Qu'est-ce qui rend cette séquence irrésistible ?
"Les Tontons flingueurs" est une comédie policière franco-germano-italienne réalisée par Georges Lautner, sortie en 1963. Le film est une adaptation du roman "Grisbi or not grisbi" d'Albert Simonin.
"Les Tontons flingueurs" est une comédie policière franco-germano-italienne réalisée par Georges Lautner, sortie en 1963. Le film est une adaptation du roman "Grisbi or not grisbi" d'Albert Simonin.
06 septembre 2022 dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
14 septembre 2020 dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
Dimanche soir 24 mai, je me suis installé devant ARTE pour regarder "Le dernier train de Gun Hill", film de John Sturges avec Kirk Douglas en Anthony Qinn.
A la place ils avaient programmé LES CHOSES DE LA VIE, film de Claude Sautet avec Michel Piccoli et Romy Schneider.
Je suis resté, "pour voir un peu". Gros succès en 1970, navet en 2020. Les années soixante-dix, c'était encore une époque où les hommes fumaient pour faire viril et où les femmes fumaient pour montrer leur émancipation, c'est-à dire leurs efforts victorieux pour ressembler aux hommes. Moyennant quoi vous avez un film dans lequel à partir de la première séquence et pour une durée d'environ une heure TOUT LE MONDE FUME cigarette sur cigarette.
Piccoli se prend carrément pour une locomotive à vapeur, sachant déjà avec cinquante ans d'avance qu'un soir sur ARTE il allait remplacer le dernier train de Gun Hill. Il fume au lit, au bistrot, au boulot, au petit déjeuner à la maison, au dîner au resto, au volant de son automobile en roulant à tombeau ouvert vers son accident.
Les autres tout autour pétunent à qui mieux mieux : l'épouse (Léa Massari), le fils (Gérard Lartigau), la maîtresse (Romy Schneider), le meilleur ami (Jean Bouise) et bien d'autres encore... des clopes, des clopes, des clopes... même les témoins de l'accident de la route fatal se précipitent clope au bec au secours du conducteur... et enfin même l'automobile de Piccoli se joint à la fête en se décidant à partir en fumée au pied d'un pommier !
Pour le reste, LES CHOSES DE LA VIE m'est apparu comme un film affreusement daté. Les choses de la vie des personnages se résument à prévoir les vacances d'été (bien sûr à l'île de Ré), supporter un mari cavaleur, supporter un père absent, prêter des sous à un père à la ramasse, acheter un meuble ancien aux enchères, hésiter entre deux femmes... ça semble remplir leurs vies.
25 mai 2020 dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (3)
LES BARBOUZES est un film de Georges Lautner, sorti sur les écrans en 1964. Les dialogues sont de Michel Audiard.
A gauche, Lino Ventura (Lagneau). A droite, Noël Roquevert (Lanoix).
La serveuse : Monsieur déjeune ?
Francis Lagneau : Ben... Il en est question, oui ! Qu'est ce que vous avez ?
La serveuse : Aujourd'hui nous avons le plat de côtes ou les paupiettes ou le civet de lapin.
Francis Lagneau : Ah... Bah... Vous allez me mettre des paupiettes en ouverture et un plat de côtes. Hein !... Non, non, attendez... Mettez-moi d'abord un civet à la place des paupiettes... Et puis mon plat de côtes après, quoi ! Et puis, glissez-moi une petite paupiette avec, quoi !... hein ?
Le Colonel Lanoix : Vous prendrez bien un petit dessert ?
Francis Lagneau : Ah, ouais !... Vous avez des tartelettes ?
La serveuse : oui.
Francis Lagneau : Eh, bien, tout de suite après le fromage, j'y goûterais bien volontiers... Et puis, alors, après... Une petite bricole, ce que vous avez, quoi... Une petite crème renversée ou une petite glace.
(le cinéma aussi, c'était mieux avant)
19 mai 2019 dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (3)
Voici les derniers politiciens ayant déclaré leur soutien à la liste pour les élections européennes conduite par Madame Loiseau :
Cohn-Bendit - Guigou - Bayrou - Raffarin - Hue.
Cette liste a pour nom RENAISSANCE et elle a aussi reçu le puissant soutien du président Macron, celui qui s'est fait élire en 2017 en annonçant l'arrivée en politique d'un NOUVEAU MONDE.
Par une étrange coïncidence (vraiment ?) c'est par la projection d'un film de zombies que s'est ouvert hier 14 mai le Festival de Cannes : "Avec « The Dead don’t die », une histoire de zombies drôle à réveiller les morts, Cannes a secoué d’emblée ses festivaliers."
15 mai 2019 dans Cinéma, Politique | Lien permanent | Commentaires (0)
TOUS DEUX DANS L’ACTUALITÉ CETTE SEMAINE :
A gauche, Bilal Hassani va représenter la France au Concours Eurovision de la chanson 2019 samedi 18 mai à Tel Aviv. Des commentaires sur cette créature ?
A droite, Alain Delon doit recevoir au cours du Festival de Cannes (14-25 mai) une Palme d'Honneur pour l’ensemble de la carrière. Cette Palme déchaîne la colère d’internautes qui ont recueilli 18 000 signatures pour dénoncer (hurlent-ils) "son homophobie, sa misogynie et son racisme".
Je pense à peu près comme le patron du Festival, Thierry Frémaux : que les connards de cette police politique aillent se faire foutre. Je me réjouis de ne plus être présent sur cette planète lorsqu'au Festival 2049 ces connards ou d'autres débiles de leur génération attribueront une Palme d'Honneur pour l'ensemble de leur carrière à Omar Sy, Mathieu Kassovitz ou Jamel Debbouze.
C'était mieux avant.
14 mai 2019 dans Cinéma, Musique | Lien permanent | Commentaires (1)
«Gilets jaunes : Nous ne sommes pas dupes !».
Tel est le nom de la tribune publiée sur le site du quotidien Libération ce samedi pour soutenir le mouvement des «gilets jaunes», de retour dans la rue pour la 25ème semaine consécutive. Elle est signée par les comédiennes Juliette Binoche et Emmanuelle Béart, des écrivains comme Édouard Louis ou Annie Ernaux ainsi que 1400 autres acteurs du monde de la culture en France. Ils saluent «un mouvement que le pouvoir cherche à discréditer et réprime sévèrement alors que la violence la plus menaçante est économique et sociale». LIRE ARTICLE DANS LE FIGARO ICI
Je suis moi aussi engagé auprès des Gilets Jaunes depuis le 17 novembre 2018, LIBÉRATION n'en a pas parlé. Je suis engagé contre ce président depuis des mois avant son élection. De nombreux billets publiés ici en attestent.
J'invite Juliette Binoche, tête de liste de ces "pas dupes", à prendre contact avec moi pour échanger sur le sujet... revoyons-nous à Boulogne-Billancourt chez le traiteur-restau italien Salento à l'angle de la rue de Paris et de la rue de l'Ancienne Mairie, là où nous sommes vus une première fois : j'avais passé la moitié de mon déjeuner à me demander où j'avais bien pu rencontrer cette femme qui me faisait face et s'obstinait à feindre de ne pas me reconnaître.
05 mai 2019 dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (1)
05 mai 2019 dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
Il faut sans cesse chercher à apprendre en observant les pros. En matière d'image la comédienne Isabelle Adjani en est une, et une grande, son métier est d'être sur des images, fixes ou animées. Il y a bien longtemps, Isabelle Adjani a appris d'un photographe que pour un portrait de qualité il était conseillé de disposer une main ou deux sur ou autour du visage. De préférence sa propre main, sauf quand la main de l'autre est la paluche de Lino Ventura dans le film "La Gifle" sorti en 1974.
C'est pourquoi depuis des décennies vous voyez Isabelle Adjani photographiée en appliquant impeccablement cette recommandation.
Mais cette semaine pour la couv' de Télé 7 Jours je pense qu'elle a exagéré le procédé en choisissant de se cacher la moitié du visage. C'est l'escalade : la prochaine fois on ne verra plus que ses cheveux et ses yeux ?
La photographe Pauline Petit, spécialisée dans le portrait, fournit une explication dans son blog "Apprendre la photo de portrait" :
"Positionner les mains autour du visage guidera le spectateur vers l’élément le plus important d’un portrait : le regard. D’une part, les mains encadreront le visage pour recentrer l’attention du spectateur vers les yeux et d’autre part, les mains et les bras créeront des lignes directrices qui pointeront encore une fois vers le regard. Il existe une multitude de poses possibles dans cette catégorie de positionnement… des poses là encore symétriques ou asymétriques. Veuillez cependant à vérifier deux choses : les mains étant positionnées à proximité du visage, la manucure doit être soignée. Enfin dernier conseil, faites attention à ce que les mains ne cachent pas une trop grande partie du visage, ou bien qu’elles créent de vilaines ombres ou encore qu’elles aplatissent trop les cheveux".
25 mars 2019 dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
On trouve peu de choses sur le web au sujet de ce film publicitaire mémorable, et c'est dommage.
On sait qu'il date de 1974 et que Jean-Luc Godard y joue le rôle de l’aveugle perdu dans la foule… Le spot fut réalisé par Bernard Lemoine et Noël Drouz, et obtint le Grand Prix du film du Club des directeurs artistiques.
On sait aussi, hélas, que La Samaritaine a fermé ses portes en 2005.
Le budget alloué à cette réalisation spectaculaire a dû être à la mesure du personnage principal, K. Kong, à un point tel, on le voit, qu'il ne restait plus un franc en caisse pour acheter un accent afin de le mettre sur "a" de "à la Samaritaine", dans l'image finale ! On trouvait presque tout à La Samaritaine !
19 mars 2019 dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
Cette séquence est tirée du film "Le Trou Normand", de 1952, avec Bourvil dans le rôle principal. Brigitte Bardot y fait sa première apparition au cinéma, âgée de 17 ans. Il y avait aussi Roger Pierre, Noël Roquevert et bien d'autres.
17 janvier 2019 dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
16 octobre 2017 dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (3)
VALEURS ACTUELLES -- Omar Sy, invité de l’émission Bonjour la France sur Europe 1, ce jeudi 12.10, a vivement critiqué l’éditorialiste du Figaro, Éric Zemmour. L’animatrice Daphné Bürki lui demandait alors de réagir aux propos du polémiste qui, dans l’émission C à vous, diffusée sur France 5 lundi, avait estimé “flatteur d'être traité de guignol par un guignol”, rapporte Puremédias.
“L'extrait qu'ils ont montré dans C à vous, c'est un extrait où volontairement je ne cite pas Éric Zemmour car je n'ai pas envie de lui donner d'intérêt parce que je connais son système : il fait de la provoc' pour de la provoc'”, a répondu l’acteur, en colère, qui regrette que l’ancien chroniqueur d’On n’est pas couché soit “présent dans les médias jour après jour”.
"Il ne faut plus qu'il soit invité parce que c'est un criminel”, a même ajouté Omar Sy. “Il a été condamné pour incitation à la haine raciale. Personne ne le dit mais il a été condamné ce mec-là.” Puis le comédien s’en est pris Anne-Élisabeth Lemoine, présentatrice de C à vous.
“Elle lui a fait un énorme cadeau. Ou elle est de sa famille, ou elle est teubé”, a-t-il lancé, énervé, jugeant que Daphné Bürki faisait “la même bêtise”.
“Je n'ai aucune envie de me rouler dans la boue avec les cochons”, a-t-il conclu. -- VALEURS ACTUELLES
En revanche, Monsieur Sy apparaît radieux en photo enlaçant ce gros porc d'Harvey Weinstein, ce producteur hollywoodien qui fait en ce moment scandale aux USA pour avoir violé des dizaines d'actrices.
Avec Omar Sy, grattez le vernis hollywoodien, et tout de suite apparaît la racaille de Trappes. Zemmour n'est pas un con, Omar si. Avec les imbécillités qu'il déblatère dans les micros, Omar scie la campagne de promotion du film KNOCK pour lequel il a daigné revenir en France quelques jours. Knock ? Out ! Une semaine s'achève où l'on a beaucoup entendu parler de Omar Sy et de Jean Rochefort. Hélas c'est Omar Sy le survivant. Il n'y a qu'un rapport entre Omar Sy et Jean Rochefort, c'est que ce dernier était pince-sans-rire.
14 octobre 2017 dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
J'apprends que Jean Rochefort vient de mourir...
J'ai une tendresse spéciale pour Jean Rochefort, merveilleux comédien, unique dans son genre, tout ça... sans doute aussi pour l'avoir parfois rencontré ici dans mon village, près de Rambouillet, à la Maison de la Presse ou ailleurs, souvent en tenue de cavalier, et avoir pu échanger quelques mots avec lui en certaines occasions. Il était comme la presse et ceux du showbiz vous le décriront : gentleman, élégant, distingué, rieur et même pince-sans-rire.
Depuis deux ou trois ans, Jean Rochefort laissait entendre qu'il prenait sa retraite, puis il démentait. Il joua ainsi dans "Floride" sorti le 12 août 2015. La chanson "Paris jadis" ci-dessous est tirée du film "Des enfants gâtés" de Tavernier. Texte de Jean-Roger Caussimon, musique de Philippe Sarde. Elle fut ici le MP3 de la semaine 33 en août 2015.
Jean Rochefort a déclaré à la Presse : « Je reçois beaucoup de scenarii qui racontent comment se débarrasser de pépé, ou pépé part en vacances… En aucun cas je ne veux sortir de scène avec ça. » (...) « J'ai été amateur de vin sans jamais abuser. Mais aujourd'hui, la Faculté me l'a interdit : je ne le supporte plus. C'est fini, comme les rares érections ! Toutes ces petites joies enlevées nourrissent le désir de mourir. »
Jean Rochefort dans son dernier film : Floride, de Philippe Le Gay, en 2015
L'acteur est apparu, me dit-on, dans plus de 150 films. Les télés, si elle ne se mettent pas la tête dans le sable comme cet été après le décès de Claude Rich (aucune déprogrammation), repasseront peut-être "Un éléphant ça trompe..." ou "Nous irons tous au paradis" d'Yves Robert", mais mon petit chouchou est un film injustement méconnu : "Le mari de la coiffeuse" de Patrice Leconte (1990), je vous le recommande, c'est un bijou.
09 octobre 2017 dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (4)
Jerome Levitch, dit Jerry Lewis, humoriste, acteur, producteur et réalisateur de cinéma américain, né le 16 mars 1926 à Newark dans l'État du New Jersey, aux États-Unis, est mort le 20 août 2017 à Las Vegas.
LE PARISIEN -- «Les Français avaient raison depuis le début», a tweeté l'acteur américain Gilbert Gottfried pour rendre hommage à Jerry Lewis. Le site spécialisé The Wrap a de son côté publié une nécrologie avec un titre du même acabit : «Les Français avaient raison sur Jerry Lewis : c'était un génie». Quant aux raisons pour lesquels Jerry Lewis serait aussi populaire chez nous, elles semblent bien mystérieuses aux yeux des Américains. La question anime toujours les débats sur plusieurs forums. Elle a même fait l'objet d'un livre publié en 2002 et écrit par Rae Beth Gordon, professeur à l'Université du Connecticut. Il était tout simplement intitulé : «Pourquoi les Français aiment Jerry Lewis».
La perplexité des Américains sur le sujet sous-entend que Jerry Lewis était beaucoup moins populaire dans son pays natal. Jusqu'à la fin des années 1960, ce n'était pas forcément le cas. Quelques années plus tôt, Lewis et Dean Martin ont mis un terme à leur très prolifique duo. Après quelques films de commande, Jerry Lewis se lance pour de bon en solo et veut avoir la main sur ses films de A à Z, que ce soit devant ou derrière la caméra. Entre 1960 et 1963, il enchaîne des long-métrages comme «Le Dingue du Palace», «Le Tombeur de ces dames» et «Docteur Jerry et Mister Love».
Le public est encore au rendez-vous, mais les critiques américains sont beaucoup moins enthousiastes. Les spectateurs commencent vraiment à tourner le dos à Jerry Lewis à la fin de la décennie. A cette époque, le comique très visuel de Lewis prend un coup de vieux. Comme le rappelle le New York Times, l'heure est aux films avec une bonne dose d'ironie et de cynisme. Le succès de films comme «M*A*S*H», de Robert Altman, est un exemple parlant.
En France, en plus de plaire au grand public, Jerry Lewis devient l'une des coqueluches des critiques à partir de la fin des années 1950. L'Américain parvient même à mettre d'accord les deux revues phares, Positif et Les Cahiers du cinéma. Le plus ardent défenseur de Lewis est Robert Benayoun, qui écrit pour Positif et consacrera plusieurs livres au comédien. Benayoun est loin d'être un cas isolé. En 1963, Les Cahiers du cinéma placent «Docteur Jerry et Mister Love» en septième position sur leur liste des 10 meilleurs films de l'année. Jerry Lewis réitère cette performance en 1965 et 1967 avec «Les Tontons farceurs» et «Jerry la grande gueule».
Comme les critiques de l'époque oeuvrent également comme réalisateurs à l'époque, Jerry Lewis se retrouvent aussi dans les petits papiers des nouveaux grands noms du 7e art français. Jean-Luc Godard n'y va par quatre chemins. «Jerry Lewis est le seul réalisateur américain a avoir fait des films progressistes. Il est bien supérieur à Chaplin et Keaton», asssène le réalisteur d'«A bout de souffle».
Louis Malle réalisateur ne tarit pas non plus d'éloges sur Jerry Lewis. «Aux Etats-Unis, Jerry Lewis est considéré comme un cinéaste mineur, parce qu'il s'adresse aux enfants, on ne le prend pas au sérieux, lance le Français en 1972. Nous, nous pensons que son comique est d'une perfection absolue».
Comment expliquer une telle différence de traitement entre les Etats-Unis et la France ? Louis Malle donne peut-être une partie de la réponse. «Depuis qu'il fait ses films lui-même, depuis qu'il les écrit, qu'il les réalise, qu'il les produit, il est arrivé à une sorte d'extraordinaire invention à tous les niveaux de la fabrication d'un film», estime le cinéaste. Jerry Lewis étant producteur, réalisateur, scénariste et acteur pour plusieurs de ses films, il correspond à l'idéal de la «politique des auteurs», défendue bec et ongles par Les Cahiers du cinéma.
Une autre explication possible tiendrait à une lecture des films de Lewis propres aux Européens. Ses détracteurs lui reprochent ses grimaces, son jeu sans subtilité ? Les critiques du Vieux continent voient «dans le comique de Lewis une façon de dépeindre la mentalité américaine dans toute sa vulgarité», remarque l'historien du cinéma américain Gerald Mast dans un livre en 1979.
Dans «Pourquoi les Français aiment Jerry Lewis», Rae Beth Gordon avance un troisième élément de réponse. Pour l'auteur, les films de Lewis et leur comique très physique à base de tics et de grimaces entretiennent un lien de parenté avec une tradition burlesque française, remontant à l'époque des cabarets et des films muets du début du siècle. -- LE PARISIEN
Autres articles : LE POINT - LE FIGARO -
La télévision française a remué péniblement un ou deux doigts pour rendre hommage à celui qui a fait rire des millions de Français, dont je fais partie.
FR3 - Lundi 28, elle proposera en deuxième partie de soirée le film "Docteur Jerry et Mister Love" (22h40).
ARTE - Vendredi 25, Arte proposera à 22h25 une rediffusion du documentaire de Grégory Monro, "Jerry Lewis, clown rebelle" (2016).
Une passion charnelle avec Marilyn Monroe ? Ben mon salaud ! D'accord, ça n'a duré qu'un mois, mais quand même, ça ne se refuse pas...
23 août 2017 dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (2)
22 mars 2017 dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
Séquence émotion vendredi dernier 30 décembre vers 15h, sous le chapiteau du cirque Pinder, en ce moment installé sur la pelouse de Reuilly (Bois de Vincennes). Nous étions accoudés en bordure de piste, impatients de voir le spectacle s'ouvrir, avec en attraction vedette le fameux numéro de dressage du dompteur Frédéric Eldelstein (directeur du cirque) et sa douzaine de lions... lorsque est venu prendre place dans une loge à côté... Sam Lion lui-même ! Sam Lion, personnage central du film de Claude Lelouch (1988) "Itinéraire d'un enfant gâté", autrement dit Jean-Paul Belmondo, le grand Bébel, l'acteur vivant préféré des Français, 'magnifique' sous la crinière blanche de ses 83 ans, accompagné de son inséparable Charles Gérard et de sa fille Stella, 13 ans.
SYNOPSIS DU FILM : Sam Lion a été élevé dans le milieu du cirque puis a dû faire une reconversion forcée comme chef d'entreprise. Mais la cinquantaine passée, il se lasse de ses responsabilités et de son fils, Jean-Philippe, dont la collaboration ne lui est pas d'un grand secours. Il décide d'employer les grands moyens et de disparaître en Afrique. Mais son passé va l'y rattraper en la personne d'Albert Duvivier, un de ses anciens employés...
L'ensemble du spectacle est de haute qualité, hélas le grand acteur ne peut plus applaudir qu'en se frappant la poitrine de son bras valide. Lorsque l'ensemble des artistes se furent retirés après leur salut final, quelques-uns, Frédéric Edelstein en tête, revinrent s'entretenir avec Jean-Paul Belmondo, et c'est à ce moment que les spectateurs qui n'avaient rien remarqué prirent conscience de sa présence. Un cercle se forma, et dans un profond silence on put littéralement sentir monter de cette petite foule un immense respect, sensation qui se prolongea de longues minutes. Plusieurs tentèrent un cliché avec leur téléphone, mais de manière furtive, maladroite, en catimini, peut-être, je pense, en ressentant un peu de honte de vouloir ainsi capturer l'image du vieux lion blessé.
03 janvier 2017 dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (3)
Oui j'ai rencontré un jour Michèle Morgan (29.02.1920 à Neuilly-sur-Seine - 20.12.016 à Meudon). Mon bras a frôlé son manteau. Elle ne m'a pas reconnu. Ce moment historique se situe au milieu des années quatre-vingts à l'intérieur de l'hôtel Sofitel (abattu récemment) qui jouxtait l'Aquabouleveard de Paris et l'héliport, entre le rez-de-chaussée et le 1er sous-sol. Je descendais les marches conduisant aux toilettes tandis que MM les remontait (petite commission, grosse commission, retouches de maquillage ?). J'ai croisé son célèbre regard. Sous le choc, de manière ignoblement inconvenante, je n'ai pas hésité à stopper et pivoter pour la regarder gravir les dernières marches restantes ; puis elle disparut pour toujours.
Une galerie de "sublimes photos de Michèle Morgan" est proposée ici
21 décembre 2016 dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (5)
Comme tu es née le 1er juin 1926, tu célèbres à l'heure qu'il est tes 90 ans à Hollywood.
Ne bois pas trop d'alcool, surtout si tu mélanges avec des barbituriques, sois prudente.
Je constate avec plaisir que malgré l'accumulation des ans tu as su conserver la même silhouette que lorsque je t'ai découverte à la fin des années cinquante.
J'étais trop jeune pour toi, m'as-tu dit, en demandant sept ans de réflexion. Mais la vie nous a trop vite séparés, en août 1962. Et je reste ton éternel prétendant.
J'espère te retrouver en forme(s) le premier juin 2017 (après avoir chassé Hollande et les socialauds de mon beau pays de France.)
Ton énamouré GG,
01 juin 2016 dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (7)
Depuis que j'ai entendu l'annonce de la Palme d'Or 2016 au film de Ken Loach "Moi, Daniel Blake" je ne tiens plus d'impatience, une envie de me ruer aux Salles UGC de Saint-Quentin-en-Yvelines me flanque des fourmis dans les guiboles. Avouez que le pitch du film est tout simplement irrésistible :
Daniel Blake, un menuisier anglais de 59 ans, est contraint de faire appel à l’aide sociale à la suite de problèmes cardiaques. Mais bien que son médecin lui ait interdit de travailler, il se voit signifier l'obligation d'une recherche d'emploi sous peine de sanction. Au cours de ses rendez-vous réguliers au « job center », Daniel va croiser la route de Rachel, mère célibataire de deux enfants qui a été contrainte d'accepter un logement à 450 km de sa ville natale pour ne pas être placée en foyer d’accueil.
Hélas ce chef d’œuvre n'est pas encore programmé en France. Il faut que je me raccroche à un autre film programmé. En voici un : Jaclyn Jose dans « Ma'Rosa » a obtenu le Prix d'interprétation féminine, le film sort le 9 novembre. Le synopsis de "Ma'Rosa" est encore plus irrésistible que celui de "Moi, Daniel Blake", je trouve :
Ma’Rosa a quatre enfants. Elle tient une petite épicerie dans un quartier pauvre de Manille où tout le monde la connaît et l’apprécie. Pour joindre les deux bouts, elle et son mari Nestor y revendent illégalement des narcotiques. Un jour ils sont arrêtés par des policiers corrompus.
Sans l'avouer (je n'en ai jamais parlé ici) j'ai toujours été curieux de découvrir comment fonctionne une épicerie dans un quartier pauvre de Manille. La scène de l'arrestation des épiciers par des policiers corrompus doit valoir toutes les charges de cavalerie de l'antique cinéma de papa qui me faisaient frémir de plaisir au temps jadis où ma conscience cinémato-sociale n'était pas encore éveillée. J'en ai honte rétrospectivement.
Ou bien je vais aller voir "Divines", Caméra d'or, présenté à la Quinzaine des réalisateurs, parce que sa réalisatrice, Houda Benyamina, à la remise des prix, a levé le poing pour célébrer la place des femmes et leur combat. Je suis toujours prêt quand on m'appelle à pour célébrer la place des femmes, que ce soit en cuisine ou au lit. Date de sortie : prochainement. Synopsis :
Dans une banlieue où se côtoient trafics et religion, Dounia a soif de pouvoir et de réussite. Soutenue par Maimouna, sa meilleure amie, elle décide de suivre les traces de Rebecca, une dealeuse respectée. Sa rencontre avec Djigui, un jeune danseur troublant de sensualité, va bouleverser sa vie.
En fait, pour avoir toutes ses chances au Festival de Cannes désormais, il vaut mieux choisir ses ingrédients : trafic de drogue, pauvreté et chômage sont fortement recommandés. Cannes récompense désormais un cinéma dit "social et engagé". Tout comme les Césars qui en 2016 ont couronné "Fatima", l'histoire d'une femme de ménage maghrébine qui élève seule ses deux filles. Rappelons-nous la Palme d'Or de 2007 remise au film " 4 mois, 3 semaines et 2 jours", récit cru et puissant d'un avortement interdit sous le régime communiste en Roumanie avant la chute du communisme. Cela n'a pas toujours été ainsi : en 1979 la Palme d'Or fut attribuée à "Apocalypse Now"... un cinéma pas social mais engagé (dans l'armée). C'était mieux avant ?
Réponse de GG :
Idem pour moi, Jacques. Même tactique, la liste des films à éviter est ainsi publiée deux fois l'an. Pour les Césars, il y avait, naguère encore, parfois matière à hésitation, mais Timbuktu en 2015 suivi de Fatima en 2016 ont fait basculer les Césars, comme Cannes, dans la promotion d'un cinéma "social et engagé" destiné aux lecteurs de Télérama et Libération. Pour Cannes, c'est plus net, sur chaque Palme d'Or je lis l'étiquette "à fuir".
23 mai 2016 dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (10)
Gérard Depardieu est à Cannes, où il a accordé une entrevue tonitruante à Nice Matin, dont voici quelques extraits :
« Nuit Debout ou Assis sur la cuvette des chiottes, c'est pareil! ». Né de la contestation d'un projet de réforme du droit du travail, ce mouvement citoyen occupe chaque soir depuis le 31 mars la place de la République à Paris. « Nuit debout, c'est anecdotique. T'as des cons qui vont comparer à Mai 68, mais qu'est-ce que ça change ? Tout cela va se terminer avec la blonde ! (NDLR : Marine Le Pen, présidente du Front national) »
« Il y a tellement de merde en France que c'est très difficile d'y faire sa place, puisque l'on vous prend tout. On prend tout, y compris aux plus pauvres, surtout aux plus pauvres. Raison pour laquelle tout le monde va se retrouver avec une Le Pen au cul ».
« Je n'ai jamais voté de ma vie. J'ai été à un meeting avec Sarko parce que je n'aimais pas la curée qu'il y avait autour de lui. C'était l'hallali »
« Il y a de beaux films, mais avant de les voir, il y a tant de merde à passer... Rocco Siffredi monte les marches, deux-trois nanas avec des robes à la con et l'on ne parle que de ça. Les images abreuvent toutes les télés (...) C'est complètement porno. Monter les marches, non merci! » - SOURCE : LE FIGARO
Vous pouvez maintenant tirer la chasse d'eau en laissant cet endroit aussi dégueulasse que vous l'avez trouvé en entrant.
Robert Marchenoir a dit :
A Cannes, Depardieu passe tout le monde à la sulfateuse, comme d'habitude. Bin... de quoi y s'plaint, le Gégé (à ne pas confondre avec un autre Gégé, plus connu) ? Il nous a pourtant bien fait la réclame, Depardiou, avec Poutine qui est son pote ? "La blonde" est elle aussi pote avec Poutine, Poutine la finance, donc tout baigne, non ? Les acteurs ne devraient pas faire de la politique, même de la politique de droite... Surtout quand ils boivent comme des trous. Une pitite Fischer de temps à autre, d'accord. Quatorze bouteilles de pinard par jour, non ! "C'est abusé", comme on dit chez les jeunes cons qui écoutent Black M !
L'acteur de porno Rocco Siffredi interviewé comme une star du septième art au pied du tapis rouge, comme l'ont peut-être été avant lui Charlie Chaplin, John Wayne, Fededico Fellini, Alain Delon (auquel il doit son pseudonyme, son vrai nom étant Rocco Tano). WIKIPEDIA nous explique pourquoi Rocco Siffredi mérite -selon cette photo- toutes les attentions de l'équipe du Grand Journal de Canal+, chaîne réputée pour son immense culture cinématographique :
Le style de Siffredi dans ses films est le gonzo. Ses performances avec ses partenaires incluent la sodomie, des relations sexuelles un peu violentes avec certaines pratiques sado-masochistes comme la soumission, les gorges profondes, l'anulingus, cracher à la tête de ses partenaires, des gifles. L'athlète est doté d'un pénis d'environ 23 à 25 cm de longueur selon les entrevues - il ne donne pas toujours le même nombre (NDGG : en effet, moi-même j'ai pu constater que l'organe de reproduction masculin est de longueur très variable, selon l'humeur et la situation). En 1995 il tourne avec Sidonie Lavour dans le film Insatiable Sandy l'une des scènes les plus célèbres de sa carrière et les plus caractéristiques de son style, plongeant la tête de l'actrice dans les toilettes en tirant la chasse pendant qu'il la sodomise.
Tout cela reboucle avec le titre de ce billet. Comme disait Frédéric Dard, certains trouvent leur plaisir là où d'autres s'emmerdent.
16 mai 2016 dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (7)
C'est un film, dont le titre original est ZOMBIELAND, un film de morts-vivants, un film de peur. Ne pas confondre avec Zobiland, qui est un film de ce que vous savez. Jamais depuis samedi dernier, 9 avril, je ne m'étais intéressé plus de trois secondes à ce type de film, mais voilà qu'au déjeuner de blogueurs de la droitosphère nauséabonde j'étais assis tout près de deux amateurs du genre, l'un c'est sa femme qui en est passionnée, et lui subit, l'autre c'est lui-même. Ils semblaient intarissables sur le sujet, j'en suis resté baba (au rhum, que j'ai pris comme dessert). L'un affirmait que "Dog House" était une daube, l'autre que "The walking dead" était insurpassable (ou vice versa, je ne sais plus).
Ce midi j'ai pris Le Parisien en avalant une 1664 au comptoir du Café de la Mairie (ils n'avaient plus de Fischer, désormais réservée à l'exportation en Afrique sub-saharienne, m'a expliqué Bernard, le patron) et je suis tombé, dans la page télé, sur un film recommandé ce soir sur la chaîne SYFY : "Bienvenue à Zombieland", hélas je ne reçois pas cette "chaîne du Fantastique, de l'Imaginaire et de la Science-fiction", preuve que même avec une trentaine de chaînes ce n'est pas encore assez. Une heure plus tôt je discutais avec un journaliste qui me recommandait le feuilleton (la série en langue moderne) Le Baron Noir pour le réalisme et la vraisemblance des personnages et des situations : je ne reçois pas Canal+. Je suis un plouc.
13 avril 2016 dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (6)
Sacré "meilleur film" aux César hier soir, FATIMA est l'histoire d'une femme de ménage maghrébine qui élève seule ses deux filles... un film à fort contenu social, dit la presse. Et qui a envie de débourser dix euros pour regarder pendant 79 minutes le fort contenu social d'une femme de ménage maghrébine en train d'élever seule ses deux filles ? Pas moi.
J'ai eu la curiosité de passer en revue le palmarès des dix Meilleurs Films des Césars.
2007 : Lady Chatterley – réalisatrice : Pascale Ferran
2008 : La Graine et le Mulet – réalisateur : Abdellatif Kechiche
2009 : Séraphine – réalisateur : Martin Provost
2010 : Un prophète – réalisateur : Jacques Audiard
2011 : Des hommes et des dieux – réalisateur : Xavier Beauvois
2012 : The Artist – réalisateur : Michel Hazanavicius
2013 : Amour – réalisateur : Michael Haneke
2014 : Les Garçons et Guillaume, à table ! – réalisateur : Guillaume Gallienne
2015 : Timbuktu – réalisateur : Abderrahmane Sissako
2016 : Fatima – réalisateur : Philippe Faucon
Cinq de ces films, la moitié de la liste, soit mettent en scène des personnages centraux d'origine maghrébine, soit se situent en Afrique (Algérie, Mali). Il y a comme qui dirait une tendance forte ! Réalisateurs ambitieux, si vous voulez briller aux César dans les deux ou trois prochaines années, vous savez quels ingrédients sont nécessaires. Fuyez comme la peste les films hilarants (règle de base pour aller aux César), donnez à voir du social lourd, voire pénible, et surtout mettez-y de l'Afrique (mais seulement les pays nous envoyant des émigrés). Ah, j'allais oublier : une dose d'islam ne saurait nuire. Mélangez le tout, servez.
LA GRAINE ET LE MULET : À Sète, monsieur Beiji, brave Algérien de 61 ans, travaille dans un chantier naval du port et se retrouve au chômage. Père de famille divorcé, il vit avec la patronne d'un hôtel et sa fille, Rym, mais reste très lié à ses enfants et à son ex-épouse. Avec son indemnité de licenciement, il envisage d'ouvrir un restaurant sur un vieux bateau. La « graine » du titre est celle du couscous. Le « mulet » est un des poissons qui peut agrémenter le couscous dans la cuisine tunisienne.
UN PROPHETE : Malik El Djebena,jeune délinquant de 19 ans condamné à six ans de prison, est dès son arrivée en maison centrale contraint par un clan mafieux corse d'assassiner Reyeb, qui s'apprête à témoigner contre eux. Il devient dès lors le protégé et le larbin de César Luciani qui contrôle l'ensemble de la prison.
DES HOMMES ET DES DIEUX : Des hommes et des dieux est un film dramatique français réalisé par Xavier Beauvois, inspiré librement de l'assassinat des moines de Tibhirine en Algérie en 1996.
TIMBUKTU : Au Mali, des islamistes envahissent la ville de Tombouctou et y imposent la charia. Ils bannissent la musique, le football, les cigarettes, procèdent à des mariages forcés, persécutent les femmes et improvisent des tribunaux qui rendent des sentences injustes et absurdes. Malgré la férocité de leur répression, la population résiste avec courage, souvent au nom d'une autre conception de l'islam.
FATIMA : Fatima est une femme issue de l'immigration maghrébine, arrivée en France vers la trentaine avec son mari. Des années plus tard, séparée de celui-ci, elle élève ses deux filles, Souad et Nesrine, en faisant des ménages.
J'ajoute que MUSTANG a été élu dans les catégories Meilleur premier film, Meilleur montage, Meilleur scénario et Meilleure musique. En voici le synopsis : C'est le début de l'été. Dans un village reculé de Turquie, Lale et ses quatre sœurs rentrent de l’école en jouant avec des garçons et déclenchent un scandale aux conséquences inattendues.La maison familiale se transforme progressivement en prison, les cours de pratiques ménagères remplacent l’école et les mariages commencent à s’arranger. Les cinq sœurs, animées par un même désir de liberté, détournent les limites qui leur sont imposées. Limites imposées par qui, vous le devinez : par l'islam.
Voilà à quoi carbure le cinéma français actuel.
27 février 2016 dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (10)
WIKIPEDIA-- Un jour sans fin (ou Le Jour de la marmotte au Québec) - "Groundhog Day" - est un film américain réalisé par Harold Ramis sorti en 1993. Il met en scène un présentateur météo sur une chaîne de télévision régionale de Pittsburgh, prétentieux, aigri et imbu de lui-même, nommé Phil Connors. Le 2 février, il part en reportage à l'occasion du Jour de la marmotte, festivité traditionnelle célébrée en Amérique du Nord le jour de la Chandeleur. Mais une fois le sujet tourné, un blizzard le force à passer la nuit sur place. À chaque fois que son réveil sonne, c'est cette même journée qui recommence : Phil semble bloqué dans le temps jusqu'à ce qu'il ait donné un sens à sa vie. Le film a connu un succès relatif lors de sa sortie aux États-Unis, avant de lentement s'imposer comme référence culturelle. -- WIKIPEDIA
"Une référence culturelle" ? Chez moi c'est un film culte, l'un des dix ou douze de ma vidéothèque (680 titres) que je peux revoir, revoir, revoir sans fin et avec faim. Cependant j'ai remarqué qu'Un jour sans fin laisse certains spectateurs de marbre, il crée en général deux groupes : d'un côté les aficionados et de l'autre les indifférents.
WIKIPEDIA -- Ce film, basé sur un postulat simple, ouvre la réflexion à plusieurs niveaux. Tout d'abord l'épanouissement personnel, montrant qu'un homme cynique et imbu de sa personne peut devenir un héros local si les circonstances le lui permettent. Ensuite une réflexion philosophique sur le quotidien, car la routine et la répétitivité sont à plusieurs reprises suggérées dans le film. Enfin, le héros est amené à progresser humainement tout au long du film en découvrant que chaque personne, même la plus anonyme, a son identité, son histoire et sa raison d'être, ce qui l'amène à considérer l'autre, et à l'apprécier pour ce qu'il est, différemment de son premier regard. Le film ouvre ainsi une réflexion profonde sur la considération des « autres », la tolérance, l'égoïsme et les préjugés. Le tout situé dans un contexte irréel truffé de drôleries et d'allusions. C'est un film à considérer au second degré si l'on souhaite en percevoir la pleine portée. On peut également rapprocher le thème du film du concept nietzschéen d'éternel retour, rapporté à l'échelle d'une journée. Pour Nietzsche, tout individu doit chercher à mener son existence de façon à vouloir la revivre à l'identique et dans les moindres détails une infinité de fois, si cela était possible[réf. nécessaire]. Il s'agit d'une véritable épreuve, à laquelle Phil Connors échoue dans un premier temps. Le salut n'apparaît que lorsque le héros a pris conscience que la journée qu'il a passée pourrait enfin être vécue indéfiniment sans que cela constitue une malédiction, mais au contraire une forme de bonheur suprême. -- WIKIPEDIA
UN AIR LANCINANT
Chaque matin, jusquà ce qu'il sorte enfin de la boucle temporelle dans laquelle il s'est enfermé, Phil Connors se réveille en entendant le tube de Sonny & Cher, I Got You Babe.
UN FILM FANTASTIQUE FANTASTIQUE
En 2000, l'American Film Institute a classé Groundhog Day 34e meilleure comédie du XXe siècle, et, en 2008, 8e film fantastique. En septembre 2011, Time Out London publie un top 100 des meilleurs films de comédie : le film se retrouve en 8e position. En Angleterre, terre d'humour réputée, une chaîne de télévision (Sky Comedy) diffuse aujourd'hui Groundhog Day en boucle temporelle, treize fois de suite. Ses deux acteurs principaux (Phil Connors = Bill Murray) sa productrice (Rita = Andie MacDowell) y sont fantastiques.
LA CHANDELEUR
Aujourd'hui c'est La Chandeleur (Fête des chandelles), fête religieuse chrétienne qui correspond à la Présentation du Christ au Temple. Cette fête tombe chaque 2 février, soit 40 jours après Noël. Le nom de cette fête, Chandeleur, ou fête des chandelles, a une origine latine et païenne : la festa candelarum. Les crêpes avec leur forme ronde et leur couleur dorée rappelleraient le soleil, ce qui expliquerait que l'on confectionne des crêpes à la Chandeleur, moment de l'année où les jours s'allongent de plus en plus vite. C’est également à cette époque de l’année que les semailles d’hiver commençaient. On se servait donc de la farine excédentaire pour confectionner ces crêpes, qui sont un symbole de prospérité pour l’année à venir. Bon, alors, ce ne sera pas un jour sans faim.
Bill Murray et Andie MacDowell | Friedrich Wilhelm Nietzsche |
02 février 2016 dans Actualité, Bière Fischer, Cinéma | Lien permanent | Commentaires (5)
Née la même année, le même mois (janvier 1928) que Jeanne Moreau, elle n'eut pas le même destin ni la même carrière, et son nom est presque oublié.
Elle fut pourtant l'archétype de la Parisienne des années 50 et 60 dans quelques jolis films, dont L'Air de Paris de Marcel Carné, où elle partage l'affiche avec Jean Gabin et Arletty.
Marie Daëms fut aussi de chaque rentrée théâtrale, principalement sur les boulevards.
D'abord petit rat à l'Opéra, elle a 16 ans à la Libération lorsqu'elle entre au cours de René Simon. Elle est accueillie par ces mots : « Je ne les prends pas au biberon. » Obstinée, elle revient quelques jours plus tard maquillée, avec les vêtements de sa soeur aînée. Ce cours est une jolie écurie. Il y a Martine Carol, Danièle Delorme pour les filles, Gérard Philipe, Daniel Gélin et Pierre Mondy pour les garçons.
Elle rencontre François Périer, qu'elle épouse et avec qui elle forme un couple de théâtre (PHOTO) dans les années 50. Ils jouent ensemble de nombreuses pièces, Les Mains sales de Jean-Paul Sartre ou l'une des plus célèbres pièces d'André Roussin, Bobosse : « Nous l'avons jouée deux années de suite, sans compter les tournées, plus de mille fois au total. »
À une amie qui lui demandait si elle répétait en ce moment, elle répondit : « Oui, je répète tout ce qu'on me dit. » À une autre qui voulait savoir si elle tournait : « Oui, en rond dans mon appartement. » Elle a longtemps pratiqué l'humour vache avec son ami Jacques Chazot, qu'elle appelait sa « vieille copine ». SOURCE : LE POINT
Dès le début des années 1960, l’actrice mit pourtant quasiment un terme à sa carrière cinématographique. Étonnamment, on la revit en tantine milliardaire chez Max Pecas (Deux enfoirés à Saint-Tropez, 1985), puis on l’aperçut encore dans les années 90 dans Un week-end sur deux (N. Garcia, 1990), dans Ceux qui m'aiment prendront le train (Chéreau, 1998) (elle y joue Lucie, qui s'autoproclame "l'amour impossible" du défunt) et dans Le créateur (Dupontel, 1999). SOURCE : LE FILM DU JOUR (blog recommandé ci-contre à gauche)
26 janvier 2016 dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (1)
REDIF. : Le billet ci-après a été publié ici le 19 janvier 2009
Je viens de me payer une bonne tranche de bonheur, à 7 euros la tranche en vente sans ordonnance dans toutes les maisons de la presse cette semaine. Le film Laurel et Hardy au Far-West, qui me secoue de rire depuis mon enfance, et qui fait partie d'une collection sur le principe bien connu "le numéro un est pas cher et les suivants coûtent double parce que vous êtes désormais accros et ne voulez manquer aucun numéro de la série".
Je vous donne quelques indices pour raccrocher votre mémoire : les deux vagabonds tirent une mule avec eux pendant tout le film... Laurel (le maigre) sait faire jaillir une flamme en frottant son pouce contre sa paume de main, comme un briquet...ils traversent une rivière plusieurs fois et Hardy tombe systématiquement dans un profond trou...Laurel a caché le titre de propriété d'une mine d'or sous ses vêtements, une danseuse aguicheuse blonde joliment nommée Lola Marcel (sic !) veut récupérer le précieux document, et comme sa fouille au corps le chatouille, Laurel se tord de rire... Vous voyez ? Ce film est un pur joyau, un genre de comédie musicale, où la bande son joue un rôle d'un bout à l'autre sous forme de bruitages ou de chansons de cow-boys (par le groupe de country music The Avalon Boys) dansées dans un style d'une grace irrésistible par les compères (et la mule donne le tempo à coups de sabot).
C'était le bon temps (1937) où les cinéastes ne se sentaient pas encore obligés de donner du rythme par l'artifice d'un montage saccadé exécuté à la hache : ici les gags prennent bien leur temps, s'étirent, prennent leurs aises, s'ébrouent (et le spectateur avec)... et les gags n'hésitent pas à se répéter. Et ça tombe bien, on en redemande, on est comme un gosse au cinéma de monsieur de curé les jeudis d'hiver, jadis, dans les villages de la France profonde. Ah, vous n'avez pas connu ça, vous êtes arrivé directement quand il y avait déjà 102 chaînes en couleur et des salles multiplexes avec son dolby suround ? Je me sens ridicule et démodé devant vous.
Les DVD de la collection offrent une version colorisée réussie, en plus de la VO et de la VF monochromes. Le livret qui va avec (comme toute grand œuvre, ces Laurel et Hardy sont fournis avec livret) nous apprend plein de détails, comme celui-ci : savez-vous pourquoi Laurel et Hardy parlent français avec l'accent anglais, tandis que tous les autres personnages s'expriment normalement ? Parce que Stan Laurel et Oliver Hardy avaient doublé eux-mêmes leur premiers films pour le marché francophone.
24 janvier 2016 dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
Aux États-Unis, ils polémiquent autour de la question du manque d'acteurs noirs parmi les nommés aux Oscars 2016 dont la cérémonie se tiendra le 28 février. Cette nouvelle m'enchante car elle indique que la connerie est bien répartie des deux côtés de l'Atlantique, que tout n'est pas concentré sur la France. La Franco-britannique Charlotte Rampling, elle-même en lice pour un Oscar, a fait une déclaration énorme. Elle a avancé une explication tellement rationnelle qu'elle en devient scandaleuse : « Peut-être que les acteurs noirs ne méritaient pas d'être dans la dernière ligne droite », a-t-elle déclaré.
Dans le droit fil logique où chemine Charlotte Rampling, je propose aux connards désireux de montrer la vacuité de leur cerveau dans les médias de lancer une polémique sur la manœuvre ségrégationniste révoltante qui prive depuis 1903 le Tour de France de champion cycliste noir : un seul Africain a gagné une étape depuis 1903, et c'était un blanc d'Afrique du Sud. Dans les piscines olympiques ce n'est pas plus brillant. Et en sports de neige aucun noir sur fond blanc, jamais. Qu'en pense SOS Racisme ?
22 janvier 2016 dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (3)
LE BAL (1983) est un film sans dialogues de Ettore Scola, réalisateur italien qui vient de nous quitter à l'âge de 84 ans. Il est aussi connu pour ses films "Une journée particulière", "Nous nous sommes tant aimés", "Affreux, sales et méchants", "La Terrasse". Tous vus et revus. Je citerai aussi une rareté : "Nos héros réussiront-ils à retrouver leur ami mystérieusement disparu en Afrique ?", film réalisé en 1968 et sorti en France en 1978, avec Alberto Sordi et Bernard Blier. M6 a passé ce film le 26.10.2015, je l'ai enregistré mais pas encore regardé.
Synopsis (Le Bal)
Cinquante ans de danse de salon en France, depuis les années 1930: le Front populaire, la Guerre, l'arrivée du jazz et du rock, Mai 68, le disco... Les couples silencieux se font et se défont au gré de l'histoire et de la musique.
Récompenses et distinctions (Le Bal)
Ours d'argent du meilleur réalisateur pour Ettore Scola à la Berlinale 1984
9e cérémonie des César :
Meilleur film (victoire ex-æquo avec À nos amours)
Meilleur réalisateur pour Ettore Scola
Meilleure musique pour Vladimir Cosma
Nomination au César de la meilleure photographie pour Ricardo Aronovich
Nommé à l'Oscar du meilleur film étranger à la 56e cérémonie des Oscars
20 janvier 2016 dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (3)
Silvana Pampanini n'est plus. Le compositeur Pierre Boulez non plus. Le débit de 2016 est cruel pour la culture, après Michel Galabru et Michel Delpech. Silvana Pampanini était surnommée en France Nini Pampan. Elle fut lancée comme Miss Italie 1946 et connut le succès dans des dizaines de chansons et de films et eut quantité d'amants. Elle résidait à Monaco. Qui ici se souvenait de Nini Pampan et de son beau cucul ? Personne.
06 janvier 2016 dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (6)
... je suppose que "Je suis ton père" est une réplique culte de cette saga et que ce dessin pourra faire sourire quelques-uns des 65 millions de Français sauf moi qui ont vu au moins un Star Wars.
Par conséquent, je suis nul en matière de Star Wars. Mais je peux dire que les nombreux journalistes que j'entends parler du film (= en faire la promo gratuitement) sur les radios-TV, eux sont nuls en anglais de base, niveau classe de 6e où l'on apprend à prononcer le mot WAR. Nos journalistes nullards prononcent WARS comme ceci :
OUARZ, comme le début de Ouarzazate, la Porte du Désert.
La prononciation correcte est (on peut l'écouter sur un site web ici) :
Je dis à ces messieurs-dames qui se prennent pour des journalistes compétents qu'il est possible d'annoncer le 7e film de la saga La Guerre des Étoiles, et qu'en s'y prenant ainsi ils éviteront d'étaler leur médiocrité.
17 décembre 2015 dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (11)
Dans le film 'Les amours célèbres' de Michel Boisrond en 1961. Ils avaient 26 ans chacun. BB a eu 80 ans en septembre 2014. Alain Delon, c'est aujourd'hui ! Je dois avouer que j'ai pendant des décennies détesté Alain Delon, je le prenais pour une sorte de rival, c'était aussi le cas pour Sacha Distel, qui en plus m'avait chipé Brigitte, et pour deux ou trois autres bellâtres dans ce genre. Ce sentiment malsain m'a quitté. Mais je ne serai totalement serein que quand il sera mort, comme Sacha Distel.
08 novembre 2015 dans Actualité, Cinéma | Lien permanent | Commentaires (4)
"Metteur en scène, c'est un métier de paresseux. Jusqu'ici, quand j'avais envie de fumer et que je n'avais pas de cigarettes, il fallait que je mette ma casquette, mon manteau, que je prenne l'ascenseur, que je fasse 500 mètres aller et retour, que je reprenne l'ascenseur, que j'enlève mon manteau et ma casquette et que j'allume ma cigarette. Maintenant, je dis à mon assistant ' je n'ai plus de cigarettes', et le problème est résolu. Un metteur en scène, c'est ça."
BONUS : "Dans des circonstances que je tiendrai secrètes, une personne dont je tairai le nom m'a dit des choses que je ne peux pas répéter." (Comment réussir quand on est con et pleurnichard)
15 août 2015 dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (2)
"Les mauvaises langues ont fait courir le bruit que je n'ai jamais vu la caméra sur mes tournages. C'est faux. J'ai une excellente vue et j'avais une caméra énorme. C'est un gros objet noir, généralement monté sur rails, et qui traverse le plateau à des vitesses souvent excessives. J'ai chronométré certains passages et j'ai adressé une note à l'équipe afin que de telles imprudences ne se renouvellent pas. Ensuite, n'ayant plus rien à craindre de la caméra, je ne me suis plus du tout occupé d'elle."
BONUS : "Quand il n'y a rien, c'est net. Mais quand il y a quelque chose, ce quelque chose cache souvent autre chose." (Le cri du cormoran le soir au-dessus des jonques)
14 août 2015 dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (1)
"Un metteur en scène, qu'est-ce que c'est ? C'est un monsieur qui a une grosse montre pour surveiller si les acteurs se débinent pas avant 7 heures. En dehors de ça, c'est pas compliqué. Les acteurs, les bons, jouent tout seuls, alors j'ai pris des bons, ça simplifie la question. Puis je les ai regardés jouer. La photo, c'est pas moi que le faisait, c'est le chef opérateur. Je lui ai laissé le temps de la faire. Au fond, la seule chose qui m'a gêné la-dedans, c'est un objet dont je ne savais pas trop quoi faire, je savais pas où la foutre, c'est la caméra."
BONUS : "J'ai déjà vu des faux-culs, mais vous êtes une synthèse". (Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas mais... elle cause)
13 août 2015 dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (1)
"Je ne sais plus quel olibrius de la Nouvelle Vague a écrit un jour : n'importe qui peut faire du cinéma. Donc, si n'importe qui peut faire du cinéma, pourquoi pas les auteurs de cinéma, qui est une corporation qui comporte un grand nombre d'imbéciles. Ayant fait soixante et onze films comme dialoguiste, j'ai envie de prendre des vacances. Alors, quand on prend des vacances on peut se livrer à des trucs idiots, comme les rallyes automobiles ou la pêche sous-marine, moi je trouve plus amusant de tourner un film."
BONUS :
- C'est chouette comme métaphore.
- C'est pas une métaphore, c'est une périphrase
- Oh, fais pas chier
- ça, c'est une métaphore
(Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages)
12 août 2015 dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (1)
SUITE : http://www.lefilmdujour.fr/2015/06/laura-antonelli-1941-2015.html
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JADIS | NAGUÈRE |
tinananatinananère a dit :
Les amis du showbiz c'est quand tout va bien, quand ça va moins bien, ils se font rares, une épaule amicale sur qui se reposer a dû cruellement lui manquer. RIP.
Réponse de GG :
Elle fut la compagne de Jean-Paul Belmondo de 1972 à 1980. Le bougre a dû s'en souvenir brutalement en apprenant l'annonce de sa mort: « C'est avec une profonde tristesse que je viens d'apprendre le décès de Laura Antonelli. Laura fut pour moi avant tout une compagne adorable, au charme exceptionnel. Elle fut également une partenaire de grande qualité que tout le monde appréciait sur les plateaux. Je ne veux garder d'elle que ces merveilleux souvenirs. »
22 juin 2015 dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (8)
Philippe Bilger a consacré, à l'occasion de la séquence "petite culotte", un délicieux billet à Sophie Marceau dans son blog, visible ici.
A propos, tout monde parle de la "petite culotte", mais je me demande s'il en existe une autre que "petite". Quelle star de cinéma, et même quelle femme moins médiatique, porte une grande, ou une moyenne culotte ? Quelle femme entre dans un commerce de lingerie en annonçant rechercher une grande culotte, même un "femme forte" ?
16 mai 2015 dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (4)
Décédée aujourd'hui à 83 ans, Kerstin Anita Marianne Ekberg était née le 29 septembre 1931 à Malmö. Elue Miss Suède 1950, elle brigue aux Etats-Unis la couronne de Miss Univers. Celle-ci lui échappe mais John Wayne lui offre un premier rôle. En 1960, elle entre dans l'histoire du cinéma pour sa scène à la fontaine de Trevi dans le film Dolce Vita, où son bain en longue robe noire bustier fait chavirer Marcello Mastroianni. Surnommée jusqu'alors "l'iceberg", un sculpteur l'ayant statufiée en "Vénus de glace", Anita Ekberg y gagne le qualificatif de "bombe suédoise".
(dans la fontaine avec Marcello Mastroianni)
Je vous recommande l'article paru sur le blog Le film du jour.
11 janvier 2015 dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (3)
D'est en ouest, la Statue de la Liberté et Central Park à New York, les Chutes du Niagara, Washington, l'état du Maine, le Mont Rushmore avec les têtes de quelques présidents, le Mississipi, les Everglades de Floride, Bryce Canyon, le Parc de Zion, le Lac Powell, Monument Valley, le parc Arches, le Montana (avec son bétail ), les Rocheuses enneigées, Los Angeles, Las Vegas, le Golden Gate à San Francisco...
25 novembre 2014 dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (1)
24 novembre 2014 dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (3)