Ce matin sur Europe1 dans son émission "Balades en France" William Leymergie faisait la promotion d'une scénographie au Musée de la Grande Guerre de Meaux (Seine-et-Marne) inauguré le 11 novembre 2024, représentant "en immersif" (on entend des boum-boum par-ci par-là) une tranchée de 14-18, laissant entendre que cela est unique. Uniques certes les simulations d'explosions, mais des tranchées non pas "reconstituées" comme à Meaux, mais originales, sur les sites mêmes des combats et maintenues en état depuis plus d'un siècle, il en existe en plusieurs lieux en France et en Belgique (à Ypres).
Les tranchées du site de Vimy, entre Arras et Lens (Allemands contre Canadiens), sur une colline offerte au Canada en reconnaissance du sacrifice de ses combattants en 1917, sont un site très visité, bien organisé et instructif.
LES POILUS
On a longtemps dit que 'les Poilus' de la Première Guerre mondiale étaient surnommés ainsi parce qu’ils n'avaient pas la possibilité de se raser fréquemment. Mais entre 1914 et 1918, personne n’appelait ces soldats 'les Poilus'. Eux-mêmes se surnommaient 'les hommes'. Un 'poilu', à l’époque, et même bien avant, désignait un homme courageux. Molière, dans Les précieuses ridicules, utilise l’expression 'être un brave à trois poils'.
PHOTO : Une tranchée à Vimy
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