Une immense sentiment de compassion domine dans les réactions exprimées ce dimanche matin 4 juin, après le troisième attentat subi par la Grande-Bretagne en moins de trois mois. Aucun dirigeant national ne propose une solution, une stratégie, une tactique. Notre Macron national, et désormais international puisque désigné par notre presse couchée comme "le nouveau leader du monde libre", fait comme les autres, connus ou anonymes: il compassionne, il envoie des pensées éplorées aux familles des victimes. Le 21 avril il déclarait : "Moi je ne vais pas inventer un programme de lutte contre le terrorisme en une nuit." Depuis son élection, 32 nuits se sont écoulées, et toujours pas de programme connu, il se cantonne aux larmes et aux bons sentiments, comme Madame Michu. Son prédécesseur, le non-regretté Hollande, avait plusieurs fois déclaré que la France était en guerre sans jamais montrer qu'il la faisait. La vérité était, et reste, que les islamistes nous ont déclaré la guerre et que notre rôle en ce moment se réduit à la subir.
Certains sautent sur l'occasion pour rappeler qu'il faut contrôler les frontières. C'est Impossible, leur rétorquent ceux qui prétendent pourtant être capables de contrôler le climat.
L'éditorialiste du Figaro Ivan Rioufol écrit que "L'urgence est de briser les reins de l'islamo-fascisme qui provoque l'Europe molle, avec l'aide des musulmans démocrates." Cela n'a l'air de rien, comme ça, mais un journaliste qui ose écrire les mots "islam" et "musulmans" dans un commentaire sur "un incident terroriste" (vocabulaire officiel britannique) c'est suffisamment rare pour être applaudi. Voilà où nous en sommes...
Car la plupart des commentateurs sont des bisounours qui brament qu'il "ne faut jamais céder à la haine". Nos anciens en 1940-44 étaient trop cons pour penser à adopter cette tactique gagnante. Moyennant quoi ils ont gagné la guerre contre les Nazis.
Tout le monde est d'accord : Il faut lutter ! Oui. Mais contre l'islamophobie et le réchauffement climatique, seules grandes causes officiellement reconnues par nos chefs en ce moment. Macron parlait très, très peu de la menace islamiste pendant sa campagne présidentielle.
Dans tout ce flot de réactions, la pensée correcte est scrupuleusement respectée et, par souci de bienpensance et de padamalgam, "attentat" se dit "incident" et "islamisme" se dit "terrorisme". Il faut le savoir.
Philippe Bilger est ancien avocat général à la cour d'assises de Paris, il est un des blogueurs recommandés ci-contre à gauche. Il écrit : "Comprendre si c'est possible les raisons de la radicalisation criminelle prendra un temps durant lequel notre société ne cessera pas de pleurer." Je trouve incompréhensible qu'un cerveau tel que celui de Bilger ne comprenne pas cette évidence : le Coran indique en toutes lettres qu'il est du devoir des vrais musulmans d'éliminer les infidèles (après avoir tenté de les convertir à l'islam). J'ai mis dans ma liste de blogs recommandés, à gauche ci-contre, des sources d'information limpides et incontestables sur ce sujet.
Ah, nous apprenons qu'Emmanuel Macron sera à Nice pour commémorer l'attentat du 14 juillet. Commémorer, c'est important. Tout comme continuer à siroter des apéritifs en terrasse et à se rendre à des concerts. Pendant ce temps, les islamistes poursuivent leur programme de conquête...
Renaud Camus est un intellectuel de droite, de la vraie droite, pas la droite collabo prête à travailler avec le socialiste Macron. Il manie superbement l'ironie et le second degré. Par exemple, le voici qui imagine qu'à Paris en 1943 tous sont appelés à s'unir contre les tortures de la Gestapo et qu'un appel est lancé pour encourager une Occupation modérée, un nazisme à la française. Nous vivons cela en 2017 à propos d'une autre idéologie totalitaire sanguinaire.
Le blogueur 'Pont d'Arcole' demande : Encore combien d'attentats, de massacres, de camions fous, d'enfants tués, de bougies, de Tour Eiffel éteintes, de morts avant de réagir ?
Combien ? Je lui réponds que c'est en nombre illimité, que nous ne réagirons jamais... jamais parce qu'on nous a inculqué que le grand mal est l'islamophobie.
A son tour, le site d'extrême-droite Dreuz interroge : Européens, vous allez vraiment vous laisser massacrer sans rien dire ?
Et Renaud Camus lui répond : Ah ben oui, parfaitement, mieux vaut se faire massacrer que traiter de fachos par Laurent Ruquier, quand même !
Peut-on trouver plus doux que Patrick Pelloux ? Il a un nom de bisounours et s'exprime comme tel : "Nous pensons tous à nos amis Britanniques. Nous devons continuer à vivre libre et ne rien changer à nos vies et nos civilisations."
Je trouve que c'est bien dit : voilà comment on fait la guerre ! Entre 1940 et 1944 nos anciens étaient trop cons pour penser à adopter cette tactique consistant à continuer à vivre libre en mangeant des rutabagas et des topinambours, entre deux rafles de jeunes emmenés par les Nazis pour être fusillés au Mont-Valérien.
Joseph Macé-Scaron ('Marianne') ne gâche pas les 140 signes offerts par Twitter, il fait sobrement remarquer que "Nous sommes en guerre"... ce que Hollande et Valls nous ont dit plusieurs fois. Mais je ne suis pas d'accord, j'observe qu'ILS sont en guerre contre nous, mais pas nous contre eux. Je ne vois rien en France métropolitaine indiquant que nous menons une "guerre" contre les ennemis islamistes, ici présents, qui ont décidé de nous éliminer puis de nous remplacer. A moins de considérer que se terrer dans les casemates de la Ligne Maginot en 1939-40 c'était faire la guerre. A partir de juin 40 tout le monde a vu à quoi ressemblait une vraie guerre.
La fréquence accélérée des opérations d'extinction de la Tour Eiffel pour cause de solidarité après attentat djihadiste commence à poser un problème de personnel (les attentats ont souvent lieu tard le soir), aussi la maire de Paris Anne Hidalgo a-t-elle décidé de faire appel à la technologie afin que l'interrupteur illuminant la Tour Eiffel soit directement relié au fil "breaking news" de l'Agence France Presse.
Causeur, cause toujours tu m'intéresses.
"La guerre contre le terrorisme est la première vraie guerre mondiale", croit pouvoir affirmer le magazine dirigé par la (brillante) journaliste Elizabeth Lévy. Mais non, grave erreur ! Le terrorisme est un mode d'action. La "vraie" guerre serait contre l'islamisme et, mieux encore, contre les islamistes.
Enfin, par-ci, par-là, un politicien qui désigne les choses par des mots exacts. Incroyable d'en arriver à brailler "bravo" à Bruno Retailleau (ex premier soutien de Fillon) pour avoir ce "courage". "Solidarité avec Londres et l'Angleterre. Toutes les nations doivent faire front contre le totalitarisme islamiste", écrit Retailleau. Vous me direz, ça ne mange pas de pain, des mots, encore des mots... mais là des mots justes.
Joëlle Garriaud-Maylam est Sénatrice LR, représentant les Français de l’étranger depuis 2004 et membre du groupe Les Républicains au Sénat. Elle prétend que "Voter est la meilleure réponse aux terroristes qui veulent détruire nos démocraties". J'en suis fort aise et je passe, grâce à cette pacifiste béate, ce dimanche 4 juin avec au cœur la sensation d'avoir vaillamment combattu les terroristes depuis le referendum du 27 avril 1969. Ancien combattant fourbu, jamais décoré.
J'ai un faible pour le président du sénat, Gérard Larcher. C'est un voisin, je l'ai côtoyé parfois, il a une bouille sympa, un allant contrastant avec sa physionomie plutôt bonhomme. Mais quand il écrit : "Face à la barbarie qui touche à nouveau la démocratie, ne nous résignons pas, unissons-nous. Pensées pour les victimes"... je crie non, halte aux platitudes convenues, remplacez-moi ce mollasson "unissons-nous" par un un martial "attaquons-les". Nous n'allons tout de même pas passer encore des années à débiter des généralités quand face à nous l'ennemi agit avec férocité. Merde alors !
