Il s’arrêta en plusieurs villes d'Italie atteintes par la peste noire et s’employa à servir les malades dans les hôpitaux. Roch finit par attraper lui‐même la maladie et il se retira dans une forêt près de Plaisance pour ne pas infecter les autres. Seul un chien vint le nourrir en lui apportant chaque jour un pain dérobé à la table de son maître. Ce dernier, intrigué par le manège de l'animal, le suivit en forêt et découvrit le saint blessé, qu'il put ainsi secourir. Voilà pourquoi, pour parler de deux personnes inséparables, le proverbe dit : c'est saint Roch et son chien.
Le culte de Saint-Roch part en Italie de Voghera, et de la région allant de Plaisance à Brescia, puis de Venise. En France, de Lodève et du Puy, puis de Montpellier. Il gagne ensuite toute l’Europe, à partir de Belgique et des Pays Bas, et traverse l’océan pour gagner les colonies espagnoles et portugaises d’Amérique, les Antilles… Les pèlerins, des confréries, des corporations de métiers se mettent sous son patronage
Des villes, des quartiers, des rues, des lacs, des collines, des forêts, des caps portent son nom, non seulement en France, Italie, Espagne et Europe, mais jusqu’en Argentine, Colombie, Afrique, aux Antilles, à Madagascar, aux Philippines, aux Etats-Unis, au Canada, au Brésil…
Protecteur des animaux et des végétaux, il est l’intercesseur le plus aimé du monde paysan. Des centaines de lieux fêtent Saint-Roch le 16 août. On dénombre des milliers d’églises, de chapelles, d’oratoires qui lui sont dédiés dans le monde entier : 3 000 en Italie où 250 paroisses, 74 villes et 36 quartiers dans les cités les plus importantes portent son nom.