Toutes ces annonces "sanitaires" (allant dans le sens de l'allègement) faites jeudi 20/01 par l'irrésistible duo Castex-Véran me rappellent cette antique "histoire de fou" qui circulait dans la cour de l'école élémentaire Carnot à Lens lorsque je fréquentais ce magnifique établissement :
Un fou se tape la tête avec un gros livre.
Un autre fou passe par là et lui demande :
- Mais pourquoi tu fais cela ?
- Parce que quand j’arrête ça me fait du bien !
Les gens, vous êtes un peu cons, non ? Le gouvernement vous colle des séries de restrictions qui font mal puis, quand il vous les élimine une à une, vous poussez des soupirs de soulagement et vous le remerciez pour sa bonté. C'est ainsi que la plupart des journaux titrent à peu près comme "Le Parisien" le lendemain matin :
« ALLÈGEMENT DES RESTRICTIONS »
« Vous allez re-vivre normalement », vous susurrent-ils. Comprenez : désormais, à partir de lundi 24/01, vivre sous Passe Vaccinal. Vous êtes contents, les gens ? Heureux en Macronistan ?
HISTOIRES DE FOUS
A propos de cette histoire du fou qui se fait mal pour que ça fasse du bien quand il arrête, me permettez-vous de déplorer (c'était mieux avant) que les HISTOIRES DE FOUS soient passées de mode ? Presque toutes étaient courtes, simples, pas cochonnes ; dans les rassemblements entre copains au cours des décennies cinquante et soixante, elles permettaient de se parler et rire ensemble, en attendant qu'un demi-siècle plus tard cette convivialité bon-enfant laisse place à la consultation individuelle frénétique d'un écran de smartphone.
Quelques échantillons :
- C'est un fou qui repeint son plafond, un autre fou arrive et lui dit : - Accroche-toi au pinceau, j'enlève l'échelle.
- Deux fous marchent dans la rue ; un des deux prend une déjection canine dans sa main et dit à son pote : - Regarde dans quoi j'allais marcher !
- Un homme à longue barbe blanche consulte un psychiatre. Le médecin l'accueille :
- Je ne connais pas encore vos problèmes, alors commencez par le commencement !
- Au commencement, je créai le ciel et la terre…
- Un fou tourne autour d'une bouche d'égout ouverte, en répétant :
- 33... 33... 33...
Un passant lui demande : - Pourquoi faites-vous cela ?
Le fou pousse l'homme dans la bouche d'égout, et dit : - 34... 34... 34...
- Allô la police ? Y'a un fou qui s'est échappé !
- Vous pouvez le décrire ?
- Il est chauve avec les cheveux en bataille !
- On ne peut pas être chauve avec les cheveux en bataille, monsieur !
- Puisque je vous dis qu'il est fou !
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