06 mai 2015 dans La Grande Crise | Lien permanent | Commentaires (8)
30 avril 2015 dans La Grande Crise | Lien permanent | Commentaires (7)
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Monsieur le président Hollande, il y a, je pense, un léger malentendu. Les citoyens qui vous ont élu, ainsi que ceux qui vous subissent depuis lors, attendent de vous et votre fine équipe non pas une solution magique, mais une solution tout court, ils s'en contenteront largement.
Vous avez dit cette semaine dans cet entretien au journal Le Parisien : "Il n'y aura de l'emploi que s'il y a de la croissance : il n'y a pas d'autre façon de faire". Fort bien. Dans votre interview passée le 14 juillet 2013 en direct sur TF1 et FR2, vous avez déclaré "la reprise est là". C'était il y a un an et demi. Elle était "là" le 14 juillet 2013 et elle a disparu le lendemain ? Ou alors vous mentiez ? La reprise, la courbe, c'était du flanc, de la poudre aux yeux, du baratin pour endormir les gogos ? Les gogos trompés ne vous en veulent pas, ils vous redonneront leur confiance en 2017, pourquoi s'enquiquiner à tenir un langage de vérité à ces veaux ?
04 mars 2015 dans La Grande Crise | Lien permanent | Commentaires (8)
C'est dans la logique des 35 heures, conçues pour créer des emplois, en remplacement de la semaine de 39 heures : une semaine de 32 heures en créera plus, et une semaine de 30 heures encore davantage ! (Etc. il n'y a pas de limite à la connerie, la CGT le démontre avec brio)
Ni Hollande, ni Valls, ni Sapin, ni Rebsamen n'auront hélas l'audace de pousser plus avant l'implacable logique imaginée par le tandem Aubry-Strauss-Kahn, et le chômage ira encore de record en record. Moins les gens travaillent, plus il y a de travail pour d'autres gens, disaient-il.
Imaginez par exemple une tarte au maroilles du Nord-Pas-de-calais : vous observerez que plus je diminue ma part de tarte, plus il en reste à manger pour les autres personnes autour de la table. Pour le travail, c'est pareil, affirmaient les experts Aubry, Strauss-Kahn et Jospin.
Remarquez, soyons honnêtes, Hollande, Valls, Sapin, Rebsamen ne sont pas les seuls imbéciles à n'avoir rien pigé à la Loi des 35 heures de Mé-Maire de Lille, puisque depuis 15 ans aucun pays dans le monde ne l'a reprise et appliquée. Le raisonnement de l'ex communiste qui vient de prendre la tête de la CGT s'apparente, c'est un classique du genre, à celui des savants auxquels on se plaint que l'Union européenne ne donne pas satisfaction, ne fonctionne pas bien : ils nous répondent "vous avez raison, mais ce n''est pas parce qu'il y a trop d'Europe, c'est parce qu'il n'y a pas assez d'Europe". Quand on voit qu'on est enfoncé dans la gadoue, il ne faut pas tenter de rebrousser chemin, au contraire il faut accélérer le mouvement en avant.
05 février 2015 dans La Grande Crise | Lien permanent | Commentaires (25)
Je m'adresse à mes 1 015 compatriotes, constituant un échantillon représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas), qui ont répondu à une enquête réalisée par internet les 22 et 23 janvier, qui ont répondu, dans la proportion de 31%, que selon eux François Hollande est "un bon président" et qui ont fait bondir sa cote de popularité de 10 points en janvier. Je m'adresse à eux pour leur dire le fond de ma pensée (guère profonde, mais pas dépourvue de fond pour autant), et leur dire que je les considère comme des branquignols, de pauvres ploucs bornés, bref, des cons.
Ainsi, pour ces personnes, il a suffi de voir Hollande marcher 300 mètres sur le Boulevard Voltaire en compagnie d'une cinquantaine de dirigeants étrangers le 11 janvier pour leur faire oublier que c'est ce même président Hollande qui leur a promis il y a deux ans une inversion prochaine (l'échéance de l'engagement était fin 2013) de la courbe du chômage, qu'ils n'ont jamais vue se produire. Bien au contraire !
Le chômage ! Un traumatisme, la détresse dans les familles, une calamité, le désespoir des jeunes, le désespoir des seniors, la hantise de ceux qui se trouvent entre les deux... Que pèse une marche d'indignés Boulevard Voltaire pendant une heure comparée aux 3,5 millions de demandeurs d'emploi en métropole (record absolu)... En 4 ans, le nombre total de demandeurs d'emploi a augmenté de 25%, soit 1,2 million de personnes, en 4 ans, près de la moitié de jeunes n'ont pas pu trouver leur place sur le marché du travail. En 2011, Pôle Emploi collectait mensuellement environ 280 000 offres nouvelles. Aujourd'hui, Pôle Emploi en collecte moins de 215 000 mensuellement.
Le 27 janvier TF1 a affiché dans son JT une carte de la création d'emplois chez nous et les pays voisins. Pour 31% des sondés (donc des Français) Monsieur Hollande est "un bon président". Bande de cons ! Je sais, ça fait beaucoup de cons, mais cons quand même. Quand on est con, on est con.
Qu'on ait vingt ans, qu'on soit grand-père,
Quand on est con, on est con.
Entre vous, plus de controverses,
Cons caducs ou cons débutants,
Petits cons d' la dernière averse,
Vieux cons des neiges d'antan.
29 janvier 2015 dans La Grande Crise | Lien permanent | Commentaires (12)
29 décembre 2014 dans La Grande Crise | Lien permanent | Commentaires (9)
L'agence de notation Fitch (sous le contrôle du holding français Fimalac dont le principal actionnaire est le Français Marc Ladreit de Lacharrière) a justifié sa décision d'abaisser à "AA" contre "AA+" la note de la France, assortie d'une perspective stable, par le dérapage budgétaire de la France et les "faibles" perspectives qu'offre l'économie française. "L'économie française devrait croître moins que la moyenne des pays de la zone euro pour la première fois en quatre ans", explique Fitch dans son communiqué.
Le gouvernement français a immédiatement réagi en assurant que "la politique menée commence à porter ses fruits". Selon Bercy, "les entreprises bénéficient des premiers effets des baisses de prélèvements, qui se poursuivront durant les prochaines années". Le ministre des Finances Michel Sapin estime également que "les derniers indicateurs confortent les perspectives de croissance" de la France.
NDGG : N'oublions pas que l'actuel ministre des finances est Michel Sapin (de Noël), celui qui comme ministre du travail il y a pile un an, en décembre 2013, avait annoncé que l'inversion de la courbe du chômage avait eu lieu le mois précédent... en réalité, un an après on l'attend toujours ! Cela rappelé pour indiquer quel crédit accorder à la parole de ce Sapin, qui n'est certainement pas un Nordmann du Morvan.
Pour Fitch, le programme de réformes structurelles de la France "n'apparaît pas suffisant pour renverser les tendances négatives qui pèsent sur la croissance à long terme et la compétitivité". De fait, la France continue à emprunter à des taux historiquement bas sur le marché obligataire. Le taux des emprunts français à 10 ans a ainsi touché ce vendredi un nouveau plus bas en séance, à 0,890%, sur le marché obligataire secondaire où s'échange la dette déjà émise. Selon le projet de budget 2015, les autorités françaises estiment que le ratio d'endettement va culminer à 98% du PIB.
13 décembre 2014 dans La Grande Crise | Lien permanent | Commentaires (5)
21 novembre 2014 dans La Grande Crise | Lien permanent | Commentaires (4)
16 novembre 2014 dans La Grande Crise | Lien permanent | Commentaires (5)
Les bravos vont à Messieurs Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande... et à tous les imbéciles qui les ont élus (Mitterrand et Chirac ré-élus, c'est dire si les Français sont des abrutis). Une mention spéciale pour les trois plus récents présidents : L’endettement n’était que de 1 070 milliards d’euros en 2004. A eux trois, ils sont parvenus à multiplier la dette par deux, en lui ajoutant 1 000 milliards en douze ans. Parmi ces trois brillants gestionnaires, au moins un (peut-être deux ?) va avoir l'audace de demander à être président à nouveau en 2017. Pour parachever le désastre ? Pour faire enfin le vrai boulot après cinq ans de mise en jambe ? Chirac est enfin définitivement hors circuit, douze années à glander à l'Elysée l'ont exténué, désormais c'est sa femme qui donne son avis sur les candidats à la présidence. Chirac avait fait de même, on se rappelle qu'il avait annoncé être déterminé à voter Hollande en 2012, ce qui équivalait à publier son bulletin de santé (mentale).
La prochaine fois, au printemps 2017, il faudrait foutre toute cette engeance de politicards au rencard et essayer... autre chose. Trente trois ans écoulés depuis 1981 : ce délai raisonnable ne suffit-il pas pour se rendre compte que tous nous ont menti, trahis, endettés ? Alors, on zappe ? A la trappe ?
NB : Ceux qui visitent ce blog depuis sa création en 2005 ont pu lire que j'ai voté Chirac à chaque fois que j'ai pu depuis 1988, puis Sarkozy en 2007 et 2012. Rappelez-moi quelle était l'alternative ? Mitterrand, Jospin, Royal, Hollande ! Merci bien...
30 septembre 2014 dans La Grande Crise | Lien permanent | Commentaires (5)
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Hollande a pris ses fonctions il y a deux ans pile-poil le 6 mai. Il ne fallait pas le porter à la présidence, j'en avais prévenu les électeurs, ils ne m'ont pas écouté. Les voilà punis, et les autres avec. La démocratie est vraiment une saloperie de système de con. Hollande incarnait "une espérance", paraît-il. Hollande n'est plus, deux années plus tard, qu'une baudruche qui se transporte de micro en micro pour y déverser des formules, des oracles, des incantations qui n'intéressent plus qu'une infime portion de la population, et pas la plus reluisante : les journalistes.
Comme l'a fait remarquer CLARIBELLE dans un commentaire, si l'économie se retourne alors qu'elle n'a pas fini de se redresser, elle risque de se casser la figure (ou de se mêler les pinceaux si elle rencontre la courbe du chômage).
05 mai 2014 dans La Grande Crise | Lien permanent | Commentaires (11)
Ah ? Il arrive ? Eh bien, c'est pas trop tôt ! Dites-lui de se magner le train !
C'est ce qu'a déclaré le président Hollande dans une entrevue parue dans le Journal du Dimanche du 4 mai : "On est entré dans la deuxième phase du quinquennat, le redressement n'est pas terminé, mais le retournement économique arrive".
Pour donner au peuple crédule qui a voté pour lui en 2012 l'impression qu'il a une parfaite maîtrise des événements, Hollande lui envoie des formules magiques et, tenez-vous bien, ce peuple se laisse duper, entraîné par l'armée des journalistes à la botte qui reprennent et ressassent la jolie nouvelle formule toute fraîche qui leur est servie comme de la pâtée à des chats affamés.
De-ci de-là, on entend cependant des voix, paralysées par la timidité ou le souci d'éviter toute critique irrévérencieuse, se glisser dans flot de commentaires tièdes pour poliment faire remarquer que le 14 juillet 2013 le même Hollande affirmait : "La reprise est là"... mais qu'en mai 2014 elle n'est toujours pas là. Et qu'entre septembre 2012 et fin 2013 il a réussi à tenir son peuple de gauche et de journalistes en haleine avec un conte des Mille et Une Nuits intitulé "L'inversion de la courbe du chômage"... dont son ministre du travail Michel Sapin affirma en décembre 2013 qu'elle avait eu lieu le mois précédent, en novembre, mais qui en réalité en mai 2014 n'est toujours pas apparue au grand jour.
Monsieur Hollande est taillé pour tenir un stand de bonimenteur à la Foire de Paris, qui se tient en ce moment Porte de Versailles, pas pour tenir le poste de président de la république.
Dans le métier de la politique comme dans celui de l'économie, se tromper souvent, ou très souvent, ou parfois même à tous les coups n'est pas du tout une cause d'élimination. Les spécialistes exerçant dans ces branches d'activité peuvent tenir facilement une quarantaine d'années le haut du pavé sans être virés à coup de pied au cul pour incompétence grave, c'est merveilleux, la France.
Je suis tombé hier soir sur la chaîne LCP sur un documentaire nommé "Les nouveaux chiens de garde", qui explore les collusions entre les médias français et le pouvoir politique et économique français, suivi d'un débat, qui dénonce avec force tout un gang d'usurpateurs professionnels qui réussissent à continuer à être invités dans les médias comme des prophètes en dépit de leurs colossales erreurs d'analyse. L'exemple était pris, archives sonores et vidéo à l'appui, de messieurs Alain Minc et Daniel Cohen filmés à plusieurs reprises quelques semaines avant qu'explose la crise des subprimes en septembre 2008, en train de dire sur tous les tons que tout allait bien dans l'économie et allait aller de mieux en mieux grâce à la magie du capitalisme et de la mondialisation. Cela s'est avéré archi-mensonger ? Et alors ? Ces beaux messieurs poursuivent comme si de rien n'était leur petite industrie rémunératrice, personne ne les a chassés, ils ne se sentent ni ridiculisés ni disqualifiés.
Daniel Cohen est professeur d'économie à l'École normale supérieure de la rue d'Ulm (section mathématiques), vice-président de l'École d'économie de Paris, dont il a été l'un des membres fondateurs, et directeur du Centre pour la recherche économique et ses applications (CEPREMAP). Il est notamment membre du Conseil d’analyse économique (CAE) auprès du Premier ministre. Il est professeur à l'université Paris I Panthéon-Sorbonne.
Alain Minc est un conseiller sollicité par les principales entreprises françaises ainsi que le président Sarkozy. Il fut président du conseil de surveillance de la SA Le Monde de 1994 à 2008. Il est commandeur de la Légion d'honneur. Il est actuellement président d'AM conseil et de la SANEF, l'une des trois principales sociétés autoroutières françaises. Il est aussi membre du conseil d'administration de Prisa, CaixaBank, Fnac, Poweo Direct Énergie, Ingenico et Yves Saint Laurent. Monsieur Minc s'évertue à publier un livre chaque année, ce qui l'oblige à aller puiser abondamment sa matière rédactionnelle dans les ouvrages des autres et lui a valu plusieurs condamnations judiciaires pour plagiat. Le journaliste Dominique Jamet l'a qualifié d'« infatigable piqueur et speaker d’idées ».
Daniel Cohen | Alain Minc |
"En d’autres pays, comme dans les pays anglo-saxons, ces échecs à répétition et cette condamnation pour plagiat aurait disqualifié son auteur, qui aurait été, en plus des autres condamnations, contraint à une totale abstinence médiatique. Mais en France, non ! Dans notre système oligarchique, il n’y a jamais de sanction, ni économique, ni intellectuelle… Ainsi donc, Alain Minc peut chaque semaine - et même le plus souvent plusieurs fois par semaines car il est des médias très accueillants pour ce genre de personnage – délivrer ses remarques sentencieuses sur l’actualité. Autant le dire ! Le plus souvent, cela ne présente guère d’intérêt, car le conseiller de Nicolas Sarkozy et conseiller de quelques grandes fortunes françaises, ratiocine perpétuellement les mêmes fausses évidences."
Laurent Mauduit - 29.01.2014 - MEDIAPART
05 mai 2014 dans La Grande Crise | Lien permanent | Commentaires (6)
Sous le billet d'hier "Quels sont les états de service en entreprise des membres du commando anti-chômage ?" fustigeant les 17 ministres se proclamant gouvernement de combat (anti-chômage) plus le président, Jeanne-Pascale m'écrit ceci :
"Hors de l'entreprise, point de salut ?
Hors de l'entreprise, point de compétences ?
Hors de l'entreprise, point de réel travail ?
Vie active vs vie passive ?
J'ai travaillé dans le privé et dans le public. Il y a des planqués nuls dans les deux cas, et des gros bosseurs compétents dans les deux cas."
Chère Jeanne-P., il ne s'agit pas exactement de compétences dans l'absolu, ni de travail réel ou non réel. Mais d'adéquation avec le poste dans la mission qui leur est dévolue et le contexte présent.
Je suis capable d'imaginer qu'un enquêteur de police ou un prof de lettres peut être compétent ou non. Je suis capable de dire que l'un et l'autre sont utiles - et même indispensables, à la société et qu'il ne faudrait pas lésiner sur leur rémunération s'ils sont efficaces, compétents, performants, au lieu de les niveler avec les mauvais de leur catégorie, comme on le fait dans l'administration (ah ! ce sempiternel souci d'égalité qui plombe tout et décourage les bons).
L'angle abordé dans ce billet part du fait, reconnu par la gauche (mais très tardivement, début 2014 !), que seules les entreprises privées créent de l'emploi et de la richesse et qu'il ne faut compter que sur elles. La promesse du candidat Hollande de recruter 60 000 enseignants (1) est un coup bas sur le long terme donné aux finances publiques des 50 prochaines années et à l'objectif des 50 MD€ d'économies immédiates.
Partant de là, il serait opportun que plusieurs (pourquoi pas tous ?) membres de ce commando anti-chômage apportent une expérience du secteur privé, qui est le lieu où l'on pratique l'efficacité, le management, la méritocratie et autres méthodes visant à faire mieux, plus vite, pour moins cher, et où l'on rencontre ce monstre redoutable inconnu du secteur public qui se nomme... la concurrence !
Un ministre de l'industrie n'ayant pas passé les 30 ou 40 années précédentes dans le secteur public aurait été le bienvenu, et cette qualité devrait être le minimum requis en ce moment. Au lieu de cela, on nous colle 100% de dirigeants ministériels n'ayant jamais connu les lieux où l'on espère que jaillira l'emploi, qui sont les seuls lieux où il peut jaillir.
Bref, il n'est pas aberrant, ni illégitime, quand on recrute des dirigeants de haut niveau (ministres) en les baptisant "gouvernement de combat", avec mission d'inverser la courbe du chômage, d'exiger d'eux un parcours professionnel ayant démontré leur savoir-faire dans ce type de responsabilité. Il est rare de voir nommé général d'une armée en guerre un type qui met pour la première fois les pieds dans la profession. La France est en guerre, mais on nomme à tous les postes clés des gens qui n'ont jamais tenu un fusil.
Telle était l'idée, l'angle, de ce relevé des carrières des ministres, du 1er d'entre eux et du président. Tous fonctionnaires ou assimilés, n'ayant connu que deux situations dans toutes leur vie : élèves puis 'fonctionaires'.
(1) Reportons-nous au discours sur l'éducation prononcé par François Hollande à Orléans le 7 février 2012 : « Je propose – et j’en prends toute la responsabilité – un plan de recrutement de 60 000 personnels de l’Ecole sur les cinq prochaines années […]. Moi, je refuse l’hypocrisie qui consiste à dire qu’il est possible d’enseigner sans enseignant ! Parce que si l’on pense qu’il est possible d’enseigner sans enseignant, de soigner sans médecin, un jour des gens penseront qu’on peut aussi avoir une présidence sans président »...
Hollande pensait énoncer une utopie irréaliste en disant "une présidence sans président". Mais un Etat sans président, oui, pourquoi pas ! Allez voir le Royaume-Uni, les Pays-Bas, la Suède, le Japon, l'Espagne... Quant à se soigner sans médecin, apprendre sans enseignant, c'est également possible.
25 avril 2014 dans La Grande Crise | Lien permanent | Commentaires (6)
{Refrain x2}
Donnez, donnez, dodo-onnez,
Donnez, donnez moi,
Donnez, donnez, dodo-onnez,
Dieu vous le rendra...
Donnez-moi de la tendresse, surtout pas d'argent.
Gardez toutes vos richesses, car maintenant
Le bonheur n'est plus à vendre. Le soleil est roi.
Asseyez-vous à ma table, écoutez-moi.
On est tous sur cette Terre des mendiants de l'amour,
Qu'on soit pauvre ou milliardaire, on restera toujours les mêmes,
Ces hommes extraordinaires, ces mendiants de l'amour.
Moi, j'ai besoin de tendresse chaque jour.
02 mars 2014 dans La Grande Crise, Musique | Lien permanent | Commentaires (2)
Toujours pas d'inversion de la courbe du chômage, le grand engagement solennel du président Hollande.
Le nombre de demandeurs d'emplois inscrits fin janvier 2014 à Pôle emploi en catégorie A (sans aucun emploi) s'établissait au niveau record de 3 316 200, soit 8 900 (+0,3%) de plus que fin décembre 2013. Sur un an, ce chiffre croît de 4,4%. Alors que l'année 2013 s'était terminée sur une hausse du nombre de demandeurs d'emploi sans activité en décembre, signant ainsi l'échec de l'inversion de la courbe du chômage longtemps martelée par François Hollande,
Alors dans ces conditions que fait le ministre le plus concerné, le ministre du Travail ?
Tenez-vous bien, accrochez-vous aux bras de votre fauteuil : le ministre du Travail Michel Sapin s'est contenté de souhaiter «moins de chômeurs à la fin de l'année" 2014. Qu'il soit remercié de son précieux soutien, de telles paroles vont droit au coeur des chômeurs.
Vous êtes toujours agrippé ? Lisez ceci : "On ne changera rien à la politique de l'emploi", a affirmé mercredi le ministre.
Quand le ministre du Travail, le jour de la publication mensuelle de statistiques du chômage confirmant sa progression dramatique depuis 22 mois qu'il est en poste, vous déclare qu'il souhaite moins de chômeurs à la fin de l'année et qu'il ne va rien changer à sa politique, le Français qui l'entend est-il légitemement fondé à estimer que celui qui s'adresse à lui ainsi tient des propos de pignouf ?
On ne change pas une équipe qui gagne, c'est en sport. En politique socialiste, ça se dit "on ne change pas une stratégie qui perd". Entendez : Nous allons droit dans le mur, mais ne changeons surtout pas de cap. Ces incapables ont passé toute l'année 2013 à traquer les riches, mépriser les entrepreneurs, matraquer le peuple de taxes, et soudain, en 2014, ils se lèvent et croisent les bras en disant : "Eh bien ? qu'est-ce qu'ils ont ces cons de Français à refuser de consommer pour faire redémarrer l'économie et résorber le chômage ?"
Bon, assez de jérémiades, et maintenant, que faire ? Gémir jusqu'en avril 2017 ? Vous vous sentez d'attaque pour une petite révolte du peuple ? Un "printemps français" de derrière les fagots comme nous savons si bien les organiser...
Décidément, ce Sapin pignoufesque me poursuit : jeudi 27, lendemain de sa journée de déconnade médiatique sur le dos des chômeurs, je me rends dans les Vosges ! Le sapin est un conifère ; le Sapin est un déconifère.
27 février 2014 dans La Grande Crise | Lien permanent | Commentaires (7)
LE FIGARO -- 11.12.2013 -- L'emploi continue de reculer en France. 15 600 postes ont été perdus dans le secteur marchand au troisième trimestre, selon des statistiques de l'Insee publiées ce mercredi. Ce résultat n'est pas très différent de la première estimation, publiée le 14 novembre (17 000 postes détruits). En un an, pas moins de 132 500 postes ont disparu en France. Les entreprises privées n'emploient plus que 15,8 millions de personnes. Soit le même nombre que… début 2005. On est loin du pic à 16,4 millions de personnes employées, atteint au premier trimestre 2008, à la veille de la crise.
L'industrie a continué de souffrir au troisième trimestre (14 600 postes en moins). Depuis 2001, ce secteur n'a connu qu'un seul trimestre dans le vert. La construction est aussi à la peine (6 700 postes en moins de juin à septembre), alors que pendant des années ce secteur a été un gros pourvoyeur d'emplois.
Le président a pris l'engagement (et l'a répété plusieurs fois) "d'inverser la courbe du chômage avant la fin de 2013". Il n'a pas parlé de donner du travail aux gens qui en cherchent, de recréer des emplois dans l'industrie (Montebourg s'agite avec grandiloquence sans résultats). Comme il a fait l'ENA, il ne parle pas vulgairement de boulot, de jobs, de CDI, de CDD, de travail... il parle des courbes, lui, à son niveau. Et de façon suffisamment mystérieuse pour que le halo de confusion entourant sa formule "inverser la courbe" autorise, le moment venu, une interprétation favorable.
COMMENTAIRE de LE NAIN :
La recette de l'inversion est simple :
1) Embauchez des fonctionnaires, Peillon vient d'annoncer 6 000 embauches de plus.
2) Faites mijoter à feu doux quelques dizaines de milliers d'emplois d'avenir, de voie de garage, d'emplois pipeau qui ne débouchent sur rien et payés par voie d'emprunt ou avec les impôts.
3) Réservez quelques dizaines de milliers de diplômés lassés des immobilismes, des pesanteurs et des impôts pour l'émigration. Ceux qui vont à Londres ou Singapour ne pointent plus au chômage.
4) Faites une réduction énergique par voie de radiation au 31 décembre dans les fichiers de Popol Employ.
5) Touillez fortement pour obtenir un bon bidouillage
6) Dégustez désormais votre inverson, elle est cuite à point.
11 décembre 2013 dans La Grande Crise | Lien permanent | Commentaires (2)
Le quotidien L'Humanité a eu son cadeau de Noël un peu en avance cette année. Un amendement du gouvernement au projet de loi de finances rectificative pour 2013 propose de lui accorder l'effacement d'une dette de plus de 4 millions d'euros, plus les intérêts, contractée sous forme de prêt du Fonds de développement économique et social.
L'amendement explique que "L'Humanité ne peut faire face au remboursement de sa dette contractée auprès de l'État (...), parce que ses résultats financiers sont très faibles et qu'elle ne possède plus d'actifs". "Par conséquent, il est nécessaire d'abandonner cette créance", conclut-il.
L'Humanité est le journal le plus subventionné sur la période 2009-2011 si l'on rapporte les montants des aides perçues à sa diffusion (0,48 euro par exemplaire), indique la Cour des Comptes. Il a touché 6,8 millions d'euros par an en moyenne. SOURCE : L'EXPRESS - L'EXPANSION - 5.12.2013
On se souvient du Livre noir du communisme, ouvrage rédigé par un collectif d'universitaires, publié en 1997 par les Éditions Robert Laffont. Rédigé pour marquer le quatre-vingtième anniversaire de la Révolution russe de 1917, il entend dresser un bilan des victimes des régimes communistes. Ce nombre effrayant s'élèverait selon les historiens à 100 millions de victimes (URSS, Chine, Cambodge...)
Personnellement, je n'ai pas un centime à mettre dans un soutien à l'organe de désinformation officiel du Parti Communiste. Et d'après ce que j'entends et lis dans les médias, le budget de l’État est (devrait être ?) à la recherche de toutes les économies possibles. La survie d'un journal prônant le passage de la France sous régime communiste ne me semble pas un investissement utile porteur d'un avenir radieux. En Roumanie, il existe un Mémorial des Victimes du Communisme et de la Résistance anti-communiste. En France, il n'existe pas de mémorial des victimes du gaullisme, du giscardisme, du chiraquisme ni du sarkozysme ; je propose donc de maintenir les subventions de l'Etat au Figaro. Et même à Libération, c'est dire si j'ai les idées larges ce matin ! Autre idée d'actualité : verser les 4 M€ au Téléthon. Guérir les maladies orphelines ou favoriser la circulation des idées communistes, déjà qu'on est dans une merde noire ?
08 décembre 2013 dans La Grande Crise | Lien permanent | Commentaires (2)
13 janvier 2012, la France perd son AAA - Déclaration du candidat Hollande :
«Nicolas Sarkozy avait fixé comme un objectif, et même comme une obligation, la conservation du triple A. Une fois encore, la promesse n'a pas été tenue. C'est ainsi qu'avaient été justifiés pas moins de deux plans de rigueur en quatre mois. Cette bataille, et je le regrette, a été perdue. C'est une politique qui a été dégradée, ce n'est pas la France.»
En moins de deux ans la France tombe de AAA à AA+ et hier à AA : C'est une politique qui a été dégradée, ce n'est pas la France... et cette fois-ci c'est la politique de François Hollande, aucun doute. Ah ! Ah !09 novembre 2013 dans La Grande Crise | Lien permanent | Commentaires (2)
Les dépenses publiques : elles devraient dépasser les 57 % du PIB en 2013, soit 8 points au-dessus de la moyenne européenne. Cette année, le gouvernement prévoit de dépenser 20 % de plus que le montant de ses recettes. Une étude récente de l'OCDE place encore la France sur la première marche du podium des pays les plus généreux en termes de dépenses de protection sociale, qui représentent un tiers du PIB et 40 % des dépenses publiques françaises. De leur côté, les dépenses courantes des administrations sont en hausse, ce qui pose à nouveau la question des déficits. Le FMI prévoit que la France termine l'année avec un déficit de 3,9 % du PIB qui serait ensuite à 3,5 % en 2014 et ne retomberait sous la barre des 3 % qu'en 2015, à 2,8 % du PIB. SOURCE : LE POINT -- 07.08.2013
La citation de la semaine du 5 août, qui deviendra peut-être celle du mois ou de l"année :
"il y a quelque chose qui se passe dans l'économie"
François Hollande, La Roche-sur-Yon, 06.08.2013
Un jour, sait-on jamais, il y aura quelque chose qui se passera dans le sens de la réduction drastique des dépenses publiques... Restez à l'écoute.
Je n'oublie pas le seul adversaire que se reconnaissait la candidat Hollande : la finance... j'ignore où il en est dans son combat héroïque, quand va-t-il enfin terrasser la finance, lui faire mordre poussière, faire le boulot que cet incapable de Sarko a repoussé sous le tapis ? Vous le saurez un jour, si nous avons la chance qu'un journaliste suicidaire, en fin de carrière, condamné par la faculté, pose au président la bonne question.
12 août 2013 dans La Grande Crise | Lien permanent | Commentaires (1)
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Faute d'avoir des responsables compétents aux commandes de l'économie en France, ce sont les experts envoyés par le FMI qui donnent les bons conseils. Reste à savoir si nos taxeurs fous sauront surmonter leur orgueil pour prendre en compte la voix de la sagesse venue de l'extérieur de la doctrine socialiste, et même, pire, de l'extérieur du pays.
Cela fait 15 mois que nous avons à l'Elysée et à Bercy des dingues de la taxe, des anti-entreprise, des idéologues fonctionnant sur les schémas du passé dépassés. Il faut bien que quelqu'un se dévoue pour mettre un terme à leur saccage. Comme les Français en congés payés qui ont voté pour eux s'en contrebalancent ou courbent l'échine, un commando du FMI a été parachuté sur Paris pour faire le sale boulot : dire la vérité, dire STOP à ces maniaques qui croient que c'est dans la poche des contribuables qu'ils vont trouver le moteur de la relance et que la grande réforme indispensable de l'organisation de l'Etat peut encore attendre un ou deux quinquennats.
EXTRAITS :
"Les perspectives de croissance à moyen terme nécessitent des réformes de fond, que le FMI regroupe en trois chapitres: «réduire les cotisations sur les salaires, donner aux entreprises plus de flexibilité pour ajuster les salaires et les effectifs, améliorer la formation professionnelle et simplifier les réglementations administratives».
"Les experts du FMI demandent au gouvernement d'infléchir le cap. D'un côté ils reconnaissent que l'assainissement des finances publiques est important, représentant un effort équivalent à 1,8% du PIB en 2013. Mais ils estiment qu'à hauteur «d'environ 90%» cet assainissement a porté sur des augmentations de recettes publiques et non pas des diminutions de dépenses. Or comme l'explique Edward Gardner, qui a dirigé la mission du FMI en France, 'la stabilisation de la politique fiscale sera un élément crucial pour un retour de la confiance : il faut augurer que l'ajustement budgétaire portera à l'avenir sur les dépenses et non sur la fiscalité. C'est particulièrement important pour les entreprises'."
SOURCE : LE FIGARO -- 05.08.20123
SUIVI --
Le lendemain mardi 06.08 j'entends à la radio que la plus grande société française, TOTAL, a confirmé "son intention de délocaliser la gestion de sa trésorerie et sa communication financière à Londres, connue pour sa fiscalité avantageuse". SOURCE : LE MONDE
De ce côté-ci du Channel, nos taxeurs socialistes hystériques restent convaincus que taxer plus c'est bon pour les entreprises et l'économie. Qui va débarrasser la France de ces malfaisants ?
05 août 2013 dans Actualité, La Grande Crise | Lien permanent | Commentaires (2)
"Nul besoin d'être grand clerc pour percevoir qu'aujourd'hui le pays se trouve, à nouveau, au bord de grandes secousses. D'innombrables frustrations, des peurs diverses, des colères multiples et contradictoires, des réformes manquées, des besoins non satisfaits, des frustrations se font partout sentir. Les Français remâchent leur mécontentement. Pour l'instant, chacun dans son coin, chacun à sa manière. Les uns n'en pouvant plus de n'avoir ni emploi valorisant ni logement décent, voire ni logement ni emploi. Les autres, furieux, de risquer de perdre petits ou grands privilèges. Beaucoup s'estiment victimes de la mondialisation et certains sont désormais prêts à se battre, jugeant qu'ils n'ont plus rien à perdre. Tous sont angoissés à l'idée de n'avoir peut-être plus, un jour, les moyens de financer leur santé, leur retraite, leur logement, leur nourriture ou la scolarité de leurs enfants." [...]
"Parmi ceux qui ont le plus de raisons d'être déçus et en colère, il y a les jeunes : ils commencent à comprendre qu'ils auront à payer la triple dette que leur laisse la génération triomphante des baby-boomers: la dette publique qu'il faudra rembourser; leurs retraites qu'il faudra financer; et le dérèglement climatique qu'il faudra supporter. Quand ils prendront vraiment conscience que les hommes politiques de tous les partis ont servi, et servent encore, avant tout, les intérêts de ces générations bénies des cieux, quand ils réaliseront que les syndicats servent d'abord les intérêts de ceux qui ont un emploi, les jeunes ne se contenteront pas d'un vote de protestation: ils quitteront le pays ou descendront dans la rue. La révolution commencera." [...]
"A en juger par ce qui se fait sans se dire, dans l'ambiance délétère du moment, la perte de confiance du pays en lui-même peut conduire, dans les mois qui viennent, les entreprises localisées en France à interrompre tous les recrutements qu'elles peuvent retarder, puis à licencier pour de bon. Le nombre de 6 millions de chômeurs effectifs risque de devenir à terme rapproché une perspective crédible. Même si on tentera sans doute de manipuler les statistiques à coups d'emplois publics." [...]
"La situation serait alors particulièrement explosive: parce que le chômage de longue durée ne touchera plus seulement les ouvriers et les plus faibles, mais aussi bien les cadres et les jeunes diplômés, enfants de cadres. Or, rien n'est pire que la frustration des diplômés à qui on n'offrirait même plus la perspective du salariat, que les meilleurs d'entre eux considèrent déjà comme un pis-aller. Cela rendra d'autant plus évidents les privilèges qui protègent les enfants des classes favorisées, et privera les jeunes des quartiers de toute perspective de promotion sociale. Des centaines de milliers d'entre eux ne disposeront bientôt plus d'aucun revenu. Plus encore qu'aujourd'hui, le désespoir conduira d'innombrables salariés à des démonstrations de force devant les sièges sociaux, à des suicides au sein des entreprises, à placer des bombes dans les ateliers. Des manifestations majeures seront organisées ; la classe politique perdra toute légitimité et la révolution pourra s'amorcer." [...]
"La détérioration de la situation des pays périphériques risque de conduire la Banque centrale européenne à s'inquiéter de l'emploi déjà considérable (2 700 milliards d'euros) de ses ressources propres, qu'elle doit garantir sur son bilan trois fois inférieur. Des voix venues d'Allemagne viendront expliquer que c'est contraire à l'esprit et à la lettre des traités et que les banquiers centraux risquent la prison. La Cour suprême allemande émettra de plus en plus de doutes sur le caractère licite de l'ensemble de l'action de la Banque centrale." [...]
"Dans l'état d'extrême tension du pays, tout nouveau scandale majeur mettant en cause l'un ou l'autre des camps politiques, ou dévoilant des fortunes masquées à l'étranger par des puissants, déclenchera une vague de colère aux conséquences imprévisibles, selon le précédent de l'affaire du collier de la reine en 1785. Le pays a pratiquement épuisé ses capacités d'indulgence et est même prêt à condamner sans preuve." [...]
"Pour lui, désormais, non seulement il n'y a "pas de fumée sans feu", mais encore "toute fumée est en elle-même un feu". Toute rumeur est un scandale, indépendamment de toute vérité. On verra alors des partis de gouvernement perdre leurs principaux dirigeants. Les candidats présumés à l'élection présidentielle suivante pourraient même être touchés, au grand bénéfice des extrêmes. Face au vide politique ainsi créé, la révolution pourra commencer." [...]
"Si la gauche au pouvoir dérive vers l'échec, si une droite discréditée par son propre échec persiste à critiquer le pouvoir sans reconnaître ses responsabilités, les partis extrémistes de droite et de gauche seront de plus en plus écoutés et l'emporteront dès les prochains scrutins." [...]
"Le président sera tenu pour responsable de cette débâcle. On lui reprochera d'être tantôt trop à gauche, tantôt trop à droite. La gauche du Parti socialiste ne le soutiendra plus et lui fera perdre sa majorité au Parlement. Il lui sera quasiment impossible de gouverner. Viendra alors, pour lui, la tentation de dissoudre l'Assemblée, ce qui pourrait faire son affaire si la droite, revenue au gouvernement, ne réussissait pas mieux que la gauche au pouvoir, et pas mieux que ce qu'elle-même avait fait dans les dix années précédentes. S'ouvrira alors une crise de régime qui touchera toutes les élites, notamment tous les acteurs de l'action publique." [...]
Il valait mieux ne pas annoncer l'auteur des lignes qui précèdent, car il est souvent l'objet d'un rejet immédiat et décrié avant d'être écouté. Si vous n'avez pas deviné qui il est, cliquez sur le volet de lecture ci-après -->
31 mai 2013 dans La Grande Crise | Lien permanent | Commentaires (3)
La France sera entrée en crise économique lorsque la télé cessera de nous montrer comme cette semaine des hôteliers en station de ski refusant des réservations par douzaines, ou la ruée avant Noël sur les achats de tablettes tactiles pour bambins... et à la place fera des sujets sur ces familles françaises qui renoncent à la téléphonie mobile pour garder un peu d'euros pour manger. Bref, quand le superflu passera à la trappe. C'est ce qui est en train de se passer chez nos voisins espagnols.
27 décembre 2012 dans La Grande Crise | Lien permanent | Commentaires (1)
Interrogé dans Paris Match sur son dernier livre, 'Joyeux Noël', Alexandre Jardin avance une vérité sur le besoin de vérité de plus en plus ressenti par de plus en plus de Français, à l'exception définitive du personnel politique. Sir Winston Churchill a quitté notre planète en 1965, l'année de naissance d'Alexandre Jardin, ce drôle de zèbre.
Question : Vous faites, là, référence au moral des Français chaque jour davantage en baisse en ces temps de crise ?
Alexandre Jardin : 'Joyeux Noël' est ma façon de dynamiter la sinistrose française. Imaginez que François Hollande, pris d'un moment de lucidité, se précipite à la rédaction de Match et que, dans l'interview du siècle, il livre la vérité aux Français, à savoir qu'il lui a fallu mentir pour se faire élire. A un moment, il va bien falloir faire face à la réalité. Si seulement il reconnaissait avoir pris des décisions qui vont en faire fuir bon nombre et assumait le sort désastreux de 3 millions de chômeurs ! Hollande a sa logique morale, mais bon sang qu'il prenne ses responsabilités. Enfin, certes avec des larmes et du sang, les Français auraient une chance de sortir de la dépression. Tant qu'une bande d'élites sera incapable d'adhérer au réel, nous resterons des déprimés.
Comprenons que ce n'est pas demain la veille du jour où l'euphorie de la reconquête des territoires perdus va s'emparer des Français. Un lent déclin enveloppé de mensonges est bien plus doux à vivre...
28 octobre 2012 dans La Grande Crise | Lien permanent | Commentaires (0)
DANS LA TRIBUNE - 24.10.2012 --
Près de 50 000 chômeurs de plus en septembre, soit la plus forte hausse depuis... avril 2009, au début de la dernière récession. Même si le gouvernement avait préparé le terrain avec Michel Sapin, le ministre du travail et sa déclaration sur « le navire lancé à pleine vitesse », la brutalité du chiffre fait d'autant plus mal que rien ne laisse entrevoir un ralentissement de la progression du nombre de demandeurs d'emplois avant de longs mois. La crise de l'euro est (peut être) derrière nous, en tout cas on peut l'espérer...
L'auteur, Philippe Mabille, directeur adjoint de la rédaction, a bien raison de rappeler ce qui va donner de la joie au coeur des nouveaux chômeurs, et qui vient de nous être annoncé par le président Hollande : la crise de l'euro est finie ! Youppie ! Pour les hauts politiciens il est plus important de sauver l'euro que de sauver les citoyens, manifestement leur choix de priorités est fait. Ce n'est pas sans rappeler les anciennes grandes idéologies du XXe siècle ayant ravagé des millions de gens dans un but suprême jamais atteint, notamment le communisme : vous souffrez aujourd'hui et l'on va tuer certains d'entre vous aujourd'hui, mais c'est pour faire réussir une idée sublime qui vous dépasse tous... On a vu. On dirait qu'ils nous refont le coup avec l'euro. Que sont les petits citoyens grecs, espagnols, portugais, français devant l'euro ? Sans jeu de mots volontaire, roupie de sansonnet.
25 octobre 2012 dans La Grande Crise | Lien permanent | Commentaires (3)
SOURCE : dépêche AFP - 08.08.2012
La France file vers la récession ? Qu'est-ce que ça peut bien foutre au nouveau gouvernement, qui pour rien au monde ne se serait passé de ses congés (payés) du mois d'août, acquis seulement deux mois et demi après son entrée en fonction, privilège qu'aucun salarié normal n'oserait même demander. Et ces gens déclaraient vouloir se montrer exemplaires ?
08 août 2012 dans La Grande Crise | Lien permanent | Commentaires (2)
Cette nuit, un voleur s'est introduit chez moi.
il cherchait de l'argent.
Je suis sorti du lit et j'ai cherché avec lui.
31 juillet 2012 dans La Grande Crise | Lien permanent | Commentaires (0)
Il n'est pas invraisemblable que le budget de l'Etat fonctionne selon le même schéma que celui de la fameuse Madame Michu : avec deux colonnes, l'une nommée Recettes, l'autre nommée Dépenses, selon ce bon vieux principe dit de la "comptabilité en partie double" codifiée par Luca Pacioli à la fin du XVe dans le traité de comptabilité « Tractatus XI particularis de computibus et scripturis » publié à Venise en 1494.
Sur cette présomption (j'essaie de suivre la mode de la présomption), on aurait pu craindre que notre Etat déficitaire, désormais piloté par des socialistes novices, commette l'erreur fatale de faire des économies sur les Recettes. Le très sérieux quotidien (de l'économie justement) LES ECHOS a pris la peine de concocter un titre pour me rassurer : c'est sur les Dépenses que s'appliqueront les économies, comme chez Madame Michu quand elle veut qu'il reste quelques sous à la fin du mois pour les vacances et les petits cadeaux aux enfants. Et après ça, certains prétendront qu'il n'y a plus de journalistes sérieux ?
04 juillet 2012 dans La Grande Crise | Lien permanent | Commentaires (2)
La secrétaire générale du Comité interprofessionnel des palmipèdes à foie gras (Cifog), Marie-Pierre Pé, a une certitude :
« Le foie gras est une valeur refuge. Quand tout va mal, on a besoin de se tourner vers des valeurs sûres, et en France, la gastronomie en est une ! Le foie gras, à lui tout seul, rend un dîner festif. »
Preuve que les incertitudes économiques ne mettent pas à mal les appétits : depuis cinq ans, production, exportation et consommation ne cessent d'augmenter. Cette année encore, les ventes de foie gras transformé en hyper et supermarchés, entre janvier et fin octobre, ont progressé de 4 % en volume. SOURCE : OUEST-FRANCE
Le foie gras "valeur refuge" ? Il fallait oser le dire. En début de semaine c'était encore l'or !
Cette Grande Crise (la plus grave depuis 1929) me fait doucement marrer, m'étonnerait pas que l'on soit en train de nous raconter des bobards. Il y a un mystère quelque part. Y a-t-il réellement Grande Crise, sommes-nous tous rassemblés sur le pont arrière du Titanic autour de nos dernières bouteilles de champagne, derniers toasts de foie gras, dernières bourriches d'huîtres... avant de sombrer ? Rappelons-nous le discours de DSK à Pékin lundi dernier : "«le fait que l'euro soit encore au milieu de la rivière et que l'union budgétaire ne soit pas réalisée le rend très très vulnérable, et le radeau semble sur le point de sombrer.» SUR LE POINT DE SOMBRER ! C'est l'un des plus réputés économistes, un ex futur président de la république qui le dit...
Dans un ultime billet avant sa trêve des confiseurs, la blogueuse de Grain de poivre compare les cadeaux que les enfants recevaient pour Noël pendant les "Trente glorieuses" (réputées avoir été une ère économique flamboyante, de l'après-guerre au milieu de la décennie soixante-dix) avec ce que les enfants reçoivent de nos jours pendant les "Trente piteuses", celles des "crises" à répétition. Sans hésitation, les cadeaux sont plus nombreux et plus beaux en période de crise. On en redemande.
24 décembre 2011 dans La Grande Crise | Lien permanent | Commentaires (4)
Miracle ! Un non-voyant devient soudain clairvoyant... Merci Sainte-Bernadette.
Jean-Pierre Mustier fut le superviseur de Jérôme Kerviel à la SocGen. Lors d'un colloque à l'Ecole des mines, ce haut dirigeant de la Société Générale, aujourd'hui chez Unicredit, a fait des déclarations fracassantes.
"Il faudrait peut-être parler des vrais sujets, Les bonus, c’est bien gentil, mais je crois que vous ne vous rendez pas compte que d’ici deux jours, ou une semaine, notre monde pourrait disparaître. C’est Armageddon".
Autrement dit, la bataille finale qu’il ne faut pas perdre, sous peine de perdre la guerre. Pas encore la fin du monde donc, mais plus très loin. "Nous sommes tout près d’une grande révolution sociale", lance encore celui qui est devenu en 2011 patron de l’activité de Banque de Financement et d’Investissement (BFI) d’Unicredit, banque italienne qui a annoncé 10 milliards d’euros de pertes pour le seul troisième trimestre.
"Soit c’est 1789, soit c’est un changement majeur de notre industrie, comme ce qui s’est passé pour internet après 2000." Les banquiers, selon cet oracle, vont donc devoir réviser sérieusement leurs modèles. "Se désendetter, retourner sur leurs marchés domestiques, et faire des produits de plus en plus simples." Et elles auront de plus en plus de difficulté à octroyer des crédits à leurs clients, notamment aux PME.
Je vous recommande de lire l'article complet dans CHALLENGES. Toutefois, ne nous alarmons qu'avec circonspection : ce type est doté de tellement de clairvoyance qu'il n'a rien vu aux manigances de son subordonné Jérôme Kerviel ; et comme reconnaissance de ses grandes qualités (5 milliards d'euros perdus par Kerviel, quand même) il a été embauché dans une banque qui vient de faire 10 milliards d'euros de pertes en un seul trimestre. La banque est vraiment un milieu pourri. Qui va nous déverminer le secteur bancaire avant de repartir sur des bases saines ?
09 décembre 2011 dans La Grande Crise | Lien permanent | Commentaires (3)
Tandis que l'on voit et entend un peu partout le premier ministre répondre sans sourciller (il les porte fournis alors quand il sourcille ça se remarque) sur toutes les ondes à des questions sur les "plans de rigueur" -formulation qu'il accepte et reprend- nous gardons en mémoire une déclaration de l'un de ses ministres en mai 2010 :
"Pourquoi nous ne voulons pas de la rigueur ? Parce que la rigueur c'est l'augmentation des impôts et ça pourrait briser le début de reprise que nous connaissons", a expliqué Luc Chatel .
Si j'ai bien suivi, il faut comprendre que les plans de rigueur successifs mis en place depuis l'été par Fillon vont avoir pour effet de "briser la croissance" et "augmenter les impôts". Merci les gars. Ou alors il faudrait déduire que Luc Chatel n'est qu'un turlupin dont la parole est sans importance... mais pourquoi garder à un ministère aussi prestigieux que celui de l'Education nationale un individu aussi peu représentatif de l'intelligence et de la responsabilité politiques ?
Dans un billet du 8 mai 2010 je m'interrogeais :
"Comment peut-on avoir proféré une telle ânerie et être encore membre du gouvernement le lendemain ?
Sous Sarkozy, c'est possible."
Le mot Turlupin n'est pas dans mes dictionnaires. Mais en politique ce ne sera pas la première fois qu'un ministre est qualifié de 'turlupin'. Un exemple mémorable est celui de Jean-Jacques Servan-Schreiber, resté 7 jours ministre de Giscard en 1974, qui fut élevé au grade de 'turlupin' par Jacques Chirac. De nos jours on dit plutôt "bouffon" (avec l'accent d'là-bas).
08 décembre 2011 dans La Grande Crise, Politique | Lien permanent | Commentaires (3)
Dans les colonnes du journal britannique Sunday Telegraph, le Président turc Abdullah Gül a estimé qu'Ankara pourrait devenir le "moteur de croissance" de l'Europe. Forte de son poids démographique et de sa croissance, la Turquie met en avant son dynamisme économique face à la crise de la dette dans la zone euro. SOURCE
22 novembre 2011 dans La Grande Crise | Lien permanent | Commentaires (2)
10 novembre 2011 dans La Grande Crise | Lien permanent | Commentaires (2)
ETAPE 1 (candidat) - "Ma conviction c'est qu'une des questions centrales pour la France, c'est celle du pouvoir d'achat."
ETAPE 2 (président) - "S'agissant du pouvoir d'achat, qu'est-ce que vous attendez de moi ? Que je vide des caisses qui sont déjà vides ? Ou que je donne des ordres à des entreprises à qui je n'ai pas d'ordres à donner ? Si c'est ça votre conception de la politique, ben on se trompe, on ne parle pas de la même chose. Réduire le débat politique à la seule question du pouvoir d'achat, c'est absurde."
09 novembre 2011 dans La Grande Crise, Politique | Lien permanent | Commentaires (1)
MARCEL, qui m'envoie cette image, affirme que si cet individu se présente à l'élection présidentielle il votera assurément pour lui parce que ce candidat lui semble suffisamment couillu pour sortir le pays de l'ornière de la dette abyssale (NDGG : où nous ont plongés Giscard, Mitterrand et Chirac en 30 ans de laisser-aller budgétaire). Et comme ce n'est pas à un vieux singe qu'on apprend à faire des grimaces, celui-là ne se laisserait pas embobiner par les jérémiades des syndicats de restaurateurs-cafetiers et ne ferait pas chuter leur TVA de 19,6 à 5,5% contre un chantage éhonté à l'emploi : vous les avez entendus, ceux-là mêmes qui n'ont que faiblement embauché (c'était le but unique de la mesure) suite à la baisse du 1er juillet 2009 de 19,6 à 5,5% nous disent que la hausse de 5,5 à 7% va les obliger à se séparer d'une bonne partie de leur personnel. Et ça nous a coûté 2,5 millards de recettes annuelles en moins. Il faut un président qui arrête de nous la faire mettre profond, que ce soit par les marchands de moussaka ou par les Grecs. On en a plein le cul.
09 novembre 2011 dans La Grande Crise | Lien permanent | Commentaires (5)
Au sujet du billet ci-dessous "348 sénateurs : pourquoi pas 100 ou 50 ?", LENONCE commente :
Je suis allé à Ottawa l'année dernière. Il s'agit de la capitale fédérale du Canada, avec une population aux alentours de 900 000 habitants. Donc assez comparable à notre belle cité phocéenne (tant décriée sur ce blog, mais passons .... ).
OTTAWA : un Maire, et 23 conseillers municipaux représentant chacun un quartier. Chaque conseiller siège au sein de comités permanents. Des comités consultatifs, composés de bénévoles autour des conseillers s'occupent de questions spéciales. Voir ici : http://www.ottawa.ca/city_hall/mayor_council/index_fr.html
MARSEILLE : 8 mairies de secteurs comportant chacune de 35 à 40 élus, rémunérés et défrayés de façon variable !
Le combat est donc perdu d'avance, car l'élu local est la plus grosse et la plus coûteuse des niches fiscales en France, niche non touchée par la réforme Fillon, et qui prendra des allures de cathédrale gothique avec l'arrivée du salsifi à lunettes !
08 novembre 2011 dans La Grande Crise | Lien permanent | Commentaires (5)
08 novembre 2011 dans La Grande Crise | Lien permanent | Commentaires (1)
RAPPEL :
"Nous préférons à la rigueur (...) une politique budgétaire sérieuse", répète Luc Chatel. "Pourquoi nous ne voulons pas de la rigueur ? Parce que la rigueur c'est l'augmentation des impôts et ça pourrait briser le début de reprise que nous connaissons", a encore expliqué Luc Chatel . SOURCE : LePoint/RTL
Le paragraphe ci-dessus est un extrait de notre billet du 8 mai 2010.
Malgré les annonces d'aujourd'hui lundi 7 novembre, le président Sarkozy continue d'interdire aux membres de son gouvernement de prononcer le mot "rigueur". Il l'a d'ailleurs soigneusement évité au cours de la récente interview de la semaine dernière par le tandem de TF1-France 2. Qu'aucun "plan de rigueur" ne soit imposé aux Français, c'est une bonne nouvelle : si jamais Fillon avait l'audace d'annoncer un plan de rigueur, cela pourrait non seulement "briser le début de reprise" (reprise que nous n'observons pas), mais pire, nous enfoncer dans la récession ! Si l'on en croit le ministre Luc Chatel. Quel soulagement...
07 novembre 2011 dans La Grande Crise | Lien permanent | Commentaires (0)
07 novembre 2011 dans La Grande Crise | Lien permanent | Commentaires (0)
LA RECOMPENSE DE L'ECHEC
Propulsé à la tête de Dexia en 2008 après un premier sauvetage de la banque franco-belge, Pierre Mariani, ancien directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy, a échoué à redresser l'ancien numéro un mondial du financement des collectivités locales pris au piège du bourbier de la crise de la dette souveraine au sein de la zone euro. SOURCE : LA TRIBUNE, 6.11.2011
Le successeur d'Axel Miller, Pierre Mariani, proche de Nicolas Sarkozy, s’est octroyé un salaire fixe en hausse de 30 % par rapport à Axel Miller. Le conseil d’administration de Dexia a accepté «à l’unanimité» le 13 novembre 2008 de porter à un million d’euros le salaire annuel du directeur général et de fixer à 2,25 millions d’euros son bonus maximum. Axel Miller ne touchait «que» 825 000 euros de fixe, et son bonus était plafonné à 1,8 million d'euros. C’est le comité des rémunérations, composé notamment de Denis Kessler, ex-numéro 2 du Medef, et d’Augustin de Romanet, directeur général de la Caisse des dépôts, qui a fait ces propositions. SOURCE : Wikipedia
06 novembre 2011 dans La Grande Crise | Lien permanent | Commentaires (0)
05 novembre 2011 dans La Grande Crise | Lien permanent | Commentaires (4)
La présence de la Grèce dans l'UE et la zone Euro est désormais un scandale. Il n'est plus admissible de poursuivre les petits arrangements avec un peuple qui a largement démontré ses qualités de tricheur, menteur, truqueur, falsificateur, profiteur. Et sodomites par dessus le marché ? Cela devient une question de morale, en plus de reste, qui est du lourd.
Qu'on ne vienne pas larmoyer que le bon peuple grec n'y est pour rien, qu'il n'est qu'une victime. Victime de qui ? De lui même : qui truande massivement le fisc en Grèce ? Les Portugais ? Les Allemands ? Qui a voté démocratiquement pour ses dirigeants actuels ? Les Italiens, les Belges ?
C'est au nom des vertus de cette démocratie qui a su porter aux commandes plusieurs fois à Athènes des gouvernements laxistes et falsificateurs que Papandréou va faire appel à l'avis du peuple, puisque ces électeurs ont démontré si brillamment qu'ils savaient faire les bons choix !
Il est temps de mettre le holà. La semaine dernière le tandem Sarko-Merkel leur annonce "On vous efface une ardoise de 100 milliards d'euros, là, voilà, c'est fait, vous êtes contents ?", à peine le dos tourné (ne jamais tourner le dos à un Grec) voilà que Papandréou annonce son coup (bas) du référendum (qui n'est pas un mot grec). Sans même en parler avant à son ministre de l'économie ! Vous voyez le genre de fourbe ?
Se faire baiser par les Grecs, nous en vivons l'expérience, nos anus étaient mal préparés... comme ça, à sec, c'est douloureux. Papandréou aurait pu avoir la délicatesse de nous fournir des dotations individuelles d'huile d'olive récoltée par les producteurs de la région agricole de Larissa, où le nombre de Porsche Cayenne ramené au nombre d'habitants dépasse Londres et New York. Grâce aux subventions européennes et à la fraude fiscale.
La Grèce : à dégager !
Lire cet article paru dans LE PARISIEN du 2.11.2011 --
Le journal « Athens News » a relevé une statistique pour le moins singulière et unique en Europe. En Grèce, il y a beaucoup plus de Porsche Cayenne que de contribuables déclarant plus de 50 000 € par an au fisc. En clair, les heureux possesseurs de ces bijoux de technologie (65 000 € le modèle) sous-notifient allégrement leurs revenus.
Herakles Polemarchakis, ancien conseiller économique du gouvernement grec, à l’origine de cette trouvaille, pointe la ville de Larissa (250 000 habitants), en Thessalie, province rurale du nord du pays. Ce gros bourg agricole dépasse même Londres et New York au palmarès des ventes de Porsche Cayenne ramené au nombre d’habitants. Le professeur Polemarchakis ironise sur cette performance, qu’il qualifie de « curiosité », et souligne que l’agriculture grecque est l’une des plus pauvres d’Europe… hors subventions européennes.
Tracteur grec
02 novembre 2011 dans La Grande Crise | Lien permanent | Commentaires (4)
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Ce billet complet est acessible d'un clic ici
En voici la fin, qui posait des questions restant perpétuellement sans réponse, comme c'est curieux ! Les historiens sont capables de nous rapporter des noms, des faits, des secrets datant d'un demi-siècle, un siècle, deux siècles... mais personne ne serait foutu de raconter comment, pourquoi et qui a pris la décision de faire entrer la Grèce dans l'UE et dans l'Euro ? Qui sont les salopards eurocrates qui nous ont trompés sur la Grèce ? Quelles étaient leurs motivations, qui les a influencés, quelle a été leur récompense... ou leur sanction ?
"Mais dites-moi donc pourquoi le journal anglais Daily Mail aurait des moyens d'investigation plus performants que ceux des dirigeants européens ? Non, n'est-ce pas ? Par conséquent il est certain que des irresponsables graves aux plus hauts niveaux ont décidé de faire entrer la Grèce dans l'UE et l'Euro en sachant très bien ce qui se passait dans ce pays et dans quel état il se trouvait. Qui ? Des noms pour la postérité, SVP !"
01 novembre 2011 dans La Grande Crise | Lien permanent | Commentaires (5)
"Il faut arrêter de stigmatiser les banques"
s'est exclamé, un brin irrité, Frédéric Oudéa, Pdg de la Société Générale et président de la fédération bancaire française, sur Europe 1 ce matin, interrogé par Jean-Pierre Elkabbach. C'est vrai, quoi ! De quoi sont-elles responsables dans les malheurs qui accablent les peuples depuis trois ans ? De rien du tout. Et en plus elles sont parfaitement bien gérées, citez m'en une seule qui a réussi à se faire chouraver 5 milliards d'euros par un de ses employés... Un jour, on peut rêver (François Hollande nous y a invités), ce sont les citoyens individuels, les artisans, les TPE, les PME qui commencent à avoir du mal à décrocher un crédit bancaire, qui vont se lever, descendre dans la rue et aller se planter devant le siège de chaque banque en hurlant, brandissant des fourches : "il faut arrêter de nous baiser et de se foutre de notre gueule".
Il faut "arrêter de stigmatiser les banques"... mais sans doute pas arrêter de les recapitaliser, les pauvres. Pour être sincère, il faut indiquer que Oudéa a précisé qu'il ne ferait pas appel à l'argent public pour sa recapitalisation (mise en réserve des résultats, appel aux actionnaires...).
Le commentaire de TITUS : "Frédéric Oudéa a perçu près de 3 millions d’euros au titre de 2010, plus de 2,5 fois plus qu’en 2009. Il a ainsi bondi de la 68ème place du classement 2009 du JDN des patrons les mieux payés, à la 13ème place dans le dernier classement 2010." Juste pour situer le gars qui se plaint de stigmatisation, il lui faut le beurre et l'argent du beurre. Faut pas stigmatiser n'est-ce pas, au fait, c'est quoi le métier d'un banquier? Quand il stigmatise de travers ou pas du tout ça donne des actifs pourris et des risques 'systémiques', et si personne ne stigmatise rien ça devient un beau bordel.
NDGG : Oudéa a sans doute été récompensé par ses actionnaires pour sa perspicacité dans le choix de prêter à la Grèce ? Et en fin d'année 2011, nul doute qu'il puisera dans les fonds de recapitalisation pour se faire verser une super-prime à nouveau. Je vous parie une caisse de 12 bouteilles d'ouzo et un sac de 10 kg de feta. Frédéric Oudéa fait partie de" la bande de salopards" que depuis deux-trois ans je ne cesse ici de... stigmatiser, que ça leur plaise ou non.
26 octobre 2011 dans La Grande Crise | Lien permanent | Commentaires (2)
Je bénéficiais déjà de plusieurs jours de fête à célébrer, que je vous rappelle, chers visiteurs : Saint Amour, Saint Fidèle, Saint Parfait et Saint Modeste qui va bien avec, on peut y ajouter Saint Sauveur.
12 octobre 2011 dans La Grande Crise | Lien permanent | Commentaires (4)
Dimanche soir repassait à la télé le film Les douze salopards. J'ai préféré regarder ça plutôt que des assemblées de journalistes, statisticiens et politiciens qui passent leur temps d'antenne à expliquer qu'on n'est sûr d'aucun résultat et qu'il est prudent d'attendre lundi midi pour connaître à coup sûr le résultat de la primaire socialiste. J'ai quand même vu le JT de FR2 et constaté qu'ils ont attaqué à 20h sur les primaires en passant en revue leurs envoyés spéciaux déclarant tous qu'ils ne savaient rien, pour ne commencer le vrai journal qu'à 20h22 (jusqu'à 20h28). Soit 22 minutes d'un JT de 20H consacrées à du vide.
En voyant les Douze salopards j'ai repensé à nos banquiers de 2008-2009, à qui nous avons donné des sous pour leur survie et pour qu'ils continuent à jouer à la roulette avec nos dépôts. Par la suite, ils ont tous annoncé de jolis bénéfices. Et voilà, coucou, qu'en octobre 2011 on nous annonce qu'il faut mettre la main au porte-feuille pour "recapitaliser les banques". Comprenez : prendre des sous au contribuable pour les donner aux banques, qui n'ont jamais cessé de jouer avec la bourse (on ne leur a pas demandé de cesser) mais qui ont un peu soif de liquidités... pour nous prêter des sous !
Ce monde est devenu fou.
10 octobre 2011 dans La Grande Crise | Lien permanent | Commentaires (3)
Admirez ci-dessous cette magnifique brochette de salopards
... ces chimpanzés en costard pleins aux as sont tout sourire, ils rient sans doute d'avoir tous conservé leur job comme récompense d'avoir fait partie du gang mondial qui a précipité la planète dans sa plus grave crise depuis 80 ans. On connaît les noms de ces individus, on pourrait facilement trouver leurs adresses personnelles, les publier ... Allô Besancenot, tu t'en crois capable, petit révolutionnaire bouffon ? Et inviter le peuple à aller déféquer quotidiennement devant la porte de leurs masures. Tous les ingrédients d'une révolution sont rassemblés : un crime qualifié contre le peuple, des coupables parfaitement identifiés mais peu nombreux et qui continuent à occuper leurs postes contre fortes rémunérations, des exploités grugés par centaines de millions... au lieu de cela, le grand maximum que les peuples sont capables de démontrer, c'est défiler dans les rues ... encore avons-nous été informés que seuls les Français en Europe avaient osé aller jusque là. Faut croire que les gens estiment avoir encore plus à perdre qu'à gagner dans une révolte.
Légende sous cette photo de L'EXPRESS : Accusés de plomber l'économie, de mépriser leurs clients, de s'adjuger des revenus mirobolants, ils sont stigmatisés de toutes parts. Non sans raison : ils ont péché par arrogance, irresponsabilité ou encore dogmatisme. Et pourtant, il faut bien sauver le système bancaire. Sinon ...
Les noms des gangsters, de gauche à droite : Frédéric Oudéa (Société Générale); Baudouin Prot (BNP Paribas); Philippe Dupont (Banque Populaire); Bernard Comolet (Caisses d'Epargne); Georges Pauget (Crédit Agricole).
Et voici que le 10 octobre 2011, deux ans plus tard, nous apprenons que l'Etat va puiser dans nos poches pour "recapitaliser les banques" ! Tout ce chemin parcouru en deux ans pour en arriver là ! La honte ! Honte à Sarkozy, honte à l'Europe, honte aux millions d'indignés français qui préfèrent rester au chaud devant leur télé plutôt que des descendre dans la rue s'exprimer, honte à moi qui ai gâché ma pauvre petite verve à tapoter sur la tête du docteur Machin-Truc qui m'a empêtré dans un bourbier judiciaire alors que tant de scandales essentiels nous narguent chaque semaine et requièrent notre vigilante grinchitude...
10 octobre 2011 dans La Grande Crise | Lien permanent | Commentaires (19)