11 septembre 2021 dans Bière Fischer | Lien permanent | Commentaires (0)
France 3 Lille - 02 août 1975 -- "Alors que la canicule sévit dans le nord de la France, un seul moyen pour se rafraîchir, la bière ! Le reportage est composé d'images factuelles et d'interviews d'un patron de bar et d'un producteur de bière."
Il est révélé dans ce reportage que "le comité national de défense contre l'alcoolisme dit même que l'on peut en boire jusqu'à un litre et demi par jour sans danger pour la santé". D'autant plus qu'en ce temps-là vous n'aviez à craindre ni les radars routiers ni les éthylotests de la maréchaussée. Ah que la vie était belle en 1975 ! La mort aussi : 14 000 tués sur les routes en 1975 contre 3 469 en 2016.
01 juillet 2017 dans Bière Fischer | Lien permanent | Commentaires (3)
Cette recette nous apparaît spectaculaire en 2017 à cause des ingrédients qui la composent. Propriétaire et chef du Grand Véfour, célèbre restaurant parisien dans le 1er arrondissement, véritable institution et longtemps 3 étoiles au Guide Michelin, Raymond Oliver est devenu célèbre pour avoir créé en 1954 la première émission de télévision consacrée à la cuisine, Art et magie de la cuisine, qu'il a animée pendant treize ans en compagnie de Catherine Langeais. C'est elle qui commente au côté du grand chef. De son vrai nom Marie-Louise Terrasse, Catherine Langeais fut fiancée à François Mitterrand à la fin des années trente. Au cours de leur relation, qui prend fin le 15 janvier 1942, le futur président de la république écrivit plus de 300 lettres et poèmes à celle qu'il surnommait "mon Zou". Puis, allez, zou, il épousa Danielle Gouze en 1944. Marie-Louise Terrasse fut engagée sur intervention de François Mitterrand, alors secrétaire d'État, à la Radiodiffusion-télévision française (RTF), en adoptant son pseudonyme, à partir de décembre 1949.
Cette recette fut diffusée en 1954, chose devenue impensable aujourd'hui, au même titre, dans un genre différent, que l'humour dévastateur d'un Coluche vingt ans plus tard, car notre époque est placée sous la vigilance de multiples comités de défense de la morale et de la santé publiques.
Voici les ingrédients pour composer de très bonnes crêpes destinées pour les heureux enfants de 1954 (dont certains ont survécu) : vanille - sel - sucre - œufs - lait - farine - huile - beurre... jusque là rien que de très banal... Mais Raymond Oliver y ajoute des ingrédients qui changent tout et vont assurer à la dégustation un air de fête : bière - rhum - pastis ! Au sujet de la bière, vous remarquerez qu'il en verse un large volume et que le flacon ressemble bigrement à une bouteille de Fischer. Relevez en conclusion le conseil du chef : "On peut en manger des quantités". Et ensuite, les enfants, au lit, vous avez école demain !
04 février 2017 dans Bière Fischer | Lien permanent | Commentaires (3)
07 janvier 2017 dans Bière Fischer | Lien permanent | Commentaires (2)
Je viens de recevoir des nouvelles des trois flacons de Fischer héroïquement acheminés de Paris à Ouagadougou par l'ami Caribou 95. Ils font triste mine, ont l'air complètement vidés. Où leurs carcasses vont-elles finir leurs jours, dans quelle décharge ? Ou bien vont-ils rester trôner quelques années, décennies, siècles sur quelque buffet ou étagère, sous un coffrage de plexiglas ? Dominique, notre envoyé spécial permanent au Burkina Faso, a fait parvenir cette lettre à notre Rédaction en accompagnement de la photo :
"Elles sont venues, je les ai vues et vaincues !"
Je laisse le soin à notre grand ami et éminent latiniste Le Nain (pas le magyar) d'assurer la traduction de mon fort propos, lequel, je n'en doute, pas restera dans l'histoire... Et bien sûr je t'autorise et t'encourage à publier photo et citation si tu le veux bien, Ô bien aimé et inestimable Directeur de Publication !
Merci pour ton attention & Meilleures pensées voltaïques !...
Domin'Hic !
09 décembre 2016 dans Bière Fischer | Lien permanent | Commentaires (8)
La culture de la bière en Belgique et la rumba cubaine ont été consacrées mercredi 30 novembre « patrimoine culturel immatériel » de l’humanité par une décision du comité ad hoc de l’Unesco. ndgg : Il existe des pays dont le climat ne permet pas de cultiver la bière, notamment en Afrique : ils sont obligés de l'importer, souvent dans des conditions logistiques désastreuses, par chemin-de-fer à partir de Schiltigheim en Alsace, et toutes les palettes n'arrivent pas à bon port.
Pour l’inscription de sa bière, Bruxelles avait argumenté qu’avec près de 1 500 types différents sa fabrication et son appréciation faisaient « partie du patrimoine vivant de plusieurs communautés réparties dans l’ensemble de la Belgique ». « Cette culture joue un rôle dans leur vie quotidienne et lors des événements festifs », a souligné l’Unesco dans un communiqué.
La Havane avait défendu l’inscription de la rumba, « mélange festif de musiques et de danses », « symbole d’une société marginalisée à Cuba ». « La rumba à Cuba, avec ses chants, ses mouvements, ses gestes et sa musique, est une expression de résistance et d’estime de soi qui évoque également la grâce, la sensualité et la joie de rapprocher les individus », résume l’Unesco. La délégation de Cuba à Addis-Abeba a annoncé dédier cette inscription à la mémoire du leader de la révolution cubaine Fidel Castro, mort vendredi à 90 ans.
Pas que la rumba, le merengue aussi :
Le merengue a été reconnu comme « faisant partie intégrante de l’identité nationale » d’un pays (la République dominicaine) qui, depuis 2005, lui consacre une « journée nationale ». « Le merengue se danse en couple ; les danseurs, qui exécutent des mouvements sensuels, tournent en rond au rythme de la musique jouée par des instruments tels que l’accordéon, le tambour et le saxophone », précise l’Unesco.
A mon avis, c'est une Duvel : la mousse abondante, le verre tulipe...
L'Unesco passe pour une organisation sérieuse. Vous imaginez les gars du comité de sélection réunis en conclave en train de discutailler de la validité des bières belges ou de la rumba cubaine (par comparaison avec le beaujolais nouveau ou la bourrée auvergnate) pour une élection au titre de patrimoine immatériel de l'humanité ? Il y a des boulots plus pénibles.
30 novembre 2016 dans Bière Fischer, Société | Lien permanent | Commentaires (7)
PARU SUR MEDISITE -- Une étude menée par des chercheurs suédois et anglais révèle quelle boisson réduit le risque de développer un caillot dans le cerveau et être victime d'un AVC ischémique. (c'est intrigant, comme intro... et si c'était la bière Fischer ?)
Lire la suite "La boisson qui réduit le risque de caillot dans le cerveau, c'est..." »
26 novembre 2016 dans Bière Fischer | Lien permanent | Commentaires (6)
24 novembre 2016 dans Actualité, Bière Fischer | Lien permanent | Commentaires (11)
COUP DE GUEULE --
Soyons fiers de cette prouesse annuelle, que nous envient les Japonais et Américains, le Beaujolais c'est la France ! (Article paru dans Challenges)
Le revoilà ! Comme tous les ans, à la même période, le troisième jeudi de novembre il s’invite dans les bistrots et, plus encore, en tête de gondoles aux rayons liquide de la grande distribution. Le Beaujolais Nouveau c’est 193 000 hl de vin nouveau qui inondent les marchés en quelques jours soit près de 26 millions de bouteilles. C’est avant tout une prouesse logistique, car le vin que l’on déguste en cette fin de mois de novembre est bien celui de l’année, élaboré à partir d’une vendange effectuée trois à quatre mois plus tôt. On glose beaucoup sur son goût de fruits, mais il n’y a aucun doute sur son caractère tonique car ce vin n’a pas perdu pas de temps, fermenté vite fait, embouteillé à grande vitesse, expédié illico et bu sans façon dans une ambiance festive. Tous les ans, l’opération Beaujolais Nouveau s’apparente à une opération commando excellente pour les comptes des vignerons, des commerçants et de la balance des paiements. A consommer avec modération bien entendu, la consommation d’alcool est mauvaise pour la santé. (ndgg : faux ! les tanins sont bons pour la santé, c'est médicalement démontré)
On pourrait raisonnablement se demander qui des producteurs ou des consommateurs réalisent le plus grand exploit car l’essentiel de cette production est engloutie en quelques jours. Le marché français reste le plus important avec 101.000 hl vendus mais le Beaujolais est bien l’un des vins les plus exportés avec 92.000 hl écoulés au Japon (premier marché avec 50 300 hl), aux Etats-Unis (12 400 hl) au Royaume-Uni (7 600 hl), en Allemagne, Chine et Belgique. « Les ventes sont excellentes au Japon où la fête du Beaujolais n’a jamais perdu son souffle depuis que nous y allons tous les ans », témoigne le négociant Georges Duboeuf (surnommé le pape du Beaujolais) depuis Tokyo au moment où grâce au décalage horaire, il est déjà en train de déboucher ses premières bouteilles. « Je suis dans une soirée très sympathique entouré d’amoureux de l’art de vivre à la française, parmi lesquels des comédiens, des vedettes de la télévision, des journalistes… », raconte Georges Duboeuf à qui on réserve ici un accueil digne d’un chef d’Etat.
Les trois générations de Duboeuf sur le terrain
Afin de démultiplier cet effet (Du)boeuf, l’ingénieux viticulteur a confié à son fils Franck, le soin de présider les festivités données quelques heures plus tard sur le territoire américain, à New-York, alors que son petit-fils Adrien est lui aussi présent sur le sol japonais et enchaîne les rendez-vous et les interviews, vantant la qualité de ce millésime, « …particulièrement agréable car arrivé à la bonne maturité ». Outre, les marchés américain et japonais, la maison Duboeuf qui prépare l’avenir, a envoyé des émissaires dans les marchés prometteurs d’Afrique, du Canada et de Russie. Seule ombre au tableau, l’ambiance n’est plus la même en France. A force de critiques renouvelées aussi systématiquement que la sortie du vin lui-même chaque année, l’opération Beaujolais Nouveau se joue maintenant quasiment en sourdine. Alors qu’elle devrait avoir droit aux flonflons et aux rires. Au pays de la haute gastronomie et des vins rares, le "beaujolpif" a été injustement classé dans la catégorie des produits de mauvaise qualité. Pas assez chic pour les consommateurs français qui, n’étant jamais à un paradoxe près, sont même bien souvent pris en flagrant délit de dénigrement du Beaujolais Nouveau au moment même où ils sont réunis et se sont déplacés pour le célébrer.
La plupart des accusations sont fausses et toutes injustes. Un produit industriel? C'est faux, ce vin primeur est élaboré comme n'importe quel autre vin. Un produit au rabais? Archi-faux, le Beaujolais n'est pas cher mais il est élaboré selon des standards très élevés, surtout depuis qu'il se vend sur le marché américain. Un vin bas de gamme? Ça dépend pour qui. En Asie, ce vin vendu cher est considéré comme un produit haut de gamme, étroitement lié à l'art de vivre à la française, une référence absolue.
Cela doit être un mal français, on adore déboulonner nos statues, même quand le monde entier nous les envie. Mais le dénigrement systématique a un coût. Le travail de sape a été délétère. L’image de ce vin en a fortement souffert et les ventes s’en sont ressenties. Elles ont été divisées par deux dans les années 2000. Heureusement pour nous, les clients étrangers prisent plus nos produits que nos opinions. La décrue est stabilisée mais l’image du produit reste à sauver en France et la fête annuelle du Beaujolais Nouveau, la plus belle opération de marketing jamais inventée, doit absolument être remise au goût du jour. Une croisade importante pour le vignoble français mais aussi pour le moral des citoyens au moment où pour de multiples et bonnes raisons, dont l’absence de soleil pendant l’hiver, ils sombrent dans une mélancolie saisonnière et maladive. Un mois et demi avant Noël, pourquoi refuser cette belle occasion de célébrer un produit du terroir dans la convivialité ? Au nom du bon goût ? Ce serait une faute de goût au pays du bien-vivre !
Jean-François Arnaud, journaliste, Challenges - 16.11.2016
(Bravo, mon gars, c'est bien envoyé !)
A propos, vendredi 18 s'ouvre le salon Made in France à Paris, je suppose qu'il y aura un stand beaujolpif (il y a bien un stand du Slip français !). J'y serai...
17 novembre 2016 dans Actualité, Bière Fischer | Lien permanent | Commentaires (7)
Antonin Iommi-Amunategui, journaliste spécialisé et auteur du Manifeste pour le vin naturel et selon Philippe Cuq, caviste au Lieu du vin, près du Père-Lachaise à Paris, "il y a du très mauvais, et du très bon". "Quand il est fait de manière respectueuse du terroir, et que l'année a un bon potentiel de vendange, ça peut donner de très belles choses". Tous deux s'accordent sur le côté très fruité du Beaujolais nouveau et sur sa simplicité, "un vin qui peut vraiment être délicieux", pour Antonin Iommi-Amunategui, "très facile à boire, très agréable, pas prétentieux, mais pas du tout une piquette comme on peut le dire parfois". SOURCE : BFMTV
Si vous me demandez mon avis, je l'exprime avec force chaque année ici depuis 2005 : je ne suis attaché que par cette charmante tradition, je l'apprécie et je la pratique avec ferveur. A domicile comme au comptoir, vous ne m'entendrez jamais énoncer qu'une seule, une immuable appréciation du beaujolais nouveau que je viens d'avaler, et je n'en déroge pas : "Il est meilleur que l'an dernier". Il m'arrive d'ajouter : "remettez-moi ça, Bernard (par exemple)". Si vous voulez assister à cette scène, aujourd'hui elle aura lieu à la mi-journée au Tabac de la Mairie à Sèvres, dans les Hauts-de-Seine.
La tradition veut aussi que je vous place un extrait du roman Le beaujolais nouveau est arrivé de René Fallet, l'un de mes auteurs préférés. Le voici...
Et le beaujolais nouveau arriva.
Et du Nord au Midi, comme tous les 15 novembre (ndgg : la règle depuis 1975 a changé, c'est désormais le 3e jeudi de novembre), un printemps d'affichettes bleu ciel, rouges, orange, vertes, fleurit aux vitrines des débits de boissons pour annoncer aux passants mornes que le petit Jésus des vins était né. Et les passants mornes s'éclairaient à la vue de ces papillons, et une goutte de rubis tombait sur leur vie grise, leur demeurait à la lèvre en confetti de sang...
LE BEAUJOLAIS NOUVEAU EST ARRIVÉ !!! Ce Te Deum éclatait sur Paris, sur toutes les grandes villes, roulait dans leurs artères, chantait Montmartre et Contrescarpe, défilait dans la rue Saint-Denis, tintait louis d'or sur tous les zincs où se pressait le peuple pour voir et toucher le divin enfant de l'année.
La fête accrochait ses lampions à tous les nez, ses limonaires dans toutes les têtes, et quand la mauvaise heure était sonnée de rentrer chez soi c'était, du moins, à dos de chevaux de bois. La fête ! C'en était une, païenne, chrétienne, tout ce que l'on voudra, et tout le tremblement, et tous les tremblements dans toutes les lumières.
Le beaujolais nouveau est arrivé, la fête est revenue pour quelques jours, fête tuée par l'armée des pisse-vinaigre mais ressuscitée en cachette par les chante-la-joie increvables comme elle.
On les avait assassinés, les fêtes de faubourg et les bals de quartier, relégués au rayon souvenirs, avant-guerre, belle époque et c'était le bon temps. Mais il avait suffi de la fraîcheur d'un petit vin familier rigolo populo pour qu'un 14 juillet tout neuf, improvisé, guilleret, remonte du pavé, à cheval sur des accordéons, frémissant de tous ses grelots.
Ce saint vivant, ignoré des calendriers officiels, était plus célébré, honoré que ceux, desséchés, fossiles, qui y figuraient dans l'indifférence générale. Saint Beaujolais Nouveau, Saint de Paix, éclipsait Saint Albert, peu après l'Armistice 1918. On lui demandait seulement de se montrer aussi gouleyant, ou davantage, que celui de l'année dernière, on ne lui demandait que d'exister, de passer une fleur au bec, ou un refrain, et surtout de revenir l'année prochaine...
Le beaujolais nouveau est arrivé ! Coquinet de la cuisse, un poil canaille, sans soutien-gorge, il était arrivé dans les arrière-gorges, un rien pute, léger et court vêtu, un brin muguet, un brin de fille, un doigt de Dieu, un doigt de cour. Il coulait source dans les hommes, il ne repartirait qu'en leur laissant au cœur le plus clair de la vie, la vertu d'un sourire.
Il voyageait aussi, ce doux cul-terreux de la Saône, ce joli voyou de la Guillotière, que les anciens paraient du nom superbe et royal de " Fils de l'Amour". Il prenait l'avion, ce fils de la terre, et s'en allait à l'autre bout, fils du soleil, porter la bonne parole, la bonne aventure aux quatre coins, chez les Anglais, les Canadiens et les Américains. New Beaujolais is here ! En Allemagne et en Belgique, ce farfadet soufflait la mousse de la bière, le temps d'une embellie. En Suisse, son voisin et son premier client, il prenait l'accent de Lausanne pour crier " coucou! " dans le fond des bouteilles.
" Me voilà, je suis arrivé !", commençait-il partout. Et puis il pérorait avec les mains, bousculait l'éventail politique, perdait le fil, le retrouvait, touchait une paire de fesses par-ci, une paire de seins par-là, tendrement dingue, Si gentiment zinzin qu'on lui pardonnait tout ainsi qu'à un enfant gâté.
Il gagnait aux courses, allumait des quinquets dans les yeux, sautait par-dessus les comptoirs, remettait sa tournée, se renversait, cassait du verre blanc qui portait bonheur, réconciliait deux types fâchés, faisait se rencontrer deux étrangers, balançait une fille dans les bras d'un garçon, levait tous les bras en salut olympique à la santé du patron, à celle de la vie et à la tienne Etienne !
Puis il jouait aux dés, aux cartes, au con et à n'importe quoi. Puis il regardait la pendule, la voyait double et filait sous la pluie d'automne et celle de l'hiver en se croyant général, en se croyant été, en se croyant vacances. Puis il se couchait dans un lit changé en lit de sable, en lit de fleuve, en lits-gigognes pour y caresser des peaux douces plus douces que les vraies. Il était arrivé !
Le beaujolais nouveau est arrivé ! Le bourdon de Notre-Dame le carillonnait pour le Sacré-cœur, les dix-huit tonnes de la Savoyarde le répétaient à tous les clochers de la ville. On perçait les tonneaux en une émouvante défloration. Quel goût aurait-IL ? Serait-IL fruité ? Souple ? N'aurait-IL pas perdu son grain? Après le dépucelage venait la première communion entre LUI et son copain l'homme.
Au vu des affichettes sacrées, les chauffeurs de taxi freinaient à mort, désenchevêtraient leurs clients emmêlés, les entraînaient s'en jeter un, abandonnant leur véhicule au hasard de la chaussée. Les militaires rompaient les rangs, les employés de bureau sautaient par les fenêtres, les métallos brisaient leur chaîne, les infirmiers lâchaient leurs brancards, les malades hurlaient qu'ils EN voulaient un verre, les morts boudaient leurs chrysanthèmes, réclamaient de quoi se rincer la dalle, fût-elle en marbre, les députés quittaient la Chambre en volée de moineaux, les flics jaillissaient des cars de police, les prisonniers s'évadaient, suivis de leurs gardiens assoiffés et braillant : " Le Beaujolais nouveau est arrivé ! "
Les manifestations se dispersaient, d'autres se reformaient, oscillantes derrière d'immenses banderoles proclamant qu' IL était arrivé. Des amants tout nus s'engouffraient dans le premier bistrot pour s'y parer d'une feuille de cette vigne. Au Conseil des ministres, on entonnait des litres et l'Internationale. Des vaches venaient boire aux abreuvoirs magiques, certaines de fort loin. Des morpions enthousiastes plantaient là leur slip natal, accouraient se noyer aux cannelles, cherchant une mort enfin glorieuse. Des bonnes sœurs, retroussées jusqu'au nombril et le cul aux zéphyrs, pétées à zéro, dansaient la gigue au sortir du Tabac du Vert-Galant, un des hauts lieux du Messie flambant neuf. " Hosanna! beuglaient les saintes femmes, le Beaujolais nouveau est arrivé !"
Il était, le matin même, arrivé au Café du Pauvre. Camadule, songeur, le fit tourner lentement dans son verre
- J'aime sa couleur cerise violacée. C'est franc, comme il se doit.
- Ça se boit comme de la flotte, apprécia Debedeux. Mais c'est meilleur, toute la différence est là.
Critique, Gaston Lafrezique mâchait son vin avant de l'avaler
- Il est bon. Mais je préférais celui de l'année dernière.
Camadule haussa les épaules
- J'entends ça tous les ans depuis que je suis né. Ma parole, qu'est-ce qu'il devait être fameux en 14 ! Eh bien moi, je le trouve supérieur.
- C'est ton droit.
- C'est peut-être faux, mais je suis optimiste et j'espère que le prochain l'enterrera de cent coudées. En tout cas, il coule facile, en pente douce. C'est une jeune fille, ce petit mec de vin, et qui vous met ses bras autour du cou. Qu'est-ce que tu en dis, Captain ?
Beaujol, depuis le transfert de la cave de Debedeux dans la sienne, manifestait d'odieuses exigences
- Ça vaut quand même pas un Chambertin-Clos-de-Bèze.
Camadule le méprisa à tue-tête :
- C'est pas comparable, mollusque au mazout ! Le Beaujolais nouveau, c'est pas un premier cru, c'est le beaujolais nouveau, et rien de plus. C'est un pinard malin, un ouistiti de vin, un petit truc sympa et poétique. Évidemment, la poésie et toi, vous passez pas par le même chemin !
Beaujol répéta, obtus :
- Ça vaut pas un Chambertin-Clos-de-Bèze.
Camadule lui tourna le dos avec brusquerie :
- T'es trop con. Des cons comme ça, à leur mort, faut les expédier au musée de l'Homme, et en recommandé avec accusé de réception, pour pas les égarer. Tu as du mérite, Debedeux, de vivre à côté de ça. Fais gaffe qu'il se mette pas à déteindre !
Extrait du roman de René Fallet "Le beaujolais nouveau est arrivé" -
Editions Denoël - 1975
17 novembre 2016 dans Actualité, Bière Fischer | Lien permanent | Commentaires (2)
Hier soir j'ai fait la fête chez des amis pour épuiser un vieux stock de beaujolais 2015 que mon caviste avait mis en solde avant le nouveau 2016 prévu pour ce jeudi 17 novembre (nous aurons l'occasion d'en parler). Je suis rentré en voiture, confiant que la maréchaussée n'avait pas osé monter ses traquenards habituels le soir d'un jour de commémoration de 14-18, guerre qui fut gagnée, comme on sait, par les Poilus et le Pinard. Honneur aux Poilus et honneur au Pinard, 'cré vingt dious ! Hélas ces gens d'armes ne respectent plus rien, je suis tombé sur un barrage filtrant.
Un gendarme m'a arrêté et m'a dit :
- Test d'alcoolémie !....
- Oh ! zut... Si je vous donne dix euros, vous me laissez partir ?
- Non !
- Ok, alors vingt euros ?
- C'est d'accord. Allez-y mais doucement et soyez prudent.
Heureux de m'en tirer à si bon compte, j'ai redémarré, mais une minutes plus tard, je suis retombé sur un gendarme, qui m'a dit :
- Test d'alcoolémie !...
J'ai pris un air désespéré :
- Oh non, pas encore... Dites…. avec dix euros, vous me laissez partir ?
- Non !
- Bon, alors vingt euros ?
- C'est d'accord. Allez-y mais doucement et soyez prudent.
Je n'avais pas roulé plus d'une minute, selon mon estimation (mais comment savoir, dans l'état où j'étais ?) que devant mes yeux embrumés mais effarés s'est dressé un troisième gendarme.
- Oh non, encore un fichu test d'alcoolémie... Écoutez, est-ce que pour cinquante euros vous me laisseriez partir ?
- Non ! Donnez-moi cent euros et je vous laisse partir.
- Cent euros ? Mais c'est de l'arnaque, les autres gendarmes ne m'ont demandé que vingt euros !
Le bonhomme a souri et m'a dit :
- Oui, mais cette fois, en plus, je vous explique comment sortir du rond-point.
Ah ? vous pensez que cette histoire est finie ? C'est mal me connaître...
Décidément, ça ressemblait plus au bocage des environs de Sainte-Mère-Eglise la nuit du 6 juin 44 qu'aux paisibles contrée du sud-Yvelines : il en sortait de tous les bosquets. Je n'avais pas fait cinq kilomètres qu'un autre barrage me tendait les bras. L'échange fut bref :
- Bonsoir, vous avez bu ?
- Non !
- Soufflez !
- Où est le gâteau ?
- Veuillez sortir du véhicule...
12 novembre 2016 dans Bière Fischer | Lien permanent | Commentaires (4)
Aussitôt après avoir voté Hillary Clinton hier, un journaliste du New York Daily Post, Gersh Kuntzman, a enregistré une vidéo le montrant devant a maison de Madonna dans Upper East Side, espérant que la chanteuse l'inviterait à entrer pour lui administrer la promesse qu'elle avait récemment exprimée sur la scène du Madison Square Garden :
“If you vote for Hillary Clinton I will give you a blowjob, I am not a douche, and I am not a tool. I take my time. I maintain eye contact, and I do swallow.”
(Si vous votez pour Hillary Clinton, je vous ferai une pipe. Je suis vraiment bonne. Je ne suis ni une pétasse ni un outil, je prends mon temps, je regarde dans les yeux et j’avale le tout)
Comme il ne voyait personne venir, le journaliste a conclu : "Encore une promesse de campagne non tenue"
09 novembre 2016 dans Bière Fischer, Musique | Lien permanent | Commentaires (3)
26 octobre 2016 dans Bière Fischer | Lien permanent | Commentaires (8)
Non, le cholestérol n'est pas mauvais pour la santé, contrairement à ce que l'on veut nous faire croire depuis les années 1950. Non, son taux ne doit pas nécessairement être le plus bas possible. La preuve dans le documentaire saisissant "Cholestérol le grand bluff" réalisé par Anne Georget et diffusé sur Arte. Le cholestérol encrasse les artères. Le cholestérol entraîne des infarctus. Le cholestérol tue à petit feu. Le cholestérol doit être combattu à tous prix. Et si toutes ces affirmations étaient fausses ? Et s'il fallait plutôt arrêter de faire la guerre au taux de cholestérol ? Car après tout, celui-ci est nécessaire aux cellules de l'organisme.
Dans son documentaire "Cholestérol le grand bluff", la documentariste Anne Georget a retracé l'histoire du mensonge bâti autour des dangers du cholestérol. Elle est remontée au tout début quand en 1950, aux Etats-Unis, le Dr Ancel Keys lance une vaste étude et conclut que la hausse du nombre d'attaques cardiaques dans le pays est imputable aux graisses ingérées, donc au cholestérol. Fort du soutien de l'industrie du sucre et des pouvoirs publics, les anti cholestérol entrent en guerre. Le "dogme du cholestérol coupable" se développe dans chaque foyer... et continue encore aujourd'hui à nous persécuter. Le cholestérol encrasse les artères. Le cholestérol entraîne des infarctus. Le cholestérol tue à petit feu. Le cholestérol doit être combattu à tous prix.
Et si toutes ces affirmations étaient fausses ? Et s'il fallait plutôt arrêter de faire la guerre au taux de cholestérol ?
Car après tout, celui-ci est nécessaire aux cellules de l'organisme. Dans son documentaire "Cholestérol le grand bluff", la documentariste Anne Georget a retracé l'histoire du mensonge bâti autour des dangers du cholestérol. Elle est remontée au tout début quand en 1950, aux Etats-Unis, le Dr Ancel Keys lance une vaste étude et conclut que la hausse du nombre d'attaques cardiaques dans le pays est imputable aux graisses ingérées, donc au cholestérol. Fort du soutien de l'industrie du sucre et des pouvoirs publics, les anti cholestérol entrent en guerre. Le "dogme du cholestérol coupable" se développe dans chaque foyer... et continue encore aujourd'hui à nous persécuter.
C'est juste après avoir éteint le téléviseur que j'ai décidé d'arrêter le CRESTOR. J'en prenais depuis cinq ans. Voici ma dernière boîte :
19 octobre 2016 dans Bière Fischer | Lien permanent | Commentaires (8)
Ceci (ci-dessus) explique cela (ci-après). D'après la Direction du blog à GG, que nous avons pu joindre pendant l'heure du déjeuner (appelée "pause casse-croute" chez nous), cette coupure de liaison ferroviaire pourrait expliquer que la palette de caisses de Fischer expédiée par le rail de la brasserie historique de Schiltigheim en Alsace ne soit pas parvenue à notre envoyé spécial permanent à Ouagadougou, Dominique. L'histoire est la suivante : il était une bonne foi une palette de bouteilles de bière Fischer de 65 cl à fermeture mécanique promise à Dominique comme rétribution en liquide (donc non fiscalisée) de ses brillants reportages au Burkina Faso, notamment (dans toutes les mémoires) celui sur la Clinique du Point G de Ouagadougou qui a pu libérer bien des épouses frigides, etc.
08 septembre 2016 dans Bière Fischer | Lien permanent | Commentaires (4)
A tout hasard, à l'intention des consom'acteurs qui seraient désireux de protester contre Lactalis en soutenant les producteurs de lait en colère, et bien souvent en faillite, leur seul - et très facile- moyen de pression serait le boycott, et voici une liste des produits laitiers provenant de Lactalis qu'ils pourraient éviter de mettre dans leur panier pendant quelques jours :
Lactalis Fromages avec Président, Rouy, Lepetit, Lanquetot, Bridélight, Galbani, Rondelé, Munster Les Petits Amis et Chaussée aux moines
Lactalis Beurre & crèmes avec Président, Bridélice, Bridélight, Primevère, Le Marin
Lactel avec Éveil, Jour après jour, Matin léger
Lactalis AOC avec Pochat, Istara, Beulet, Salakis, Lanquetot, Société, Boule d'Or, Lou Pérac, Le Roitelet, Raguin, Le pont de la Pierre
Lactalis consommation hors foyer avec Président, Société, Bridel, Locatelli
Lactalis industrie avec BBA, Calciane, Prolacta
Lactalis International avec Président, Sorrento, Valbreso, Galbani, Locatelli, Invernizzi, McLelland
Lactalis Nestlé Ultra Frais (LNUF) avec La Laitière, Yoco, Flanby, Sveltesse, Viennois, Yaourt à la grecque, Kremly, B'A, Bercail, et depuis 2010, le retour de Chambourcy
Je n'ai ni le temps ni la compétence pour analyser qui a tort ou raison dans ce conflit, et je constate que la majorité des journalistes tentant de nous informer en sont eux-mêmes incapables. Le ministre, ou plutôt devrait-on dire l'ectoplasme de ministre de l'agriculture qu'Hollande a donné à la France dans sa légendaire impéritie, ce grand dépendeur d'andouilles nommé Stéphane Le Foll, apparaît d'ailleurs comme le plus incompétent de tous à cette occasion.
Nous apprenons (sic !) grâce à L'EXPRESS que "Le prix du lait en France est fixé selon des modalités complexes et très fortement soumis à l'influence de la conjoncture mondiale, ce qui rend d'autant plus délicate la formation de tarifs suffisamment rémunérateurs pour les agriculteurs." (et tout l'article est du même tonneau)
Par le petit bout de la lorgnette, je me contente de voir qu'il suffirait de payer les producteurs quelques centimes/l de plus pour qu'ils survivent, et quel consommateur refuserait l'achat d'un litre de lait pour quelques centimes de plus (s'il sait qu'ils aident des concitoyens à sauver leur entreprise agricole) ?
Mais apparemment, on ne peut rien, on ne peut pas intervenir, c'est mondial, c'est complexe, les Russes font ci, les Chinois font ça, l'Union européenne empêche, Le Foll agite sa grosse tête hirsute en signe d'impuissance : à quoi cela sert-il de s'affirmer socialiste si c'est pour clamer que l’État n'a pas le droit d'intervenir sur le marché ? Autant être capitaliste, c'est plus net.
Le Foll : je ne peux pas « négocier les prix à la place des acteurs économiques, ou alors il faut dire qu’on est dans une situation où les prix sont décidés par le ministère ».
Les articles des "journaux" et les déclarations des "paysans" dans cette histoire sont ahurissants. Les uns et les autres se débrouillent pour surtout ne pas nous expliquer ce qui se passe, mais même avec le peu qu'on nous dit, on comprend tout de même que ces messieurs nous bourrent le mou.
En vrac :
1. On nous dit que Lactalis paye moins que les autres, bien qu'il achète au prix mondial. Eh bien ? Qu'est-ce qui empêche donc les "paysans" de vendre aux autres laiteries, à celles qui payent le prix que ces messieurs "méritent" ? Est-ce que par hasard ils feraient de la merde ? Peut-être que pour vendre plus cher, il faut offrir un meilleur produit ? Simple (et ô combien audacieuse) hypothèse de ma part, naturellement !
2. Pericoloso Sporgersi publie sans surprise, dans Marianne, un article plus grossier et plus braillard que jamais, où il enfonce une fois de plus le mur de la connerie. Regardez bien : "Il apparut que le résultat net de Lactalis était de 10,5%. A 17 milliards de chiffre d’affaires, cela suppose un bénéfice de 1,78 milliard engrangé dans les caisses de la multinationale, faisant d’Emmanuel Besnier la 13e fortune de France." (On a bien compris que gagner de l'argent, c'est mal.) Et juste en-dessous : "Les grandes surfaces exigent des prix toujours plus bas au transformateur qui, à son tour, étrangle le producteur pour pouvoir assurer ses marges." Hop, hop, hop ! Un instant... Si les grandes surfaces étranglent le transformateur qui étrangle le producteur, comment Lactalis arrive-t-il à faire tant de bénéfices ? "Les cocus de l’histoire : le paysan et le consommateur." Donc, bénéficier de prix bas pour se nourrir, c'est, selon Légasse, être cocu. C'est original, comme point de vue. http://www.marianne.net/camembert-president-lait-bridel-roquefort-societe-appel-au-boycott-contre-les-marques-lactalis
3. Le Figaro publie un beau graphique, que je vous laisse le soin de retrouver. Il détaille les coûts et les bénéfices des producteurs de lait. Au final, leur rémunération serait de 13 % de leur chiffre d'affaires. Naturellement, Le Figaro se tord les mains en prétendant que c'est très peu, etc. Cela ne permettrait pas aux agriculteurs de vivre (et c'est en effet très possible). Ce que le journal ne nous dit pas, c'est que 13 % de bénéfices, pour une entreprise, c'est énorme ! La preuve : Légasse trouve scandaleux que Lactalis fasse 10 % de bénéfices ! Alors, comment se fait-il que les paysans vendent au-dessous de leur prix de revient, comme le veut la "sagesse populaire" ? Eh bien, ça crève les yeux : c'est que leurs exploitations sont trop petites. Ils ne font pas assez d'économies d'échelle.
Et dans le même temps, les mêmes nous cassent les roustons parce qu'il y a UNE ferme de mille vaches en France ! (800, en réalité.) Ce serait trop ! Pourquoi ? Chaipas ! C'est comme ça ! Les vaches, quand elles sont en liberté, à l'état sauvage, elles sont pas mille ! Elles sont deux ! Ou cinq ! Je l'ai lu dans Martine à la ferme quand j'étais petit ! Autrement dit, les Français commencent par se couper un bras, et ensuite ils se plaignent auprès de l'Etat parce qu'ils n'ont qu'une main. La réponse est donc très simple : la crise du lait, c'est la faute des pitits paysans. Et de leurs organisations syndicales. Enfin bref, c'est leur faute. Ca fait presque un siècle maintenant qu'on en a fait le constat (et c'était déjà le cas du temps de Mongénéral), ça n'a toujours pas changé. C'est ainsi qu'on assiste à ce spectacle absolument hallucinant de "paysans" qui attaquent physiquement une entreprise en prétendant qu'elle "doit" les payer plus. Comme de vulgaires fonctionnaires en grève (qu'ils sont). Et la totalité des médias et des hommes politiques trouvent que, en effet, Lactalis, quels salopards, yfô payer le lait plus cher.
Pourquoi diable Lactalis devrait-il payer davantage les producteurs, alors qu'il paye au prix du marché et qu'il se porte très bien ? Ce sont les producteurs qui se démerdent comme des manches. Si leurs coûts ne leur permettent pas de vivre, eh bien c'est qu'ils sont de mauvais chefs d'entreprise. Ce qui est une évidence pour n'importe quel plombier ou fabricant de charentaises se retrouve mis sur la tête par les "paysans" et leurs amis. Les "paysans", eux, ils ont droit à gagner du pognon absolument indépendamment de ce qu'ils font et des besoins du marché. Ils sont imprégnés de l'essence divine du paysan, donc voilà, ils y ont droit. Et on assiste au spectacle surréaliste de gens supposément sérieux, des adultes, des gens qui ont fait des études, avec un métier et tout, qui nous disent : les producteurs devraient pouvoir fixer leur prix. Bien sûr, que les producteurs peuvent fixer leur prix ! Et les acheteurs peuvent le refuser : ça s'appelle le marché, le commerce, l'économie, quoi... Il semble que les fameux "producteurs de lait" d'autres pays européens se portent très bien, eux. Comment se fait-ce ? C'est la faute des Américains ? Des Juifs, peut-être ? Ou bien ils font un truc correctement là où nos paysans à nous font n'importe quoi ? Encouragés par les politiciens, les médias et l'opinion publique ?
30 août 2016 dans Bière Fischer | Lien permanent | Commentaires (21)
Le sinistre de l'Intérieur Cazeneuve vient de nous sortir une guignolade irrésistible. Après les bagarres à Marseille "en marge de l'Euro2016", il a fait interdire la vente de boissons alcooliques aux abords des stades. France2 a enquêté, ses fins limiers sont allés filmer dans les points de vente des environs du stade de Lyon où allait se jouer un match Belgique-Italie. En effet, les épicières refusent la vente de bière à des individus habillés comme des supporters. Mais si lesdits supporters bariolés font deux pas en arrière, se débarrassent de leurs oripeaux sportifs et redeviennent des clients lambda assoiffés de kronenbourg, alors ils ne répondent plus à la description de "supporter de foot" et les épicières leurs vendent volontiers tous les packs de kro souhaités.
Sacré Cazeneuve, quel guignolo ! On lui a dit que si les Russes à Marseille ont flanqué un bordel monstre en ville, tuant presque un Anglais, c'est à cause de la bière qu'ils ont ingurgitée. Mais d'un autre côté des experts nous ont expliqué que les hooligans russes sont hyper-entraînés au combat de rue, appliquent des stratagèmes de sioux pour échapper à la police (aucun n'a pu être arrêté) et ne se déplacent que pour cogner. Pas pour éponger nos stocks de kronenbourg, Monsieur Cazeneuve.
T'es un supporter de foot et t'as grand soif ? Ne crains rien, tu ne vas pas périr déshydraté sur le pavé. Cazeneuve n'est qu'un tigre de papier. Ôte ton chapeau bariolé et ton écharpe qui hurle "Allez les Bleus", reprends ton allure d'homme ordinaire d'avant l'Euro2016, entre dans la supérette, approvisionne-toi à satiété, retrouve tes potes à la sortie, rhabille-toi en tricolore, tu es sauvé.
14 juin 2016 dans Bière Fischer, Sport | Lien permanent | Commentaires (3)
Cette semaine, sur iTélé, la députée du Vaucluse Marion Maréchal-Le Pen a estimé appartenir à "une génération un peu saoulée par les valeurs de la République, qu’on nous sert en permanence et dont on ne sait pas ce qu’elles recouvrent, ce qui évite d’aller sur le fond des idées".
Naturellement, cette saillie a déclenché aussi sec une volée de paroles fortes en provenance des gens du Camp du Bien, où le mot "nauséabond" est souvent revenu, tout comme le très attendu et toujours apprécié "les heures les plus sombres de notre histoire".
Pour ma part, je me suis souvent demandé ici comment peuvent vivre (et même prospérer mieux que nous) les habitants des pays qui nous entourent, privés de la république et de ses valeurs : Espagne, Belgique, Pays-Bas, Royaume Uni. C'est un mystère. Ils disent "les valeurs..." de quoi ? Comme ils ne peuvent pas dire "l'école de la république", disent-ils "l'école" tout court... ça fait minable, je les plains.
Quand le premier ministre actuel, Manuel Valls, déclare "Je voudrais que nous soyons capables de faire la démonstration que l'islam est fondamentalement compatible avec la république "(13.04.2016), voilà une question que nos amis Belges sont incapables de poser (les cons !), vous comprenez alors pourquoi nous sommes fondés à raconter des blagues qui les ridiculisent. Existe-t-il outre-Quiévrain des "valeurs de la monarchie" ? Non ! Chez nous les valeurs c'est Liberté-Egalité-Fraternité, chez eux ce serait plutôt Frites-Duvel-Speculoos.
30 avril 2016 dans Bière Fischer | Lien permanent | Commentaires (5)
Jean-Pierre Coffe est mort cette semaine. Le meilleur article sur son parcours est paru dans LE MONDE, on peut le lire en cliquant ici.
Pour faire une bonne bouillabaisse
Il faut se lever de bon matin
Préparer le pastis et sans cesse
Raconter des blagues avec les mains
Une langouste est nécessaire
De la baudroie et des favouilles
Douze rascasses un petit Saint Pierre
Huile safran ail et fenouil
Sur le même thème, nous avons publié ici en MP3 de la semaine "Le tord-boyaux" de Pierre Perret le 30 mars 2014.
Pierre Perret - Le tord-boyaux
RECETTE DE LA BOUILLABAISSE sur le site MARMITON :
Temps de préparation : 120 minutes - Temps de cuisson : 120 minutes
Ingrédients (pour 10 personnes) : Pour les poissons écaillés mais non vidés :
- 600 g de lotte
- 600 g de rascasse
- 600 g de congre
- 600 g de Saint-Pierre
- 600 g de vive
- 600 g de grondin rouge
- 600 g de cigales de mer ou de langoustines
Pour les légumes :
- 10 belles tomates mûres
- 8 oignons moyens
- 2 gros poireaux
- 2 bulbes de fenouil
- 2 grosses têtes d'ail
- 10 brins de persil simple
- 1 à 2 cuillères à café de safran en filaments
- 8 brins de thym
- 1/2 feuille de laurier
- 25 cl d'huile d'olive
- 3/4 de cuillerée à soupe de gros sel
- 15 grains de poivre noir
- 1/4 de la peau d'une orange séchée
Pour la rouille :
- 8 gousses d'ail
- 2 petits piments rouges
- 25 cl de lait
- 20 cl d'huile d'olive
- 1 tranche de pain de mie
Pour ce dimanche midi c'est trop tard, vous planifierez ça pour dimanche prochain ? La recette de Fernandel dure 2 minutes 19 secondes :
03 avril 2016 dans Bière Fischer, Musique | Lien permanent | Commentaires (10)
WIKIPEDIA : La Brabançonne est l'hymne national de la Belgique. Les paroles existent en français, en néerlandais et en allemand. Les paroles originales ont été créées en français ; les deux autres versions officielles (en néerlandais et en allemand) sont donc des adaptations de la version française. En août 1830, les Belges ne chantaient pas d’autres refrains patriotiques que « la Parisienne » et « la Marseillaise ». Jenneval, un acteur français, originaire de Lyon, séjournant en Belgique et le ténor bruxellois François Van Campenhout seront respectivement l’auteur originel et le compositeur de l’hymne national belge, d’abord intitulé la Bruxelloise, puis la Brabançonne2. Selon la légende l'hymne fut écrit durant une réunion au café L'Aigle d'Or. La musique et la chanson ont été jouées pour la première fois en septembre 1830.
Ce que WIKIPEDIA ne dit pas, c'est qu'une quatrième version de la Brabançonne existe, la seule que j'ai appris à chanter au cours de mon début de vie dissolue dans les Hauts-de-France. La voici chantée par Piere Perret :
Je me souviens lorsque j'étais jeune fille
Qu'un garçon qui passait là par bonheur
M'avais trouvé si mignonne si gentille
Qu'il me fit voir sa grosse pine en chaleur
Et tout à coup sous mes jupes s'élance
L'énorme queue qu'il tenait à la main
Il déchira mon voile d'innocence
Voilà pourquoi je me suis fait putain
Nom d'un chien, nom d'un chien !
Je ne sais pas si j'étais un peu coquine
J'aimais déjà qu'on m'chatouille le bouton
J'avais gouté à ce bon jus de la pine
J'avais reçu le foutre dans le con
J'avais baisé je n'étais plus pucelle
Je chérissais le métier de putain
Plus je baisais, plus je devenais belle
Voilà pourquoi je me suis fait putain !
Nom d'un chien, nom d'un chien !
Bien que je n'sois qu'une pauvre fille publique
J'ai de l'amour et de l'humilité
Les citoyens dans notre libre Belgique
Doivent baiser, jouir en liberté
Pour de l'argent, le riche aura ma fente
Le pauvre lui, peut en jouir pour rien
Pour soulager l'humanité souffrante
Voilà pourquoi je me suis fait putain !
Nom d'un chien, nom d'un chien !
22 mars 2016 dans Bière Fischer, Musique | Lien permanent | Commentaires (1)
01 mars 2016 dans Bière Fischer | Lien permanent | Commentaires (5)
Le quotidien allemand Bild rapporte une affaire de gorge profonde tragique mais très originale survenue au cours d'une rencontre adultérine.
VOICI LES FAITS, DANS LEUR HORREUR BRUTE
Originaire de Mannheim, un homme marié avait profité de l'absence de son épouse et de leur fille fille pour faire venir sa maîtresse chez lui. Le couple avait commencé la soirée en vidant quatre bouteilles de vin puis quelques verres de schnaps, avant de s'atteler à leurs petites affaires, raconte le quotidien allemande Bild. Durant son procès, l'époux infidèle a expliqué qu'il utilisait régulièrement des sex-toys avec sa maîtresse pour pimenter un peu leurs ébats. Faute de godemichés, ils avaient d'ailleurs pour habitude de se rabattre sur des légumes. Le jour du drame, les deux amants ont alors opté pour un demi-concombre qui traînait dans le réfrigérateur. Alors que les préliminaires étaient, semble-t-il, bien engagés, l'homme a subitement abandonné sa partenaire quand il a senti une odeur de brûlé venir de la cuisine. Un morceau de viande qu'il avait mis à cuire pour son chien était à l'origine de la fumée. Oubliant qu'il venait d'enfoncer le funeste demi concombre dans la gorge de sa partenaire, il a ensuite nourri son animal domestique, puis s'est permis de fumer une cigarette à son balcon. De retour dans l'arène, il a alors découvert sa maîtresse inconsciente au sol. Malgré ses efforts pour retirer le cucurbitacée coincé dans la trachée de sa partenaire, les secours n'ont pas réussi à réanimer la victime. Accusé d'homicide involontaire et de négligence, le quadragénaire est désormais dans l'attente de son jugement. SOURCE : RTL
QUE PENSER, QU'EN CONCLURE ?
Tout d'abord, que démarrer une soirée coquine en absorbant quatre bouteilles de vin puis quelques verres de schnaps est sans doute la première imprudence, celle qui ouvre la porte à toutes les dérives, dont celle, fatale, survenue après.
Ensuite je dirais que le concombre est un succédané de godemiché dangereusement surdimensionné, par comparaison avec l'engin qu'il est supposé remplacer. Dangereux parce qu'il peut étouffer, et dangereux parce qu'il risque de donner à la partenaire l'habitude d'un calibre qu'elle ne retrouvera que rarement en s'introduisant le pénis d'un Allemand de souche, d'où frustrations, reproches, vexations, remarques désobligeantes, et au bout du chemin séparation puis, dans bien des cas, émigration au Sénégal de la femme déçue, avec pour conséquence une accentuation du mauvais taux de natalité en Allemagne, et décision par Angela Merkel de laisser s'établir dans le pays un million de migrants, avec risques d'agressions sexuelles aux alentours de la gare de Cologne.
Ce que Bild ne révèle pas, c'est que sans doute la femme enconcombrée était encombrée par des liens la retenant attachée aux barreaux du lit, car sinon comment expliquer qu'elle aurait laissé patiemment son amant s'occuper du dîner de son chien puis fumer une cigarette sur le balcon ? Enfin, une observation de bon sens : si cette dévergondée avait eu la sagesse de se contenter de la cucurbitacée située entre les jambes de son partenaire, ce dernier n'aurait pas manqué de l'emporter avec lui dans la cuisine puis sur le balcon, et elle serait actuellement en vie, et lui en liberté.
Et puis, franchement, pour fréquenter un type qui fait cuire la viande de son chien, il faut être un peu dérangée dans sa tête, déjà, au départ.
La Salon de l'agriculture ouvre ses portes au public ce matin.
27 février 2016 dans Bière Fischer | Lien permanent | Commentaires (8)
21 février 2016 dans Bière Fischer | Lien permanent | Commentaires (1)
L'abbé Xavier Beauvais, ancien curé de la paroisse intégriste de Saint-Nicolas du Chardonnet à Paris, a été condamné mercredi en appel à 2 000 euros d'amende avec sursis pour injure raciale, pour avoir lancé "Y'a bon Banania, y'a pas bon Taubira" lors d'une manifestation en octobre 2013.
L'abbé Beauvais, qui officie à la paroisse Saint-Pie X de Marseille, avait crié ce slogan le 20 octobre 2013 lors d'une manifestation contre la "christianophobie" à l'appel du mouvement Civitas.
Face aux juges, l'ecclésiastique en soutane avait soutenu que, n'ayant ni ordinateur ni téléphone portable, ne lisant pas les journaux, ne regardant pas la télévision, il ignorait la connotation raciste de l'ancien slogan de la marque de chocolat en poudre. Selon son récit, il entendait opposer une référence au petit déjeuner familial à l'élément de destruction de la famille que représente à ses yeux la loi ouvrant le mariage aux couples de même sexe, portée par l'ancienne garde des Sceaux Christiane Taubira.
Les seconds juges ont eu une appréciation tout autre que les premiers: "Il ne fait aucun doute" pour la cour d'appel "que la formule fait nécessairement référence à la couleur de peau de Mme Taubira" et "à une époque colonialiste du début du XXe siècle, présentant le tirailleur sénégalais comme une sorte d'être primaire, naïf, un peu niais, dont le langage souligne une culture limitée et un maniement de la langue restreint".
LA MARQUE BANANIA ET SON SLOGAN
WIKIPEDIA -- La marque a été lancée en 1914 par Pierre-François Lardet et appartient au groupe agroalimentaire multinational Nutrial. Elle est déposée en 1914. La marque Banania, dont le nom est choisi par sa femme Blanche Lardet, est lancée le 31 août 1914. Le tirailleur sénégalais est adopté fin 1915, dans le contexte de la Première Guerre mondiale. C'est le dessinateur Giacomo de Andreis qui dessine alors ce personnage qui deviendra l'emblème de la marque. Son créateur lui adjoint l'expression « Y a bon » en 1917, surnom attribué aux tirailleurs sénégalais lors de la campagne du Maroc en 1908, et que la presse française avait depuis popularisé. À la fin des années 1940, Georges Élisabeth dessine de nouvelles affiches (qui ne dessine plus que le visage, la cuillère et le slogan). Dans les années 1950, c'est Hervé Morvan qui collabore aux campagnes publicitaires de la marque. Jacques Bazaine prend sa suite. En 1968, pour les chocolats en poudre en France, la part de marché de Banania s'élève à 30 % avec un volume de vente s'élevant à 10 000 tonnes, la marque étant concurrencée par Poulain et Nesquik. Benco voit le jour en 1966, créé par Banania. Le slogan historique de la marque était jusqu'en 1977 « Y'a bon Banania » prononcé par un tirailleur sénégalais. Selon la légende, ce slogan proviendrait d'un tirailleur sénégalais blessé au front et embauché dans l'usine de Courbevoie. Goûtant le produit il aurait déclaré en «moi y'a dit» : «Y'a bon». Depuis les années 1970, le slogan a été critiqué de plus en plus comme porteur des stéréotypes racistes qui ont nourri la caricature du Noir de l'époque (sourire niais, amis des enfants donc grand enfant et incapable de s'exprimer correctement dans une langue française qu'il se doit de manier) et symbole potentiel du colonialisme (tout comme sa mascotte « L'ami Y'a bon »). Nutrial utilise à nouveau ce slogan, ce qui lui a été reproché par des associations comme le Collectif des Antillais, Guyanais et Réunionnais. En 2006, un accord a été trouvé et le slogan a été retiré des produits dérivés de la marque. Le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP) a obtenu le 19 mai 2011 devant la cour d'appel de Versailles que Nutrimaine, société titulaire de la marque Banania, fasse cesser la vente de produits portant le slogan "Y'a bon". Dans son arrêt, la cour a considéré que la société Nutrimaine devra faire disparaître « sous quelque forme et quel que soit le moyen, la fabrication et la commercialisation de toute illustration sur laquelle apparaîtrait » la fameuse phrase. Elle a prononcé une astreinte de 20 000 euros par jour par infraction constatée. -- WIKIPEDIA
Pour en savoir plus sur la langue "Moi y'a dit" (='petit-nègre') lire article sur le site RFI ici
20 février 2016 dans Bière Fischer, Justice | Lien permanent | Commentaires (6)
WIKIPEDIA-- Un jour sans fin (ou Le Jour de la marmotte au Québec) - "Groundhog Day" - est un film américain réalisé par Harold Ramis sorti en 1993. Il met en scène un présentateur météo sur une chaîne de télévision régionale de Pittsburgh, prétentieux, aigri et imbu de lui-même, nommé Phil Connors. Le 2 février, il part en reportage à l'occasion du Jour de la marmotte, festivité traditionnelle célébrée en Amérique du Nord le jour de la Chandeleur. Mais une fois le sujet tourné, un blizzard le force à passer la nuit sur place. À chaque fois que son réveil sonne, c'est cette même journée qui recommence : Phil semble bloqué dans le temps jusqu'à ce qu'il ait donné un sens à sa vie. Le film a connu un succès relatif lors de sa sortie aux États-Unis, avant de lentement s'imposer comme référence culturelle. -- WIKIPEDIA
"Une référence culturelle" ? Chez moi c'est un film culte, l'un des dix ou douze de ma vidéothèque (680 titres) que je peux revoir, revoir, revoir sans fin et avec faim. Cependant j'ai remarqué qu'Un jour sans fin laisse certains spectateurs de marbre, il crée en général deux groupes : d'un côté les aficionados et de l'autre les indifférents.
WIKIPEDIA -- Ce film, basé sur un postulat simple, ouvre la réflexion à plusieurs niveaux. Tout d'abord l'épanouissement personnel, montrant qu'un homme cynique et imbu de sa personne peut devenir un héros local si les circonstances le lui permettent. Ensuite une réflexion philosophique sur le quotidien, car la routine et la répétitivité sont à plusieurs reprises suggérées dans le film. Enfin, le héros est amené à progresser humainement tout au long du film en découvrant que chaque personne, même la plus anonyme, a son identité, son histoire et sa raison d'être, ce qui l'amène à considérer l'autre, et à l'apprécier pour ce qu'il est, différemment de son premier regard. Le film ouvre ainsi une réflexion profonde sur la considération des « autres », la tolérance, l'égoïsme et les préjugés. Le tout situé dans un contexte irréel truffé de drôleries et d'allusions. C'est un film à considérer au second degré si l'on souhaite en percevoir la pleine portée. On peut également rapprocher le thème du film du concept nietzschéen d'éternel retour, rapporté à l'échelle d'une journée. Pour Nietzsche, tout individu doit chercher à mener son existence de façon à vouloir la revivre à l'identique et dans les moindres détails une infinité de fois, si cela était possible[réf. nécessaire]. Il s'agit d'une véritable épreuve, à laquelle Phil Connors échoue dans un premier temps. Le salut n'apparaît que lorsque le héros a pris conscience que la journée qu'il a passée pourrait enfin être vécue indéfiniment sans que cela constitue une malédiction, mais au contraire une forme de bonheur suprême. -- WIKIPEDIA
UN AIR LANCINANT
Chaque matin, jusquà ce qu'il sorte enfin de la boucle temporelle dans laquelle il s'est enfermé, Phil Connors se réveille en entendant le tube de Sonny & Cher, I Got You Babe.
UN FILM FANTASTIQUE FANTASTIQUE
En 2000, l'American Film Institute a classé Groundhog Day 34e meilleure comédie du XXe siècle, et, en 2008, 8e film fantastique. En septembre 2011, Time Out London publie un top 100 des meilleurs films de comédie : le film se retrouve en 8e position. En Angleterre, terre d'humour réputée, une chaîne de télévision (Sky Comedy) diffuse aujourd'hui Groundhog Day en boucle temporelle, treize fois de suite. Ses deux acteurs principaux (Phil Connors = Bill Murray) sa productrice (Rita = Andie MacDowell) y sont fantastiques.
LA CHANDELEUR
Aujourd'hui c'est La Chandeleur (Fête des chandelles), fête religieuse chrétienne qui correspond à la Présentation du Christ au Temple. Cette fête tombe chaque 2 février, soit 40 jours après Noël. Le nom de cette fête, Chandeleur, ou fête des chandelles, a une origine latine et païenne : la festa candelarum. Les crêpes avec leur forme ronde et leur couleur dorée rappelleraient le soleil, ce qui expliquerait que l'on confectionne des crêpes à la Chandeleur, moment de l'année où les jours s'allongent de plus en plus vite. C’est également à cette époque de l’année que les semailles d’hiver commençaient. On se servait donc de la farine excédentaire pour confectionner ces crêpes, qui sont un symbole de prospérité pour l’année à venir. Bon, alors, ce ne sera pas un jour sans faim.
Bill Murray et Andie MacDowell | Friedrich Wilhelm Nietzsche |
02 février 2016 dans Actualité, Bière Fischer, Cinéma | Lien permanent | Commentaires (5)
LE POINT -- A l'initiative d'une députée écologiste nommée joliment Laurence Abeille (elle aime les gros dards, moi les gros nénés), l'actrice Pamela Anderson s'est présentée mardi 19 janvier dans une sale de l'Assemblée nationale pour soutenir l'interdiction du gavage des canards et des oies pour produire du foie gras. «Je demande aux députés français d'abolir le gavage (...) Le foie gras n'est pas un produit sain et n'a pas sa place dans une société civilisée (...) Ces canards n'ont jamais eu un jour heureux».
Dans un communiqué, le mouvement CPNT (Chasse, Pêche, Nature et Traditions) va jusqu'à écrire que Laurence Abeille « préfère les dindes gonflées au silicone aux bonnes oies gavées au maïs des Landes, du Périgord ».
Dans un communiqué, les producteurs français de foie gras ont dénoncé une initiative « indécente » au moment « où la survie de leur filière et de leurs exploitations est en péril ». L'épizootie a entraîné le gel de la production et le non-renouvellement temporaire des canards gras et oies dans les élevages du Sud-Ouest pour plusieurs mois. Cette mesure « radicale », précisent-ils, devrait coûter à la filière entre 300 et 350 millions d'euros.
Dans un courrier commun inhabituel envoyé à tous les députés, les présidents des groupes politiques PS, PRG, Front de gauche, UDI et LR, ainsi que l'ancien président du groupe écologiste François de Rugy ont dénoncé cette « initiative » comme une « double peine pour nos éleveurs », qui « méritent un soutien exceptionnel de la représentation nationale ».
« C'est une attaque contre un fleuron de la gastronomie française, qui représente plus de 50 millions d'euros d'excédent commercial », a dénoncé Christian Jacob, ancien dirigeant syndical agricole. Secrétaire national du PS à l'agriculture, Germinal Peiro a critiqué « un acte totalement irresponsable » en pleine « crise sanitaire et économique ». La filière « emploie actuellement 30 000 emplois directs et environ 100 000 indirects, à 75 % dans le Sud-Ouest », selon ce député de Dordogne. -- LE POINT
Pamela Anderson, née à Ladysmith (Colombie-Britannique, Canada) le 1er juillet 1967, est une actrice de télévision, modèle photo et productrice américano-canadienne. Elle est notamment connue pour ses rôles dans des séries télévisées comme Papa bricole, Alerte à Malibu ou encore V.I.P.. Elle a également été choisie comme playmate du mois pour le magazine Playboy en février 1990. Pamela Denise Anderson vit une enfance modeste. Son père, Barry Anderson, qu'elle décrit comme alcoolique, était réparateur de fourneaux, et sa mère, Carol Grosco, serveuse. En 2014, elle révèle avoir été agressée sexuellement par sa babysitter entre six et dix ans, violée à douze ans par un homme âgé de vingt-cinq, et victime, alors qu'elle était en classe de troisième, d'un viol en réunion commis par son petit ami et six des amis de ce dernier. Pamela Anderson est aussi très célèbre pour son tour de poitrine, qui est de 1 mètre. Son tour de taille est de 56 cm et son tour de hanches de 86 cm. Elle mesure 1,68 mètre pour environ 55 kg. (WIKIPEDIA)
20 janvier 2016 dans Bière Fischer | Lien permanent | Commentaires (11)
26 novembre 2015 dans Bière Fischer | Lien permanent | Commentaires (4)
Comme tout le monde le sait (maintenant, depuis le temps !) la Fischer est la bière officielle de ce blog since 2005. Tout le monde ? Non ! Les derniers ignorants restent les gens de la direction marketing & communication du groupe Heineken, qui continuent à superbement ignorer le battage médiatique organisé ici au bénéfice d'un de leurs produits. Nous ne demandons rien, sommes trop fiers. Mais l'envoi d'une caisse ou deux à un certain Dominique à Ouagadougou serait un geste apprécié, et bruyamment applaudi.
Ce midi, saisi d'une petite faim, après une matinée de travail bien remplie (lever à 5 heures), je pousse la porte d'un établissement à l'enseigne d'Eiffel Café, sis au 4 Boulevard de Grenelle, Paris, à 100 m du Pont de Bir-Hakeim, vous voyez ? Ce pont monument historique est bien connu et reconnu (cinéma, publicité...) à cause de ses deux étages et de son point de vue superbe sur la Tour Eiffel. Je pousse (ou je tire ?) la porte et juste en face, au-dessus du bar, que vois-je ? Un macaron FISCHER. Derechef j'en commande une, ils n'en servent pas, c'est juste une déco de bistrot pour rendre hommage à quelques belles marques. Je m'en désole, la direction compatit, un petit groupe se forme, nous nous répandons en jérémiades sur la beauté des bouteilles de Fischer et sur le charme désuet (et transgressif) de l'image Fischer du gamin de dix ans assis sur un tonneau en train de descendre une pinte de deux litres Fischer, comme moi je buvais de la Pélican à table quand j'avais son âge. Famille d'ivrognes.
Un peu plus tard, je suis à table pour déjeuner (devant une Pelforth blonde), quand un serveur n'ayant pas en charge ma table s'approche pour me confier avec un air de conspirateur que lui aussi est un adorateur de Fischer... la preuve, ajoute-t-il en plongeant la main dans sa poche... regardez ! Au creux de sa main, voici un bouchon de Fischer monté en porte-clé ! A Paris règne une nouvelle atmosphère de solidarité citoyenne. Nous sommes au coude à coude (au bar ou en terrasse) pour lutter contre l'islam radical qui hait la Fischer, le beaujolais et le cochon. Porter un porte-clé en bouchon Fischer permet de signaler son camp, celui de la résistance, et d'établir des liens avec des frères d'armes au milieu de la foule.
25 novembre 2015 dans Bière Fischer | Lien permanent | Commentaires (7)
21 novembre 2015 dans Bière Fischer | Lien permanent | Commentaires (12)
09 novembre 2015 dans Bière Fischer | Lien permanent | Commentaires (2)
1."La bière est la preuve que Dieu nous aime” (Benjamín Franklin).
2. La zythologie est le mot qui désigne l'étude de la bière et de son élaboration.
3. La recette de bière la plus vieille au monde est écrite sur une pierre de plus de 5000 ans et se présente sous forme de chansons.
4. On a retrouvé une tablette de terre cuite de 4000 ans d'âge qui porte l'inscription: “Bière Ebla, la bière au cœur de lion”.
5. Les premiers brasseurs professionnels étaient des femmes.
6. Le houblon utilisé dans l'élaboration de la bière est de la même famille que la marijuana.
7. Le premier incident dû à "l'ivresse au volant" remonte à 2000 ans avant J-C., lorsqu'un cocher a renversé une vestale et a été crucifié sur la porte de la taverne qui lui avait vendu la bière.
8. Comme la bière voyageant entre l'Angleterre et l'Inde se dégradait durant le voyage, les brasseurs commencèrent à y ajouter de l'alcool et du houblon, créant ainsi un nouveau type de bière nommé India Pale Ale (IPA).
9. Il existe 400 types de bière et c'est la Belgique qui possède le plus de marques propres au monde.
10. Le nom donné à la peur du verre vide est la cenosillicaphobie.
11. La bière la plus chère du monde, la vieille Bon Secours, coûte plus de $1000 par bouteille et se vend uniquement dans le bar Bierodrome de Londres.
12. La révolution agraire a débuté lorsque les hommes ont voulu produire plus de bière. Ils ont alors inventé la charrue, la roue et les systèmes d'irrigation.
13. Les jeunes filles incas fabriquaient de la bière en mastiquant du maïs et en recrachaient la pulpe dans des cuves d'eau chaude. Elles la laissaient reposer de nombreuses semaines puis la distillaient.
14. La plus vieille brasserie toujours en activité est la Bayerische Staatsbrauerei Weihenstephan, près de Munich, fondée en l'an 1040.
15. La bière contient presque tous les minéraux nécessaires à la survie. Elle faisait partie du régime alimentaire durant le Moyen-Âge. Même les enfants en consommaient.
16. Les femmes qui boivent avec modération ont de meilleures fonctions cognitives que les abstinentes. L'alcool augmente le HDL (le "bon cholestérol"), qui réduit les risques de maladies cardiaques.
17. La consommation d'une bière par jour réduit de 40 % les risques de calculs rénaux (pour les hommes d'âge mûr).
18. La bière renforce les os, grâce à son haut taux de silicium.
19. Dans le Pérou antique, le personnel des brasseries était composé des épouses de nobles de haut-rang ou de jeunes filles extrêmement belles.
20. Dans l'Égypte antique, la loi interdisait aux hommes de produire et de vendre de la bière.
21. Au 19e siècle, les mères de Munich allaitant leurs enfants buvaient jusqu'à 7 pintes de bière par jour, suite aux croyances de l'époque en matière d'allaitement.
22. Hammurabi, roi de Babylone, décréta que chaque personne devait recevoir une ration journalière de bière en fonction de son statut social.
23. En République tchèque, la consommation de bière par personne est plus élevée que dans n'importe quel autre pays. La Chine possède la croissance de marché la plus rapide avec une consommation de 350 millions d'hectolitres par an, suivie des États-Unis.
24. Les premières canettes de bière remontent à 1935 et ont été créées pour que les consommateurs puissent les emporter plus facilement à la maison.
09 novembre 2015 dans Bière Fischer | Lien permanent | Commentaires (6)
27 octobre 2015 dans Bière Fischer | Lien permanent | Commentaires (13)
RAPPEL SUR LA BIERE FISCHER
Fischer appartient depuis le XIXe siècle au paysage historique, culturel et économique de L’Alsace. C’est pour cette raison que la marque participe aujourd’hui dans le cadre du projet global de reconversion de la Cité des Brasseurs au programme de rénovation de La Fischerstub et lance son concours d’idées.L’histoire de brasserie Fischer débute en 1821 lorsque Jean Fischer crée la brasserie de l’Ours Blanc installée dans la rue du Jeu des Enfants à Strasbourg. Elle devient la Brasserie Fischer, en hommage à son fondateur, en 1840. À partir de 1850, la brasserie expédie chaque jour un train de bière en direction de Paris. La brasserie est transférée à Schiltigheim, la Cité des Brasseurs, en 1854. . Suite à différentes acquisitions successives, le directeur de l’époque fit ériger en 1912 la nouvelle malterie avec ses deux grandes tourailles, cheminées à soufflet orientables et girouettes. Le bâtiment s’inscrit depuis tout ce temps tel un donjon dans le paysage de l’entrée de la ville. La brasserie Fischer est à cette époque une grande brasserie, moderne et très bien équipée. Avec la fin de la 1ère guerre mondiale, l’Alsace revient à la France et la brasserie décide d’adopter pour un temps le nom francisé de « Brasserie du Pêcheur ». Elle reprendra son nom d’origine en 1963. Dans les années 1960, Michel Debus prend les commandes de la brasserie à la suite de son père, il décide de mener une politique forte de communication et monte un véritable laboratoire d’innovation, qui ouvre une nouvelle voie pour la marque Fischer. Aujourd’hui, la bière Fischer est toujours brassée à 100 % en Alsace, au sein de la Brasserie de l’Espérance à Schiltigheim. SOURCE : CONCOURS FISCHERSTUB
UNE STUB ? : La stub ('chtoub') est la pièce traditionnelle des maisons médiévales alsaciennes, qui était la seule chauffée en hiver.
POURQUOI PARLONS-NOUS ICI ABONDAMMENT DE LA BIERE FISCHER ?
Tout est parti d'un billet ici, il y a plusieurs années déjà, où l'auteur exprimait une petite nostalgie sur les bouteilles de bière à fermeture mécanique de son enfance (Pélican, Fischer...). Des visiteurs ayant enclenché une conversation sur ce sujet, celui-ci est devenu petit à petit un sujet récurrent et la Fischer, quoique bière familiale assez banale, s'est trouvée sacrée Bière Officielle du Blog. Sa notoriété explosa soudain lorsqu'il fut question de rémunérer en liquide pour ses rares mais brillants reportages le seul envoyé spécial permanent du blog à l'étranger, j'ai nommé... Dominique, installé à Ouagadougou (ou Ouaga-glou-glou). Le "liquide" du paiement en question était une palette de caisses de Fischer qui devait être acheminée par le train, de Schiltigheim à Ouagadougou. A cause de nombreuses péripéties abracadabrantesques (dont, excusez du peu : deux coups d'état au Burkina Faso !) , nul n'a jamais vu arriver la palette en gare de Ouagadougou. Pour Dominique, coincé dans un pays où la température tourne autour des 35° à l'ombre des baobabs, la soif est insupportable ("insupportable" : un des trois mots préférés de Manuel Valls). Cela se traduit par de fréquents délires engendrant la production effrénée de calembours et de contrepèteries, que nous recevons sous la forme de commentaires. Au deuxième trimestre de cette année, j'ai pris mon plus beau clavier pour écrire aux gens du département marketing et communication de Heineken, propriétaire de la marque Fischer, et leur signaler le formidable ramdam positif qui jaillit du Blog d'un Grincheux Grave autour de la marque Fischer. Leur réaction ? Aucune. Mais nous on s'en tape, on continue à boire et rigoler entre nous.
23 octobre 2015 dans Bière Fischer | Lien permanent | Commentaires (6)
24 septembre 2015 dans Bière Fischer, Blagues de Blog | Lien permanent | Commentaires (4)
16 septembre 2015 dans Bière Fischer | Lien permanent | Commentaires (9)
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Ah voilà un reportage qui enfin pourrait nous permettre de mettre la main sur les caisses de Fischer envoyées par moi-même par le train à destination de Ouagadougou (Ouagaglouglou) comme rémunération en liquide de mon envoyé spécial permanent à Ouaga, Dominique... me suis-je exclamé. Caisses parties il y a plus d'un an et jamais arrivées à son destinataire déshydraté.
Voici la présentation de ce reportage par LE MONDE :
Qu’elles soient gigantesques ou minuscules, futuristes ou tombant en ruines, les gares du monde entier sont des endroits chargés d’histoires et d’émotions qui parlent à tous, enfants comme adultes. Ce n’est pas un hasard si depuis longtemps la littérature et le cinéma se sont emparés de ces lieux propres aux dramaturgies les plus diverses. Annonces par haut-parleur, sifflements, cris, murmures des foules ou bruits de machines, les gares offrent aussi, à travers leurs sons si caractéristiques, un formidable potentiel radiophonique. Ce qui n’a pas échappé à Frédérique Misslin, rédactrice en chef à RFI, à l’origine de cette singulière série d’été consacré aux gares du monde. Le format commun à chaque chronique ? Quatre minutes. De quoi proposer de belles escapades et surtout de vraies histoires, dans des endroits connus (la gare de Lyon) ou beaucoup plus exotiques (les gares de La Havane, Ouagadougou ou Kharkiv).
Profitant notamment du solide réseau de correspondants à l’étranger de la station et de la collaboration de pigistes présents dans des endroits aussi différents qu’Alger, New Delhi ou New York, Frédérique Misslin leur a laissé carte blanche : « Ils ont pu choisir leur angle. Certains ont décidé de bâtir leur récit autour de l’architecture de la gare, d’autres autour d’un portrait ou d’un métier. L’avantage de construire une série sur les gares, c’est de bénéficier à la fois d’une unité de lieu et de thématiques très diverses. »
Diffusées depuis le 20 juillet, les premières chroniques valaient le voyage radiophonique. Anne Pieckarec a dressé de jolis portraits d’employés de la gare de Lyon ; Sébastien Farcis a décrit le chaos organisé de la gare de New Delhi ; Heike Schmidt a parlé à celles et ceux qui ont choisi de vivre dans la gare du sud de Pékin ; Anastasia Becchio a envoyé un émouvant reportage sur les réfugiés de la gare ukrainienne de Kharkiv, située à 200 kilomètres de la ligne de front.
Diffusées jusqu’au 21 août, les prochaines chroniques s’annoncent tout aussi intéressantes : de la petite gare de Labassé dans le nord de la France à celle d’Alger en passant par Grand Central à New York, les gares de La Havane, Jérusalem, Kinshasa, La Ciotat ou Berlin pour ne citer qu’elles, ce voyage au cœur des gares du monde prouve, si besoin est, la force évocatrice évidente du média radio. Les Gares du monde, sur RFI, jusqu’au 21 août. Du lundi au vendredi à 5 h 22, 8 h 15, 13 h 24 (4 min).
Je reprends la parole : mon espoir d'entendre parler de mes Fischer retombe comme sa mousse. Ces reportages sont-ils sérieux ? J'en doute, lorsque je lis que la petite gare de La Bassée dans le Pas-de-Calais a été orthographiée "Labassé". Vous me direz, c'est de la radio... Mais Le Monde, même "point fr", c'est bien de la presse écrite, non ?
J'entendais dernièrement un brillant journaliste de BFMTV parler de la disparition du Vol MH 370 comme du "plus grand mystère de l'aviation civile". J'attends maintenant de BFMTV qu'ils nous diffusent un reportage sur le résultat final de l'enquête sur la recherche du biplan L'Oiseau blanc des aviateurs français Nungesser et Coli disparu le 8 mai 1927 dans la première tentative de traversée de l'Atlantique Nord... puisque ce mystère est selon BFMTV élucidé !
C'était le bon vieux temps où l'on pouvait fumer à bord des aéroplanes !
17 août 2015 dans Bière Fischer | Lien permanent | Commentaires (5)
Pour les agriculteurs leur problème est plus profond. Par vanité ils n'ont plus voulu être des paysans qui négociaient et vendaient leurs produits à des clients vrais sur les marchés. C'était plus chic de se dire "un exploitant agricole" ! Alors ? Ils ont bu goulûment le poison du Crédit à Bricoles, ont avalé ses crédits faciles. Sans discernement.
Et l'escalade a commencé. Pour les rembourser pas de problème, il suffisait d'augmenter la production, et pour celà il fallait investir. De l'argent qu'ils n'avaient pas. Et hop ! Nouveaux crédits, nouvelles dettes. Et surcroît de production avec baisse de qualité. La finance et l'usure ont fait leur entrée dans l'étable. C'était "moderne" disait la pub, et ils l'ont cru. Pensez donc pour un "cul-terreux" que la propagande avait amené petit à petit à détester ses racines, sa mémoire (idem pour l'ouvrier ou la femme au foyer), c'était flatteur de voir débarquer dans sa métairie un "conseiller-partenaire"; un jeune biquet de la banque, pommadé, costumé, attaché case et belle voiture. Bien trop aveugle pour n'y voir qu'un vendeur de produits bancaires.
Ces héritiers (en ville on dit des fils à papa), pas bien malins (peut être un début de consanguinité issu du l'abus de l'annexion des terres voisines par mariage...) ont voulu la même voiture, avec le prêt du futur tracteur ils se sont offert la piscine.
Quoi encore ? Aucune formation sérieuse, aucun diplôme de contrôle de gestion, de comptable, dans leur progéniture. Il ne savent plus négocier depuis qu'il ont perdu le "bon sens paysan" de leurs grands-pères qui vendaient au marché local. - Comment résister quand en face, dans les centrales d'achat on recrute de vrais managers ? Être chef d'entreprise agricole çà se mérite. C'est pour cela que ceux qui rejoignent la terre avec des idées nouvelles, après avoir fait autre chose en ville, connaissent le succès et gagnent de l'argent avec la même terre. Ceux là ne manifestent pas. Il passent leur temps à vendre leurs produits sur Internet, à trouver de nouveaux clients dans les salons expos.
30 juillet 2015 dans Bière Fischer | Lien permanent | Commentaires (6)
Chaque été j'adopte un pastis. Je n'en bois que par temps ensoleillé et chaud. J'ai eu des étés Pastis 51, des étés Casanis, des étés Henri Bardouin. 2015 est un été Janot. Sensible aux admonestations à consommer français et bio, j'ai choisi le Janot BIO : le mariage de la tradition et de la culture biologique, élaboré et mis en bouteille en Provence, héritier d'un savoir-faire authentique depuis les années vingt. Alcool, réglisse, badiane, sucre de canne qui le composent sont issus de l'agriculture biologique : ça ne peut pas faire de mal. www.janot-distillerie.com à Aubagne, patrie de Marcel Pagnol ! | ||
Lilith a dit :
Je ne peux vraiment pas faire l'impasse sur cette blague :
C'est un Marseillais qui se promène dans son beau voilier, et un jour il fait naufrage et se retrouve sur une île déserte... Au bout de trois ans, il voit apparaître un navire à l'horizon... Il allume un feu, fait des grands signes... ça marche ! Le bateau s'approche de l'île et... il s'appelle "La Canebière" ! Les gars le recueillent à bord.
- Cela fait trois ans que t'es ici ! T'as pas dû t'amuser ! Trois ans sans boire un pastaga, houla !
- Oh oui, peuchère ! - Aller, va, on t'offre le pastis... Et il boit le pastis (du Janot, en plus).
- Et ça fait trois ans que t'as pas mangé de bouillabaisse ?
- Oui, trois ans... Et le cuistot fait une magnifique bouillabaisse, comme chez Fonfon au vallon des Auffes... Il mange la bouillabaisse.
- Alors, ça fait aussi trois ans alors que t'as pas tiré ?
- Oh, les copains, c'est pas vrai ! Vous avez amené les boules ?
BAT a dit :
Tiens, v'là une autre connue : Deux types sont à la terrasse d'un café. Le garçon arrive :
- Et pour ces messieurs ?
- Un pastis, dit le premier.
- Alors ça fera deux pastis, dit le second.
- Euh... en fait, je prendrai deux pastis aussi, dit le premier.
24 juillet 2015 dans Bière Fischer | Lien permanent | Commentaires (8)
L'extrait suivant provient du blog du journaliste Périco Légasse, spécialisé dans les rubriques gastronomie, consommation, art de vivre. Le président de la FNSEA Xavier Beulin, au moment même où le président de la république exhorte les consommateurs à acheter des produits agricoles français, et les producteurs agricoles à exporter, est à la tête d'une entreprise agro-alimentaire qui importe des volailles pour les transformer ! Voyou, faux-cul, traitre à la patrie ! Et c'est avec ce type que le ministre de l'agriculture négocie.
(...) "Mais la bombe explose quand les enquêteurs de Capital, remontant la filière importatrice de poulets industriels brésiliens ou asiatiques vers la France, ruinant au passage les éleveurs français impuissants, arrivent jusqu’à l’usine Farmor, dans les Côtes d’Armor, en Bretagne. Alors qu’il se targue en plein salon de l’Agriculture 2014, de défendre les éleveurs français, les produits français et la filière agro alimentaire française, la caméra de M6 s’approche de Xavier Beulin, tout puissant président de la FNSEA, syndicat majoritaire chez les agriculteurs, pour lui soumettre un document prouvant que Farmor importe du poulet brésilien fabriqué par les usines Sadia. Le visage du leader syndical se crispe. Et pour cause : en tant que président de Sofiprotéol, holding dont dépend Glon-Sanders, c’est lui le patron de Farmor. Beulin bredouille alors quelques mots du genre « Nous ne faisons rien d’illégal » et tourne les talons. Les éleveurs aux abois qu’il est censé défendre apprécieront. Pris en flagrant délit de duplicité, le méchant industriel Tricatel du film de Zidi, joué par Alain Guyomar (film de Claude Zidi, L’Aile ou la cuisse, avec Coluche et Louis de Funès) est conspué puis envoyé au diable. Aujourd’hui, Tricatel, c’est Xavier Beulin !"
COMMENTAIRE : Notre ami Robert Marchenoir prend le taureau par les cornes avant que la vache ne rue dans les brancards (je n'ai pas écrémé, pas demi-écrémé, pas allégé, je le laisse entier) :
"Aaaaah ! Périco Légasse... Feu à volonté. Voyons donc ce qu'il a sorti récemment comme conneries.
« Bonjour, je voudrais un litre de lait frais » demande le client dans une petite supérette d’une bourgade du Cantal, au cœur de l’Auvergne, entourée d’élevages de vache salers. Tête médusée de la patronne du magasin Huit à huit, filiale de Carrefour : « Mais cela fait belle lurette que nous n’en vendons plus, les gens veulent du lait UHT (longue conservation sans froid) maintenant »."
Périco Légasse continue : "La scène est représentative de la situation du marché du lait et des mœurs alimentaires d’une population qui, même en zone rurale, là où les valeurs du terroir sont censées avoir préservé le bon sens, succombe à la malbouffe par facilité, paresse ou résignation." Voilà. Donc vous avez le Grand Journaliste Parisien, qui passe son temps à exalter les vertus paysannes et à nous rappeler que la Terre ne Ment Pas, et qui sort exceptionnellement de la Capitale pour risquer un pied dans cette fameuse campagne dont il nous ramone le conduit. Et c'est pour insulter les campagnards, qui sont stupides, lâches, paresseux et résignés.
Et je ne vous parle pas de leurs mœurs alimentaires, huhuhu, ma chère, si vous voyiez ça... Ces cons ont commis le crime de ne pas se conformer à ses fantasmes, et ça c'est pas pardonnable. Ah, évidemment, tout le monde ne peut pas passer sa vie à aller d'un restaurant étoilé à un plateau de télévision, en prenant la plume après pour expliquer que la salière n'était pas tout à fait d'équerre avec le couteau à poisson, et qu'il ne remettra plus jamais les pieds dans cette gargote de merde.
"L’auteur de ces lignes, père de famille sans cesse en quête de lait frais pour ses enfants lorsqu’il est en déplacement, confirme que la recherche du précieux nectar blanc relève désormais de la croix et de la bannière dans certaines régions, notamment celles où l’élevage laitier prédomine." Chochotte... La vie du journaliste gastronomique de droite est bien pénible. On notera le "père de famille sans cesse en quête de lait frais pour ses enfants" : c'est une tendance, ça. Les bobos arrogants, qui cassent les pieds au monde entier parce que leurs caprices infantiles ne sont pas satisfaits dans la minute, trouvent toujours le moyen de pousser leurs enfants en avant : ce n'est pas pour eux qu'ils réclament, vous pensez bien, c'est pour leurs enfants. Eux se saignent aux quatre veines, se nourrissent de lait industriel premier prix, se vêtent de hardes et couchent sous les ponts, tout cela pour pouvoir payer du bon lait frais de nos campagnes à leurs enfants. D'ailleurs, ils sont les seuls à avoir des enfants. Faire des enfants est devenu une chose tellement extraordinaire de nos jours, que cela justifie les félicitations du monde entier, lequel doit se mettre à genoux devant les moncoeur monchéri des autres, afin de satisfaire leurs désirs.
"Le litre de lait frais se trouve dans certaines grandes surfaces en région, mais très rarement dans une supérette de village où l’épicier et le crémier ont disparu depuis longtemps." Quouâââ ? Dans des grandes surfaces ? L'immense Périco Légasse, chef de la croisade anti-grandes surfaces avec sa femme Natacha Polony, serait en train de reconnaître des mérites aux grandes surfaces ? Tout fout le camp ! "Précisons bien, non pas le lait cru tiré le jour même du pis de la vache que nos aînés allaient chercher à la ferme voisine avec le bidon en inox, pieuse image d’Epinal reléguée au musée, mais le litre de lait entier ou demi-écrémé, pasteurisé et mis en bouteille dans l’une des usines de l’industrie laitière et qui n’en reste pas moins un litre de lait frais." Hein ?! Quoi ?!? Je rêve ! Le journaliste gastromonique de terroir Périco Légasse fait la promotion du lait pasteurisé ? Mais quel est cet esclave de la chimie moderne, ce caniche des lobbys de l'agro-alimentaire aux ordres de la finance cosmopolite de Wall Street ? Moi, Monsieur, quand je vais acheter du lait chez mon crémier de proximité, c'est du lait cru, trait amoureusement par la vachère en sabots, et c'est tout juste si on n'entend pas la vache meugler dans l'arrière-boutique !
"Et il n’y a rien de plus désespérant que de voir des habitants d’une campagne où paissent de jolis troupeaux, dans la prairie ou sous les pommiers, sortir d’une grande surface avec un chariot remplis de packs de lait en carton. La télévision nous montre chaque jour des éleveurs aux abois, voire au bord du suicide, et l’on continue, parfois à 500 mètres de chez eux, d’acheter du lait industriel sans âme et sans saveur, souvent gris clair ou translucide, dans l’indifférence de leur sort." Voilà. Les troupeaux sont "jolis", et ces cons de campagnards (qui sont peut-être paysans eux-mêmes, va savoir), achètent du lait "en carton". Quand on achète du lait dans des packs en carton, ça provoque le suicide des paysans. Le lait UHT n'est pas produit par des paysans, il vient directement de Wall Street par pipe-line. D'ailleurs, il existe du lait gris clair. "Il ne s’agit pourtant pas pour le consommateur, même pressé, de se lever à 6 heures du matin pour aller à l’étable, mais d’acheter du lait frais Candia, Lactel ou Biolait, qui se conserve une dizaine de jours au réfrigérateur. Eh bien non, on préfère accumuler des briques ou des flacons en plastique UHT longue conservation dans la cuisine ou sous l’escalier." Ça, c'est insupportable.
Les journalistes ont pourtant bien expliqué aux Français qu'il ne fallait pas stocker le lait sous l'escalier, mais ça ne fait rien, ces cons continuent. La France, le pays le plus communiste du monde, où les journalistes se sentent même en droit de vous dicter où vous devez ranger vos packs de lait. "...
Un projet que Nicolas Sarkozy n’a pas osé appliquer intégralement car il le jugeait trop libéral mais dont la première mesure a été l’autorisation pour les enseignes de la grande distribution de s’installer dans les cœurs de ville..." En France, si ce n'est pas autorisé, c'est interdit. " La tragédie ordinaire du litre de lait frais français introuvable..." Tragédie. C'est le mot que je cherchais. "La tragédie ordinaire du litre de lait frais français introuvable est le symbole de cette Europe « unie » qui écrase les peuples pour sauver les banquiers voyous et fait de la France une ferme en faillite qui prend ses consignes à Bruxelles et ses ordres à Berlin. MM. Hollande, Valls et Le Foll, il s’agirait de prendre le taureau par les cornes avant que la vache ne rue dans les brancards." On croirait une parodie. Légasse a l'air de se payer notre fiole. Mais non. Il est sérieux.
24 juillet 2015 dans Bière Fischer | Lien permanent | Commentaires (7)
Les grandes manifestations paysannes qui ont lieu en ce moment un peu partout, avec barrages routiers sur des points stratégiques (accès au Mont Saint-Michel...) donnent une démonstration éclatante, indiscutable, objective de l'incompétence de ce gouvernement et en particulier de son ministre de l'agriculture, Stéphane Le Foll.
Alors que des centaines de milliers de nos concitoyens sont parfaitement au courant depuis des mois, et des années même, des graves difficultés rencontrées par certains agriculteurs (reportages sur leurs suicides à la télé...), ce grand dadais de Le Foll vient de donner l'impression d'avoir découvert le problème hier après-midi en sortant d'une lucarne de son ministère sa tête de guignolo comme s'exclamant "Ah bon, qu'est-ce qui se passe chez les bouseux, pas contents ?".
Lesdits bouseux l'invitaient lundi à les rejoindre sur le terrain en Normandie pour discuter d'homme à hommes : monsieur le ministre, toujours coiffé impec, mèches bien lisses, leur répondit qu'il daignerait recevoir leurs représentants en son bureau mais pas avant jeudi. Les bouseux étendirent leurs blocages en plusieurs sites du territoire. Souvent Le Foll varie, bien fol est qui s'y fie. Mardi on vit Le Foll le pleutre, hautain et incompétent ministre, sauter dans une voiture en direction du point de rassemblement paysan en Normandie pour y faire une annonce mirobolante (déjà entendue trente fois dans le passé en pareilles circonstances) : "un plan d'urgence" va être décidé.
Plan d'urgence mon cul : Gouverner, c'est prévoir. Ce qui arrive était archi prévisible depuis des mois ou des années. Ceux qui prétendent "gouverner" sont en train de démontrer qu'ils n'en sont pas dignes et devraient, pour le moins, remettre leur démission pour faire place à des gouvernants compétents. Mais à l'incompétence ils ajoutent l'absence de courage et de dignité. Alors ils resteront. On dit la Bretagne et la Normandie terres de suffrages de gauche (Source : Le Figaro), combien de mécontents actuels, au bord de la faillite ou du suicide, ont voté Hollande à la présidentielle de 2012 ?
Hollande vient de sauver la Grèce, l'Union européenne et la Zone Euro (paraît-il) et il est infoutu de sauver les agriculteurs français. Tirez-en la conclusion qui s'impose en votre for intérieur, je garde pour moi le qualificatif que j'ai sur le bout du clavier, je ne veux pas me retrouver au tribunal pour, cette fois, offense au chef de l'Etat (articles 23, 26, 36 et 37 de la loi sur la liberté de la presse du 29 juillet 1881).
22 juillet 2015 dans Bière Fischer | Lien permanent | Commentaires (21)
Robert Marchenoir a dit :
que ceci : | est préférable à cela ? | |
Voici un arbre méchant : | Voici une ménagère en manque cherchant désespérément où elle a rangé son dernier pot de Nutella : | |
21 juin 2015 dans Bière Fischer | Lien permanent | Commentaires (16)
Déjà, l'essentiel de ce qu'il fallait savoir sur le compte de Marie-Ségolène Royal avait été détecté et exprimé ici et ailleurs au cours de la campagne présidentielle en 2006-2007. Elle ne s'est pas arrangée depuis. Cette femme n'a toujours pas assimilé que, quand on est députée, présidente de région, candidate à la présidence ou ministre, la moindre des précautions est de réfléchir avant de parler. Elle, elle pratique le contraire, elle balance à la télé une énormité sur Nutella, et le lendemain elle se renseigne puis envoie par tweet "mille excuses". Je dis une connerie, je l'efface, j'en dis une autre, je l'efface.
Nutella emploie 330 personnes à Villers-Ecalles, Seine-Maritime, et y produit 155 millions de pots par an, soit un tiers de la production mondiale. Le marché français est le premier dans le monde avec 71 000 tonnes vendues, soit un quart de la consommation globale.
Notez bien que Tatie Ségo a proposé "mille excuses", mais qu'elle n'a nullement retiré son avis sur le Nutella : il ne faut pas en manger, ça contient de l'huile de palme qui est produite au prix d'une déforestation inacceptable, donc au bout de cette logique il faudra fermer l'usine de Normandie. Et c'est ministre ! Et c'est socialiste !
18 juin 2015 dans Bière Fischer | Lien permanent | Commentaires (9)
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Certains prétendent que l'acronyme PETA vient de Pour une Éthique dans le Traitement des Animaux, alors que PETA est simplement le diminutif de pétasse. |
Le Nain a dit : Mettre le jarret à la place du rumsteack, il fallait le faire !
C'est bien vrai, ça : elle est difforme, cette Zahia. Si ça se trouve, elle a l'estomac dans les talons et le vagin dans la gorge profonde, ce qui expliquerait son succès auprès des spécialistes du tir au but.
15 juin 2015 dans Bière Fischer | Lien permanent | Commentaires (9)
BRANDUIT
On en cause, on en cause, et il est grand temps de se plonger plus profondément dans la Suze.
Pour commencer fort, Wikipedia nous annonce que la Suze est typiquement un branduit. Et paf dans la gueule : j'ignore totalement le sens de ce mot, pourtant forgé en 1977. Il est la contraction de brand (marque) et de produit. C'est une marque-produit, comme Sopalin, Stabilo, les boules Quies, Lego, Scotch, Kleenex : des produits devenus génériques ou une marque devenue un mot du sens commun, un nom qui a fini par désigner une catégorie de produits. Parfois cela va très loin, ou trop loin, comme pour Frigidaire, marque de réfrigérateur déposée par General Motors en 1918, ou pour Klaxon, l'avertisseur sonore des automobiles.
SUZE
Suze est une marque commerciale d'origine suisse qui désigne une liqueur de gentiane apéritive amère de couleur dorée à base de gentianes jaunes créée au XIXe siècle par Henri Porte sur une recette de Fernand Moureaux. C'est une marque déposée propriété du groupe Pernod-Ricard. 1795, création de la distillerie Rousseau, Laurens et Moureaux à Maisons-Alfort. En 1885, le distillateur désire faire un apéritif qui ne serait pas à base de vin, il a l'idée de distiller des racines de gentianes. Il achète la formule de la Suze en Suisse.
Suze est le nom d'un cours d'eau coulant en Suisse. En effet, la Suze aurait été créée dans une modeste bâtisse en contrebas du Pré-aux-Bœufs (lieu-dit non loin de Sonvilier), juste à côté de la Suze. Pour les anciens de la région, c'est un herboriste du village de Sonvilier, Hans Kappeler, qui a mis au point la formule. La boisson ne s'appelait pas encore Suze mais « Or des Alpes », une sorte de potion que Hans Kappeler vendait dans les fermes de la région avec d'autres eaux-de-vie. Ruiné et malade (boire sa Suze ne l'a pas sauvé), ce distillateur est contraint de vendre sa formule à un négociant français : le distillateur Fernand Moureaux en 1885.
En 1912, Picasso réalise un collage « Verre et bouteille de Suze », exposé maintenant à la Washington University Gallery of Art, Saint Louis, USA (ci-contre).
Dans les années 90, Suze crée des bouteilles sérigraphiées vendues en un nombre limité d'exemplaires : Suze Picasso, Suze Racines, La bouteille du siècle, Fille de gentiane, Saga Suze.
Dans les années 2000, Suze sort une série d'éditions limitées :
édition Jean-Charles de Castelbajac, Christian Lacroix, verre pour Suze de l'architecte Jean Nouvel, Christian Lacroix, Sonia Rykiel, Paco Rabanne, Thierry Mugler, Gaspard Yurkievich, Alexis Mabille, Gustave Eiffel, Jean Cocteau.
20 mai 2015 dans Bière Fischer | Lien permanent | Commentaires (8)
"Le loup et l'agneau paîtront ensemble, Le lion, comme le bœuf, mangera de la paille, et le serpent aura la poussière pour nourriture. Il ne se fera ni tort ni dommage sur toute ma montagne sainte, dit l'Eternel."
Ancien Testament » Les Prophètes » Esaïe » chapitre 65, verset 65:25
Nous en sommes loin : la plupart des animaux dans cette vidéo ne pensent qu'à en croquer d'autres. Moi-même j'ai ouvert une boîte de sardines pas plus tard qu'hier. J'aime bien les acheter dans les boutiques La Belle-Iloise, il en existe du Touquet à Menton le long de nos côtes, plus Lyon et Paris. Sinon, le mercredi, j'aime bien un steak tartare-frites-salade, j'ai gardé un côté gamin. Et le samedi, en revenant de Castorama ou Jardiland, je fais parfois une halte chez Quick ou McDo. Au marché, je peux difficilement résister à une tranche de 150 g de terrine de sanglier. Ou à une douzaine d'huîtres Gillardeau.
19 mai 2015 dans Bière Fischer | Lien permanent | Commentaires (16)
La semaine dernière, je me dirigeais sur l'A1 en sortant de Paris vers l'aéroport Roissy CdG lorsque soudain je me trouvai coincé en file indienne au cul d'une fourgonnette d'artisan-traiteur affichant comme spécialité-maison le "gigot bitume". J'eus ensuite quelques minutes pour relire cette offre supposée alléchante et tenter de décrypter ce plat surprenant, éberlué à l'idée plonger un beau gigot de pré-salé dans un mélange d'hydrocarbures extraits du pétrole par fractionnement, liquéfiable à chaud sous forme pâteuse ou solide.
Je demande pardon pour mon ignorance crasse aux yeux de ceux, nombreux semble-t-il, qui savent parfaitement de quoi il s'agit et en dégustent plusieurs fois l'an. Car j'apprends d'un simple clic dans Google que le gigot bitume est une tradition très ancienne dans le secteur du BTP. Voici ce qu'explique le site chefdentreprise.com :
Il est de coutume de fêter la fin d'un chantier avec les différentes parties prenantes autour d'un repas. Avec pour principale vedette le gigot bitume.
Traditionnellement, ce sont les étancheurs qui se muaient en cuistots d'un jour. Aujourd'hui, certains traiteurs spécialisés reprennent le flambeau.
Un plat de chantier
A juste titre baptisé «gigot bitume», ce met compose le traditionnel repas de clôture de chantier. Il peut également s'inviter lors de la pose de la première pierre ou encore lors de la fin du gros œuvre. Si l'on en croit MG Traiteur, prestataire don la spécialité est le gigot bitume, la légende voudrait que cette technique culinaire remonte littéralement au Déluge... En effet, Noé aurait utilisé le bitume pour enduire son arche et le reliquat aurait permis de cuire les aliments pour nourrir l'hétéroclite colonie durant le périple. Version moins folklorique et plus récente : cette technique de cuisson est utilisée par les étancheurs français depuis le début du siècle dernier. Une fois les travaux d'étanchéité des toitures terminés, ils plongent dans leur fondoir à bitume la viande à cuire généralement un gigot d'agneau pour fêter la fin du chantier.
Mais la tradition tend à se perdre : le bitume étant un matériau de moins en moins utilisé par ce corps de métier, les jeunes étancheurs ne prennent pas la relève. En outre, les contraintes en matière d'hygiène et de sécurité, qu'il faut désormais respecter, rendent la tâche plus compliquée. D'où l'idée de faire appel à un traiteur spécialisé. Celui-ci propose une prestation complète avec service, plats, boissons et, en point d'orgue, la préparation du fameux gigot bitume.
C'est par conséquent le véhicule d'un de ces traiteurs qui s'était collé devant le mien.
Avant le gigot, l'apéro
Puisqu’il a été ici question d'étancheurs (cette fois, de soif), je saisis cette occasion (et hop !) pour m'immiscer dans un échange tendu (quoiqu'empreint d'une belle courtoisie) survenu ces derniers jours sous forme de commentaires entre les sympathiques visiteurs Robert Marchenoir et Yoda. Ce dernier prétend qu'à la suite de je ne sais plus quel pari, défi ou acte d'insolence, Robert-le-disert resterait lui devoir un flacon de deux litres de SUZE, redoutable étancheur de soif.
Si Robert s'acquitte de ce dû - et il vaudrait mieux, je sens que cette affaire peut tourner en gag récurrent semblable à celui le la FISCHER livrable à Ouagadougou - je conseillerai à l'ami Yoda d'en faire des cocktails FONDS DE CULOTTE pour ses invités (j'habite pas loin, je peux participer) avant de les engager à passer au jardin pour le GIGOT BITUME préparé par son voisin Léonard qui travaille chez Vinci.
Pour élaborer ce cocktail, vous aurez besoin des ingrédients suivants :
crème de cassis (2 cl) ; suze (6 cl).
Comment préparer le cocktail Fond de culotte ?
Verser dans un verre à Martini (ou un verre ballon), 2 cl de crème de cassis. Compléter avec 6 cl de Suze et 1 glaçon. Se déguste frais. Le nom de ce cocktail vient de la combinaison de ses ingrédients : en effet, un fond de culotte ne "s'use qu'assis" (= suze cassis, hi, hi, hi !).
Boire avec modération, l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, comme l'abus de socialisme pour l'économie et l'éducation.
18 mai 2015 dans Bière Fischer | Lien permanent | Commentaires (9)