Pour continuer à mériter ma réputation de grincheux ringard, je veux aujourd'hui, sans lien avec l'actualité toujours aussi jaune, mettre la lumière sur la doyenne de nos actrices de cinéma et chanteuses de variété, SUZY DELAIR, qui vient d'avoir 102 ans !
Elle est née, à Paris, Suzanne Pierrette Delaire, le 1er janvier 1918, fille d'un sellier-carrossier et d'une couturière. Elle a seize ans quand elle commence à faire de la figuration au cinéma dans des films mettant en vedette Raquel Meller (Violettes impériales d'Henry Roussel en 1932), Florelle (La dame de chez Maxim's d'Alexandre Korda la même année - un film où Mayol joue le rôle d'un évêque !), Armand Bernard (Touchons du bois de Maurice Champreux, en 1933) pour enchaîner, coup sur coup, trois autres films où figurent Albert Préjean et Danielle Darrieux (L'or dans la rue de Curtis Bernhardt, La crise est finie de Robert Siodmak et Dédé de René Guissart (1935) et, avant d'obtenir un premier rôle, à 25 ans, au côté de Paul Meurisse (Défense d'aimer de Richard Pottier, en 1942), dans d'autres films dont un, entre autres, où elle se fait très remarquer, notamment par son réalisateur, Georges Clouzot, soit L'assassin habite au 21 en compagnie de Pierre Fresnay.
Entre temps, on la voit aux Bouffes Parisiens, à Bobino, au Casino Montparnasse, à l'Européen, à l'Étoile, aux Folies-Belleville, chez Suzy Solidor et même dans des revues de Mistinguett ou de Marie Dubas.
Notons que Suzy Delair a tourné dans le tout dernier film de Laurent & Hardy : Atoll.
En chanson, ses deux grands succès datent de 1947 : "Avec son tra-la-la" et "Danse avec moi", les deux tirés du film 'Quai des Orfèvres' (paroles d'André Hornez, musique de Francis Lopez).
SOURCE : Du temps des cerises aux feuilles mortes
Avec son tra-la-la,
Son petit tra-la-la,
Ell' faisait tourner toutes les têtes,
D'un coup de tra-la-la,
Ell' faisait tra-la-la,
Et chacun rêvait d'êtr' dans ses bras,
Ce qui les troublait à l'extrême
Et les rendait fous de désir,
C'était pas la chose en ell' même
L'auteur de ces paroles divines est André Hornez.
André Hornez est un parolier et scénariste français né le 12 mai 1905 à Lens (Pas-de-Calais) et mort le 9 mars 1989 au Perreux-sur-Marne (Val-de-Marne). Il est le principal parolier de Paul Misraki ainsi que d’Henri Betti pour lequel il écrit notamment les paroles de C'est si bon (1947) et de Rien dans les mains, rien dans les poches (1948). Ses premières chansons sont composées par Paul Misraki et interprétées par l’orchestre de Ray Ventura ainsi que par Maurice Chevalier. Ce dernier enregistre notamment Mimi en 1932. Le célèbre artiste interprète également Oh! Cette Mitzi et Deux amoureux sur un banc. Quant-à Ray Ventura et ses collégiens, ils collaborent avec le parolier pendant de nombreuses années. Parmi les chansons les plus connues issues de cette collaboration, il faut citer Ça vaut mieux que d'attraper la scarlatine (1936), Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux ? (1937), Comme tout le monde (1938), Tiens, tiens, tiens (1939), Dans mon cœur (1939), Maria de Bahia (1947), Sans vous (1947) et La mi-août (1950).
SOURCE : WIKIPEDIA
Horreur, j'imagine que c'est un fâcheux beugue informatique ou typographique qui a fait sauter la façon d's'en servir en conclusion du couplet...
A part ça, je suis victime d'un phénomène mystérieux : vos billets m'arrivent en masse, après un long silence (je regarde tous les jours, et hier encore j'en étais à Benne allah). Vous avez une idée de la cause ?
Continuez, en tout cas !
Rédigé par : Pakounta | 18 février 2019 à 11:35