J'ai découvert dimanche soir sur TF1 le film de Dany Boon LA CH'TITE FAMILLE. Je dois à la vérité de dire que de nombreuses séquences m'ont arraché des éclats de rire tonitruants. J'en fus d'ailleurs surpris car j'avais en mémoire que ce film avait été peu apprécié à sa sortie par la critique. Mais est-ce que j'avais bu un coup de trop au dîner, est-ce que j'étais dans une humeur euphorique préalable me plaçant dans d'heureuses dispositions quel que fut le film ? Toutes les hypothèses sont sur la table, comme disent les gendarmes.
Voici le synopsis :
Valentin D. et Constance Brandt, un couple d’architectes designers en vogue préparent le vernissage de leur rétrospective au Palais de Tokyo. Mais ce que personne ne sait, c’est que pour s’intégrer au monde du design et du luxe parisien, Valentin a menti sur ses origines prolétaires et ch'tis. Alors, quand sa mère, son frère et sa belle-sœur débarquent par surprise au Palais de Tokyo, le jour du vernissage, la rencontre des deux mondes est fracassante. D’autant plus que Valentin, suite à un accident, va perdre la mémoire et se retrouver vingt ans en arrière, plus ch’ti que jamais !
L’accent (et les mots de patois) ch'ti sont, il est vrai, le principal ressort comique du film. Certains ont trouvé cela lourdingue, excessif, et même humiliant pour les gens du nord. Certains personnages sont "stupides, outranciers, alcoolisés"... Oui, et alors , Moi ça m'a fait marrer et pour tout dire j'ai ri à gorge déployée. Dany Boon à la suite d'un traumatisme crânien se retrouve ayant dans sa tête 17 ans donc a retrouvé son parler ch'ti : les moments où sa femme prend des leçons de patois du nord (avec comme prof Jeanfi Janssens) afin de comprendre ce que lui dit son mari m'ont arraché des rires éclatants. C'est un film loufoque, déjanté, peuplé d'excentriques (avec Claudia Tagbo ministre de la Culture !), articulé autour de situations improbables ? Oui mais, que voulez-vous, moi j'ai toujours été passionné par Laurel & Hardy.
Vous pouvez me qualifier de babache ! Mi din min fauteul d'vint ch' film je m'sinto fin bénache !