23 janvier 2022 dans Langue française | Lien permanent | Commentaires (0)
22 janvier 2022 dans Langue française | Lien permanent | Commentaires (0)
Remarquable liste de 60 mots/expressions, avec cependant quelques belles anomalies (ou erreurs grossières) comme prétendre que "petit pain" ne se dit qu'en Hauts-de-France.
Les auteurs des explications fournies sous les images semblent avoir une culture très, très limitée : pour le N° 32 "Faire de l'essence" ils ignorent qu'il ne s'agit que de la transposition d'une classique expression utilisée dans la marine depuis des siècles : "Faire de l'eau" = Accoster et s’approvisionner en eau douce.
Affirmer que le N°26 "Carabistouille" n'est entendu que dans le nord de la France est devenu un mensonge grâce à Emmanuel Macron qui l'a fait entendre à toute la France et à l'outre-mer.
En ce du 1er-Mai j'ai apprécié au N°19 le rappel que "Brin" signifie aussi "de la merde".... avec cette nuance qu'il s'orthographie plutôt "Brun", en toute logique, confirmant que l'auteur de ce glossaire ne disposait pas des compétences requises pour se lancer dans ce travail.
01 mai 2019 dans Langue française | Lien permanent | Commentaires (0)
Insulté "en marge" du cortège...
J'aimerais bien qu'un journaliste m'explique la raison de cette manie qu'ils ont de dire EN MARGE quand les faits ont eu lieu en réalité DANS.
Par exemple, ici, dire EN MARGE peut signifier que la chose n'a pas vraiment eu lieu DANS le cortège, par des gens du cortège, mais dans une petite rue adjacente, par des gens n'ayant rien à voir avec le cortège, un peu plus loin.
Dans ce cas il serait sain de carrément dissocier l'info de la manif et de la référence "gilets Jaunes".
Mais si ce furent des gens DU cortège des GJ, il faut retirer le "EN MARGE" et parler franc.
On vous apprend à parler franc, à rapporter les faits, dans les écoles de journalisme ?
17 février 2019 dans Journalistes & Médias, Langue française | Lien permanent | Commentaires (3)
Ah mais quel plouc ce Castaner, quel plouc ! La VISION est la perception du monde extérieur par la vue. On sent que Rantanplan, le ministre le plus bête de l'Europe de l'Ouest, voulait soigneusement éviter de prononcer le mot ŒIL, qui inévitablement, par les temps qui courent, est suivi de CREVÉ.
De même, dans le vocabulaire de Castaner-La Castagne, on devine que les coups de matraque de la police sur l'occiput deviennent des frappes violentes à l'intelligence.
D'ores et déjà, ce kéké de Castaner ne parle plus des "manifestants" mais des "casseurs". Un jour prochain, sur cette tendance forte, il nous parlera des "casseurs portant des pièces du costume masculin, courtes et sans manches de couleur claire située entre l'orange et le vert". Vous verrez !
05 février 2019 dans Actualité, Langue française | Lien permanent | Commentaires (1)
Avant, les gens ( = comme moi) parlaient comme des ploucs. L'hiver, ils disaient "Ah ! Neige pour demain". A l'ère moderne ils disent "un épisode neigeux est prévu dans les 24 heures". Et le lendemain de l'épisode neigeux du 29 janvier 2019 autour de Paris, comme le froid persistait, on a entendu à la télé qu'un "phénomène glissant" était à redouter !
L'été, ils disaient "Il fera beau demain à La Baule". De nos jours on entend "Nous aurons des conditions anticycloniques sur la façade ouest".
Mais comme les gens qui entendent ça sont restés aussi abrutis qu'en 1960, les présentateurs de la météo leur recommandent de mettre de la crème protectrice indice 30 sur la peau des enfants et de ne pas oublier de boire (pardon : "s'hydrater"). En 1960, il était courant de mourir déshydraté sur les plages, et les enfants brûlés au deuxième degré encombraient les hôpitaux en juillet-août.
31 janvier 2019 dans Langue française, Télévision | Lien permanent | Commentaires (4)
« Une mauvaise expérience digitale », c’est quand quelqu’un vous a introduit un doigt de façon maladroite ou là où il ne fallait pas ?
L'emploi répété de DIGITAL à la place de NUMÉRIQUE a tendance à m'agacer et cela peut aller jusqu'à l'irritation, ou même la colère les mauvais jours.
Le terme digital est l'adjectif associé au substantif doigt (exemple: empreinte digitale). DIGITAL est un anglicisme, il vient de DIGIT qui signifie dans cette langue CHIFFRE.
Le nom de la plante LA DIGITALE provient du latin digitus c'est-à-dire « doigt », et se réfère à la facilité avec laquelle on peut introduire un doigt dans la corolle de la fleur de Digitalis purpurea.
Alphonse Daudet, Lettres de mon Moulin, "Installation" : ..."là-haut dans la montagne, un pays noir où il y a des loups et de grandes digitales de pourpre pleines de rosée jusqu’au bord."
31 janvier 2019 dans Langue française | Lien permanent | Commentaires (2)
Cet "en marge" me fait penser à une autre ânerie fréquemment relevée, celle qui consiste à dire/écrire, par exemple, que telle victime s'est tuée/blessée "SUITE" à un accident (une chute de 12 mètres, etc.). C'est la même dérive, le même esprit : repousser l'événement dans l'espace ("en marge") ou dans le temps ("suite à").
Mais attendons que les correcteurs du Monde en parlent... moi je prêche dans le désert, ça me fatigue.
23 janvier 2019 dans Langue française | Lien permanent | Commentaires (1)
CONCITOYENS,
▶️ si vous causez dans le poste par profession,
▶️ s'il vous arrive d'y déverser par hasard quelque propos,
▶️ si vous venez y répondre à un journaliste parce que vous êtes un artiste, un sportif ayant "une actualité", un politicien ayant "un avis"...
JE VOUS SUGGÈRE (violemment) une chose: CESSEZ de nous balancer des VOILÀ à la pelle !
Ce tic m'agace violemment. A un point que vous ne pouvez imaginer !
LE FIGARO :
Véritable caméléon de la langue française, le mot «voilà» n'en reste pas moins aujourd'hui soumis à des règles. La préposition sert à la fois «à présenter ce qui est éloigné ou ce qui est passé et “voici“, ce qui est proche ou à venir» mais aussi «à présenter une personne», explique l'Académie française. Exemple : «Voilà ce que vous avez fait», «voici ce qui reste à faire», «voici l'ami dont je te parle».
Hormis ces emplois, on évitera d'en faire «une forme d'adverbe de phrase servant à introduire ce que l'on va dire ou à signaler que l'on n'a rien à ajouter», précisent les sages. Conclusion ? Il est préférable de ne pas commencer ses phrases par un «voilà» ou de les conclure, sans d'autre objet que de dire... que l'on n'a rien à dire.
22 janvier 2019 dans Langue française | Lien permanent | Commentaires (1)
11 janvier 2019 dans Langue française | Lien permanent | Commentaires (1)
Si on vous avait dit le 1er janvier 2018 que le mot vedette de cette année allait être le mot GILET, l'auriez-vous cru ? Alors quel sera le mot de l'année 2019 ? C'est le genre de choses que les voyants extra-lucides se gardent bien de prédire.On n'imagine pas Elizabeth Teissier venir nous dire sur une grande radio nationale le 31 décembre 2017 qu'elle voyait pour la fin de l'année qui venait de larges avenues constellées de taches jaunes en mouvement... elle n'a rien revendiqué de ce genre à ce jour, après près de deux mois de "mouvement des gilets jaunes"... et aucun exégète n'a déniché un quatrain de Nostradamus parlant de pourpoint sans manches de couleur galbinus (dérivé de galbus : vert pâle).
GILET -- gilet -- nom masculin (espagnol jileco ; du turc yelek)>
Pièce du costume masculin, courte et sans manches, qui se porte sous la veste. Veste sans manches.
Veste en tricot, ouverte sur le devant, avec ou sans manches. Sous-vêtement en tissu à mailles ou en flanelle.
Le CARDIGAN, qui est appelé couramment gilet, désigne tous les lainages qui se ferment devant par un boutonnage et sont dotés de manches
Jusque dans les années 1930, la chemise étant considérée comme un sous-vêtement, le costume masculin était dit « trois pièces » (dont le gilet), réalisées dans le même drap
Un gilet tactique comporte diverses poches et compartiments qui servent à transporter de l'équipement léger directement sur la tenue : poches porte-chargeurs, poches à grenades, à talkie-walkie, etc. Il est notamment utilisé par les commando .Il existe des gilets spécialisés : pare-balles, de sauvetage (brassière)
Le gilet de haute visibilité ou gilet de sécurité est un vêtement à haute visibilité considéré comme un équipement de protection individuelle (EPI), destiné à améliorer la visibilité d'une personne évoluant en bordure de chaussée en situation dangereuse ou sur un chantier. Bien que l'on parle d'un « gilet » ou d'une « CHASUBLE », toutes sortes de vêtements couvrant le haut du corps peuvent remplir la même fonction – en reprenant largement les caractéristiques extérieures d'un vêtement à haute visibilité (couleurs fluorescentes, surfaces rétroréfléchissantes) : chemise, débardeur, tee-shirt, polo, sweat, pull, anorak, blouson, veste, parka, cape de pluie, combinaison (en) – sinon le gilet ou chasuble est à enfiler par-dessus ses autres vêtements.
Si ce type de vêtement existe en plusieurs couleurs, le jaune est le plus courant, au point que l'expression « gilet jaune » est souvent utilisée pour désigner ces gilets de façon générique
Si le port du gilet de sécurité est obligatoire depuis longtemps pour le personnel présent sur les lieux d’un chantier, afin qu'il puisse être vu des usagers, l’obligation fait aux conducteurs de véhicules de porter cet équipement ne remonte en Europe qu’au début des années 2000 : en 2008 la France.
La campagne de communication de la Sécurité routière française mettant en scène le couturier Karl Lagerfeld a mis l'accent le gilet de couleur jaune fluorescent, mais les gilets de sécurité peuvent être de différentes couleurs (jaune, rouge ou orange). Les Italiens, par exemple, exigent que ces gilets soient de couleur… verte, orange ou rouge, oubliant le jaune.
Selon le code de la route, « le conducteur doit revêtir un gilet de haute visibilité conforme à la réglementation lorsqu’il est amené à quitter un véhicule immobilisé sur la chaussée ou ses abords à la suite d’un arrêt d’urgence. En circulation, le conducteur doit disposer de ce gilet à portée de main. Lorsqu’il conduit un véhicule à deux ou trois roues à moteur ou un quadricycle à moteur non carrossé, il doit disposer de ce gilet sur lui ou dans un rangement du véhicule.
05 janvier 2019 dans Langue française | Lien permanent | Commentaires (0)
Macron et ses experts énarques ont décidé de nous embrouiller afin que plus personne ne soit capable de savoir au bout du compte combien on paie de taxes sur le carburant.
Et ça au moins, c'est clair.
Qu’est-ce qu’une usine à gaz ?
Une usine, c’est un bâtiment dans lequel on fabrique quelque chose. Tout est fabriqué dans une usine. Par exemple, l’endroit où on fabrique une voiture, c’est une usine ; c’est un grand bâtiment avec des machines dans lequel on fabrique des objets.
Et le gaz, c’est une ressource naturelle qu’on extrait du sol tout comme le pétrole et qu’on utilise pour plein de choses, notamment pour se chauffer mais, pas seulement. Nous l’utilisons beaucoup en occident pour le brûler et produire de la chaleur pour se chauffer. Je vous ai dit que le gaz était présent dans le sol à l’état naturel mais, il y a eu jusqu’au XIX et XXe siècles des usines dans lesquelles on essayait de produire du gaz. Je ne sais pas le processus de fabrication mais, on arrivait, à partir de matières premières, à produire du gaz dans des usines. La dernière usine à gaz française a fermé en 1971 et elle était à Belfort.
Ces usines à gaz, c’était des usines qui étaient très complexes ; il y avait beaucoup de tuyaux et c’était très difficile de produire du gaz et les usines étaient très très compliquées. Et aujourd’hui, même si ces usines n’existent plus, on a conservé le terme « usine à gaz » pour décrire, dans le langage courant, quelque chose qui est très compliquée, anormalement compliquée, quelque chose qui est lourd, un système lourd. C’est un terme péjoratif (péjoratif voulant dire négatif ou « on se moque »). Quand on parle d’une usine à gaz, on parle d’un système qui est très très compliqué, très très lourd, très très difficile à suivre, très très difficile à mettre en place et donc, il y a vraiment un aspect négatif quand on parle d’une usine à gaz.
On parle souvent d’usine à gaz dans les lois ou en politique. On dit que nos députés (ce sont les personnes en France qui votent les lois, une des deux chambres du parlement français) et les députés votent des lois qui sont souvent des usines à gaz. Ça veut dire que ce ne sont des lois simples qui disent : « Vous n’avez pas le droit de faire ça » ou « On ne peut pas faire ça » ; ce sont toujours des lois très très très complexes qui disent : « Vous n’avez pas le droit de faire ça sauf si vous êtes une petite entreprise. » – souvent, c’est le cas dans les impôts : « Si vous gagnez moins de telle somme, alors vous payez telle somme ; si vous gagnez plus que telle somme, vous payez telle somme, sauf si vous avez deux enfants ou sauf si vous avez un enfant et un handicapé. » Vraiment plein plein de cas particuliers qui font que les lois sont très complexes, très lourdes et quand on parle des lois, d’un point de vue péjoratif, on dit que ce sont souvent des usines à gaz.
On peut utiliser cette expression « usine à gaz » pour plein d’autres sujets. En fait, on l’utilise pour tous les systèmes.
SOURCE : Blog "Français authentique"
07 novembre 2018 dans Actualité, Langue française | Lien permanent | Commentaires (6)
31 octobre 2018 dans Langue française | Lien permanent | Commentaires (4)
"PORTER" et "ASSUMER" sont deux verbes clés très à la mode dans le charabia politicien.
Ces gens-là PORTENT une loi, un projet, la plupart du temps se traduisant par une taxe, une réduction de liberté, une baisse de pouvoir d'achat, un cadeau fait aux riches...
Quand on leur montre que c'est une connerie, un couac, un abus, une félonie, un coup bas, ils ASSUMENT et soulignent même sournoisement qu'ils ont fait preuve de courage !
31 octobre 2018 dans Langue française | Lien permanent | Commentaires (1)
NOTEZ que l'AFP a certes piétiné outrageusement l'orthographe, mais que l'AFP a pris grand soin d'ajouter "et des reines" pour ne pas choquer les féministes ! Je ne sais pas s'il en reste en boulangerie, mais je vais à la première occasion demander "une galette des rois et des reines" en ajoutant comme je fais systématiquement dans toutes les boulangeries depuis dix ans : "Et avec ceci, rien !" En réalité, non, car au cri strident de la boulangère "et avec ceci ?", il m'arrive, quand je suis en verve, de répondre par une facétie désopilante du genre : "Mettez-moi donc aussi une ampoule à vis de 60 watts et le canard enchaîné !".
14 janvier 2018 dans Langue française | Lien permanent | Commentaires (3)
La co-officialité de la langue corse et du français, une revendication des nationalistes corses, "n'est pas envisageable", a déclaré ce vendredi 5 janvier Jacqueline Gourault, ministre auprès du ministre de l'Intérieur chargée du dossier corse, en visite à Ajaccio."La langue de la République française est le français", a-t-elle insisté. Jacqueline Gourault avait plus tôt dans la journée rencontré Gilles Simeoni et Jean-Guy Talamoni, élus à la tête de la nouvelle collectivité territoriale unique de Corse.
PS : s'il vient lire ce texte où est mentionné le Burkina Faso, que Dominique de Ouagadougou le considère comme un appel à informations le concernant, car nous sommes sans depuis des mois. Aurait-il enfin reçu les deux palettes de bière Fischer expédiées par train il y a quelques années ? En aurait-il résulté une beuverie prolongée expliquant ce silence ? On se perd en conjectures et aucune hypothèse n'est écartée.
06 janvier 2018 dans Langue française | Lien permanent | Commentaires (1)
Suite à l'hommage rendu à Johnny Hallyday, le philosophe académicien Alain Finkielkraut a déclaré :
"Le petit peuple des petits blancs est descendu dans la rue pour dire adieu à Johnny, il était nombreux et il était seul."
avant de préciser : "Les non-souchiens brillaient par leur absence".
L'emploi par Finkielkraut du terme "non-souchiens" a déclenché une bordée de protestations, voire d'injures. Une liste circule pour demander son exclusion de l'Académie française pour cette unique raison !
Ces gens sont des faibles d'esprit, incapables de prendre le recul nécessaire pour découvrir la dimension ironique du mot. En effet, par un procédé dialectique classique, l'Académicien ne faisait que ré-employer un terme forgé en 2010 par la militante franco-algérienne Houria Bouteldja : "les souchiens", pour désigner les "Français de souche", par opposition à qui vous savez.
Naturellement, chacun (je ne parle que des gens équjpés d'un minimum de matière grise) avait compris que l'avantage de "souchiens" était qu'il sonnait comme "sous-chiens". Quand on sait la considération des musulmans pour les chiens...
Il est pénible de vivre dans un pays de plus en plus peuplé par des cons.
12 décembre 2017 dans Langue française, Religion (islam, etc.) | Lien permanent | Commentaires (5)
Le.a. Corbeau.belle et le.a. Renard.e.
Maître.esse. Corbeau.belle, sur un arbre perché.e,
Tenait en son bec un fromage.
Maître.esse. Renard.e., par l'odeur alléché.e.,
Lui tint à peu près ce langage :
"Hé ! bonjour, Monsieur.Madame. du Corbeau.belle
Que vous êtes joli.e. ! que vous me semblez beau.elle. !
Sans mentir, si votre ramage
Se rapporte à votre plumage,
Vous êtes le.a. Phénix.e. des hôtes.sses. de ces bois."
À ces mots., le.a. Corbeau.belle ne se sent plus de joie ;
Et pour montrer sa belle voix,
Il.elle. ouvre un large bec, laisse tomber sa proie.
Le.a. Renard.e. s'en saisit, et dit : "Mon.Ma. Bon.nne. Monsieur.Madame.
Apprenez que tout.e. flatteur.teuse
Vit aux dépens de celui.celle. qui l'écoute.
Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute."
Le.a. Corbeau.belle, honteux.euse. et confus.e
Jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus.
04 novembre 2017 dans Langue française | Lien permanent | Commentaires (10)
Écriture inclusive, définition piochée sur le site www.ecriture-inclusive.fr :
" L'écriture inclusive désigne l'ensemble des attentions graphiques et syntaxiques permettant d'assurer une égalité des représentations entre les femmes et les hommes."
Par exemple, ces dingues préconisent d'orthographier : président.e, agriculteur.trice... et nous encouragent à nous y mettre tou.te.s.
On n'a pas fini de se marrer ! Remarquez, puisque nous pouvons constater chaque jour que les habitants de ce pays ont tous atteint le niveau de la perfection en langue française écrite, il est effectivement temps de passer au niveau de complexité supérieur, non ? Et après ils se lamenteront que l'anglais gagne inexorablement du terrain.
02 novembre 2017 dans Langue française | Lien permanent | Commentaires (3)
29 octobre 2017 dans Langue française | Lien permanent | Commentaires (7)
LU DANS " LA VOIX DU NORD" (Aire-sur-la-Lys est une commune de 10 000 habitant située dans le Pas-de-Calais). Extraits :
QUESTION : Vous dressez un tableau très noir.
« Oui c’est noir. Tout ce qui tourne autour de mon métier est une forme de souffrance, et je ne suis pas la seule à le ressentir. Des collègues me disent qu’ils sont passés par là. »
QUESTION : Quel est le point le plus grave ?
« La maîtrise du français. J’aide des élèves en maths qui n’ont pas compris une consigne, le vocabulaire. On fait le constat qu’ils réussissent de moins en moins. Ce n’est pas la faute des professeurs mais de l’institution. Mes enfants âgés de 10 ans savent peut-être plus de choses que moi à leur âge mais c’est du saupoudrage. Je parle de construction des phrases à mes élèves latinistes, certains ne savent pas différencier les attributs du sujet du COD. On nous répond que ce n’est pas l’essentiel, l’important est qu’ils sachent écrire, penser, parler spontanément. Mais si on ne maîtrise pas l’outil, on ne peut pas s’en servir. »
QUESTION : Vous appelez à résister.
« J’essaye d’apporter le maximum à mes élèves. Je ne me résigne pas, je suis en résistance depuis longtemps, en secret. Je fais des évaluations de vocabulaire, j’impose aux élèves l’apprentissage par cœur. Je leur dis que c’est en faisant des efforts qu’on réussit, en s’entraînant comme pour leurs sports. Alors qu’en formation, on nous dit de faire du ludique ; que le par cœur, les tables de multiplication, la conjugaison, ne servent à rien ! Je persiste : mon apprentissage n’est pas ludique car je ne suis pas animatrice de centre aéré, et je dis cela en ayant beaucoup de respect pour cette profession. »
QUESTION : Quelles solutions ? Vous proposez un Grenelle de l’éducation.
« Je n’ai pas les solutions. Ce sont des experts qui n’ont pas ou peu enseigné qui parlent de notre métier. Mais quand fera-t-on confiance aux professeurs, les premiers concernés ? »
Julie Daniel, éditrice aux Éditions du Rocher : « J’étais intéressée par le recul d’Isabelle sur l’Éducation nationale, elle a fait beaucoup de recherches sur le sujet, poursuit son éditrice. C’est un coup de gueule, sa plume est assez acide. Elle fait un constat terrible sur la régression de l’Éducation nationale. Cela touchera tous ceux qui ont des enfants. »
Le livre est sorti le 23 août (Éditions du Rocher, 18,90 €, 223 p.).
Je viens de voir l'auteur interrogée à la télévision. Elle constate avec tristesse que beaucoup d'élèves arrivent en 6e sans maîtriser la langue (française !) donc sont parfois incapables de comprendre ce qui leur est demandé. J'ai à mon tour une QUESTION : Pourquoi peut-on entrer en 6e sans maîtriser la langue française ? Puis une autre QUESTION pour enchaîner logiquement : Pourquoi donne-t-on le baccalauréat à des lycéens qui ne savent pas écrire correctement en français ? Il y aurait une ultime suite logique avec cette QUESTION : Pourquoi certaines entreprises sont-elles désormais (c'est nouveau) obligées de faire donner des cours de rédaction en français à des ingénieurs et cadres ayant décroché le bac puis un diplôme universitaire ?
Qui sont les responsables de la dégradation de notre système éducatif ? Ces malfaisants méritent d'être tous cités, montrés du doigt, et pourquoi pas conspués, car la catastrophique Belkacem, malgré ses immenses talents pour la destruction, n'a pas pu à elle seule causer en si peu de temps des dégâts aussi considérables. Voici les coupables des 40 dernières années :
René Haby
Christian Beullac
Alain Savary
Jean-Pierre Chevènement
René Monory
Lionel Jospin
Jack Lang
François Bayrou
Claude Allègre
Luc Ferry
François Fillon
Gilles de Robien
Xavier Darcos
Luc Chatel
Vincent Peillon
Benoît Hamon
Najat Vallaud-Belkacem
Toujours au sujet de l'Education, voici quelques extraits d'une chronique de Jacques Julliard parue dans LE FIGARO le 4 septembre :
Il n'y a pas que les Français pour être rebelles à toute idée de réforme, comme vient de l'affirmer un Emmanuel Macron au bord de l'exaspération. Leur École aussi, malgré les projets qui se succèdent depuis cinquante ans à la cadence des rames de métro vers 18 heures. Pourquoi ? Parce qu'il existe, au chapitre de cette École, deux projets concurrents qui se sont révélés, à l'usage, incompatibles. Le premier est d'en faire un instrument de diffusion du savoir et de la culture. On a cru longtemps qu'il ne saurait y en avoir d'autre. Erreur ! Depuis un bon demi-siècle existe en effet un autre projet qui consiste à faire de l'École un instrument de réduction des inégalités sociales. Appelons le premier « le projet Jules Ferry » ; c'est celui de la IIIe République. Et appelons le second « le projet Bourdieu-Meirieu » ; c'est le projet de la sociologie critique et des pédagogistes professionnels. Depuis 1981, jusqu'au mois de mai dernier, c'est le modèle Bourdieu-Meirieu qui l'a emporté au sommet de l'État, et notamment dans le camp retranché de la Rue de Grenelle, où les ministres passent mais où les docteurs du crétinisme égalitaire sont inamovibles.
(...) Au départ, la volonté délibérée de donner le baccalauréat à quiconque s'y présente. Luc Ferry prétend même que pour s'y faire coller, il faut en faire la demande écrite… Or le baccalauréat, on l'oublie trop, est le premier diplôme de l'enseignement supérieur. Sa fonction de sélection minimale - à tout le moins d'orientation - ayant disparu, il en est résulté un gigantesque embouteillage à l'entrée des universités. Dans certaines options, on en est à éconduire des mentions « très bien » au bac ! Conséquence : on a recours, sous prétexte de ne pas sélectionner, au tirage au sort ! On a honte pour l'Université. Mais cette bouffonnerie a au moins le mérite de démontrer que le refus de toute sélection par le savoir a pour conséquence inéluctable la négation du savoir lui-même. Et le triomphe de l'obscurantisme ! Connaissez-vous d'autre lieu, en France ou dans le monde, des États-Unis à la Corée du Nord, où l'on sélectionne les aptitudes et les compétences par tirage au sort ?
(...) Si encore les résultats en matière d'égalité compensaient l'abandon par l'École de son ambition scientifique ! Ce n'est pas le cas : non seulement la France est un pays en voie de déculturation lente, comme en témoignent les résultats cumulés des enquêtes Pisa et du classement de Shanghaï des établissements d'enseignement supérieur, mais elle demeure l'une des nations d'Europe où les inégalités constatées à l'école sont les plus profondes. C'est un échec cuisant que seule la complicité des rubriques spécialisées de la presse bien-pensante parvient à dissimuler en partie au grand public.
(...) Les premières déclarations et les premières décisions du nouveau ministre de l'Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, ont signifié clairement que la ligne Bourdieu-Meirieu était abandonnée au profit de la ligne Jules Ferry. Je m'en réjouis. Il était temps.
(...) Savez-vous pourquoi, en dépit de leurs vibrantes déclarations, les présidents de la République successifs depuis Georges Pompidou se sont désintéressés de l'École ? Parce que c'est un domaine où les résultats sont lents à se faire sentir et, par conséquent, d'un rendement électoral faible. Si Emmanuel Macron avait le courage de s'attaquer à cet immense chantier, mieux encore, de le poursuivre jusqu'à la fin de son quinquennat, je serais, au nom d'une certaine idée de la République et de l'enseignement, disposé à lui pardonner toutes les bêtises qu'il pourrait commettre ailleurs.
Historien et essayiste, Jacques Julliard est éditorialiste de l'hebdomadaire Marianne.
05 septembre 2017 dans Actualité, Belkacem - La Khmère rose, Langue française | Lien permanent | Commentaires (8)
Éducation des journalistes :
04 juillet 2017 dans Langue française | Lien permanent | Commentaires (7)
Le moment est venu à nouveau, comme tous les semestres (et c'est même déjà trop tard : voir le tweet de RTL ce matin, ci-dessous), d'informer la médiacratie indécrottable que le nom SOLDES, quand il est relatif aux affaires commerciales, est MASCULIN. Essayez de demander quelle est en ce moment LA SOLDE de votre compte à votre banque, et vous sentirez bien que ça l'fait pas. C'est le solde d'un compte, pareil pour les fringues, c'est le solde du stock, bande de bacheliers ! "La solde" n'existe que pour désigner le salaire d'un militaire.
Je pensais que la règle n'était pas "compliquée" (comme vous dites, les journalistes) à faire entrer dans la tête d'un journaliste, mais comme je la réitère deux fois par an ici depuis douze ans (soit 24 fois) et que je vois qu'elle n'est pas encore assimilée, vous voyez que je m'énerve un peu, c'est humain.
Autre chose, les cancres de la presse : le nouveau président de l'Assemblée nationale se nomme François de Rugy, en réalité François Goullet de Rugy. Quand vous écrivez François de Rugy, c'est bon, ou M. de Rugy, c'est encore bon. Mais si, par un excès de familiarité, ou pour gagner des caractères dans un tweet, vous écrivez "de Rugy" vous avez faux : c'est "Rugy" tout court (et vous épargnez trois signes dans Twitter). Instruisez-vous en continu : bac + école de journalisme + sciences po c'est largement insuffisant (vous le démontrez tous les jours).
29 juin 2017 dans Journalistes & Médias, Langue française | Lien permanent | Commentaires (4)
L'ancien maire du Havre a raison, le message est effectivement sans ambigüité : c'est 52% d'abstention et 15% des inscrits pour Macron !
Une bonne occasion de réviser la fameuse dictée de Prosper (youp-la boum) Mérimée :
Pour parler sans ambiguïté, ce dîner à Sainte-Adresse, près du Havre, malgré les effluves embaumés de la mer, malgré les vins de très bons crus, les cuisseaux de veau et les cuissots de chevreuil prodigués par l'amphitryon, fut un vrai guêpier.
Quelles que soient et quelqu'exiguës qu'aient pu paraître, à côté de la somme due, les arrhes qu'étaient censés avoir données la douairière et le marguillier, il était infâme d'en vouloir pour cela à ces fusiliers jumeaux et mal bâtis et de leur infliger une raclée alors qu'ils ne songeaient qu'à prendre des rafraîchissements avec leurs coreligionnaires.
Quoi qu'il en soit, c'est bien à tort que la douairière, par un contresens exorbitant, s'est laissé entraîner à prendre un râteau et qu'elle s'est crue obligée de frapper l'exigeant marguillier sur son omoplate vieillie. Deux alvéoles furent brisés, une dysenterie se déclara, suivie d'une phtisie.Par saint Martin, quelle hémorragie, s'écria ce bélître ! À cet événement, saisissant son goupillon, ridicule excédent de bagage, il la poursuivit dans l'église tout entière.
La dictée faisait partie des passe-temps de la cour de l'empereur Napoléon III. Mythe ou réalité, la dictée attribuée à Mérimée a mis à l'épreuve les souverains ainsi que leurs invités. Napoléon III commit 75 fautes, l'impératrice Eugénie, 62, Alexandre Dumas fils, 24. Seul un étranger, le prince de Metternich, ambassadeur d'Autriche, n'en fit que 3. SOURCE : merimee.culture.fr
12 juin 2017 dans Langue française | Lien permanent | Commentaires (4)
08 juin 2017 dans Belkacem - La Khmère rose, Langue française | Lien permanent | Commentaires (8)
Marlène Schiappa est Secrétaire d'Etat chargée de l'égalité hommes-femmes. Car en France il faut un secrétariat d'Etat pour cela. Je ne vous parle pas de ce qu'il faudrait déployer comme moyens en Arabie séoudite !
De même, notre pays est tellement en lambeaux et fragmenté en peuplades hétérogènes qu'il nous faut un Ministre en charge de la cohésion des territoires. Jadis c'était l'aménagement DU territoire, je suppose que le DU singulier et donc jacobin choquait les provinciaux, on leur a donc accordé l'autonomie dans le vocabulaire. Quand on dit "des territoires" chacun peut se sentir visé. C'est l'ignoble Richard Ferrand qui a hérité du ministères de la cohésion des territoires. Il ne s'agit pas d'harmoniser des territoires pour n'en faire qu'un, devenu cohérent et appelé la France. Non, il faut rendre chaque territoire cohérent. Avec lui-même d'abord : les Bretons de la 6e circonscription du Finistère briguée par Richard Ferrand dimanche prochain sont tous des idiots illettrés (selon la cabinet de Ferrand), ça se tient, ça fait la cohésion de ce territoire reculé. Les Ch'tis sont de francs buveurs de bière, des individus accueillants, chaleureux. Etc. Et tout cela ça fait d'excellents Français...
Puisque le président Macron adresse ses reproches à Trump en anglais, Madame Schiappa s'est autorisée à parler franglais. Ah mais ça me revient, jusqu'au 10 mai 2017 existait un secrétaire d'état à la francophonie. Alain Decaux s'en occupa en 1988, Jacques Toubon en 1993. Ce n'est plus utile, désormais au gouvernement on se pique de speaker English, ou plutôt Franglish quand on est à la tête d'un secrétariat subalterne et Queen's English quand on est président.
05 juin 2017 dans Langue française | Lien permanent | Commentaires (5)
Pâque, sans «s», au féminin désigne d'après le Petit Robert «la fête juive annuelle qui commémore l'exode d'Égypte». Pâques, au pluriel, représente «la fête chrétienne célébrée le premier dimanche suivant la pleine lune de l'équinoxe de printemps, pour commémorer la résurrection du Christ.»
Pâques est originellement orthographié sans «s». «Pâque» désignant la fête juive de la «Pâque» ou le «passage» de la mer Rouge par le peuple hébreu, tel que le narre le livre de l'Exode mais également, «agneau pascal», animal que l'on sacrifie lors de la cérémonie.
Quel intérêt de préciser un tel épisode nous direz-vous ? Tout simplement parce que dans la lignée des évangélisateurs, dont fit partie saint Paul qui reprit le symbole, l'agneau pascal deviendra lors des célébrations de Pâques -écrit cette fois-ci avec un «s»- la représentation du Christ qui versa son sang pour le salut de l'Homme.
ÉTYMOLOGIE
(1553) Du moyen français pasquerette, pasquette en ancien français. L’étymologie du premier mot est divisée en deux propositions :
La pâquerette est très rustique. On la trouve dans les prés, les pelouses, les bords de chemins, les prairies, sur les gazons et les zones d'herbe rase. Les pâquerettes ont la particularité, comme certaines autres fleurs de plantes herbacées, de se fermer la nuit et de s'ouvrir le matin pour s'épanouir au soleil ; elles peuvent aussi se fermer pendant les averses, voire un peu avant, ce qui permettrait dans les campagnes de prédire la pluie légèrement à l'avance. Les pâquerettes survivant très bien aux tontes répétées même très rases dans un gazon, où elles sont particulièrement visibles, elles ont donné lieu à l'expression « au ras des pâquerettes » signifiant « au ras du sol » et, métaphoriquement, « sans intelligence ». Exemple : les discours de la candidate des travailleuses-travailleurs à la présidentielle, Nathalie Arthaud, restent au ras des pâquerettes.
15 avril 2017 dans Langue française, Religion (islam, etc.) | Lien permanent | Commentaires (0)
Lors du 'grand débat' télévisé entre les onze candidats à la présidentielle 2017, interrogé comme les autres sur sa définition de ce que doit être selon lui « un président exemplaire », le candidat Fillon s'est lancé dans une anaphore, cinq ans après celle de François Hollande candidat en 2012, restée fameuse.
05 avril 2017 dans Langue française | Lien permanent | Commentaires (1)
Dimanche soir 5 mars sur France 2, François Fillon a employé trois fois l'expression "je ne suis pas autiste". Des crétins, par dizaines, y ont aussitôt vu une insulte aux autistes de la Terre entière. Une association appelée SOS AUTISME a engagé des poursuites. Des enragés se déchaînent sur les réseaux sociaux. Benoît Hamon a écrit sur twitter : "À F. Fillon qui fait de l'autisme une insulte, je veux lui dire que les personnes atteintes d'autisme ne mentent pas, ne trichent pas, elles !"
Le docteur Jean-Daniel Flaysakier (le Monsieur Santé de France 2) s'est déclaré extrêmement choqué. Flaysakier est un monsieur qui est hyper-sensible au vocabulaire employé par les autres, mais totalement désinhibé pour le vocabulaire employé par lui-même... c'est ainsi qu'en avril 2014 il publia un tweet où il parlait en ces termes de Virginie Spies, sémiologue et contributrice pour Le Plus de l'Obs : "Pétasse, vulgaire, médiocre." Vous voyez le genre de bonhomme ?
Si tous ces gens ignorent que l'emploi de certains mots forts, lourds, durs dans un sens figuré est courant en français, sous la plume des plus grands auteurs, depuis quelques siècles, ce sont des incultes accomplis. Si au contraire ils savent mais feignent de ne pas savoir, ce sont des esprits fourbes. Dans les deux cas, ils sont méprisables.
Si on écoutait cette police totalitaire du verbe, il deviendrait interdit d'employer "aveugle", "sourd", "muet", "schizophrène" autrement que dans leur sens primaire strict... encore que des succédanés politiquement corrects aient déjà été mis sur le marché, avec "malentendant", "non-voyant", "à mobilité réduite". Les Galeries Lafayette n'oseront plus annoncer "des prix fous" sans que le Docteur Flaysakier leur tombe sur le râble. Et Alain Afflelou devra faire réenregistrer son célèbre slogan publicitaire en remplaçant le mot "fou" par un synonyme moins stigmatisant pour la respectable communauté des malades mentaux et leurs familles : azimuté, barjo, fada, louf, frappé, givré, maboul, siphonné... ? Je sais, ça ne rime pas, mais c'est correct. En Vendée, vous irez cet été par milliers visiter le Puy-du-Malade-Mental. Plus personne, dans aucun roman, ne restera "muet comme une carpe". En marketing, les "tests en aveugle" se replieront prudemment sous le vocable de "blind test". "Il vaut mieux entendre ça que d'être sourd" se rhabillera en "il vaut mieux entendre ça que d'être malentendant".
Et maintenant je vais vous montrer pourquoi Alain Juppé ne pouvait pas devenir président de la République : parce qu'il aurait eu SOS AUTISME et le Docteur Flaysakier contre lui (lesquels n'ont pas moufté lors de cette parution en 2009 dans Le Monde)
07 mars 2017 dans Langue française | Lien permanent | Commentaires (13)
... "et cela veut dire beaucoup", sans doute pour l'intelligentsia macroniste qui lit Le Monde et Le Huffington Post, mais pas pour moi qui lit Le Parisien accoudé au comptoir du Tabac de La Mairie à Sèvres, devant une 1664 et l'ami Bernard. Alors je me suis mis en recherche...
Un mème (de l'anglais meme ; calqué sur gène, sans rapport et à ne pas confondre avec le français même) est un élément culturel reconnaissable répliqué et transmis par l'imitation du comportement d'un individu par d'autres individus. L’Oxford English Dictionary définit le meme comme « un élément d'une culture (prise ici au sens de civilisation) pouvant être considéré comme transmis par des moyens non génétiques, en particulier par l'imitation » -- WIKIPEDIA
C'est plus clair !
02 mars 2017 dans Langue française | Lien permanent | Commentaires (0)
Pascal Praud est connu comme journaliste sportif, plutôt spécialisé dans le football. A la radio (RTL), il a repris le fambeau de l'émission-culte "On refait le match" d'Eugène Saccomano et tient une rubrique matinale généraliste, genre billet d'humeur, vers 7h58, intitulée "Le Praud de l'info".
"Le prédicat désigne ce qui est dit du sujet", explique Pascal Praud dans sa rubrique du vendredi 20.01, et il prend cette phrase très réaliste en exemple :
"Najat Vallaud-Belkacem fait n'importe quoi".
Praud décrypte : "'Fait n'importe quoi' est le prédicat".
Et de poursuivre : "Avant, on aurait appris : 'Najat Vallaud-Belkacem', sujet ; 'fait', verbe ; fait quoi ? 'n'importe quoi', complément d'objet direct".
"Aujourd'hui c'est fini : il faut dire cette chose incroyable, révoltante, insensée. On n'apprend plus à l'école primaire le complément d'objet direct. Trop compliqué !", tonne le journaliste. "On simplifie. 'Fait n'importe quoi' devient un bloc à part entière, c'est le prédicat. La fameuse méthode globale, celle qui a plongé des millions d'enfants dans l'ignorance. Et on continue !", se désole-t-il.
"Le Conseil supérieur des programmes, qui valide cet enseignement, est un danger public. Il pratique le charabia, il a la passion de la réforme, il modifie ce qui marche", note Pascal Praud. "Incompétence et idéologie sont sa marque de fabrique. Il est urgent de le supprimer", conclut-il, en prenant soin de préciser l'orthographe finale du mot "supprimer". (oui car à la radio les cancres du ministère auraient pu entendre "supprimé")
LE FIGARO -- Alain Bentolila, est un linguiste français, professeur à l'université Paris Descartes. Il a participé à l'écriture des programmes scolaires en 2008. Il déclare :
"L'introduction du prédicat dans les petites classes n'a aucun sens. Le prédicat est une notion de théorie classique aristotélicienne. J'enseigne cette notion à mes étudiants de master 2. L'homme est le seul animal vivant à «dire des choses à propos de». Voilà ce qu'est le prédicat. Votre pensée prend le pouvoir sur votre perception comme lorsque vous dites «le chou a mangé la chèvre» ou «la terre est bleue comme une orange». Avec le prédicat, vous entrez dans la poésie, l'image. C'est une notion philosophique formidable pour mes étudiants mais, pour des enfants, ça n'a aucun intérêt. C'est une erreur fondamentale. Derrière un terme comme le prédicat se cache une idéologie épouvantable dont les enfants défavorisés sont les premières victimes."
LAROUSSE - LE PRÉDICAT :
Élément central de la phrase, autour duquel s'organise la fonction des autres éléments de l'énoncé. (Dans la phrase de base, c'est le syntagme verbal par rapport au syntagme nominal sujet : Le chien aboie.)
Robert Marchenoir nous a écrit :
On notera le raffinement dans la perversité dont fait preuve cet article du Larousse. Pour expliquer un mot que personne ne comprend (prédicat), on "l'explique" avec un autre mot que personne ne comprend (syntagme). Pour expliquer un concept imbitable, on explique d'abord que ça veut dire un truc, puis que ça veut dire le contraire. Pour expliquer une définition, on donne un exemple qui ne correspond pas à la définition : le verbe aboyer serait l'élément central de la phrase "Le chien aboie". Bah non, gros con. Dans la phrase "Le chien aboie", "aboie" n'est pas plus central que "le chien". En revanche, prétendre que le chien n'est pas central, c'est faire preuve d'une cynophobie insupportable qui me rappelle les heures les plus sombres de notre histoire.
TAKUAN nous a écrit :
Au secours ! Pour comprendre j'ai demandé en ligne la définition du "prédicat". Voilà ce que le Larousse nous en dit :
1) Élément central de la phrase, autour duquel s'organise la fonction des autres éléments de l'énoncé. (Dans la phrase de base, c'est le syntagme verbal par rapport au syntagme nominal sujet : Le chien aboie.)
2) Nom parfois donné, en grammaire traditionnelle, à l'adjectif attribut dans une phrase comportant la copule être.
3) Ce qui est affirmé d'un sujet ou est dit lui appartenir. (Sagesse/sage est prédicat dans La sagesse appartient à Socrate ou dans Socrate est sage.)
Et avec cela je suis sensé comprendre l'architecture d'une phrase ? Si j'ai bien compris, avant une phrase était définie par un sujet, un verbe et un complément, maintenant il s'agit d'une affirmation avec un prédicat qui est tantôt sujet (nominal/sagesse) et tantôt complément (verbal/sage).....mais je suis pas certain.... Et vous ?
Robert Marchenoir a répondu :
TAKUAN | Totalement imbitable. Heureusement que les dictionnaires sont faits pour expliquer des trucs, parce qu'on aurait pu s'y tromper. "La copule être". La quoi ? Gros cochon... Cet article du Larousse est parfaitement clair : nous sommes victimes d'un groupe de terroristes du langage qui s'emploient à remplacer ce qui se conçoit clairement, et s'énonce aisément, par un charabia incompréhensible qui ne veut rien dire. Après quoi, ces messieurs, ayant foutu un bordel noir, se proposent comme volontaires pour nous "expliquer". C'est l'éternelle arnaque du socialisme : je sème la subversion, j'installe mes théories à la con, je torpille ce qui, avant moi, marchait parfaitement, puis j'offre mes services pour réparer les méfaits du capitalisme, de l'ultra-libéralisme et de mon cul sur la commode. Ca marche aussi avec les musulmans, remarquez : j'importe en France mes moeurs arriérées, mes comportements socialement nocifs, mon idéologie mortifère et déresponsabilisante, je crée un champ de ruines autour de moi, et puis je chouine que la méchante France raciste et capitaliste m'empêche de devenir directeur du marketing de l'Oréal et de m'acheter un appartement dans le 16e arrondissement de Paris. Tout en entraînant tout le monde vers le bas avec moi.
20 janvier 2017 dans Belkacem - La Khmère rose, Langue française | Lien permanent | Commentaires (11)
Par leurs tweets lamentables, Hollande, Belkacem, Azoulay ont fait de leur mieux pour démontrer qu'ils n'en avaient rien à foutre de la langue française et inculquer aux élèves et aux étudiants qu'il était possible d'atteindre des fonctions au sommet de l'Etat en bafouant toutes ses règles. Il est plus que temps que ces personnages méprisables disparaissent du paysage à tout jamais. Les réformes de Peillon et Belkacem pour l'éducation auraient pu ne se concentrer que sur un point (jamais atteint par leurs prédécesseurs depuis trois ou quatre décennies) : savoir lire, écrire, calculer, non par en entrant en 6e, mais pour entrer en 6e (1). Une fois cet objectif atteint, on pourra parler du reste.
C'est parce que le socialisme nivelle par le bas que les plus médiocres des socialistes peuvent trouver refuge et se pavaner dans les ministères et à l'Elysée.
(1) Dans les années cinquante, l'entrée en classe de 6e se faisait sur concours. Il était donc impossible d'y trouver des élèves ne maîtrisant par la lecture, le calcul et l'écriture. Actuellement, même pour décrocher le bac il est possible de présenter des copies truffées de fautes de français. Rappelons que, de décembre 1958 à avril 1974, l’Élysée a été occupé par un général écrivain et par un agrégé de lettres.
18 janvier 2017 dans Belkacem - La Khmère rose, Langue française | Lien permanent | Commentaires (8)
Les tweets à en-tête de l’Élysée émis pendant les fêtes de fin d'année nous annoncent que 2017 va commencer comme finit 2016, et comme va se terminer le quinquennat déplorable de Monsieur Hollande : dans la médiocrité.
On ne saurait m'opposer que ce n'est pas le président qui tape ces tweets de ses petits doigts boudinés : un chef est responsable de la production de ses subordonnés, et de celle des subordonnés de ses subordonnés. Monsieur Hollande a bien su proclamer qu'il avait gagné la guerre contre le terrorisme au Mali ! Il n'avait pas tiré un coup de feu.
Ainsi, par exemple, je viens de me rendre acquéreur (l'année commence fort) d'une brouette en kit dans une grande surface de bricolage. Le kit contenait le caisson, la roue, les deux manches, mais pas le sachet supposé renfermer les éléments d'assemblage. J'y suis retourné expliquer mon désarroi de jardinier. Le "vendeur" a refusé de me servir les pièces manquantes. Je me suis adressé à la direction du magasin et son directeur m'a aussitôt téléphoné pour me présenter des excuses, une livraison des pièces et une compensation commerciale. Dans cet exemple, le chef s'est comporté comme un responsable. Il a recruté un chef de rayon qui a recruté un vendeur incompétent (qui sera sanctionné), et ce n'est pas l'incompétent en bout de chaîne qui présente ses excuses au client, c'est le chef au sommet.
Le service communication de l’Élysée sous François Hollande, ce sont des ânes recrutés par des incapables supervisés par un incompétent.
Gaspard Gantzer est depuis le 23 avril 2014 le chef du pôle communication à la présidence de la République française.
07 janvier 2017 dans Langue française | Lien permanent | Commentaires (2)
AMAZON a estimé ce matin que pour moi le moment était venu de leur acheter un sac à dos. En prévision d'un long voyage, sans doute ? La suggestion est charmante. Le texte du descriptif l'est beaucoup moins. On sent, à le parcourir, que la courbe du chômage chez les traducteurs est en train de prendre une trajectoire ascendante. Après nous avoir privés de ses impôts, Amazon met nos travailleurs sur la paille. Ils sont un peu impérialistes, ces Américains, je trouve.
Si la présentation de ses produits dans une "langue locale" fortement dégradée ne freine pas ses ventes, on ne voit pas pourquoi Amazon (ni la marque Veevan) s'embêterait à confier ses traductions à des humains, ni même à faire relire et corriger les textes issus du logiciel "Google Translate" par des individus équipés d'un bac + N du système éducatif français, qui feraient à peine mieux (voir à ce sujet les bandeaux de bas d'écran de BFMTV).
Voici donc ce que Google Translate a sorti pour présenter le merveilleux sac à dos multipoche pas cher du tout qu'Amazon voulait me fourguer ce matin :
[Descriptions du produit]
Si vous êtes en train de commencer des vacances en weekends, de gravir la montagne ou de voyager, nous vous proposons un sac totalement parfaite pour vous. Une grande capacité et plusieurs poches vous permettent de mettre les choses en fonction de leur usage. Il convient 13 pouces pour ordinateur portable. A l'extérieur de ce sac, la conception de plusieurs poches vous permet de poser le porte-monnaie, le cahier, les clés et les stylos, etc. Les sangles modulables allégèrent le fardeau des épaules, bien pratique et confortable.
[caractéristiques sur le produit]
a : Ce sac est fabriqué en toile de haute qualité avec un toucher confortable, une qualité solide et durable. Il ne bouloche pas.
b : Les accessoires de quincaillerie de haute gamme et une couture raffinée vous assure une garantie.
c : Les étoffes ne se fane pas et a une résistance à l'abrasion.
Attention:
Veuillez permettre une légère déviation pour les data de la mesure.
La couleur actuelle pourait différer entre la réalité et la photo en raison d'ordinateur d'établissement.
J'ai particulièrement apprécié le passage "Il convient 13 pouces pour ordinateur portable" ainsi que "Veuillez permettre une légère déviation pour les data de la mesure". On frôle la poésie pure, là...
28 décembre 2016 dans Langue française | Lien permanent | Commentaires (2)
24 décembre 2016 dans Journalistes & Médias, Langue française, Télévision | Lien permanent | Commentaires (6)
Ici le lien vers l'article dans le site Valeurs actuelles
EXTRAIT :
En rappelant certains liens historiques entre la France et le monde musulman, l’ancien ministre de l’Education nationale affirme que ce dernier “fait partie de nous-même” et que “c’est une chance d’avoir été ensemencé par ces cultures. Il faut le revendiquer avec fierté”. Il rappelle plus loin que lorsqu’il a été ministre de l’Education nationale entre 2000 et 2002, il s’est battu pour “l’enseignement des langues vivantes dès le CP, et en particulier l’arabe”…
Arthourr nous a écrit :
Moi je trouve qu'on ne peut pas vraiment lui en vouloir : Président de l'Institut du même nom, il est logique qu'il fasse la pub de son bizness. Il a passé sa vie d'adulte à justifier son salaire de stipendié en faisant mousser, et ses attributions, et la (pseudo-) importance du secteur dont il a eu la charge. Un réflexe de clébard aussi bien conditionné ne s'arrête pas à la retraite : il continue à l'EHPAD.
Caribou 95 nous a écrit :
Il se fait ensemencer par qui il veut, mais il garde ça pour lui, on n'en a rien à cirer. Et s'il veut garder la semence un peu plus longtemps, il serre les miches et puis voilà.
14 décembre 2016 dans Langue française | Lien permanent | Commentaires (12)
Tous les six mois depuis onze ans, je donne une petite leçon aux journalistes sur le mot SOLDES, qu'ils ont lourdement tendance à employer au féminin, alors que c'est le même mot que "le solde" d'un compte en banque. Pour le mot OLYMPIADE, l'occasion de fustiger ces fiers bacheliers est plus rare. Elle se présente cette semaine. La curiosité étant supposée demeurer l'une des qualités majeures pour un journaliste, il leur suffirait d'interroger wikipedia pour apprendre ceci :
L’olympiade est une unité de temps, constituée par la période de quatre années s’écoulant entre deux jeux olympiques. Elle est la base de la chronologie du monde grec à partir d’Alexandre le Grand.
Mais ce n'est pas tout.
"Jeux olympiques" se prononce "jeux z olympiques", comme on dit "les z hommes", "les z incapables" qui nous gouvernent, "les z attentats" commis par des déséquilibrés.
Je profite de ce court billet, après cinq jours de silence, pour indiquer que je me trouve pour le mois d'août dans un trou, en réalité à flanc de colline, où le bas débit des rares fenêtres d'accès à internet est compensé par le haut débit en pastis et rosé frais. Chacun ses valeurs, c'est la France d'en-bas-débit, je m'adapte.
04 août 2016 dans Langue française | Lien permanent | Commentaires (11)
Bernard a dit :
Je ne suis pas d'accord avec ton terme "phobe" (dans christianophobe), ce suffixe me semble tout à fait mal employé et par beaucoup. Chez wikipédia : - Étymologie - Du grec ancien φόβος, phóbos (« fuite éperdue, peur, effroi »).
Ce qui définit la haine, c'est plutôt le préfixe miso (misogyne, misandre, misanthrope) le terme christianophobe (peur du chrétien) devrait être remplacé par misochrétien par exemple. Je cite aussi assez souvent l'exemple suivant : Si je suis arachnophobe, ou herpétophobe ça veut dire que j'ai une forme de délire mental me conduisant à avoir peur des araignées ou des serpents MAIS ça ne veut pas dire que je veux les tuer ni que je les hais. Simplement, je vais faire en sorte d'éviter que les araignées et les serpents entrent chez moi, maintenant, s'ils viennent quand même, je vais faire en sorte de m'en débarrasser, mais ce n'est pas pour cette phobie que je vais aller les poursuivre dans leur domaine.
Pour ma part, je me considère comme islamophobe, car effectivement, J'AI PEUR DE L'ISLAM, de leur mode de vie, de leur culture... une déviance mentale, ou un accident du travail ou autres, je ne sais pas pourquoi, mais ce n'est pas pour ça que je les hais, si comme les serpents et les araignées ils restent éloignés de moi ou du moins ne se montrent pas agressifs ou nuisibles, je n'irai pas les chasser. Mais de même que pour les serpents, s'ils entrent chez moi et que je me sens menacé, alors je prendrai les mesures pour m'en débarrasser. Je suis donc islamophobe mais pas misomusulman.
Comme par les temps qui courent les mots semblent importants...
27 juillet 2016 dans Langue française | Lien permanent | Commentaires (0)
Alors moi, Michel Bernard, de l'académie françoise (Hollande), déclare :
"Populaire (s)" : Toute action, expression écrite ou orale, comportement venant du peuple et approuvant les actions du gouvernement... ce terme étant en voie de désuétude, il est à utiliser avec modération. (Encore pire qu'avec l'alcool, c'est pas peu dire)
"Populiste (s)" : Toute action, expression écrite ou orale, comportement venant du peuple et n'approuvant pas les actions du gouvernement..
"Heures les plus sombres de notre histoire" : Toute action, comportement, expression écrite ou orale qui est à la fois nauséabonde ET qui, de plus, entretient des propos réticents à l'augmentation du nombre de personnes définies comme "de la minorité visible". (Voir aussi "Nazi", "fasciste", "minorité", "88", "HH").
PS de GG :
immarcescible \i(m).maʁ.sɛ.sibl̥\ masculin et féminin identiques
(Littéraire) Qui ne peut se flétrir, incorruptible, au propre et au figuré.
25 juillet 2016 dans Langue française | Lien permanent | Commentaires (2)
"Un taux de réussite record" : 88,5%. Et près de la moitié avec mention.
"Qui pose question" ? Non, pas vraiment. Il est devenu évident que ce diplôme a perdu toute sa valeur. Désormais, pour échouer au bac il faut quasiment le faire exprès. Les lauréats que l'on voit chanter, danser, pousser des cris aigus à l'annonce de leur résultat font preuve d'une grave naïveté, puisque seule la consigne donnée aux correcteurs de sur-noter, et non leur talent, est la cause de leur réussite. Cela dit, il reste des aspects positifs : les chaînes iTélé, BFMTV et LCI recrutent des bacheliers, donc indigents en orthographe, pour leur confier la rédaction de leurs bandeaux informatifs de bas d'écran. La véritable vitrine de l’Éducation nationale est là, sur les écrans des chaînes d'info en continu, étalée 24 heures sur 24 devant le peuple des contribuables trahis.
11 juillet 2016 dans Langue française | Lien permanent | Commentaires (4)
Les correcteurs du baccalauréat 2016 ont fait connaître quelques unes des perles trouvées dans les copies qu’ils ont corrigées. Voici un florilège de ce cru 2016.
Les fautes ci-dessous sont l’œuvre des élèves issus du magnifique système éducatif français qui, depuis une décision démagogique du ministre socialiste Lionel Jospin (1), met un point d'honneur à offrir le diplôme du baccalauréat à un maximum de cancres, que l'on va retrouver ensuite dans les entreprises, dans les rédactions des journaux, ou chargés d'écrire les bandeaux de bas d'écran chez iTélé, BFMTV et LCI. La preuve, j'ai trouvé cet article dans PUBLIC qui a écrit : "c’est au tour des correcteurs de diffuser les perles qu’ils ont trouvé dans les copies".
(1) La loi d'orientation sur l'éducation du 10 juillet 1989, dite aussi loi Jospin (du nom du ministre de l'Éducation nationale Lionel Jospin), est une loi qui modifie largement le fonctionnement du système éducatif français.
« L'éducation est la première priorité nationale. »
— Loi Jospin, art. 1er, aujourd'hui Code de l'éducation, art. L. 111-1.
Deux remarques pour finir :
- Jospin était ministre de l’Éducation et le Premier Ministre était Michel Rocard, cet homme supérieurement intelligent, ce visionnaire que toute la socialie pleure aujourd'hui à grosses larmes.
- Naturellement, personne n'est dupe, pour conduire 80% d'une classe d'âge au bac, il suffit d'adapter la notation des copies en conséquence. La réalité a dépassé les espérances, la machine à fabriquer du bachelier s'est emballée, les jeunes Français sont de plus en plus instruits, car voici le taux de réussite au bac 2015 :
Bac général : 91,5%
Bac techno : 90,6%
Bac pro : 80,3%
Moyenne tous bacs : 87,8% (63,9% en 1980... puis Mitterrand est arrivé et le taux s'est mis à grimper, grimper...)
06 juillet 2016 dans Belkacem - La Khmère rose, Langue française | Lien permanent | Commentaires (12)
N'en doutons pas, c'est un hommage - certes discret mais visible à l’œil nu - que la Rédaction de l'hebdomadaire L'Obs a voulu rendre à la Ministre chargée de dégrader l’Éducation, en lui montrant que les failles du système éducatif français sont exposées en vitrine chez le chef de file de la presse socialiste. Pour les nuls en français de L'Obs, "tirer partie" doit s'apparenter à tirer une carte dans une partie de bataille, et c'est bien de bataille qu'il s'agit quand la place financière de Paris se trouve confrontée, comme il est dit dans ce torchon, à celles de Dublin, Amsterdam, Francfort.
L'auteur de cette belle bouse porte un nom prédestiné pour écrire chez les socialauds : Michel Rose. Ou alors c'est un pseudo pour cacher l'identité de Michel Sapin ? Ses connaissances en français sont fragmentaires et il utilise une ponctuation de bande dessinée d'entrée de gamme :
Monsieur Michel Rose, vous avez introduit un point d'interrogation (et sans une espace* après le dernier mot) au bout des appels lancés par Valls, est-ce pour exprimer que Valls en les prononçant avait en lui un sérieux doute sur leur future réalisation ? Pour votre prochaine bouse, je vous signale que sur la ligne du bas vers la droite de votre clavier vous disposez aussi du point-virgule et du signe 'paragraphe' § qui feraient joli entre vos points d'interrogation et d'exclamation. Il faut songer à utiliser ces signes, qui sont scandaleusement délaissés par les journaux, y compris un hebdo de gauche comme L'Obs, qui milite pourtant pour la parité et l'égalité. Puis-je compter sur vous pour tirer parti de ma recommandation?;!§
A vous lire...
* Si ce Michel Rose tombe sur ce qui précède, j'ai la joie de lui apprendre que le mot "espace" employé dans son sens typographique est du féminin. Oui Monsieur, ici c'est un blog plein de conneries souvent salaces, voire vulgaires, et L'Obs est un hebdo respectable bourré d'intellectuels distingués, mais chez nous on respecte la langue de notre pays, Monsieur. Je ne vous salue pas.
03 juillet 2016 dans Langue française | Lien permanent | Commentaires (1)
Voilà ce que produit une Éducation nationale qui fait entrer en 6e même ceux qui ne savent pas lire, écrire, compter et donne le Bac à tout le monde (et s'en réjouit)
En vérité, l'authentique information était celle-ci : le balai des moissonneuses-batteuses a repris dans les chants... c'est vraiment ce que Jean-Pierre Pernaud a dit au JT de 13H du 30.06, et le stagiaire (bachelier) du site MyTF1 News (yes it's a French TV station) a dérapé sur une bouse.
01 juillet 2016 dans Langue française | Lien permanent | Commentaires (4)
"En marge" est devenue cette année la formule préférée des médias pour faire croire que les destructions de vitrines et dégradations en tous genres observées lors des manifestations diverses auxquelles nous avons droit presque chaque semaine ne sont, précisément, pas liées à ces événements. Sinon, ils diraient "au cours de..." ou "lors de..." ou "pendant la manifestation".
Les hooligans anglais ont sauvagement affronté leurs homologues russes en marge de la rencontre de football de Marseille, cela n'a rien à voir avec l'UEFA Euro2016. On se doutait bien que ce n'était pas le match proprement dit que diffusait BFMTV (ils n'ont pas les droits), à voir la tenue des gars, la nature du terrain et le ballon en forme de chaise de bistrot.
La façade de l'hôpital Necker-Enfants malades vient d'être sérieusement saccagée hier mardi 14 juin en marge de la grosse manif contre la Loi Travail. Prière de croire que si le cortège syndical passait par là au même moment c'était par pure coïncidence, car à l'intérieur des marges, dans le cortège, tout était calme et bon enfant : des slogans anodins et de bon goût fusaient des rangs cégétistes, comme par exemple "Tout le monde déteste la police", scandé quelques heures après l'assassinat de deux fonctionnaires de police à Magnanville par un djihadiste.... tandis que leur fils de trois ans orphelin était soigné dans ce même hôpital !
Cristiano Ronaldo, à la tête de l'équipe du Portugal contre l'Islande (1-1), a d'abord pris une douche en marge du match (= dans les vestiaires) puis il a déclaré : "L'Islande n'a rien essayé, ils n'ont fait juste que défendre, défendre, défendre, et joué en contre. Ils ont eu deux occasions et ont marqué un but. C'est une soirée chanceuse pour eux. Selon mon opinion, c'est petite mentalité. C'est pourquoi ils ne feront rien dans la compétition."
Le sinistre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a déclaré en marge du Conseil des ministres exceptionnel du mardi 14.06 (= dans la cour de l’Élysée) : "J'ai pris toutes dispositions pour déployer des forces de sécurité en accroissant significativement les moyens des forces mobiles..."
15 juin 2016 dans Langue française | Lien permanent | Commentaires (0)
Manuel Valls l'a redit ce jeudi matin 26 mai (sur BFMTV) : le gouvernement ne touchera pas à l'article 2 de la loi Travail. Le Premier ministre a ainsi contredit son ministre de l’Économie, Michel Sapin, qui disait quelques minutes avant (sur LCP) qu'il fallait "peut-être" toucher à cet article. SOURCE : FRANCE INFO
Pouvez-vous me citer une seule grande entreprise réussissant sur son marché où l'on entend chaque semaine, parfois à quelques minutes d'intervalle comme dans le cas rapporté ici, des directeurs de filiales ou de divisions faire des déclarations contradictoires dans les grands médias ? Je suis persuadé que cela n'existe pas. Ou alors si un exemple existe, la boîte va se planter bientôt.
Quand j'étais petit, les gens que j'entendais utilisaient (me semble-t-il... c'était mieux avant ?) une langue plus châtiée que de nos jours. Par exemple j'entendais dire "c'est une véritable pétaudière" et je visualisais un endroit où des gens s'exerçaient ou s'autorisaient à péter, ça me plaisait assez, comme concept.
Mais non, selon Larousse on appelle "pétaudière" une Assemblée, organisme où règnent la confusion et l'anarchie.
WIKIPEDIA nous apprend que : Selon Alphonse Depras, l’expression viendrait « de la coutume qu’avaient les mendiants, autrefois, de se nommer un chef (du latin peto, signifiant « je demande »). Un pareil roi n’avait aucune autorité sur ses sujets et chacun agissait comme bon lui semblait ; il résultait de là une confusion extrême passée en proverbe. » Pour les autres étymologistes, pétaudière est dérivé du nom du roy Petault, un pitaud qui apparaît en 1546 dans le Tiers-Livre de Rabelais, l’image d’une « cour du roi Pétaud où chacun est maître » apparaît à la fin du XVIe siècle dans la Satyre ménippée et devient proverbiale.
Non, plus personne ne dit "c'est une pétaudière". Hier 25 mai j'ai entendu sur France Info le leader du syndicat FO, Jean-Claude Mailly, déclarer ceci en parlant de la confusion des avis au PS et au gouvernement sur la Loi Travail : "Pardonnez la brutalité de mes propos, mais je constate que c'est un peu le bordel quand même."
Oui c'est le boxon au sommet de l’État, mais je dirai à Jean-Claude Mailly de FO (et à Philippe Martinez de la CGT) que sans doute ils ont voté Hollande au 2e tour en mai 2012. Eux et leurs troupes ont amené les gens qui ont amené le boxon, et maintenant ils gémissent, manifestent, brûlent de pneus. Il n'y a pas qu'Afflelou qui est fou !
27 mai 2016 dans Actualité, Langue française | Lien permanent | Commentaires (3)
Les performances des élèves en orthographe sont en baisse sensible, au point que le niveau d'une classe de cinquième de 2005 est celui d'une classe de CM2 de 1987. Cette baisse ne relève ni du sentiment subjectif ni de l'affirmation polémique. Elle est démontrée par un travail universitaire, signé d'une équipe composée de Danièle Manesse, professeur en sciences du langage à l'université de Paris III-Sorbonne nouvelle, de Danièle Cogis, maître de conférences à l'IUFM de Paris, et de deux professeurs des écoles, Michèle Dorgans et Christine Tallet.
Comment espérer inverser la courbe descendante quand nous avons comme ministre de l’Éducation une Najat Vallaud-Belkacem qui est capable de commettre deux fautes de français dans un tweet de 140 signes (pour parler de... la réforme de l'orthographe !) ?
Deux fautes en moins de 140 signes. Et ça se prétend ministre de l’Éducation...
1- Une rupture de syntaxe : "Bien qu’appliquée [la réforme] en 2008, je" ; il fallait écrire "elle", sujet d’"appliquée".
2- Erreur dans la concordance des temps : "Je n’ai pas le souvenir que Le Figaro la critiquât" ; il fallait écrire le(s) subjonctifs(s) "l’ait (ou l’eût) critiquée".
26 mai 2016 dans Belkacem - La Khmère rose, Langue française | Lien permanent | Commentaires (3)