Nous apprenons ce matin que la béate joconde de France 2 ne reprendra pas son fauteuil des JT du weekend bien que sa présence ne fut suspendue que "le temps de la campagne présidentielle puisqu'elle est l'épouse d'un ministre, Borloo". Sur le blog de Jean-Marc Morandini, certains visiteurs commentent la nouvelle avec une profonde tristesse dans le clavier. L'un d'eux affirme "j'en ai les larmes aux yeux". Et ça vote, ça, Monsieur !
Dès l'ouverture de ce blog en mai 2005, j'ouvris une rubrique spéciale dédiée à Sa Béatitude (voir Archives ci-contre à droite), quand je vis la série de balourdises que cette journaliste était capable de débiter avec régularité. Je vous assure (je l'ai dit dans des Notes) avoir souvent écrit à sa patronne Arlette Chabot pour signaler ces balourdises. Chabot s'entêta, déclara à plusieurs reprises que Schönberg était une bonne professionnelle à qui on ne pouvait rien reprocher, niant les évidences. Mme Schönberg n'était pas une bonne professionnelle pour le JT, il ne fallait pas qu'elle reste à son poste, tel est l'avis que j'ai commencé à exprimer, en l'illustrant d'exemples, il y a deux ans. Voici enfin qu'il est entendu. De même mon avis (très comparable) sur les capacités Mme Royal vient d'être suivi d'effet le 6 mai. Ah le joli mois de mai, le mois des vœux exaucés.
Pour célébrer la bonne nouvelle d'aujourd'hui 23 mai (mais je perds une belle tête de Turc) voici une petite compil'
Dimanche 18.02.2007 vers 20h07, elle lance un sujet sur l'influence d'internet dans la campagne électorale, en indiquant que des sites (Dailymotion) diffusent des vidéos "parfois à l'insu des candidats" ! Vous vous rendez compte ? il y a des gars assez blindés pour oser publier des vidéos sans en aviser les candidats... alors que sur FR2 n'est-ce pas, on prévient ces messieurs-dames, par déontologie ? Foutaise dans le plus pur Schönberg.
Dimanche soir 14.01.2007, la béate joconde de la télévision d'état réalise ce que personne ne l'aurait cru capable de faire, pas même Grincheux dans ses pires accès de rage anti-Schönberg. Elle a invité les téléspectateurs de France 2 à quitter la chaîne dans les minutes qui suivent pour aller regarder le film du dimanche soir sur TF1 ! Demandez aux annonceurs publicitaires ce qu'ils en ont pensé ! En pleine béatitude, à la minute 34 du JT, la voici en train de prononcer son ânerie du jour : " 20 heures 50, Opération Espadon avec John Travolta, excellente fin de soirée sur France 2 " (film en réalité à 20h50 sur la chaîne concurrente TF1). Quand une présentatrice (liseuse de prompteur) en arrive à inviter à 20h30 ses téléspectateurs à quitter la chaîne pour regarder la chaîne concurrente, on peut dire qu'elle est incompétente, non ?
Dimanche 19 novembre 2006 en ouverture du JT, Mme Schönberg lance l'un des sujets en ces termes : "Au Népal une équipe de militaires spécialisés dans la haute montagne s'apprête à quitter la France pour participer aux recherches des quatre alpinistes disparus. L'espoir est infime." Au Népal ils ont quitté la France ?
Samedi 4 novembre 2006 à 20h, la Joconde béate de France 2, reine de la balourdise, ajoute une nouvelle corde à son arc : l'incohérence. La voici qui nous lit au prompteur le sommaire. On y apprend que des manifestants " s'en sont pris à une récolte de maïs avant qu'un agriculteur ne tire en l'air ".Le sujet lui-même arrive à 20h 03, et l'on s'aperçoit qu'en 3 minutes l'information a déjà changé, et pas sur un point de détail : sur un point au contraire capital pour la suite judiciaire, car la béate Béatrice porte le même masque souriant inamovible que 3 minutes plus tôt, pour cette fois lancer le sujet en ces termes : " Après une manifestation anti-OGM où un exploitant a tiré dans leur direction pour disperser les militants ... " Notez que 3 minutes suffisent pour que Mme Schönberg ait oublié ce qu'elle vient de dire. Ce n'est hélas pas mon cas, je n'arrive pas à oublier ce qu'elle dit, des heures après ce n'est toujours pas passé.
Samedi 23.09.2006 à 20h03mn02s : " En Allemagne, c'est sans doute une erreur humaine qui serait à l'origine de l'accident du Transrapid, fleuron de la technologie allemande, qui a percuté une voiture de chantier alors qu'il faisait des essais... Considéré par les Allemands comme le train le plus sûr du monde, ce drame a coûté la vie à 23 personnes ... et pourrait risquer de ternir l'image de marque du Transrapid, dont le premier modèle est utilisé en Chine. "
Samedi 22 avril 2006 à 20h tapantes, la speakerine balourde du JT de France 2 nous a servi, texto : " Plus de 24 heures après le chavirage de deux canoés sur les rives de la Vienne, il n'y a plus aucune chance de retrouver (...) " Dans la vision des choses de la béate, les canoés sont allés se renverser SUR LES RIVES de la rivière, et non DANS LA VIENNE. Dans la rivière on risque de se noyer (ce fut hélas dramatiquement le cas), sur les rives le sol est ferme, le cerveau de Mme Schönberg est-il capable de faire la différence ?
Samedi 24.03.2006 dans le JT de 20h, Madame Schönberg en prononce une sévère. A 20h 14mn 53s, la béate lance son sujet en ces termes ... " Ces retraités français qui ont choisi de faire leur retour au pays (Israël). " Madame Schönberg, épouse de ministre, il faudrait savoir : si ce sont des Français, leur pays est la France. Quand ils seront en Israël, ces retraités pourront effectuer leur retour au pays : en France. Je veux bien imaginer qu'ils soient juifs, mais, que je sache, être juif n'est pas une nationalité.
Samedi 22 octobre 2005 vers 20h30, Béatrice Schönberg, la joconde béate du journal des week-ends de France2, lance un sujet de fin de journal en ces termes : "Les députés ont voté une baisse de la TVA à 5,5 pour le chocolat fabriqué par les artisans : le chocolat se démocratise." Toujours la même interrogation du téléspectateur-contribuable de base : il faut combien de dizaines journalistes travaillant derrière la présentatrice sur un tel journal pour réussir à rédiger de telles âneries ? Jusqu'à 2005, avouons-le, les pauvres ne pouvaient s'acheter du chocolat.
Samedi 6 décembre 2003 vers 20h15, chacun peut voir Mme Béatrice Schönberg lire sur le prompteur ce qu'un employé du service public ne maîtrisant pas bien le français avait rédigé pour elle, ce qui nous permet d'entendre ceci : " Les chômeurs ont défilé pour protester contre la précarité de leur situation ". Retranscrit en français courant (qui tient compte du sens du mot "précaire"), cela donne : " la situation des chômeurs étant instable, fragile, de durée parfois courte et imprévisible (= précaire), ceux-ci ont protesté, réclamant un chômage plus durable, plus ferme, bénéficiant de garanties de stabilité à long terme..." Comme à son habitude, Mme Schoenberg ne s'est jamais séparée -en proférant cette ânerie- du petit sourire perpétuel qu'elle tient soigneusement suspendu à la commissure des lèvres, qui lui permet d'annoncer tsunami, tunnels en flammes, fêtes et mariages d'un ton constant. Ainsi sont informés les contribuables résignés.
Dimanche 22 mai 2005, JT de 20h sur la 2ème chaîne - Béatrice (béate comme à son habitude) interroge (perfidement, pense-t-elle) Laurent Fabius au sujet de son 'non' au referendum : " Et cela ne vous gêne pas de mêler votre voix à celles du Front National ? ". Fabius, estomaqué par tant de médiocrité journalistique, marque une seconde d'arrêt avant de jeter " Vous vous moquez de moi ? ". L'autre, béate : " Non, c'est une question, c'est tout " (petit sourire à la commissure des lèvres, sa marque de fabrique, son seul signe extérieur de professionnalisme)
Dimanche 15 mai 2005. Dans le JT de la 2 à 20h, Mme Schönberg, la dame qui sait annoncer les pires malheurs en gardant son petit sourive au coin des lèvres, interroge George Lucas à Cannes pour la sortie de Star War. " Pensez-vous que l'on devrait montrer vos films aux responsables politiques, les projeter dans les écoles ? " demande-t-elle, le visage rayonnant du bonheur d'avoir trouvé une telle question. Un peu plus tard : " Vos films sont faits pour passionner tous les publics à partir de 4 ans...? " Réponse de Lucas : " je fais mes films pour les adolescents de 12 à 13 ans ". Mme Schoenberg, dont le JT est préparé par des dizaines de journalistes qualifiés, en a une bonne pour la fin. " Ce sera votre anniversaire dans deux ou trois jours, allez-vous le fêter à Cannes ? ". Réponse de G Lucas : " Mon anniversaire c'était hier ". Il suffisait de lire la bio de Lucas, les journalistes de France 2 n'en ont pas été capables.
Samedi 11 novembre 2006 dans le 20H, Mme Schönberg nous sussure (ah, ce sourire en coin pour parler de carnages, elle est incomparable, la béate) que la bataille de Verdun, dont on commémore le 90ème anniversaire, " a fait 300 000 morts et disparus ". Ainsi, en 2006, 90 ans après, la rédaction dirigée par Arlette Chabot fait comme si quelques milliers des "disparus" de Verdun pouvaient surgir de leur cachette, de leur retraite lointaine, de leur tranchée et faire varier à la baisse le nombre effarant de "300 000 morts et disparus". Sans cet espoir insensé, pourquoi, raisonnablement, continuer 90 ans plus tard à parler de "disparus" ? Pourquoi ne pas dire "300 000 morts" simplement, désormais ? Sans doute, sur le plan administratif militaire, on peut imaginer qu'est comptabilisé pour "mort" un soldat identifié (nom, matricule), les autres cadavres rertrouvés ou non (volatilisés, déchiquettés) étant "disparus", mais l'armée savait exactement qui était engagé au front, par conséquent le nombre réel de tués est connu. Il n'y a pas de disparus de la bataille de Verdun, ils ne reviendront jamais, pour maintenant. Il n'y a pas de disparus de la bataille de Waterloo non plus, Madame Schönberg.