
En effet, un long portrait de la nouvelle première dame est dressé, et le look de la pauvre Brigitte est passé au peigne fin. Comme le remarque L'Alsace, nos voisins d'outre-Manche ont une drôle de manière de complimenter notre First Lady. "Elle défie les conventions avec son bronzage permanent, ses cheveux blonds peroxydés et ses sacs à main design", décrit le journaliste quand il évoque la première dame. "Son look peut être qualifié de bobo chic et elle a osé des tenues dénudées qui ont fasciné la presse française", continue-t-il. Mais c'est en comparant le style de Brigitte à celui d'une "cagole" (en français dans le texte), que beaucoup y voient un dérapage. Un terme qu'il explique à ses lecteurs en le rapprochant de celui d'une fille venant de l'Essex, souvent caricaturées dans les médias britanniques. SOURCES : CLOSER & THE FINANCIAL TIMES
Voici d'autres informations sur la cagole trouvées sur le web...
La linguiste Aurore Vincenti révèle une origine possible du terme, un "mot marseillais qui a été rapproché du mot provençal cagoulo, qui désignait le tablier de l'ouvrière. La cagole à l'origine était une ouvrière qui se prostituait".
Si la cagole est née dans le sud de la France, le documentaire Cagole Forever (auteur : Sébastien Haddouk) diffusé le 15 février 2017 sur Canal+ la rapproche de ses cousines étrangères : l'Essex Girl en Angleterre, la Kogaru au Japon, la Jersey Girl aux Etats-Unis ou encore la choni en Espagne. Une démarche qui prouve l'universalité de cet archétype et nous plonge dans une réflexion plus profonde sur le rapport de la société à la féminité. Trop blonde, trop maquillée, trop sexy, trop grande gueule... La cagole dérange, mais pourquoi exactement ? Avec son documentaire Cagole Forever, Sébastien Haddouk partait en quête de réponses. SOURCE : L'EXPRESS
Comme vous le savez, les Français sont réputés pour leur élégance et leur bon goût. Mais dans le sud de la France, il existe une figure féminine qui ne correspond pas du tout à cette image. C’est Isabelle Foucrier qui vous la présente.
Le mot cagole est issu du provençal, un dialecte encore largement parlé au début de 20e siècle dans le sud de la France. Selon la version la plus courante, cagole viendrait de « cagoulo », nom d’un long tablier porté par les femmes employées dans les usines d'empaquetage de dattes. Ce travail étant très mal payé, certaines vendaient leurs charmes pour joindre les deux bouts. Selon cette interprétation, la cagole était donc une prostituée. D’autres linguistes lui trouvent une origine quelque peu différente. Pour eux, le mot cagole provient de « caguer », du provençal « caga », qui signifie déféquer. La cagole serait donc littéralement quelqu’un qui fait, pardonnez-moi, chier, une chieuse, une emmerdeuse.
Qu’elle soit issue de « cagoulo » ou de « caga », la cagole met tout le monde d’accord à partir des années 1950 : c’est une femme des milieux populaires qui a besoin de se faire remarquer pour survivre. Avec les années, la définition s’atténue. De prostituée, on passe à fille facile, puis à femme-qui-fait-tout-pour-qu’on-se-retourne-sur-son-passage, jusqu’à devenir une sorte d’emblème du sud de la France, de Nice à Aix en Provence. Donc aujourd’hui, si le terme de cagole reste péjoratif, la cagole elle-même, on l’aime bien. Car derrière son apparence vulgaire, on trouve une femme libre et généreuse qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. Eh oui, à force de parler fort pour se faire respecter, la cagole est devenue respectable. Au point d’avoir même une bière à son nom. La classe ! SOURCE : ARTE.TV
Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes se sont insurgés contre ces attaques. Henri-Frédéric Blanc, auteur du livre Cagole Blues, a tenu à répondre à ce manque de respect en expliquant en quoi Brigitte Macron ne pouvait en aucun cas être désignée par ce terme. "La cagole est une femme qui affiche sa féminité et qui manque totalement de bon goût", explique l'auteur. Selon lui, ces traits de personnalité ne s'appliquent à Brigitte Macron, qui préfère au contraire rester discrète : "Il y a erreur. Même si Brigitte Macron se maquille un peu trop, elle reste dans la discrétion et la réserve". SOURCE : OHMYMAG
"La cagole est une femme qui affiche sa féminité et qui manque totalement de bon goût", affirme ci-dessus Henri-Frédéric Blanc en concluant qu'en aucun cas, par conséquent, le qualificatif de "cagole" ne saurait s'appliquer à Mme Macron ! Dites-donc, Monsieur HF Blanc, vous avez vu les récentes photos (ne cherchez pas loin : elles sont ici dans ce blog) et vous confirmez que Mme Macron "préfère rester discrète" et faire preuve de bon goût, comme par exemple aux obsèques de Simone Veil quand elle est assise au premier rang dans la cour des Invalides en montrant ses cuisses jusqu'à la culotte ? Allons, allons, encore un qui est tombé en pâmoison devant le couple Macron et en a perdu toute lucidité !
APRÈS LA BIBI, LA BIBINE
Je conclus sur la "Cagole, la bière du cabanon", car la bière me préoccupe en réalité davantage que les cuisses de mouche de Madame Macron, surtout en juillet.
Je serai bref, tranchant, péremptoire dans mon jugement : une marque de bière qui recommande sur sa publicité "A boire glacée !" nous dit dans le même temps que c'est de la pisse d'âne.
Apprenez, messieurs les petits brasseurs amateurs marseillais, que jamais une vraie bonne bière ne doit se servir glacée. La gamme de température s'échelonne, selon les catégories de bière, de 6° à 12°. (même à 6° on ne peut parler de bière glacée : elle est "fraîche").
Il y a un mot pour définir votre bière : c'est de la bibine. Inutile de me proposer de la goûter, une bière que l'on recommande de servir glacée, c'est de la bibine.