiculise peut-être les Etats-Unis, mais il n'a encore rien fait, tandis qu'ici nous en avons un qui a fait pendant cinq ans, et a fait si peu et si mal qu'il a été obligé d'abdiquer.
21 janvier 2017 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (6)
Pascal Praud est connu comme journaliste sportif, plutôt spécialisé dans le football. A la radio (RTL), il a repris le fambeau de l'émission-culte "On refait le match" d'Eugène Saccomano et tient une rubrique matinale généraliste, genre billet d'humeur, vers 7h58, intitulée "Le Praud de l'info".
"Le prédicat désigne ce qui est dit du sujet", explique Pascal Praud dans sa rubrique du vendredi 20.01, et il prend cette phrase très réaliste en exemple :
"Najat Vallaud-Belkacem fait n'importe quoi".
Praud décrypte : "'Fait n'importe quoi' est le prédicat".
Et de poursuivre : "Avant, on aurait appris : 'Najat Vallaud-Belkacem', sujet ; 'fait', verbe ; fait quoi ? 'n'importe quoi', complément d'objet direct".
"Aujourd'hui c'est fini : il faut dire cette chose incroyable, révoltante, insensée. On n'apprend plus à l'école primaire le complément d'objet direct. Trop compliqué !", tonne le journaliste. "On simplifie. 'Fait n'importe quoi' devient un bloc à part entière, c'est le prédicat. La fameuse méthode globale, celle qui a plongé des millions d'enfants dans l'ignorance. Et on continue !", se désole-t-il.
"Le Conseil supérieur des programmes, qui valide cet enseignement, est un danger public. Il pratique le charabia, il a la passion de la réforme, il modifie ce qui marche", note Pascal Praud. "Incompétence et idéologie sont sa marque de fabrique. Il est urgent de le supprimer", conclut-il, en prenant soin de préciser l'orthographe finale du mot "supprimer". (oui car à la radio les cancres du ministère auraient pu entendre "supprimé")
LE FIGARO -- Alain Bentolila, est un linguiste français, professeur à l'université Paris Descartes. Il a participé à l'écriture des programmes scolaires en 2008. Il déclare :
"L'introduction du prédicat dans les petites classes n'a aucun sens. Le prédicat est une notion de théorie classique aristotélicienne. J'enseigne cette notion à mes étudiants de master 2. L'homme est le seul animal vivant à «dire des choses à propos de». Voilà ce qu'est le prédicat. Votre pensée prend le pouvoir sur votre perception comme lorsque vous dites «le chou a mangé la chèvre» ou «la terre est bleue comme une orange». Avec le prédicat, vous entrez dans la poésie, l'image. C'est une notion philosophique formidable pour mes étudiants mais, pour des enfants, ça n'a aucun intérêt. C'est une erreur fondamentale. Derrière un terme comme le prédicat se cache une idéologie épouvantable dont les enfants défavorisés sont les premières victimes."
LAROUSSE - LE PRÉDICAT :
Élément central de la phrase, autour duquel s'organise la fonction des autres éléments de l'énoncé. (Dans la phrase de base, c'est le syntagme verbal par rapport au syntagme nominal sujet : Le chien aboie.)
Robert Marchenoir nous a écrit :
On notera le raffinement dans la perversité dont fait preuve cet article du Larousse. Pour expliquer un mot que personne ne comprend (prédicat), on "l'explique" avec un autre mot que personne ne comprend (syntagme). Pour expliquer un concept imbitable, on explique d'abord que ça veut dire un truc, puis que ça veut dire le contraire. Pour expliquer une définition, on donne un exemple qui ne correspond pas à la définition : le verbe aboyer serait l'élément central de la phrase "Le chien aboie". Bah non, gros con. Dans la phrase "Le chien aboie", "aboie" n'est pas plus central que "le chien". En revanche, prétendre que le chien n'est pas central, c'est faire preuve d'une cynophobie insupportable qui me rappelle les heures les plus sombres de notre histoire.
TAKUAN nous a écrit :
Au secours ! Pour comprendre j'ai demandé en ligne la définition du "prédicat". Voilà ce que le Larousse nous en dit :
1) Élément central de la phrase, autour duquel s'organise la fonction des autres éléments de l'énoncé. (Dans la phrase de base, c'est le syntagme verbal par rapport au syntagme nominal sujet : Le chien aboie.)
2) Nom parfois donné, en grammaire traditionnelle, à l'adjectif attribut dans une phrase comportant la copule être.
3) Ce qui est affirmé d'un sujet ou est dit lui appartenir. (Sagesse/sage est prédicat dans La sagesse appartient à Socrate ou dans Socrate est sage.)
Et avec cela je suis sensé comprendre l'architecture d'une phrase ? Si j'ai bien compris, avant une phrase était définie par un sujet, un verbe et un complément, maintenant il s'agit d'une affirmation avec un prédicat qui est tantôt sujet (nominal/sagesse) et tantôt complément (verbal/sage).....mais je suis pas certain.... Et vous ?
Robert Marchenoir a répondu :
TAKUAN | Totalement imbitable. Heureusement que les dictionnaires sont faits pour expliquer des trucs, parce qu'on aurait pu s'y tromper. "La copule être". La quoi ? Gros cochon... Cet article du Larousse est parfaitement clair : nous sommes victimes d'un groupe de terroristes du langage qui s'emploient à remplacer ce qui se conçoit clairement, et s'énonce aisément, par un charabia incompréhensible qui ne veut rien dire. Après quoi, ces messieurs, ayant foutu un bordel noir, se proposent comme volontaires pour nous "expliquer". C'est l'éternelle arnaque du socialisme : je sème la subversion, j'installe mes théories à la con, je torpille ce qui, avant moi, marchait parfaitement, puis j'offre mes services pour réparer les méfaits du capitalisme, de l'ultra-libéralisme et de mon cul sur la commode. Ca marche aussi avec les musulmans, remarquez : j'importe en France mes moeurs arriérées, mes comportements socialement nocifs, mon idéologie mortifère et déresponsabilisante, je crée un champ de ruines autour de moi, et puis je chouine que la méchante France raciste et capitaliste m'empêche de devenir directeur du marketing de l'Oréal et de m'acheter un appartement dans le 16e arrondissement de Paris. Tout en entraînant tout le monde vers le bas avec moi.
20 janvier 2017 dans Belkacem - La Khmère rose, Langue française | Lien permanent | Commentaires (11)
Alain Barrière, auteur-compositeur-interprète, naquit sous le nom de Louis Bellec le 18 novembre 1935 à La Trinité-sur-Mer. Il aura 82 ans cette année.
Breton il était, Breton il se revendiqua au long de sa carrière, et selon nos informations c'est en Bretagne qu'il vit en ce moment, dans un état de santé fortement dégradé,la plupart du temps alité, avec sa femme Anièce, soutenu par leur fille Guenaëlle, avocate à Paris.
Son agent Fabien Lecœuvre a confié un jour, il y a déjà quelques années : "Je l’ai eu au téléphone, il m’a dit qu’il souffre le martyre, qu’il a l’impression de recevoir des décharges électriques dans le dos. Pourtant, ce n’est pas un douillet… » Alain Barrière fut victime de trois AVC, un premier en 2007 et un second plus grave, tenu secret, en 2009 et pour lequel il a mis un an à se remettre, puis d'un troisième, plus inquiétant, en janvier 2011.
JEUNESSE
Fils de mareyeurs, Alain Bellec grandit donc en Bretagne dans un environnement où il rêve d’évasion. Entre les plages et la lande, il devient un enfant de la nature, rebelle et solitaire. Un instituteur providentiel se prend d’affection pour le gamin et lui ouvre les chemins de la connaissance. Contre toute attente, Alain devient un élève modèle, curieux de tout. À la fin de ses études secondaires, il part pour Angers où il entre à l’École Nationale des Ingénieurs des Arts et Métiers en 1955. Il se consacre entièrement à son futur métier, mais une nouvelle passion entre dans sa vie en 1958. Il s’achète une guitare et commence à écrire ses premières mélodies.
Dans un longue entrevue publiée le 03.12.2010 par Idoles Mag , dont je vous recommande chaudement la lecture, Alain Barrière raconte ses tout premiers pas dans la chanson :
"Lors de mes dernières années aux « Arts et Métiers », j'ai gratouillé quelques petits trucs comme ça. Mais c'est la découverte de la poésie qui m'a vraiment fait penser que je pouvais écrire des chansons. J'avais acheté une guitare, avec 6000 anciens francs de l'époque. Je ne sais pas combien, ça peut faire en euro aujourd'hui, mais pas grand chose... Et sur cette guitare, j'ai joué du Django Reinhardt avec un ami qui était vraiment doué. J'ai donc commencé à gratter, j'ai découvert les premiers accords. Mais je n'avais pas du tout l'intention d'écrire des chansons moi-même. C'est vraiment quand j'ai découvert la poésie, dans mes dernières années aux « Arts et Métiers », que j'ai commencé à écrire des chansons. On devait être en 60/61... J'ai commencé à écrire petit à petit mes propres textes pour arriver à cette chanson, « Cathy », qui n'est certainement pas ma meilleure, mais qui fait partie de mes succès commerciaux."
SUCCÈS
Il chante "Cathy" dans un concours nommé "Le coq de la chanson française" où il termine classé 11e sur 12 candidats... mais le directeur de l'Olympia, Bruno Coquatrix, est dans la salle et le repère. Il chante "Elle était si jolie" à l'Eurovision de 1963, et finit 5e. C'est en 1964 qu'il obtient son plus grand succès avec "Ma vie" et qu'il se produit en vedette à l'Olympia. "Ma vie" deviendra un tube exceptionnel en Amérique du Sud (8e au Chili, 9e au Pérou, 1er en Argentine, 1er au Brésil, 3e en Bolivie, 2e en Uruguay). Un autre grand succès est "Tu t'en vas", interprété en duo avec Noëlle Cordier en 1974. Alain Barrière se situe totalement en dehors de la vague Yé-Yé des années soixante, le magazine "Salut les Copains" l'ignore, lui préférant Johnny, Sylvie, Clo-Clo, Sheila et les autres copains.
PERIPETIES FISCALES
En 1975, il fait construire le Stirwen (« étoile blanche » en breton), un théâtre-discothèque-restaurant situé à Carnac, avec une salle de spectacle (amphithéâtre) dans laquelle il donne des concerts chaque été. En 1977, il quitte la France pour les États-Unis : l'entreprise Stirwen a des difficultés et le chanteur des démêlés avec le fisc. Il revient quatre ans plus tard, mais les deux albums qu'il enregistre n'ont pas le succès escompté. Il s'exile à nouveau au Canada. Sa fille Guenaëlle, avocate, relance sa carrière vers 2005. En 2006, il publie son autobiographie, Ma vie, aux Éditions du Rocher. En 2013, Guénaëlle Barrière, née l'année de l'ouverture du Stirwen, la discothèque de son père, reprend le flambeau et relance cette « Étoile blanche », après six ans d'absence.
Alain Barrière - Elle était si jolie
Alain Barrière - Les Guinguettes
Alain Barrière - La Marie Joconde
19 janvier 2017 dans Des nouvelles ? | Lien permanent | Commentaires (72)
Le Monde.fr avec AFP -- Un kamikaze a tué des dizaines d’anciens rebelles et membres de groupes armés progouvernementaux à Gao, dans le nord du Mali, en faisant exploser une voiture, mercredi 18 janvier, dans leur site de regroupement. Un décompte provisoire fait état de 60 morts, selon l’agence de presse Reuters. Un deuil national de trois jours a été décrété par le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta.
Imaginez le général Eisenhower déclarant le 8 mai 1945 que les Alliés ont gagné la guerre contre la nazisme. Puis trois ans et demi plus tard une nouvelle attaque meurtrière de la Division SS Das Reich faisant 60 tués dans une attaque dans le Pas-de-Calais. Vous diriez que cet Eisenhower est un pignouf ? Et vous auriez raison. C'est exactement cela qu'a fait Hollande.
En janvier a été publiée ici-même une reprise d'un article du JDD relatant l'ovation reçue par notre grand chef de guerre au Mali, pour un discours où il affirmait ceci : "Les terroristes ne contrôlent plus aucun territoire (au Mali)".
C'était le samedi 14 janvier. Et le mardi 18 janvier les terroristes font sauter un véhicule à l'intérieur d'un camp militaire au Mali, tuant 60 personnes.
Les terroristes ne contrôlent plus aucun territoire au Mali, sauf qu'ils y font sauter un véhicule piégé quand ils veulent, où ils veulent. Bravo Monsieur le chef de guerre Hollande, quelle lucidité, quelle clairvoyance, quelle maîtrise de la situation ! Je demande une nouvelle ovation debout. Le domaine où la présidence Hollande a le mieux réussi, affirment de fins observateurs, c'est celui des opérations militaires extérieures. Ah ouais ?
LE JDD -- François Hollande s'est offert une ovation samedi au Mali au 27e Sommet Afrique France, son dernier déplacement de chef de l'Etat sur ce continent. Son homologue malien a rendu hommage au "plus sincère et au plus loyal" des présidents français. Quatre ans après le début de l'opération militaire au Mali en réponse à une offensive de groupes djihadistes, François Hollande a tiré un bilan positif : "Les terroristes ne contrôlent plus aucun territoire (au Mali), la démocratie a repris son cours, les élections ont eu lieu(...), l'économie repart et la réconciliation avec les accords d'Alger est en cours". Le chef de l'Etat avait été accueilli en libérateur au Mali, quelques jours après la reprise des grandes villes du Nord. François Hollande avait même assuré à Bamako ce 2 février avoir "sans doute" vécu la journée la plus importante de ma vie politique". "Ensemble, la France, l'Afrique nous avons été capables de relever des défis et de faire avancer le monde (...), ensemble, l'Afrique, la France, nous avons été capables, aux Nations unies, de porter des objectifs de développement durable, l'Afrique, la France, ensemble, nous portons le message d'une réduction des inégalités à l'échelle planétaire", a-t-il lancé à la tribune. Le sommet l'a ensuite applaudi debout. -- LE JDD
LE MONDE -- Al-Mourabitoune, le groupe de l’Algérien Mokhtar Belmokhtar, rallié à Al-Qaida au Maghreb islamique depuis plus d’un an (qui a revendiqué cet attentat), avertit ainsi dans un communiqué publié par l’agence mauritanienne Al-Akhbar : « Nous n’autorisons pas l’installation de baraquements et de bases ni le regroupement de patrouilles et de convois appartenant aux occupants français pour faire la guerre aux moudjahidines. »
18 janvier 2017 | Lien permanent | Commentaires (2)
Par leurs tweets lamentables, Hollande, Belkacem, Azoulay ont fait de leur mieux pour démontrer qu'ils n'en avaient rien à foutre de la langue française et inculquer aux élèves et aux étudiants qu'il était possible d'atteindre des fonctions au sommet de l'Etat en bafouant toutes ses règles. Il est plus que temps que ces personnages méprisables disparaissent du paysage à tout jamais. Les réformes de Peillon et Belkacem pour l'éducation auraient pu ne se concentrer que sur un point (jamais atteint par leurs prédécesseurs depuis trois ou quatre décennies) : savoir lire, écrire, calculer, non par en entrant en 6e, mais pour entrer en 6e (1). Une fois cet objectif atteint, on pourra parler du reste.
C'est parce que le socialisme nivelle par le bas que les plus médiocres des socialistes peuvent trouver refuge et se pavaner dans les ministères et à l'Elysée.
(1) Dans les années cinquante, l'entrée en classe de 6e se faisait sur concours. Il était donc impossible d'y trouver des élèves ne maîtrisant par la lecture, le calcul et l'écriture. Actuellement, même pour décrocher le bac il est possible de présenter des copies truffées de fautes de français. Rappelons que, de décembre 1958 à avril 1974, l’Élysée a été occupé par un général écrivain et par un agrégé de lettres.
18 janvier 2017 dans Belkacem - La Khmère rose, Langue française | Lien permanent | Commentaires (8)
Notre compère blogueur du groupe des "nauséabonds", Maxime Tandonnet, a mis en ligne le discours prononcé par François Fillon à Nice le mercredi 11 janvier.
"Le discours de Nice de M. Fillon a été largement caricaturé ou biaisé dans sa présentation", souligne Maxime. "Dès lors, il me paraît utile de le reproduire ici dans son intégralité. Dès lors que ce discours est présenté comme fondateur de sa campagne présidentielle, il faut que chacun puisse se forger une idée de son contenu. Mon sentiment personnel? La candidat Républicain fait preuve de beaucoup de courage, d’audace et de lucidité en donnant la priorité à la question de l’immigration et de l’intégration qui préoccupe les Français, contre les sirènes du conformisme." (etc.) Lire la suite de l'introduction de Maxime Tandonnet ici.
Mes amis, mes chers compatriotes,
C’est à Nice et c’est avec vous que je repars en campagne.
A cette ville que j’aime et à vous tous, j’adresse mes vœux de bonheur et de succès pour cette nouvelle année qui commence.
Je suis parmi vous, avec le cœur encore serré par la tragédie du 14 juillet.
De ce souvenir monte en moi une volonté inflexible de défendre nos valeurs.
Si les Français me font confiance, je prendrai tous les moyens et je solliciterai tous les États volontaires, de Washington à Moscou, d’Ankara à Téhéran, pour détruire l’État islamique et ses ramifications terroristes.
Dans ce combat, j’aurai besoin de nos compatriotes musulmans pour faire le ménage contre ceux qui instrumentalisent leur foi.
Nous sommes la France, nous sommes Nice, et jamais nous ne baisserons la tête devant ceux qui veulent abattre notre liberté.
C’est nous qui les battrons parce que nos valeurs sont plus belles et plus fortes.
A vos côtés, je puis dire cette phrase simple et belle : « je suis Français et j’en suis fier ».
Comme vous, je me sens l’héritier d’une Histoire, d’une culture, d’un patrimoine, d’un drapeau, et ce drapeau est suffisamment large pour fédérer tous les Français qui veulent, à nos côtés, servir leur pays.
Cela s’appelle le patriotisme, et n’en déplaisent à certains, nous le revendiquons, nous l’assumons et nous irons au bout de notre conviction : la France doit être aimée et impérativement redressée.
Durant trois mois nous avons vécu au rythme des primaires et vous avez donné une formidable leçon de démocratie à tous ceux qui doutaient de nous.
Après ma victoire, je m’étais fixé trois objectifs.
POURSUIVRE LA LECTURE en ouvrant le volet cliquable ci-après -->
16 janvier 2017 dans Politique | Lien permanent | Commentaires (6)
Dans les commentaires de presse suite au deuxième "débat" de la Primaire de Gauche de dimanche soir 15 janvier, j'apprends que Manuel Valls a fait une percée pour s'imposer avec l'argument, supposé suprême, qu'il était le seul de la bande des sept guignols à posséder une expérience de gouvernement du pays.
Si j'ai bonne mémoire, le même Valls a encouragé en 2012 le bon peuple des futurs baisés de gauche à voter pour Hollande, lequel n'avait à offrir en vitrine qu'une expérience (au budget catastrophiquement déficitaire) de président du Conseil général de Corrèze, jamais ministre de quoi que ce soit.
Les politiciens socialistes ne sont pas construits comme nous autres. Ils ont une flexibilité morale et intellectuelle hors du commun, de vrais contorsionnistes de la politique ! Comme leurs collègues du cirque, ils entretiennent leur souplesse dans des exercices quotidiens de flexion et d'extension extrêmes, au prix d'une discipline de fer, non : de caoutchouc.
Pourquoi "Valls le valseur" ? Parce que la valse fait tourner le danseur sur lui-même :
WIKIPEDIA -- Populaire ou de société, la valse est une danse généralement écrite sur une mesure à 3/4, prise parfois à la noire (valse lente à trois temps binaires) ou le plus souvent à la blanche pointée (à la mesure, à un temps ternaire) cadençant son fameux rythme binaire et dans laquelle le couple enlacé se déplace sur la piste en tournant sur lui-même. La valse vient de l'allemand « Walzer » qui signifie « tourner en cercle ». La valse a gagné ses lettres de noblesse dans les années 1780 à Vienne et s'est ensuite répandue en Occident. Elles se sont développées en opposition aux danses de cour dansées en Autriche ou dans les principautés allemandes. Ces danses de cour, telles que le menuet, étaient très formelles sous l'influence de la cour française de Versailles. Il y avait donc une grosse différence entre ces danses de cour rigides et dansées en ligne et ces danses populaires à trois temps, en couple fermé en rotation. La valse aurait aussi été influencée par la volte, danse de bal à trois temps pratiquée au XVIe siècle, apparentée elle à la gaillarde. C'est le roman de Goethe, Les Souffrances du jeune Werther (1774) qui présente une scène de bal avec valse et qui a assuré sa promotion définitive. Mais c'est la Révolution française qui a assuré le déclin de ces danses de cour et la pratique courante de la valse. Les premières utilisations du parquet et des chaussures de cuir ont permis de passer des pas sautés aux pas glissés.
16 janvier 2017 dans Politique | Lien permanent | Commentaires (2)
16 janvier 2017 dans Politique | Lien permanent | Commentaires (1)
LE FIGARO MAGAZINE -- 13 JANVIER 2017 --
Georges Bensoussan - Le refus d'affronter la réalité est la chose la mieux partagée du monde. Cette situation n'est propre ni à notre époque ni à la France, elle ressort d'une propension humaine à refuser de voir ce que l'on voit tant l'angoisse de la situation nous tétanise. Mona Ozouf, dans une recension donnée au Nouvel Observateur, citait jadis ce proverbe hindou: «Racontez-nous de belles histoires et nous vous croirons.»
Votre question met aussi en lumière ce qui nous est apparu dans l'enquête moins comme un fossé que comme un abîme entre une partie des élites médiatiques et la masse du peuple français, classes moyennes et populaires confondues. C'est peu dire que ces deux France ne communiquent plus : le discours formaté des élites, devenu doxa, nous est apparu de moins en moins audible. Or, ce discours généré par nombre de médias dominants demeure marqué par un gauchisme culturel qui a dominé la scène intellectuelle française depuis deux générations. Ce fossé interroge aussi la formation dispensée dans les écoles de journalisme et le conformisme qui semble y régner.
La troisième raison à ce déni de réalité reste la crainte de devoir reconnaître les maux dont souffre la société française sans être paralysé par l'épée de Damoclès que constitue l'accusation de racisme ou, celle, saugrenue, d'islamophobie, ce «racisme imaginaire» comme dit Pascal Bruckner, taillé sur mesure par les islamistes pour faire taire. Ce chantage intellectuel nourrit un conformisme qui contraint au silence nombre de consciences («vous faites le jeu de»). Un silence dont nous payons le prix aujourd'hui et qui nous a probablement fait prendre vingt ans de retard sur l'événement.
Ce silence des élites est-il motivé par une sincère ignorance, par l'idéologie ou par la peur ?
En réalité par les trois, même s'il ne s'agit pas des mêmes protagonistes dans les trois cas de figure. Il faut compter d'une part avec ceux qui vivent dans le cocon des quartiers protégés. Ceux-là (mais pas tous) semblent ignorer la France qu'on désigne par une série d'euphémismes : «quartiers sensibles», «France périurbaine», «France périphérique» comme la nomme le géographe Christophe Guilluy. Ils semblent tout ignorer des conditions de vie de la grande majorité du peuple français. S'il s'agit du personnel politique, l'affaire est plus grave encore.
L'idéologie joue son rôle chez d'autres qui acceptent mal de voir s'effondrer les schémas intellectuels sur lesquels ils avaient bâti leur vie. D'admettre que la société multiculturelle dont ils rêvaient est source de conflits. D'admettre également qu'un opprimé puisse être aussi un oppresseur, que des victimes du racisme puissent être racistes à leur tour voire en même temps, et que certains Arabes, s'ils sont stigmatisés ici et là, puissent être aussi (mais pas toujours, évidemment) des antisémites, etc.
Enfin, vous avez raison de souligner le rôle de la peur dans ce refus de poser les mots justes sur les maux de la société française comme si, à désigner le danger, on le faisait exister. Cette attitude naïve, sinon puérile, consiste à penser qu'à cacher le danger on le fait disparaître. Mais la réalité finit toujours par se rappeler à nous, et à différer l'affrontement on se prépare à un combat plus violent encore et plus incertain quant à son issue. La peur ne nous épargnera ni le malheur ni la confrontation.
Dans les écoles, les mairies, les hôpitaux, la police, le mot d'ordre est «pas de vagues».
Ce qui apparaît fréquemment dans notre enquête, c'est l'obsession d'une reprise des violences de 2005 et de 2007 dans les banlieues. Tout se passe comme si les responsables, quels qu'ils soient, n'avaient d'yeux que pour les quartiers difficiles, ces ghettos socio-ethniques ou ethno-culturels progressivement constitués aux portes des grandes métropoles.
La peur des émeutes semble le maître mot de nombreux responsables qui estiment que, de concession en concession, on finira par faire régner la paix sociale. C'est ne pas comprendre que dans des systèmes de valeurs qui ne sont pas forcément les nôtres, le compromis peut être perçu comme un signe de faiblesse, toute faiblesse appelant à son tour une offensive nouvelle. Ceux qui prétendent en finir avec notre société ouverte sauront utiliser (et savent déjà) les armes de la démocratie pour en finir avec elle. C'est ce qui est en train de se passer aujourd'hui avec le «djihad judiciaire» (Brice Couturier) mené tous azimuts par le Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF) et d'autres officines parallèles. La paix sociale s'achète rarement par des concessions dictées par la peur. Celui qui craint d'affirmer ce qu'il est comme s'il se sentait illégitime, celui-là a perdu la guerre avant même que de l'avoir livrée. C'est ce que les islamistes ont compris qui voient la société française, et l'Occident en général, comme un «ventre mou», un espace sans défense intellectuelle, bref une terre de conquête.
Les politiques et les médias se taisent, mais les citoyens aussi…
Ces dix-huit mois d'enquête nous ont montré combien la peur avait envahi les esprits : l'immense majorité des témoignages a été recueillie sous pseudonyme. On le comprend pour les fonctionnaires d'autorité, mais d'autres, qui ne sont pas tenus à ce devoir de réserve, ont préféré l'anonymat. Il y a là un premier motif, c'est la crainte de représailles physiques, laquelle n'a rien d'un fantasme: 238 morts en dix-huit mois sont là pour le montrer. Joue en second lieu ce terrorisme intellectuel évoqué plus haut, exercé par cette coterie médiatico-intellectuelle convaincue qu'elle représente le «camp du bien» comme disait Pierre-André Taguieff, qui toise avec mépris (et souvent s'agit-il d'un mépris de classe «étonnant» chez des «gens de gauche»…) ce qui s'oppose à lui, qualifiant les thèses adverses de «simplistes», «racistes» et forcément «nauséabondes»… Au bout du réquisitoire, plane sur le malpensant l'accusation suprême qui relègue au ban de la société : le racisme. C'est en ce sens que l'antiracisme a été instrumentalisé, tout comme le nécessaire combat de l'antifascisme : il a concouru à faire taire la majorité du peuple français.
Les victimes de l'islamisme sont-elles abandonnées, voire mises en accusation par leur hiérarchie ?
A certains égards, elles se sentent abandonnées et elles le disent ici. Non qu'on leur donne tort sur un plan intellectuel d'ailleurs, simplement ont-elles le tort d'induire une situation conflictuelle. C'est ce que l'on craint à tous les niveaux de la hiérarchie où tout, semble-t-il, paraît préférable à l'affrontement ouvert.
Elisabeth Badinter dans la préface du livre n'hésite pas à parler de «collaboration par antiracisme».
Le mot est fort, en effet, et chez un esprit aussi délié et puissant qu'Elisabeth Badinter, il est pensé. Ce n'est pas là le fruit de l'émotion. Ce mot met en lumière combien l'antiracisme, ce combat légitime, a été progressivement dévoyé en religion de l'antiracisme, voire en instrument d'un terrorisme intellectuel devenu aujourd'hui le meilleur vecteur du nouvel antisémitisme, celui de ces officines organisatrices du «camp décolonial» de l'été 2016, subtilement interdit aux Blancs, et publiant des libelles racistes sans que la justice s'en préoccupe.
Mais ce que Elisabeth Badinter entend par «collaboration» est plus important encore : elle veut dire que l'antiracisme, dévoyé, a fini par cautionner le pouvoir des oppresseurs, et donc à collaborer avec ceux qui entendent en finir avec notre société ouverte issue des Lumières. Au même titre que le pacifisme de l'entre-deux-guerres, un combat lui aussi légitime après le carnage de la Grande Guerre, a fini en «pacifisme à tout prix», lequel, à son corps défendant, a fini par collaborer avec l'ennemi nazi. Le pacifisme, il faut le rappeler, fut l'une des racines principales de la Collaboration, un pacifisme inconditionnel (d'une certaine façon, ce fut celui de Jean Giono) qui a conduit aux pires errements politiques. Pour éviter le mal absolu de la guerre, il a facilité le chemin plus terrifiant encore de la guerre totale et de la barbarie hitlérienne. A cet égard, le parallèle est frappant entre l'actuel dévoiement de l'antiracisme et le dévoiement passé du pacifisme.
"Une France soumise. Les voix du refus", de Georges Bensoussan.
Préface d'Elisabeth Badinter. Albin Michel, 544 p., 24,90 €. En librairie le 18 janvier.
15 janvier 2017 dans Religion (islam, etc.) | Lien permanent | Commentaires (4)
Macron chez les Ch'tis, à Noeux-les-Mines. Contraste entre le candidat Macron, né à Amiens, pas un Picard surgelé, nourri au bio par maman Brigitte, sain de corps et d'esprit, capable d'affronter le froid piquant en costard-cravate, et face à lui l'habitant ch'ti moyen, ravagé par l'alcool et le tabac, emmitouflé sous un béret, une moustache, un cache-nez, un manteau (et sans doute un caleçon long sous le futal) pour défendre un organisme délabré.
Emmanuel Macron revient d'une virée (le FN parle d'un "safari") dans les Hauts-de-France, où il n'est pas vraiment un étranger puisque natif de Picardie, désormais englobée dans la nouvelle Région. Les gazettes nous l'ont montré à côté d'une friteuse et dans une brasserie... je cherche où sont les moules. La brasserie est celle qui produit la "Ch'ti" qui joue en vedette dans le film de Dany Boon, implantée sur une fontaine bénie (la qualité de l'eau est fondamentale pour celle de la bière) à quelques petits kilomètres de mon lieu de naissance, c'est dire si je suis touché par la présence de ce prestigieux énarque sur mes terres. Le candidat sans programme publié, qui n'est (dit-on) ni de droite ni de gauche (mais plutôt bien à gauche, on s'attend à ce qu'Hollande annonce son soutien), a fait une déclaration qui n'est pas passée inaperçue dans les médias. Quelques Ch'tis du côté de Lens et d'Hénin-Beaumont, entre deux litrons de gros rouge et deux paquets de gauloises, en ont même compris le sens !
Certains y ont perçu un lien avec sa déclaration selon laquelle 'le meilleur moyen de se payer un costard, c'est de travailler'" (Mai 2016 à Lunel)... position qui tourne carrément le dos au revenu universel !
... et avec celle-ci recueillie en septembre 2014 : "Dans les sociétés dans mes dossiers, il y a la société Gad : il y a dans cet abattoir une majorité de femmes, il y en a qui sont pour beaucoup illettrées !"
LE MONDE : Après avoir goûté une Ch’ti blonde, bière brassée à Bénifontaine, un petit village de 300 habitants, il trinque à la santé de cette brasserie familiale presque centenaire avec Annick Castelain, la directrice générale, fière de vendre son breuvage à l’export, même en Belgique. « C’est important pour nous d’apporter une vision d’entrepreneurs à des hommes politiques, nous dit-elle. Parfois ils sont assez éloignés du terrain et des entreprises. » Sensible au discours « assez novateur » de Macron, cette patronne de PME attend de voir son programme pour se prononcer. « En tous les cas, il est très facile d’accès, à l’écoute et il pose des questions plutôt pertinentes. »
Quel est le rôle joué par la bière de chez Castelain dans la réduction de l'espérance de vie en pays ch'ti ?
C'est pas de pot : quand il tourne en régions, Macron est confronté à des illettrées, des soiffards et des pétuneurs, ça lui change des bureaux feutrés de la banque Rothschild. Mais c'est la vraie France profonde ça, Monsieur l'énarque, celle où on a pu trouver 18 000 668 électeurs pour voter Hollande en mai 2012.
Voici une chanson du groupe Les Capenoules.
Les Capenoules est un groupe du nord de la France dont la plupart des chansons sont en picard, dans sa variante ch'ti. Le mot "capenoule" signifie "voyou" au sens affectueux du terme en patois picard. En 1966, Jacques Defer (ou Jack Defer) fonde un groupe de musique ch'ti aux chansons paillardes et grivoises, les Capenoules sont nés. Peu après son adhésion au groupe, le photographe Francis Delbarre, change de nom et devient Raoul de Godewarsvelde. Très vite, sa forte stature (1,92 m pour 120 kg) et sa voix grave et rocailleuse en font la vedette incontestée du groupe, mais il déclarera toujours « Mi, j’sus pas canteux, j’sus photographe ! » (Moi je ne suis pas chanteur, je suis photographe). En 1967, c'est Maurice Biraud sur Europe 1, qui fera entendre le premier les chansons des Capenoules. Fin 1967, les Capenoules sortiront un disque 33 tours, avec le titre "les chansons de ma nourrice", pour qui connait le patois ch'ti, chansons paillardes, grivoises. Peu de gens le savent, mais le grand succès du leader des Capenoules, Raoul, "Quand la mer monte" a été composé par Jean-Claude Darnal, chanson vendue à plus de 150 000 exemplaires. SOURCE : WIKIPEDIA
"Peu de gens le savent...", affirme WIKIPEDIA. Mais cette élite de mélomanes fait partie du lectorat du Blog d'un Grincheux Grave, puisque quatre chansons interprétées par le grand Raoul (1,92 m) ont été ici diffusées :
Et nous avons signalé à nos lecteurs que le fils de Raoul de Godevarsvelde, Arnaud Delbarre, avait été le directeur général de l'Olympia de 2002 à 2015.
Les Capenoules - Ch'est un bon d'mi
Pour ceux que cela intéresse, les fins lettrés, j'ai placé les paroles de ce MP3 dans le volet cliquable ci-après -->
Lire la suite "Le MP3 de la semaine 02 (Les Capenoules - Ch'est un bon d'mi)" »
15 janvier 2017 dans Musique | Lien permanent | Commentaires (4)
LE JDD -- François Hollande s'est offert une ovation samedi au Mali au 27e Sommet Afrique France, son dernier déplacement de chef de l'Etat sur ce continent. Son homologue malien a rendu hommage au "plus sincère et au plus loyal" des présidents français. Quatre ans après le début de l'opération militaire au Mali en réponse à une offensive de groupes djihadistes, François Hollande a tiré un bilan positif : "Les terroristes ne contrôlent plus aucun territoire (au Mali), la démocratie a repris son cours, les élections ont eu lieu(...), l'économie repart et la réconciliation avec les accords d'Alger est en cours". Le chef de l'Etat avait été accueilli en libérateur au Mali, quelques jours après la reprise des grandes villes du Nord. François Hollande avait même assuré à Bamako ce 2 février avoir "sans doute" vécu la journée la plus importante de ma vie politique". "Ensemble, la France, l'Afrique nous avons été capables de relever des défis et de faire avancer le monde (...), ensemble, l'Afrique, la France, nous avons été capables, aux Nations unies, de porter des objectifs de développement durable, l'Afrique, la France, ensemble, nous portons le message d'une réduction des inégalités à l'échelle planétaire", a-t-il lancé à la tribune. Le sommet l'a ensuite applaudi debout. -- LE JDD
Honni soit qui Mali pense
14 janvier 2017 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (6)
Voici la vidéo où Peillon fait la déclaration ci-dessus et explique clairement pourquoi il faut se débarrasser de la religion catholique.
Vincent Peillon avoue qu'il veut tuer le... par hoipolloiwacky
Je vous encourage à lire le long portrait de Vincent Peillon paru dans le site ÉGALITÉ RÉCONCILIATION. Au milieu de nombreuses révélations, vous pourrez ricaner en lisant l'avis sur Facebook publié par le fils de l'ancien ministre de l’Éducation nationale, Elie Peillon, très respectueux de l'opinion de ses concitoyens et de la langue française (écrit en réaction à la Manif pour tous du 24 mars 2013) :
13 janvier 2017 dans Religion (islam, etc.) | Lien permanent | Commentaires (15)
Robert Marchenoir nous a écrit :
"Deux détenues radicalisées, emprisonnées à Fleury-Mérogis, sont jugées ce jeudi après-midi pour menaces de mort et outrage à l'encontre du personnel pénitentiaire et de co-détenues. Jeunes mères, les deux femmes ont largement perturbé la vie de la nurserie au sein de la prison, par leur comportement violent et prosélyte, selon plusieurs sources pénitentiaires."
"Les deux jeunes femmes, par ailleurs liées à des détenus terroristes, n'auraient cessé de harceler physiquement et verbalement le reste de la détention et l'encadrement, allant jusqu'à tordre les bras de celles qui refusaient de se plier à leur prosélytisme mais aussi à se jeter dans les escaliers pour faire croire qu'elles étaient maltraitées par les surveillants, puis affirmant être possédées par les Djinns."
Des camionneuses, je suppose. Le Figaro dit qu'elles sont "radicalisées" (mais radicalisées dans quoi ? la théorie des trous noirs ?), qu'elles sont "prosélytes" (mais prosélytes de quoi ? la kabbale juive ?) et qu'elles sont liées à des "terroristes" (la terreur ultra-libérale, je suppose ?). Les mots camion, coiffeurs, côtelette de veau et islam sont ostensiblement absents de l'article.
ndgg : au pif, je classe ce billet dans la catégorie "Religion (islam, etc.)"
Arthourr a commenté :
Deux remarques :
"Deux détenues radicalisées..." L'important ici est -évidemment- le substantif. Rien n'est dangereux tant qu'il n'est pas "radicalisé" n'est-ce pas ? ou "macabre", ou "sombre", ou "fou" ou "de triste mémoire". L'idée que n'importe quel comportement, croyance ou état de fait est acceptable tant que n'y est pas accolé un adjectif officiellement infamant, indiquant par la même ce qu'on DOIT en penser, est la marque indélébile de manipulation mentale du sens commun.
"Jeunes mères, les deux femmes ont largement perturbé la vie de la nurserie au sein de la prison..." Car oui, il en est aujourd'hui des prisons, lieux de punition et de privations par définition, comme des Restos du Coeur : on y venait jadis pour un croûton de pain, pour ne pas crever de faim, pour conserver une dignité...On y vient aujourd'hui pour élever une famille, économiser du pognon, faire la queue comme à la CAF. Demain, un écran géant ? un massage plantaire ? une place en crèche ?
Comment croire un instant que cette évolution rend service à qui que ce soit ? Une population déjà habituée à des contraintes autrement plus traumatisantes ne voit dans ces situations -censément pénibles- qu'une occasion en or de prosélyter par tous les moyens dans des conditions idéales : unité de lieu, de temps, de mentalité.... Mais comme il est hors de question de repenser la charité élémentaire -ou la contrainte élémentaire- en fonction du public destinataire de fait de ces actions, les camions resteront fous. Les idées peuvent tuer, les idées fixes tuent sûrement.
12 janvier 2017 dans Religion (islam, etc.) | Lien permanent | Commentaires (7)
Coin-coin (pan sur le bec) : il s'agit d'un beau montage, un "fake" comme a dit Donald Trump au cours de sa conférence de presse hier (sur un tout autre sujet).
N'empêche, je trouve qu'il existe sûrement plus d'un million de connards aujourd'hui en France, par exemple ceux qui ont reproduit ce montage pour se gausser une fois de plus de la presse à la ramasse.
11 janvier 2017 dans Weblogs-Twitter | Lien permanent | Commentaires (10)
Danielle Darrieux , née en 1917, aura 100 ans le 1er mai.
Partageant son temps entre sa maison de Normandie et sa villégiature bretonne, elle s’offre le luxe de filer le parfait amour avec un jeune homme. Jacques, son compagnon musicien, 80 ans environ. Elle est née au sein d’une famille de mélomanes, la première passion de Danielle Darrieux (c'est son vrai nom) est la musique. La disparition prématurée de son père contraint sa mère à donner des leçons de chant pour subsister. Danielle en retire, très tôt, une oreille sûre, ainsi qu’une voix juste et claire, qu’elle exerce sans y penser. elle va avoir 14 ans : « Une des élèves de ma mère avait un mari qui travaillait dans le cinéma, racontera-t-elle. Il l’accompagnait parfois. Un jour, il signale à maman que deux de ses amis producteurs recherchaient une fille de mon âge pour en faire l’héroïne de leur prochain film, Le bal. »Les années 30 viennent tout juste de naître, une future star aussi. Plus tard, elle dira, modeste : « J’ai été prise car, ne sachant pas ce que je faisais, j’étais très naturelle. »
Danielle Darrieux avec Patrick Bruel - À Paris dans chaque faubourg
C’est ce naturel, allié à une grâce mutine, qui fait de l’adolescente la petite « fiancée de Paris », comme on la surnomme très vite. Sauf que, dans l’intervalle, elle est devenue femme et, en 1935, épouse le grand cinéaste Henri Decoin, rencontré un an plus tôt sur un tournage. « C’est à lui et à lui seul que je dois d’être ce que je suis devenue », dira-t-elle, reconnaissante. Ce qui ne les empêche pas de divorcer en 1941. Si elle se sépare d’Henri, c’est que, comme bien d’autres femmes avant et après elle, elle est tombée sous le charme de Porfirio Rubirosa, flamboyant ambassadeur de la République dominicaine et, surtout, playboy ravageur. Ils se marient dès 194. accusé d’activités anti-allemandes, Porfirio Rubirosa vient d’être arrêté par la Gestapo et interné outre-Rhin ! Et l’on fait comprendre à la malheureuse Danielle que, si elle veut revoir son amour vivant, elle a tout intérêt à tourner d’autres films pour la Continental…
Danielle Darrieux - Garde-moi la dernière danse
Cédant au chantage, elle joue dans deux longs-métrages pour la compagnie allemande et, prête à tout pour revoir Porfirio, accepte de faire partie du fâcheux « voyage à Berlin » qu’effectuent certains artistes français en cette même année 1942. Une fois son mari libéré, Danielle rompt son contrat avec la Continental et passe la fin de la guerre en résidence surveillée à Megève puis, sous un faux nom, dans la région parisienne. Son mariage avec le séducteur dominicain ne survit pas de beaucoup à la fin de la guerre, puisqu’ils divorcent en 1947. Dans les années 1960, la star tourne avec Claude Autant-Lara, Henri Verneuil ou Claude Chabrol. Et, pour une nouvelle décennie, se partage entre le cinéma, le théâtre et la télévision.Sa jeunesse passe sans flétrir. Peut-être parce qu’elle sait rire de tout ? Au Figaro, en 2008, elle livrait sa recette, non sans malice : « Je n’ai jamais suivi aucun régime, jamais rien fait par obligation. Rien ne vaut un petit whisky. J’ai encore de bonnes jambes, mais la gym imposée, très peu pour moi. Je n’ai heureusement aucun problème de mémoire. Je dors bien, c’est peut-être le secret de ma forme.
Elle retrouve l’amour dès 1948 avec le scénariste Georges Mitsinkidès, avec qui elle restera mariée jusqu’à la mort de celui-ci, en 1991. Ensemble, ils adopteront un garçon, Michel, source de grands bonheurs pour Danielle, mais aussi de son plus atroce chagrin : en 1998, ce fils tant aimé meurt à tout juste 40 ans.Plus rien ne sera tout à fait comme avant, même si, reconnue et adulée par les jeunes générations de cinéastes et d’acteurs, Danielle Darrieux jouera et tournera encore pendant plus de dix ans.
Danielle Darrieux - Le temps du muguet
Désormais quand elle n’est pas en Normandie, Danielle se trouve avec Jacques, dans son refuge du Morbihan : face aux îles du golfe où habitent sa belle-fille Sylvie, fille de Jean Poiret et Françoise Dorin.
SOURCE : article de Pierre-Marie Elstir dans FRANCE DIMANCHE
Pour en apprendre davantage sur la carrière de comédienne de Danielle Darrieux, je vous invite à ouvrir le volet de lecture cliquable ci-dessous... -->
Lire la suite "Des nouvelles ? Cette semaine : Danielle Darrieux (bulletin 2017-02)" »
11 janvier 2017 dans Des nouvelles ? | Lien permanent | Commentaires (1)
Ceci est une affiche apposée dans les rues en Turquie en décembre 2016.
"yilbasi ve noel kutlamalarina hayir! » se traduit par "Non aux célébrations de Noël et du jour de l’an ! en turc. Et en haut de l'affiche, en titre, on peut lire : "Nous sommes musulmans".
Quand on est chrétien, on tolère et, mieux ou pire, souvent on accueille à bras ouverts les musulmans(soirées ramadan dans l'hôtel de ville de Paris). Le grand chef des catholiques, le Pape, est revenu d'un voyage à Lesbos en Grèce en avril 2016 avec douze réfugiés syriens musulmans pour prendre soin d'eux au Vatican, mais pas un seul chrétien dans ses bagages alors que tout le monde assiste au génocide des chrétiens dans ce pays.
Quand on est musulman, on crie sur des affiches sa haine du Père Noël, perçu en Turquie comme symbole du christianisme. Et quand on est un politicien ou un intellectuel français de gauche, on réclame l'entrée dans l'Union européenne.de la Turquie, ce modèle de modération et de tolérance, 75 millions de "chances pour l'Europe", 170 journalistes emprisonnés au cours du 2e semestre 2016.
11 janvier 2017 dans Religion (islam, etc.) | Lien permanent | Commentaires (5)
Des policiers égyptiens ont été tués ce lundi dans une attaque au camion piégé, survenue à un barrage de sécurité dans la péninsule du Sinaï, à al-Arich. Un kamikaze a foncé avec son camion chargé d'explosifs sur le barrage. Ce mode opératoire rappelle les attentats de Nice, Berlin, Jerusalem.
Notre président de la République actuel a l'habitude de dire qu'il fait la guerre "au terrorisme", paralysé qu'il est par la frousse d'avoir à désigner notre ennemi par son nom, qui contient le mot "islam" et risquerait de... stigmatiser les plus solides électeurs du parti socialiste. Or le terrorisme est un moyen d'action et non un pays, une entité humaine, un groupe. Les Allemands nommaient "terroristes" entre 1940 et 1944 les courageux citoyens français qui faisaient sauter leurs trains. Nous faisions la guerre aux Allemands en nous servant de moyens terroristes.
Afin de permettre de désigner notre ennemi de façon plus étroite, le (brillant) journaliste André Bercoff suggère d'adopter le néologisme de "camionisme". Cela facilitera aussi le travail de ces journalistes qui nous annoncent qu'un camion (fou) a fait N tués. Bon, il se trouve que dans 100% des cas on trouve au volant un enragé de l'islam. Mais pourquoi stigmatiser les fidèles de la religion d'amour, de tolérance et de paix ?
10 janvier 2017 dans Religion (islam, etc.) | Lien permanent | Commentaires (8)
Ce qui suit est vrai.
Les habitants d'Helsinki (Finlande) se sont décerné la semaine dernière un splendide brevet d'antiracisme. Il leur a suffi pour cela d'élire dans leur Concours de Beauté Miss Helsinki 2017 la candidate ayant l'apparence la plus africaine et, de surcroît, la moins jolie de toutes ces demoiselles. Ah ! admirez le sens de la "diversité" des Finlandais, leur ouverture d'esprit, leur respect de "l'autre"... quel beau pays, quel grand peuple !
Tout d'abord, le bouquet des finalistes du Concours de Beauté Miss Helsinki :
La gagnante est l'une d'elles. Saurez-vous la désigner ? Ce jeu est le contraire du jeu classique connu sous le nom de "Chassez l'intrus"... Voici maintenant un gros plan de quatre candidates :
And the winner is : Sephora Ikalaba.
10 janvier 2017 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (12)
Lu dans le blog du journaliste Ivan Rioufol, son billet du 4 janvier "Peillon ou l'effrondrement idéologique du PS" :
Dans une intervention du 13 décembre devant la Fondation Varenne (promotion des métiers du journalisme), l’écrivain algérien Boualem Sansal (1) a renouvelé ses alertes :
"La France est déjà très avancée dans la voie de son islamisation par un islam importé, archaïque et brutal, sectaire et haineux, affairiste et opportuniste en diable, fortement teinté de salafisme mais pas seulement, adepte du djihad mondialisé".
Pour lui, les récentes propositions de l’Institut Montaigne ("Un islam français est possible", septembre 2016), saluées par l’intelligentsia (ce qu’il en reste), vont "formidablement aider à l’expansion et à l’enracinement" de l’islamisme. La gauche à la ramasse, qui ne voit de combats à mener que contre la droite réformiste, le FN, ou pour la protection de la sécurité sociale, est prête à accompagner ce nouveau totalitarisme qui vient. Quitte, comme Peillon, à insulter l’histoire, mais aussi les juifs et les chrétiens victimes de la nouvelle idéologie protégée par les lâches et les traitres.
(1) ndgg
Boualem Sansal, né le 15 octobre 1949 à Theniet El Had, est un écrivain algérien d'expression française, principalement romancier mais aussi essayiste, censuré dans son pays d'origine à cause de sa position très critique envers le pouvoir en place. Il habite néanmoins toujours en Algérie, considérant que son pays a besoin des artistes pour ouvrir la voie à la paix et à la démocratie. Il est en revanche très reconnu en France et en Allemagne, pays dans lesquels ses romans se vendent particulièrement bien, et où il a reçu de nombreux prix. Édité en 2015 : "2084 : la fin du monde", éd. Gallimard - Grand prix du roman de l'Académie française 2015
09 janvier 2017 dans Religion (islam, etc.), Weblogs-Twitter | Lien permanent | Commentaires (6)
LU DANS "LE POINT" (extraits) --
À 82 ans, BB n'a rien perdu de son mordant et de sa rage : dans une grande interview accordée à nos confrères de TV5 Monde. Brigitte Bardot fait ses comptes et distribue les mauvais points à tous ceux qui l'ont déçue sur la cause animale, le combat qu'elle mène sans faillir depuis son retrait des plateaux de cinéma. Les premiers visés sont évidemment les hommes politiques, fauves qu'elle connaît suffisamment bien pour savoir qu'elle ne peut guère compter sur eux...
François Hollande ? « C'est zéro multiplié par zéro pointé, estime Bardot. Il n'a rien fait. »
Nicolas Sarkozy ? « Il m'avait promis qu'il allait faire le nécessaire pour les rituels religieux, et qu'il allait emporter le morceau... Je lui avais mâché le travail avec Dalil Boubakeur, le recteur de la Grande Mosquée de Paris, qui avait accepté qu'on étourdisse les animaux avant la saignée. J'ai apporté tout ça sur un plateau à Sarkozy, qui m'a dit : Je m'en occupe tout de suite : il ne s'en est jamais occupé ! »
« Les gens qui défendent la corrida sont des cons ! Ces gens n'ont aucun cœur. Nous ne sommes plus au temps des Romains avec les jeux du cirque ! » Manuel Valls a estimé que la corrida était « une culture à préserver »... (ndgg : faut-il en déduire que Manuel Valls est un con ?)
Le seul qui trouve grâce à ses yeux reste Jean-Luc Mélenchon, qui a clairement pris position pour un changement de régime alimentaire dans les pays riches, avec une consommation moindre de protéines animales.
Depardieu, lui aussi fan de la corrida. « Je lui ai envoyé des tas de trucs sur la corrida, en lui montrant les images les plus épouvantables, les plus atroces qui soient, mais bon… Gérard, il ne pense qu'à tuer des animaux pour les bouffer ! »
Quant à Catherine Deneuve, elle est à nouveau taclée pour continuer à porter de la fourrure. « Elle ne montre pas du tout un bel exemple, juge Brigitte Bardot. C'est une façon de faire parler d'elle, sinon on l'aurait oubliée. »
J'ai deux grands bœufs dans mon étable,
Deux grands bœufs blancs marqués de roux;
La charrue est en bois d'érable,
L'aiguillon en branche de houx.
C'est par leurs soins qu'on voit la plaine
Verte l'hiver, jaune l'été.
ils gagnent dans une semaine
Plus d'argent qu'ils n'en ont coûté.
S'il me fallait les vendre,
J'aimerais mieux me pendre,
J'aime Jeanne, ma femme,
Eh bien ! J'aimerais mieux
La voir mourir
Que voir mourir mes bœufs.
(je recommande la lecture du texte complet dans "Les grands poèmes classiques" ici)
Poème rustique de Pierre Dupont (1821-1870)
Né à Lyon, Pierre Dupont devient ouvrier dans une filature puis employé de banque il vient vivre à Paris où il fréquente les goguettes. Il y rencontre Victor Hugo. Puis il lie amitié avec Nerval – Baudelaire - Théophile Gautier et Charles Gounod. Il publie un premier livre. Il obtient un poste à la rédaction du dictionnaire de l’Académie Française de 1842 à 1847. C’est avec le concours de Charles Gounod que Pierre Dupont écrit la chanson « Les bœufs ». BIOGRAPHIE ICI
08 janvier 2017 dans Musique | Lien permanent | Commentaires (3)
Le billet du 29.11.2016 intitulé "La croix" relevait que : La croix arménienne que portait autour du cou Valérie Boyer, porte-parole de François Fillon, dimanche soir sur les plateaux TV, a été vue par de nombreux connards comme "un signe d’opposition au principe de la laïcité".
Je n'ai pas fait de recherches, mais j'imagine avec confiance que les mêmes connards laïcards se sont déchaînés jeudi dernier au soir sur les réseaux sociaux pour dénoncer "le signe d'opposition au principe de laïcité" que représentait l'accoutrement musulman (en coloris vert islam) de l'invitée appelée par France 2 à faire face à Manuel Valls dans l’Émission politique jeudi 5 janvier.
La dame se nomme Attika Trabelsi, elle est membre de l’association féministe musulmane Lallab et fondatrice de la société Fez Online qui fait connaître l'artisanat marocain. Lallab se définit ainsi : "une association dont le but est de faire entendre les voix des femmes musulmanes qui sont au cœur d’oppressions racistes et sexistes. Nous façonnons un monde dans lequel les femmes choisissent en toute liberté les armes de leur émancipation."
Oui, l'émancipation de la femme par le port du voile ! En 1956, avec Brigitte Bardot, c'était l'émancipation de la femme par le port du bikini. A propos de bikini...
07 janvier 2017 dans Religion (islam, etc.) | Lien permanent | Commentaires (6)
07 janvier 2017 dans Livres, Religion (islam, etc.) | Lien permanent | Commentaires (11)
Pour qui peut s’en souvenir, l’année 1953 a été une année grandiose pour la France, qui a vu deux de ses Miss remporter les principaux concours internationaux de beauté. Il y a eu Denise Perrier pour le concours Miss Monde, et Christiane Martel pour Miss Univers, toutes deux remplaçant la Miss France de cette année-là, Sylviane Carpentier.
Si Denise Perrier a eu une petite carrière dans le cinéma après 1953, sa compatriote Christiane Martel a eu légèrement plus de succès. Aussitôt après son titre, elle a signé un contrat avec les studios Universal à Hollywood, afin de débuter une carrière d’actrice internationale : elle a joué dans des films comme Yankee Pasha, So This Is Paris, ou encore Corazón salvaje. Mais en 1958, la reine de beauté originaire de Lorraine, où elle y est née d’une famille modeste d’origine italienne, décide de quitter la France pour le Mexique. Elle épouse en secondes noces Miguel Alemán Velasco, fils d’un ancien président mexicain qui deviendra gouverneur de Veracruz. Avec lui, Christiane Martel aura quatre enfants (trois filles et un garçon) et obtiendra par la suite la nationalité mexicaine en plus de la française.
Depuis son départ de la France, les apparitions de Miss Univers sont rares. La dernière en date remonte à 2011, quand elle a été l’invitée surprise de la soirée Miss France, retransmise sur TF1, pour dévoiler les noms des douze finalistes. SOURCE : PLANET.FR
Christiane Martel, née Christiane Magnani de Aleman, vit le jour le 18 janvier 1936 (80 ans dans deux semaines) en Lorraine, plus précisément dans le département de Meurthe-et-Moselle, à Piennes, commune de 2 500 habitants. C'"était l'époque où une petite commune comme Piennes pouvait voir naître chez elle une future célébrité. Ce temps est révolu : c'est désormais réservé aux villes possédant un établissement hospitalier.
07 janvier 2017 dans Des nouvelles ? | Lien permanent | Commentaires (4)
Le nouveau ministre de l'Intérieur, Bruno Le Roux, nous a montré à la télé sa tête de clown le 1er janvier pour nous dire que :
La progression de 2015 à 2016 s'établit à + 17,5% : "une hausse contenue". La conclusion de cette information c'est que "les jeunes des quartiers" n'ont plus la vigueur qu'ils affichaient en 2013 et 2014. Il faut vous ressaisir, les gars, c'est vous, les issus de l'immigration d'Afrique, qui avez instauré en France (phénomène unique dans le monde) la chaleureuse tradition de la mise à feu de véhicules dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier. Les précédentes vagues d'immigration (Ritals, Polacks, Espingouins...) n'ont pas été fichus de nous apporter autre chose que leurs talents et leur travail. Nous comptons sur vous le 31 décembre 2017.
07 janvier 2017 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (5)
07 janvier 2017 dans Bière Fischer | Lien permanent | Commentaires (2)
Les tweets à en-tête de l’Élysée émis pendant les fêtes de fin d'année nous annoncent que 2017 va commencer comme finit 2016, et comme va se terminer le quinquennat déplorable de Monsieur Hollande : dans la médiocrité.
On ne saurait m'opposer que ce n'est pas le président qui tape ces tweets de ses petits doigts boudinés : un chef est responsable de la production de ses subordonnés, et de celle des subordonnés de ses subordonnés. Monsieur Hollande a bien su proclamer qu'il avait gagné la guerre contre le terrorisme au Mali ! Il n'avait pas tiré un coup de feu.
Ainsi, par exemple, je viens de me rendre acquéreur (l'année commence fort) d'une brouette en kit dans une grande surface de bricolage. Le kit contenait le caisson, la roue, les deux manches, mais pas le sachet supposé renfermer les éléments d'assemblage. J'y suis retourné expliquer mon désarroi de jardinier. Le "vendeur" a refusé de me servir les pièces manquantes. Je me suis adressé à la direction du magasin et son directeur m'a aussitôt téléphoné pour me présenter des excuses, une livraison des pièces et une compensation commerciale. Dans cet exemple, le chef s'est comporté comme un responsable. Il a recruté un chef de rayon qui a recruté un vendeur incompétent (qui sera sanctionné), et ce n'est pas l'incompétent en bout de chaîne qui présente ses excuses au client, c'est le chef au sommet.
Le service communication de l’Élysée sous François Hollande, ce sont des ânes recrutés par des incapables supervisés par un incompétent.
Gaspard Gantzer est depuis le 23 avril 2014 le chef du pôle communication à la présidence de la République française.
07 janvier 2017 dans Langue française | Lien permanent | Commentaires (2)
"Certains veulent utiliser la laïcité, ça a déjà été fait dans le passé, contre certaines catégories de la population. C’était il y a 40 ans, les Juifs à qui on mettait des étoiles jaunes. C’est aujourd’hui un certain nombre de nos compatriotes musulmans qu’on amalgame souvent avec des islamistes" a-t-il déclaré, pointant notamment du doigt le "fascisme rampant" de Marine Le Pen.
Vincent Peillon, agrégé de philosophie
Invité de "L'Entretien politique", mardi 3 janvier sur France 2
C'est nouveau, ça ? Et merci au professeur Peillon de nous avoir enfin appris, après plus de 70 ans de ténèbres, que les nazis avaient imposé au juifs le port de l'étoile jaune au nom de la laïcité. Oui "plus de 70 ans", le professeur Peillon est non seulement nul en histoire mais aussi nul en calcul. Ce type brigue la magistrature suprême ! Un branquignol socialiste de plus...
07 janvier 2017 dans Politique | Lien permanent | Commentaires (3)
Séquence émotion vendredi dernier 30 décembre vers 15h, sous le chapiteau du cirque Pinder, en ce moment installé sur la pelouse de Reuilly (Bois de Vincennes). Nous étions accoudés en bordure de piste, impatients de voir le spectacle s'ouvrir, avec en attraction vedette le fameux numéro de dressage du dompteur Frédéric Eldelstein (directeur du cirque) et sa douzaine de lions... lorsque est venu prendre place dans une loge à côté... Sam Lion lui-même ! Sam Lion, personnage central du film de Claude Lelouch (1988) "Itinéraire d'un enfant gâté", autrement dit Jean-Paul Belmondo, le grand Bébel, l'acteur vivant préféré des Français, 'magnifique' sous la crinière blanche de ses 83 ans, accompagné de son inséparable Charles Gérard et de sa fille Stella, 13 ans.
SYNOPSIS DU FILM : Sam Lion a été élevé dans le milieu du cirque puis a dû faire une reconversion forcée comme chef d'entreprise. Mais la cinquantaine passée, il se lasse de ses responsabilités et de son fils, Jean-Philippe, dont la collaboration ne lui est pas d'un grand secours. Il décide d'employer les grands moyens et de disparaître en Afrique. Mais son passé va l'y rattraper en la personne d'Albert Duvivier, un de ses anciens employés...
L'ensemble du spectacle est de haute qualité, hélas le grand acteur ne peut plus applaudir qu'en se frappant la poitrine de son bras valide. Lorsque l'ensemble des artistes se furent retirés après leur salut final, quelques-uns, Frédéric Edelstein en tête, revinrent s'entretenir avec Jean-Paul Belmondo, et c'est à ce moment que les spectateurs qui n'avaient rien remarqué prirent conscience de sa présence. Un cercle se forma, et dans un profond silence on put littéralement sentir monter de cette petite foule un immense respect, sensation qui se prolongea de longues minutes. Plusieurs tentèrent un cliché avec leur téléphone, mais de manière furtive, maladroite, en catimini, peut-être, je pense, en ressentant un peu de honte de vouloir ainsi capturer l'image du vieux lion blessé.
03 janvier 2017 dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (3)
Robert Marchenoir nous a écrit :
Promotion du 1er janvier de la Légion d'honneur, cherchez l'erreur :
02 janvier 2017 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (11)
Claude Gensac est décédée fin décembre Elle était née le 1er mars 1927 à Acy-en-Multien dans l'Oise.
Sacha Guitry lui confie le rôle d'une femme de chambre dans son film La vie d'un honnête homme (1952) dans lequel elle donne la réplique à Louis de Funès. La complicité entre les deux acteurs est immédiate, cette rencontre marque le début d'une longue collaboration.
En 1965, elle joue un rôle comique dans la Dame de chez Maxim de Georges Feydeau au théâtre du Palais-Royal. Dans la salle, Louis et Jeanne de Funès sont venus l'applaudir. Séduite par son côté facétieux, Jeanne de Funès suggère alors à son mari de prendre pour épouse Claude Gensac à l'écran ! C'est chose faite deux ans plus tard dans Oscar d'Edouard Molinaro. Dès lors, les deux acteurs vont inscrire leur couple mythique au générique de nombreux films : Les Grandes vacances (1967), Hibernatus (1969), Jo (1971), ou encore la saga des Gendarmes à Saint-Tropez, Le gendarme se marie (1968), Le gendarme en balade (1970), Le gendarme et les gendarmettes (1982). L'année suivante le décès de Louis de Funès laisse l'actrice inconsolable. Claude Gensac s'éloigne des plateaux de cinéma et poursuit sa carrière sur les planches, qu'elle n'a jamais délaissées depuis ses débuts. Elle fait son retour au cinéma en 2010 avec L'immortel de Richard Berry. En janvier 2015, elle est nommée pour la première fois au César de la meilleure actrice dans un second rôle pour Lulu femme nue de Solveig Anspach.
En 2005, elle publie son autobiographie "Ma biche… c'est vite dit !", avec ce titre en forme de clin d’œil à Louis de Funès qui lui a donné ce surnom. Claude Gensac a été l'épouse de l'acteur Pierre Mondy (1951–1955) puis du pilote automobile Henri Chemin (1958 à 1977). SOURCE : GALA
Frank Alamo, de son vrai nom Jean-François Grandin (les téléviseurs Grandin), né le 12 octobre 1941, est un chanteur français qui connaît le succès dans les années 1960. Jean-François Grandin débute dans la chanson comme soliste des Petits Chanteurs à la croix de bois. Pendant un séjour aux sports d'hiver, il rencontre Eddie Barclay à Val-d'Isère qui l'entend chanter des chansons anglaises en français. Il est engagé et prend le nom de scène de « Frank » (raccourci de « François ») et « Alamo » - car impressionné par Alamo, le film de John Wayne, il criait « Alamooo » avant de faire le fou à ski et de descendre à fond les pistes.
Il débute dans les années 1960 durant la période des yé-yé, en reprenant en français des succès américains ou britanniques. De son répertoire, on retient notamment Ma biche, adaptation française par Vline Buggy de Sweets for My Sweet composée par Mort Shuman pour le groupe The Drifters. Parmi ses autres succès : File file file ; Da dou ron ron ; Embrasse-moi (duo avec Annie Philippe) ; Maillot 38-37.
En 1969, il arrête la chanson et exerce par la suite divers métiers allant de la photographie à la direction de la concession Jaguar de Neuilly. Entre 1983 et 1996, il est PDG de l'entreprise automobile française qui produit la « jeep » Dallas, qu'il a rachetée et qui devient « Automobiles Grandin ». Près de 5 000 exemplaires de cette automobile seront construits entre 1981 et 1998 Frank Alamo meurt le 11 octobre 2012 à Paris, la veille de son anniversaire, des suites d'une sclérose latérale amyotrophique (maladie de Charcot).
01 janvier 2017 dans Musique | Lien permanent | Commentaires (2)