De solides tabous alimentaires sur la viande de cheval en limitent, ou en découragent ou en interdisent de fait la consommation dans certains pays comme le nôtre, les Etats-Unis, l'Angleterre, tandis que globalement l'hippophagie est en hausse dans le monde.
La viande de cheval est une viande plus maigre que le bœuf, riche en fer et en protéines et, pour les puristes, le tartare est obligatoirement du cheval.
Il paraît que dans mon département des Yvelines (1,5 million d'habitants) pour trouver de la viande de cheval il faut se rendre sur les marchés de Versailles ou de Mantes-la-Jolie.
Je me rappelle qu'il existait une boucherie chevaline près de chez nous, à Lens, rue de Lille et que le menu immuable du lundi midi était steak de cheval-frites-salade. D'ailleurs c'est surtout dans le nord de la France que le cheval résiste, héritage de l'industrie minière : après avoir terminé sa carrière de travailleur "au fond" sans jamais remonter vivant "au jour", le cheval finissait dans les assiettes.
Mais manger du cheval, un animal tellement proche de l'homme que, comme celui-ci, il n'a pas "une gueule", mais "une bouche", ni "des pattes", mais "des jambes"... manger cet animal si sympathique, quelle horreur ! vont s'écrier certains... Et l'agneau (côtelette, ragoût, carré persillé, tajine, brochettes, boulettes à la menthe, souris confite...) il n'est pas doux, sympathique et mignon, l'agneau ?
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