Gilles Dreu vient de fêter fin juillet 2019 ses 85 ans. Il vit à Vals-les-Bains (Ardèche) où il vient d'ailleurs de donner un concert.
Gilles Dreu vient de fêter fin juillet 2019 ses 85 ans. Il vit à Vals-les-Bains (Ardèche) où il vient d'ailleurs de donner un concert.
17 août 2019 dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
La créature (photo) qui représentait la France à l'Eurovision de la Chanson a terminé classé(e) au 14e rang. Naturellement, je me suis bien gardé de figurer au nombre des quelque 200 millions de téléspectateurs, j'ai appris la nouvelle à l'aube.
Les pronostiqueurs, les prévisionnistes, les experts du showbiz ont passé la semaine à nous l'annoncer grand favori ("dans le trio de tête"), voire futur grand vainqueur : les noms de ces guignols devraient être publiés partout aujourd'hui dimanche afin de leur mettre le nez sur leurs excrétions et les désigner à la vindicte publique. D'autres (ou les mêmes ?) vont passer la semaine qui s'ouvre à nous abreuver de leurs prévisions pour les élections européennes de dimanche prochain. J'essaierai de trouver des moments à vivre au présent. Par exemple je prévois d'aller voir le match de foot Paris FC - Lens à Charletty mardi.
Les articles du matin soulignent (avec satisfaction et fierté, me semble-t-il entendre) que Bilal Hassani (la créature chantante) a brillamment DÉLIVRÉ UN MESSAGE DE TOLÉRANCE. C'est vrai : j'ai moi-même toléré que mon pays soit représenté par cette personne devant 200 millions de spectateurs. Bon, c'est fait, alors maintenant on redevient sérieux.
Pour l'Eurovision 2020 à Amsterdam je propose aux sélectionneurs français de choisir soit un homme soit une femme (il y en a beaucoup en France qui sont monogenres) qui soit capable de délivrer un message musical. Retour aux fondamentaux.
(la chanson, c'était mieux avant)
19 mai 2019 dans Musique | Lien permanent | Commentaires (1)
TOUS DEUX DANS L’ACTUALITÉ CETTE SEMAINE :
A gauche, Bilal Hassani va représenter la France au Concours Eurovision de la chanson 2019 samedi 18 mai à Tel Aviv. Des commentaires sur cette créature ?
A droite, Alain Delon doit recevoir au cours du Festival de Cannes (14-25 mai) une Palme d'Honneur pour l’ensemble de la carrière. Cette Palme déchaîne la colère d’internautes qui ont recueilli 18 000 signatures pour dénoncer (hurlent-ils) "son homophobie, sa misogynie et son racisme".
Je pense à peu près comme le patron du Festival, Thierry Frémaux : que les connards de cette police politique aillent se faire foutre. Je me réjouis de ne plus être présent sur cette planète lorsqu'au Festival 2049 ces connards ou d'autres débiles de leur génération attribueront une Palme d'Honneur pour l'ensemble de leur carrière à Omar Sy, Mathieu Kassovitz ou Jamel Debbouze.
C'était mieux avant.
14 mai 2019 dans Cinéma, Musique | Lien permanent | Commentaires (1)
Jacques Dutronc est né le 28 avril 1943, il vient d'avoir 76 ans. Cette chanson est sortie en 1966, paroles de Jacques Lanzman, musique de Jacques Dutronc. A la résidence universitaire de Lille, un autre Jacques s'est usé la patience à tenter de me la faire jouer à la guitare. A une époque où certains se faisaient nommer Hallyday, Mitchell, Rivers, Anthony pour faire plus chic, plus exotique et plus vendeur , Dutronc a préféré rester Dutronc. Même si ça rimait avec ducon, il n'en avait rien à cirer, le gars Dutronc.
Tiens, à propos, quelqu'un aurait-il vu passer un mot amical, un hommage, un souvenir attendri sur Dick Rivers de la part d'Eddy Mitchell ? Hmmm...
30 avril 2019 dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
Chubby Checker, né Ernest Evans le 3 octobre 1941 à Spring Gully en Caroline du Sud (États-Unis), est un chanteur de rock 'n' roll. Il est célèbre avant tout pour avoir été dans les années 1960 à 1962 la figure de proue du twist, qu'il a popularisé en tant que danse et style musical, ce qui lui a valu à l'époque le surnom de « Mr Twist ». En juin 1959, il sort son premier single The Class/Schooldays, Oh, Schooldays pour Parkway Records (# 38 E-U) sous le pseudonyme de Chubby Checker, suggéré par Bobbie, la femme de Dick Clark, qui avait noté une ressemblance avec Fats Domino : « fat » est synonyme de « chubby » (« grassouillet »), tandis que « domino » est un jeu comme « checkers » (« jeu de dames »). Sur The Class, il imite Fats Domino, The Coasters, Elvis Presley et les Chipmunks. Il chante aussi Limbo Rock, une chanson très célèbre.
En 1960, il enregistre The Twist, reprise d'une face B de Hank Ballard and the Midnighters et en fait un énorme succès (le morceau a été repris en français sous le titre Le Twist par Les Chaussettes noires). Il récidive l'année suivante avec Let's Twist Again (repris par Johnny Hallyday et Les Chats sauvages sous le titre Viens danser le twist). En 1962, Les Vautours reprennent avec succès son titre Good good lovin' ( De t'aimer, de t'aimer ). En 2008, The Twist est déclaré le plus grand tube américain de tous les temps par l’hebdomadaire Billboard.
SOURCE : WIKIPEDIA
25 mars 2019 dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
Pour continuer à mériter ma réputation de grincheux ringard, je veux aujourd'hui, sans lien avec l'actualité toujours aussi jaune, mettre la lumière sur la doyenne de nos actrices de cinéma et chanteuses de variété, SUZY DELAIR, qui vient d'avoir 102 ans !
Elle est née, à Paris, Suzanne Pierrette Delaire, le 1er janvier 1918, fille d'un sellier-carrossier et d'une couturière. Elle a seize ans quand elle commence à faire de la figuration au cinéma dans des films mettant en vedette Raquel Meller (Violettes impériales d'Henry Roussel en 1932), Florelle (La dame de chez Maxim's d'Alexandre Korda la même année - un film où Mayol joue le rôle d'un évêque !), Armand Bernard (Touchons du bois de Maurice Champreux, en 1933) pour enchaîner, coup sur coup, trois autres films où figurent Albert Préjean et Danielle Darrieux (L'or dans la rue de Curtis Bernhardt, La crise est finie de Robert Siodmak et Dédé de René Guissart (1935) et, avant d'obtenir un premier rôle, à 25 ans, au côté de Paul Meurisse (Défense d'aimer de Richard Pottier, en 1942), dans d'autres films dont un, entre autres, où elle se fait très remarquer, notamment par son réalisateur, Georges Clouzot, soit L'assassin habite au 21 en compagnie de Pierre Fresnay.
Entre temps, on la voit aux Bouffes Parisiens, à Bobino, au Casino Montparnasse, à l'Européen, à l'Étoile, aux Folies-Belleville, chez Suzy Solidor et même dans des revues de Mistinguett ou de Marie Dubas.
Notons que Suzy Delair a tourné dans le tout dernier film de Laurent & Hardy : Atoll.
En chanson, ses deux grands succès datent de 1947 : "Avec son tra-la-la" et "Danse avec moi", les deux tirés du film 'Quai des Orfèvres' (paroles d'André Hornez, musique de Francis Lopez).
SOURCE : Du temps des cerises aux feuilles mortes
Avec son tra-la-la,
Son petit tra-la-la,
Ell' faisait tourner toutes les têtes,
D'un coup de tra-la-la,
Ell' faisait tra-la-la,
Et chacun rêvait d'êtr' dans ses bras,
Ce qui les troublait à l'extrême
Et les rendait fous de désir,
C'était pas la chose en ell' même
L'auteur de ces paroles divines est André Hornez.
André Hornez est un parolier et scénariste français né le 12 mai 1905 à Lens (Pas-de-Calais) et mort le 9 mars 1989 au Perreux-sur-Marne (Val-de-Marne). Il est le principal parolier de Paul Misraki ainsi que d’Henri Betti pour lequel il écrit notamment les paroles de C'est si bon (1947) et de Rien dans les mains, rien dans les poches (1948). Ses premières chansons sont composées par Paul Misraki et interprétées par l’orchestre de Ray Ventura ainsi que par Maurice Chevalier. Ce dernier enregistre notamment Mimi en 1932. Le célèbre artiste interprète également Oh! Cette Mitzi et Deux amoureux sur un banc. Quant-à Ray Ventura et ses collégiens, ils collaborent avec le parolier pendant de nombreuses années. Parmi les chansons les plus connues issues de cette collaboration, il faut citer Ça vaut mieux que d'attraper la scarlatine (1936), Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux ? (1937), Comme tout le monde (1938), Tiens, tiens, tiens (1939), Dans mon cœur (1939), Maria de Bahia (1947), Sans vous (1947) et La mi-août (1950).
SOURCE : WIKIPEDIA
17 février 2019 dans Musique | Lien permanent | Commentaires (1)
Dans la chapelle du Morro, Santiago de Cuba, novembre 2017. Sur FACEBOOK
10 février 2019 dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
AUJOURD'HUI 3 FÉVRIER EST LE JOUR ANNIVERSAIRE DE LA DISPARITION DE BUDDY HOLLY IL Y A 60 ANS --
Buddy Holly, de son vrai nom Charles Hardin Holley, (né le 7 septembre 1936 à Lubbock au Texas et mort le 3 février 1959 à Clear Lake dans l'Iowa) est un chanteur, guitariste et compositeur de rock 'n' roll.
Il meurt prématurément à 22 ans, avec d'autres rockeurs, dans un accident d'avion le 3 février 1959, jour surnommé The Day the Music Died en anglais (« Le jour où la musique est morte »). Son titre le plus connu en France est sans doute Peggy Sue. Ce qui est certain, c'est qu'il est le plus connu de moi-même puisque mon camarade Jacques L., étudiant de la chambre voisine à la résidence universitaire du Bas-Liévin près de Lille, me l'a fait entendre sur sa guitare probablement plus de cent fois.
Peggy Sue a véritablement existé. Elle est décédée le 1er octobre 2018. A l'origine la chanson devait s'appeler "Cindy Lou", qui était la nièce de Buddy Holly, mais le batteur des Crickets, Jerry Allison, était désireux d'impressionner une certaine Peggy Sue qui avait été étudiante avec lui et Buddy Holly, aussi ce dernier accepta-t-il de changer le nom pour "Peggy Sue". Plus tard Jerry et Peggy divorcèrent .
Buddy Holly influença Les Rolling Stones et les Beatles, ce qui n'est pas donné à tout le monde. Le groupe que vous voyez se nommait "The Crickets"... pourquoi pensez-vous qu'un groupe anglais qui les admirait prit pour nom "The Beatles" ?
Buddy Holly c'est du rockabilly de l'ère primitive (avant 1958), contemporain des débuts d'Elvis Presley, suivi plus tard par Les Beatles... Johnny Hallyday, Eddy Mitchell, qui évoqua Buddy Holly dans son titre "J'avais deux amis" :
Hier encore j'avais deux amis, le premier s'appelait Buddy
Hier encore j'avais deux amis et l'autre s'appelait Eddy
Un avion surgissant de l'ombre s'est écrasé dans un bruit d'enfer
Un avion surgissant de l'ombre m'a privé de Buddy à jamais
03 février 2019 dans Musique | Lien permanent | Commentaires (1)
Découvrez le Kulning, ce chant nordique ancien pratiqué par les femmes qui était utilisé jadis dans les montagnes scandinaves pour attirer et rassembler le bétail.
C'est bizarre : moi aussi j'ai envie de venir me rapprocher d'elle, comment cela s'explique-t-il, docteur ? Je ne suis pas taureau, je suis bélier.
03 février 2019 dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
29 janvier 2019 dans Musique | Lien permanent | Commentaires (2)
Michel Legrand, qui vient de disparaître, n'a pas composé que l'indicatif "top horaire" de RTL en 1964.
Il a aussi composé le premier Rock français en 1956 sur des paroles de Boris Vian, interprété par Henri Salvador. C'est historique ! A présent tout le monde sait ce qu'est le rock'n roll, mais je suis certain que beaucoup ignorent tout du ROLLMOPS.
Le rollmops (mot allemand qui vient de rollen (enrouler) et mops (carlin) est un filet de hareng mariné pendant un minimum de trois jours, dans une sauce contenant de l'eau, du vinaigre blanc, du sel, un peu de sucre ou autre agent adoucissant, de l'oignon, du poivre et de la moutarde, et parfois un peu de vin blanc. Les filets sont ensuite enroulés autour d'un oignon, d'un cornichon vinaigré ou de choucroute. Une petite pique en bois plantée dans le rollmops le maintient enroulé. Les rollmops s'achètent en général « prêts-à-manger », dans des boîtes cylindriques, des bocaux ou à la poissonnerie.
Je suis fier de souligner que l'un des grands producteurs en France de rollmops est la maison Simon Dutriaux (fondée en 1886, ce qui ne nous rajeunit pas) : http://www.simon-dutriaux.com/
Le rollmops Simon Dutriaux est disponible en plusieurs formats :
Bocaux 2 pièces 145 g, 3 pièces 200 g, 4 pièces 290 g, 6 pièces 400 g.
Bocal marmite 140 g.
Seaux de 4 pièces 320 g, 20 pièces 1,8kg.
Terrine 25 pièces 1,75 kg (j'en ai vu en vente chez U)
LA MAISON SIMON DUTRIAUX est installée dans la banlieue de Lens (Vendin-le-Vieil), à juste deux ou trois kilomètres de ma maison natale. J'ai été élevé au Rollmops, au Rock'n Roll (tendance Chaussettes Noires) et à la bière Ch'ti, voyez comme je pète la forme.
27 janvier 2019 dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
The Ross Sisters - "Solid Potato Salad" from Broadway Rhythm (1944) - The Ross Sisters were a trio of singers and dancers consisting of the sisters Aggie Ross, Elmira Ross, and Maggie Ross (whose real names were Veda Victoria Ross, Dixie Jewel Ross and Betsy Ann Ross). They performed as a 3-part harmony trio who also danced and did acrobatics and contortionism. Their careers peaked during the 1940s, when they were featured prominently in the 1944 film Broadway Rhythm. This clip also appears in the compilation film That's Entertainment! III (1994).
20 janvier 2019 dans Musique | Lien permanent | Commentaires (2)
Je sais que de temps en temps des gens passant par ici me trouvent un peu con, un peu ringard (je mets "un peu" par auto-courtoisie).
Je rassure les plus jeunes : vous ne le deviendrez pas forcément à cause de l'âge, moi qui vous parle je l'ai toujours été. A trente ans j'aimais déjà les vieux films avec Gabin ou Bourvil, et les chansons anciennes qui clôturaient tout repas dominical familial. Il existe un nouveau groupe musical qui fait fureur depuis trois ou quatre ans, et justement ils ont l'air d'avoir trente ans, ce qui ne les empêche pas d'avoir fait un succès avec un titre de pure nostalgie, celui que je propose en MP3 de la Semaine 03. Trois Cafés Gourmands sont un groupe de six personnes, les trois mousquetaires n'étaient-ils pas quatre ?
Ils sont de Corrèze et le revendiquent fièrement. Cela explique la présence dans cette chanson des paroles "On veut du Clody musette" et "On veut un dernier chabrol".
Vous me trouvez un peu con,
N'aimez pas ma chanson,
Vous me croyez bizarre,
Un peu patriotard,
On veut du Clody musette,
A en perdre la tête,
On veut un dernier chabrol,
Un petit coup de gnôle,
Les yeux de nos grands mères,
La voix de nos grands pères,
L'odeur de cette terre,
Vue sur les Monédières,
Clody est un orchestre pour bal musette régional (avec accordéon bien sûr) et "Faire chabrol" consiste à attendre que l'assiette de soupe ou de bouillon soit presque vidée pour y verser un peu de vin rouge. L'assiette encore chaude met le mélange à bonne température et le rend capiteux, la chaleur du bouillon développe l'arôme du vin. Pour en savoir plus sur chabrol cliquez ici. Mon père, qui était du proche Limousin, disait "chabrot", "faire chabrot". Bien entendu il m'a initié tout jeune à cette coutume (je revois l'air de grande désapprobation de ma mère). Ne vous effrayez pas : "tout jeune" je buvais de la bière à table ainsi que du cidre pendant chaque été en Normandie. Vous comprenez maintenant comment on devient un peu con et un peu ringard très tôt dans l'existence.
20 janvier 2019 dans Musique | Lien permanent | Commentaires (3)
Et tu chantes, chantes, chantes ce refrain qui te plaît
Et tu tapes, tapes, tapes, c'est ta façon d'aimer
Ce rythme qui t'entraîne jusqu'au bout de la nuit
Réveille en toi le tourbillon d'un vent de folie
14 janvier 2019 dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
Afin de montrer aux jaunes manifestants (les gueux) que leur criailleries incessantes le laissent indifférent et qu'il n'appartient pas au même monde qu'eux, le président Macron et sa bourgeoise passent quelques jours à Saint-Tropez, un coin qui est un nid de milliardaires, comme chacun sait...
Gilets Jaunes qui grelottez dans vos cabanes aux ronds-points, vous avez capté le message ?
"Qu'ils viennent me chercher" semble-t-il leur répéter, et quand ce n'est pas du palais de l’Élysée, c'est d'une villa cossue de St Trop'... preuve, une fois de plus, que cet homme n'a absolument rien compris au fossé, au gouffre, à la faille tectonique qui le séparent du peuple, probablement à tout jamais.
LA PRESSE : Alexandre Benalla, viré de l'Elysée l'été dernier, et qui a déclaré sous serment devant le Sénat avoir rendu ses passeports diplomatiques, a été vu voyageant ultérieurement avec ces mêmes passeports et entres autres, par un curieux hasard, au Tchad (où il a rencontré de hautes autorités) quelques semaines avant le voyage au Tchad du président Macron.
Martine à la ferme, Martine en voyage, Martine à la mer, Martine au cirque, Martine à l’école... de 1954 à 2010 les albums "Martine" de l'éditeur belge Casterman ont enchanté des générations de fillettes. Ces histoires gentillettes sont dépassées ; désormais elles sont remplacées par la série des albums "BENALLA..." : Benalla a un pistolet à eau, Benalla a un coffre-fort, Benalla porte les bagages de l'équipe de France de football, Benalla va au Tchad, Benalla boxeur place de la Contrescarpe, Benalla prête serment au Sénat, Benalla diplomate prend l'avion, etc.
Qui saura expliquer :
- pourquoi un passeport diplomatique avait été remis à Benalla
- pourquoi après son licenciement il lui a été réclamé deux fois par lettres recommandées restées sans réaction
- pourquoi, alors, aucun moyen de coercition n'a été déclenché à son encontre par les autorités compétentes
- pourquoi Benalla a juré devant la commission d’enquête qu'il avait laissé le passeport dans son bureau à l'Elysée... (mais alors, pourquoi le lui réclamer ensuite ?)
- pourquoi Benalla a continué à voyager en novembre et décembre 2018 avec un passeport diplomatique
- pourquoi les Douanes des aéroports (qui ont été un jour capables de m'annoncer que je venais de passer au tribunal de Rambouillet pour excès de vitesse sur la RN10), se sont révélées incapables d'arrêter Benalla à l'occasion de ses nombreux voyages "diplomatiques" depuis l'été... ou n'ont jamais reçu d'instructions en ce sens ?... et n'ont même jamais signalé ces passages au Quai d'Orsay (ce qui est paraît-il systématique)
Les albums MARTINE sont d'aimables bluettes à côté des albums BENALLA, on se frotte les mains ; ça va barder (ou pas !).
30 décembre 2018 dans Musique | Lien permanent | Commentaires (2)
Mademoiselle Vaimalama Chaves, Miss Tahiti, a été élue samedi soir Miss France 2019. Dans le micro qui lui était tendu afin de recueillir ses premiers mots, le tout premier qu'elle prononça fut : SAPRISTI !
C'est à partir de cet événement majeur de la semaine écoulée que j'aurais eu pour mission de dénicher le traditionnel "MP3 de la semaine". Les chansons du répertoire français contenant le mot SAPRISTI sont très rares, et ce n'est pas la mode du rap qui risque d'arranger l'affaire, vous voyez ce que je veux dire. Car SAPRISTI est une déformation volontaire de SACRISTI, interjection perçue par nos ancêtres comme un peu trop blasphématoire. SAPRISTI traduit généralement l'étonnement. C'est un terme populaire pouvant également exprimer la contrariété, l'impatience ou encore l'exaspération. On entend aussi "sapristoche". On entendait, pardon, car de nos jours, dans 'la nouvelle France' promue par Macron, on entend à la place "PUTAIN" ou "P'TAIN". SAPRISTI, cela fait vieille France, ou vieille Belgique si vous préférez, puisque l'interjection est fréquence dans la bouche de TINTIN.
Alors quid du MP3 de la semaine ? Il vous a été dévoilé en avant-première il y a trois semaines par la publication en semaine 47 de la chanson LE MEXICAIN composée en 1961 par Charles Aznavour pour Marcel Amont, énorme succès à l'époque, où l'on entend distinctement à la fin ceci :
Et le matin quel boucan, sacré non de nom
Ce qu'ils sont agaçants, énervants, avec leurs canons
Ça devrait être interdit un chahut pareil à midi
Quand il y a des gens, sapristi, qui ont tant sommeil
17 décembre 2018 dans Musique | Lien permanent | Commentaires (2)
Le réalisateur italien Bernardo Bertolucci vient de disparaître à l'âge de 77 ans Je me souviens, pour ma part, de :
1970 : Le Conformiste (Il conformista)
1972 : Le Dernier Tango à Paris (Ultimo tango a Parigi)
1975 : 1900 (Novecento)
1987 : Le Dernier Empereur (L'ultimo imperatore / The Last Emperor)
1990 : Un thé au Sahara (The Sheltering Sky)
A propos de tango, ça a balancé pas mal à Paris ce samedi 1er décembre pendant que notre président et sa rombière s'occupaient des affaires du Monde précisément en Argentine, laissant les clés de la maison à Rantanplan-Castagneur. C'est comme quand vous partez en weekend avec maman en laissant le chien tout seul enfermé dans la maison : au retour vous ne pouvez que constater les dégâts.
L'Arc de Triomphe a été entièrement saccagé (musée, boutiques...) à l'occasion de la troisième manifestation des Gilets Jaunes. Par qui : ultra-gauche, ultra-droite, ultra-centre ? On ne sait, ce qui a été vu sur les télé du monde entier c'est la mise à sac de ce monument emblématique. Le ministre de l'Intérieur (l'est-il toujours quand vous lirez ces lignes ?) l'a clairement expliqué sur les chaînes info TV dimanche matin 2 décembre : ordre a été donné (par lui) aux forces de police de se replier loin de l'Arc qui était alors pris d'assaut, afin (a-t-il osé préciser) de "protéger la police". Nous voilà rassurés : notre police reçoit de son ministre consigne de prendre soin d'elle-même avant de protéger les monuments nationaux contre les vandales ! C'est donc cela, le "nouveau monde" promis par Macron ?
Le soldat inconnu qui repose là, pas plus que les millions de soldats connus de 14-18 ne se sont jamais repliés devant les Boches "afin de se protéger".
Ces gouvernants sont une honte absolue pour la France ! Castaner est sur ce coup-là le pire d'entre eux. Mais cette tête-à-claque de Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement, n'a pas démérité, lui qui est passé sur les chaînes d'info en continu dimanche matin, lendemain de la casse, pour déclarer dans la même séquence :
1- Notre cap est le bon, nous n'allons pas le changer
2- Nous sommes prêts au dialogue (avec les Gilets Jaunes)
On voit à cela que l'art de la négociation n'est nullement enseigné à Sciences Po Paris, pas plus qu'à HEC et à l'ENA. Cette lacune met notre pays dans la situation tragi-comique qui risque de donner une scène comme celle-ci lorsque le gouvernement parviendra enfin à réunir quelques représentants agréés des Gilets Jaunes :
"Bonjours les gars, bienvenue à l'Hôtel de Matignon, je vous préviens tout de suite : notre cap est le bon et nous n'allons pas le changer... bon, cela étant dit, maintenant dialoguons un peu, vous prendrez bien un petit café, vous avez dû avoir froid dehors... ?"
02 décembre 2018 dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
Marcel Amont (Marcel Jean-Pierre Balthazar Miramon), né le 1er avril 1929 à Bordeaux, est un chanteur et un acteur français qui connaît le succès durant les années 60 et 70. Il est aujourd'hui considéré, avec Annie Cordy, comme le dernier géant du music-hall.
C'est en 1956 qu'il rencontre véritablement le succès. Son premier disque, Escamillo, est un tube. Il passe à l'Olympia en première partie d'Édith Piaf : d'abord engagé comme « supplément au programme », il est sacré « révélation de l'année » et termine cinq semaines plus tard en deuxième position sur l'affiche. Porté par ce succès, il enregistre son premier disque en public et obtient le Prix de l'Académie Charles-Cros en compagnie de Serge Gainsbourg et de Juliette Gréco. Il débute également au cinéma aux côtés de Brigitte Bardot dans La mariée est trop belle. On voit souvent Marcel Amont dans la célèbre émission télévisée 36 chandelles.
Il poursuit ensuite les succès, avec Julie en 1957, mais surtout deux grands tubes : Tout doux tout doucement en 1958, et, l'un de ses plus grands succès, Bleu blanc blond, en 1959. Il débute les années 1960 avec d'autres tubes, à l'image des Bleuets d'Azur en 1960, et surtout du tube Dans le cœur de ma blonde, l'année suivante.
La même année, Charles Aznavour, qui ne connaît pas encore la reconnaissance en tant que chanteur, mais en tant que compositeur, lui signe Le Mexicain, qui rencontre un immense succès populaire, étant classé plusieurs semaines n°1 des ventes. Ce tube est considéré comme le plus grand de sa carrière. Le 1er octobre 1967, il anime la première émission en couleur de l'histoire de la télévision française, Amont Tour.
Le 12 octobre 2018, âgé de 89 ans, il sort un nouvel album, Par dessus l'épaule, où il reprend ses succès avec certains de ses auteurs, dont Charles Aznavour, qui signe son dernier enregistrement, mais également Alain Souchon, Maxime Leforestier mais également Francis Cabrel. SOURCE : Wikipedia
25 novembre 2018 dans Musique | Lien permanent | Commentaires (3)
Cette semaine a été marquée par la clôture des festivités du centenaire de l'armistice du 11-Novembre et par l'ouverture des tonnelets de beaujolais nouveau.
EXTRAITS DU SITE CEPDIVIN.ORG :
Le vin rouge, nommé "pinard" lors de la Grande Guerre, avait reçu la mission très officielle de "soutenir le moral" des poilus, participant ainsi d'une mythologie identitaire nationale. Guillaume Apollinaire, qui fut grièvement blessé à la tête par un éclat d'obus en 1916, écrit dans les tranchées, en août 1915, ces vers auxquels nous accorderons les circonstances atténuantes :
"J'ai comme toi pour me réconforter
Le quart de pinard
Qui met tant de différence entre nous et les boches."
Apollinaire, "A l'Italie" (1915) in Calligrammes.
En 1916, après la victoire de Verdun, un autre poète, Jean Richepin, invite les français à "l'union sacrée" autour du "pinard de la victoire", dans une sorte de pèlerinage sur la Voie sacrée :
"Dans des verres de paysans, ainsi que dans des calices touchés d'une main tremblante, qu'ils y boivent le pinard des poilus, versé par nos cantinières silencieuses et payé le plus cher possible au bénéfice des veuves et des orphelins de France."
Cette valorisation morale du vin français aura pour conséquence une forte alcoolisation, en particulier des jeunes conscrits. La fin de guerre sera favorable à une surproduction du vignoble français et à une augmentation générale de la consommation de vin par habitant en France qui durera jusqu'à la défaite de juin 1940, synonyme de restrictions et en quelque sorte, de désintoxication nationale !
La France de 1914 est une très grosse consommatrice de vin. Cela se retrouve dans les tranchées. Dans la vie des Poilus, le vin rouge remplaçait souvent l'eau potable (denrée rare), apportant d'indispensables éléments nutritifs dans une alimentation peu équilibrée.
SITE FRANCE24 :
Quatre fonctions ont été assignées au pinard entre 1914 et 1918.
Il va être, tout d'abord, un fortifiant qui doit soutenir le juste combat des poilus. Théodore Botrel, dans Rosalie, illustre ce rôle imparti au vin en plaçant son injonction guerrière « Nous avons soif de vengeance » entre ces deux vers « Verse à boire ! » et « Buvons donc de la gloire à pleins bidons !
Autre fonction impartie au vin, celle d'un produit du terroir issu du sol de la France sacralisée et envahie. Dans son Ode au Pinard, Max Leclerc déclame « Salut ! Pinard pur jus de treilles,/ Dont un permissionnaire parfois / Nous rapporte une ou deux bouteilles / C’est tout le pays qui vit en toi ».
Dans un pays où l'esprit cocardier a servi de base à l'union sacrée, le vin est le symbole qui distingue « la civilisation française de la barbarie germanique ». Jean Richepin, s'est complu à mettre en exergue « Le Barbare au corps lourd mû par un esprit lent / Le Barbare en troupeau de larves pullulant / Dans l’ombre froide, leur pâture coutumière / Tandis que nous buvons, nous, un vin de lumière / À la fois frais et chaud, transparent et vermeil ».
Puis, la France victorieuse, ce « vin de guerre » devint le vecteur de sa gloire militaire. Henri Margot, un des poètes amateurs inspirés par la guerre, commit un sonnet glorifiant Le Pinard en écrivant « Joyeux à boire / Emplissant nos quarts jusqu’au bord / Tu nous as donné la Victoire.
Il est connu que le "pinard" coulait à flot durant la Grande Guerre. Peu d'ouvrages sont pourtant consacrés à ce sujet. L'historien Christophe Lucand s'est enfin penché sur la question. Il montre combien le vin fut d'une importance stratégique.
"Le pinard c'est de la vinasse.
Ça réchauffe là oùsque ça passe.
Vas-y, Bidasse, remplis mon quart.
Vive le pinard, vive le pinard !"
Durant la Première Guerre mondiale, nombreux sont les poilus à siffloter cet air rendu célèbre par le chanteur comique Charles-Joseph Pasquier, dit Bach, incorporé au 140e régiment d’infanterie de ligne. Dans les tranchées et à l’arrière, le pinard est en effet le grand ami des soldats. Dans les chansons, sur les cartes postales ou sur les affiches publicitaires, ils sont souvent représentés un verre à la main. Le vin est l’un des grands symboles du conflit. "Cela a été un acteur tout à fait décisif de la guerre", résume ainsi l’historien Christophe Lucand. "L’alcool a été massivement utilisé dans les rangs français sur le front de l’Ouest".
Avant la guerre, le vin ne faisait pourtant pas partie du cadre règlementaire de l’armée. Ce n’est qu’en 1914 que les poilus ont reçu gratuitement un quart de vin (25 cl par jour), puis deux quarts en 1916, avant d’atteindre trois quarts deux ans plus tard. "Cela n’avait jamais été dans les habitudes de l’armée française.
De régiment en régiment, le "père pinard" est un camarade de tous les jours : "Le pinard est un dérivé du nom de cépage pinot. Il désigne un mauvais vin. Il est considéré par beaucoup de poilus comme étant frelaté, mouillé ou coupé, mais c’est ce produit qui va inonder les hommes dans les tranchées". Pour beaucoup de ces soldats, c’est aussi une nouveauté. "Beaucoup de Français, issus des départements du Nord et de l’Ouest notamment, vont découvrir le vin par la guerre.
À l'issue du conflit, le vin n’est pas seulement devenu un produit de consommation courante, il est désormais un symbole national. Le "bon pinard tricolore" est utilisé abondamment par la propagande : "C’est une boisson patriotique. On oppose ce vin naturel et issu de raisin frais à l’alcool industriel qui représente surtout l’Allemagne et son Schnaps. C’est d’ailleurs à cette période, en 1915, qu’on interdit la consommation d’absinthe et d’autres alcools dérivés considérés comme antipatriotiques". Les généraux de l’armée française n’hésitent pas à glorifier le vin. Le maréchal Joffre, fils d’un tonnelier de Rivesaltes, a ainsi rendu gloire au "Général pinard qui a soutenu le moral des troupes".
18 novembre 2018 dans Musique | Lien permanent | Commentaires (2)
Je serai triste comme un saule S'il faut aller au cimetière Avant d'aller conter fleurette |
Dieu veuille que ma veuve s'alarme Qu'il boive mon vin, qu'il aime ma femme Ici-gît une feuille morte |
04 novembre 2018 dans Musique | Lien permanent | Commentaires (1)
Françoise Dorin, née le 23 janvier 1928 à Paris, est morte le 12 janvier 2018 à Courbevoie, Hauts-de-Seine.
Françoise Dorin est une comédienne française, écrivain et auteur de chansons. Fille du célèbre chansonnier René Dorin, Françoise Dorin débute comme comédienne avec Michel Piccoli et Roger Hanin. Puis elle travaille pendant trois ans dans les revues de son père au théâtre des Deux Ânes. Avec Perrette Souplex et Suzanne Gabriello, elle crée le trio baptisé Les Filles à Papa.
À partir de cette époque, Françoise Dorin va écrire de nombreuses chansons : D'abord Lettre à Véronique pour Colette Deréal, puis Que c'est triste Venise en 1965 pour Charles Aznavour qui remporte un grand succès.
Elle propose à Guy Mardel la chanson N’avoue jamais. Ce titre représente la France au concours Eurovision, en 1965. La chanson arrive 3e et devient très vite un énorme tube. Elle écrit les paroles de chansons pour Patachou, Mireile Mathieu, Claude François, Juliette Gréco, Marie Laforêt, Cora Vaucaire, Céline Dion... Elle est l'auteur d'une trentaine de livres et d'une vingtaine de pièces de théâtre.
Françoise Dorin a été l'épouse de Jean Poiret dont elle a une fille, Sylvie. Cette dernière a été l'épouse de Mathieu (1957-1997), le fils adoptif de Danielle Darrieux et Georges Mitsinkidès ; ils ont eu deux enfants, Thomas et Julien. Françoise Dorin était la compagne de Jean Piat depuis 1975.
14 janvier 2018 dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
07 janvier 2018 dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
06 janvier 2018 dans Musique | Lien permanent | Commentaires (5)
Voici le début d'un billet publié ici le 20 mars 2009 :
L'hebdomadaire de la gauche qui est du bon côté de la pensée humaniste, l'hebdo de ceux qui passent leurs vacances dans le Luberon et surveillent l'heure de l'apéro sur une rolex ou une breitling tout en critiquant à mort le capitalisme, je parle du Nouvel Observateur, réussit à introduire deux bizarreries dans un titre de trois mots. Bashung était-il un rocker ? Si oui, Bashung était-il le dernier ?b Ce titre :
La disparition d'Alain Bashung
Le dernier rocker
Bashung était donc - selon ce grand hebdomadaire pour intellectuels de gauche - un chanteur de rock et, comme il était -disent-ils - le dernier, Johnny Hallyday, Dick Rivers et Eddy Mitchell, encore en vie, n'appartiennent pas à cette catégorie. Ce sont sans doute des chanteurs de jazz, ou de folk, ou de musette. J'ai entendu beaucoup de Bashung depuis une semaine, et pour moi ce que j'ai entendu c'est de la variété française, pas du rock. Et l'affirmation de Michel Drucker la semaine dernière qu'avec Bashung disparaît le dernier "grand" de la chanson française relègue Charles Aznavour au rang de dernier grand de la chanson suisse.
Avec Hallyday et Mitchell, autrement dit avec Jean-Philippe Smet et Claude Moine, je mentionnais Dick Rivers, autrement dit Hervé Forneri, chanteur de rock français (selon sa fiche Wikipedia), né le 24 avril 1945 à Nice (ou Villefranche-sur-Mer ?).
Je continue à puiser dans la fiche Dick Rivers sur Wikipedia :
Admirateur inconditionnel de Gene Vincent et d'Elvis Presley (d'où son nom de scène Dick Rivers, qui est le nom du personnage - Deke Rivers - joué par Elvis dans le film de 1957, Loving You), il est, avec Eddy Mitchell et Johnny Hallyday, un de ceux qui ont popularisé le rock'n'roll en France.
Je pense que Dick Rivers n'a pas eu la place qu'il aurait méritée dans la marée nationale d'hommages, témoignages et évocations diverses déclenchée par la disparition de Johnny Hallyday. En ce temps-là, connu sous le nom du temps des yéyés, à partir de 1960, la vogue était aux petits groupes de rock, qui entretenaient, de façon plus ou moins artificielle, une intense rivalité sur les scènes et sur les grandes ondes radio. Eddy Mitchell, on le sait, débuta avec les Chaussettes Noires. Le Niçois Dick Rivers avec ses Chats Sauvages.
Mais, toutes ces récentes années, Dick Rivers était, semble-t-il, tenu à l'écart des écrans tv par les grands manitous comme Michel Drucker (jamais une invitation), Ruquier, Arthur. Voici ce qu'il déclara 2011 :
"j'ai souffert d'avoir été le troisième larron du rock français (…) Contrairement à ce que les gens de ce métier, le public ou la presse pourraient penser, je n'ai pratiquement pas, même plus du tout de contact avec Eddy et Johnny. On ne se voit jamais, on ne déjeune ni ne dîne ensemble. Je ne suis jamais allé chez Hallyday ou chez Mitchell. Et eux ne viennent jamais chez moi."
C'est clair, Dick Rivers ne faisait pas partie de la bande. Sans quoi il aurait été, de la manière la plus légitime, le troisième Rocker de la tournée des Vieilles Canailles avec Hallyday et Mitchell.
LIBÉRATION a publié le mois dernier un long entretien avec Dick Rivers, qui fera enfin partie, pour la première fois, de la tournée Âge tendre (à partir de janvier 2018).
17 décembre 2017 dans Musique | Lien permanent | Commentaires (1)
L'écrivain Daniel Rondeau a rendu hommage à Johnny Hallyday lors de ses funérailles samedi 8 décembre, à l'église de la Madeleine à Paris.
Le moment magique dans l’histoire du rock a été celui des débuts, au milieu des années 1950, quand il n’est encore qu’une aventure improvisée pour jeunes gens des bas quartiers qui manient leurs guitares comme des armes de rébellion massive. Cette musique binaire appartient à tout le monde et l’iconostase fait le tour de la terre. Dans la case France, un seul portrait : celui d’un jeune homme blond, aux cheveux courts, prénom Johnny. C’est un enfant de la balle, un saltimbanque sans autres racines que la musique.
À compter de cette date, Johnny ne cessera plus d’arpenter notre pays avec ses chansons. Cette fidélité du chanteur aux vieilles provinces françaises est l’un de ses secrets. Partout où il passe, il échange sa sueur dorée d’étoile contre quelques rayons d’une gloire qui dure. Il vient pour se montrer, illuminer son visage dans les yeux de son public, jusqu’au mois de juillet dernier, quand il chantait avec ses deux amis de toujours pour la tournée des Vieilles canailles. Johnny, Eddy, Jacques, les trois mousquetaires de la France rock n’roll.
Johnny n’oubliait jamais qu’il tenait sa couronne des faubourgs et des bas quartiers. Pour la plupart de ses fans, souvent plus ou moins des fils de personne, le seul rapport qu’ils entretenaient avec les mots et une forme de poésie populaire, c’étaient ses chansons.
Johnny-Gavroche nourrissait sa propre faim de poésie en mêlant ces vies de « misérables » à la sienne. C’est ainsi qu’un jour, passant par Thionville comme un vif argent, il avait offert son cachet aux mineurs en grève. Les mineurs savaient qu’il aurait pu tout aussi bien jeter sa coupe d’or à la Moselle, pour le seul plaisir de voir « l’eau ridée et pour soupirer » ; comme le vieux roi de Thulé dans la ballade de Goethe, et ils lui en avaient su gré de ne l’avoir pas fait. Le lendemain, quand Johnny avait quitté la ville sous une pluie oblique, les mineurs en grève lui avaient fait l’offrande de leur présence en cortège, sur plusieurs centaines de mètres. Le jeune roi s’était retourné dans sa Mercedes pour regarder les lampes de leurs casques qui bougeaient dans les rideaux de la pluie, et il avait eu le ventre serré de comprendre que la vie pouvait être intense des deux côtés de la vitre.
S’il se donne souvent l’apparence d’un homme sorti du néant et s’il se livre à une vie d’errance, il n’oublie jamais de se situer dans l’armorial français des troubadours. L’enfant de la balle a toujours été sensible aux lignages du talent. Maurice Chevalier, Jacques Brel et Georges Brassens font partie de sa vie.
Johnny règne aujourd’hui sur le podium des mythologies françaises, coulé dans le bronze de la dévotion populaire, entre de Gaulle et Tintin.
Paul Valéry écrivait que la France « offre la plus belle collection de phénomènes au sens forain du terme qu’on puisse imaginer… Napoléon, Clovis, Jeanne, Richelieu, Robespierre, etc. Nous avons l’histoire la plus fournie de grandes vedettes. On pourrait en faire une représentation de gala au Théâtre français. Et une autre pour les gens de lettres, Pascal, Rabelais, etc. ». Il me semble qu’en notre temps, qui s’est détourné des héros et des saints, Johnny pourrait entrer dans cette parade de « phénomènes français, au sens forain du terme ».
Quand je l’interroge sur son rapport à la France, il répond sur le ton de l’évidence : « Je suis Français, et ma ville, c’est Paris », ajoutant un peu plus tard : « Comme je suis né catholique, et mourrai catholique ». Il avoue son admiration sans frein pour le général de Gaulle. Chirac est son ami, comme Nicolas Sarkozy plus tard, il dîne avec François Hollande, puis se liera avec Emmanuel Macron. C’est son côté Jean d’Ormesson, l’homme talisman des présidents. S’il admire le héros de la France libre, cela ne l’empêche pas de chanter régulièrement à la fête de l’Huma.
Le jour où je lui demande s’il accepterait d’enregistrer le Chant des Partisans, pour le générique du film Les Hommes libres, nourri des interviews de résistants par Roger Stéphane, le très jeune libérateur de l’Hôtel de ville – c’est aujourd’hui l’anniversaire de la mort de Roger Stéphane –, il me confie qu’adolescent sans laisse ni collier, il a vécu chez Jean Pierre-Bloch et sa femme, parce qu’il était l’ami de leur fils. « Quand mon copain allait se coucher, dit-il, je les interrogeais sur leurs combats pendant la guerre, c’étaient des gens formidables, des héros de la Résistance, ils m’ont beaucoup appris. »
n soixante ans de carrière, Johnny avait pris l’habitude de donner aux Français de grands rendez- vous où ils se renouvelaient leurs vœux d’affection éternelle. Ils se sont ainsi retrouvés au Champ de Mars pour le 14 juillet , au Stade de France pour son anniversaire, mais aussi place de la République après le Bataclan, un dimanche de janvier Il était devenu le fils sans père, le tentateur, le petit chaperon rouge et le grand méchant loup, l’ange crucifié de la résurrection et du pardon. Le fils prodigue, le vagabond. Rocker et troubadour, for ever. Johnny nous a quittés. Pendant soixante ans, il nous a enchantés. Ce matin, dans les friches de la France abandonnée comme dans les donjons de l’establishment, c’est le même cœur qui bat pour lui. Oui, notre cœur français bat pour toi, Johnny, comme il bat pour Læticia, pour ta famille et tous tes enfants.
12 décembre 2017 dans Actualité, Musique | Lien permanent | Commentaires (2)
Elle est terrible - Johnny Hallyday
Quant à Horror Bergé, députée LREM de la circonscription de Rambouillet, elle est pas terrible, elle est même calamiteuse, elle qui déclara cette semaine qu'Albert Camus aura été le plus important producteur de Johnny Hallyday. Il est vrai que le président de la République qu'elle a fait élire et qui, en retour, lui a permis de devenir députée sans aucune des qualités requises, a affirmé qu'il n'existait pas de culture française... Dans ces conditions, évidemment...
10 décembre 2017 dans Musique | Lien permanent | Commentaires (3)
07 décembre 2017 dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
L'année où Nestlé, Lidl et quelques autres marchands indignes s'empressaient d'effacer de leurs emballages de yaourts à la grecque les croix chrétiennes qui surmontent le dôme des églises orthodoxes en Grèce sur les photos originales, Johnny Hallyday continuait à montrer sa croix fétiche en public sans voir baisser le nombre de ses fans.
06 décembre 2017 dans Musique | Lien permanent | Commentaires (4)
Cette vidéo est un SCOPITONE. En vogue dans les années soixante, les scopitones étaient des juke-box affichant une vidéo. Scopitone désignait le film et l'appareil qui les projetait dans les lieux publics (cafés...).
Scopitone (du grec scopein - regarder - et tonos - tonalité). Le plus gros constructeur d'appareils a été la société française Cameca. Le mot Scopitone désigne aussi les films eux-mêmes. En 1960, huit films avaient été réalisés pour la présentation à la foire de Paris. Pour préparer le lancement commercial, une nouvelle série de huit films mettant en scène les plus grands succès de la chanson est réalisée aux Studios Éclair d'Épinay-sur-Seine. En décembre 1960, 40 titres sont disponibles, la durée de chaque film étant de deux à trois minutes. Par la suite, un certain nombre de films seront tournés dans les sous-sols de l'usine de Courbevoie.
L'un des principaux metteurs en scène de ces clips de trois minutes est Claude Lelouch qui se faisait ainsi les dents dans le cinéma (on le crédite de plus de 80 Scopitones). Mais c'est Andrée Davis-Boyer (« Mamy Scopitone » alias Daidy Davis Boyer) qui en a réalisé le plus (500 environ). Le scopitone de Souvenirs, souvenirs ci-dessus semble avoir été réalisé en 1960 par cette dame.
Parmi les autres réalisateurs, on peut citer Pierre Cardinal, Jean-Christophe Averty, Alain Brunet, François Reichenbach, Alexandre Tarta, Robert Valey ou encore Gérard Sire.
Les films étaient souvent réalisés en deux ou trois heures, avec des budgets ridicules (sept mille francs français en moyenne, tournage et montage compris). La créativité des metteurs en scène était mise à rude épreuve. Ces ancêtres des clips peuvent être aussi considérés comme des sous-produits du cinéma (voir, par exemple, les créations de Claude Lelouch) à tel point que la revue Les Cahiers du cinéma a consacré, dans son édition de février 1963, un article au phénomène Scopitone, en soutenant cette production. SOURCE : WIKIPEDIA
06 décembre 2017 dans Musique | Lien permanent | Commentaires (3)
Tombe la neige Tu ne viendras pas ce soir Tombe la neige Et mon cœur s'habille de noir Ce soyeux cortège Tout en larmes blanches L'oiseau sur la branche Pleure le sortilège |
Tu ne viendras pas ce soir Me crie mon désespoir Mais tombe la neige Impassible manège |
Salvatore Adamo est un chanteur auteur-compositeur italo-belge né le 1er novembre 1943 à Comiso (Sicile). En 1947, son père part travailler en Belgique dans les mines, accompagné de sa famille. Il grandit à Jemappes (Mons) et vit actuellement à Uccle en Région de Bruxelles-Capitale.
En 1960, il participe à un concours de Radio Luxembourg, et remporte la finale à Paris. Il rencontre un premier succès en 1963 avec Sans toi ma mie.
Les succès s'enchaînent vite : Tombe la neige, Vous permettez Monsieur, La Nuit, Les Filles du bord de mer et Mes mains sur tes hanches (1965), Ton nom, Une mèche de cheveux (1966), Une larme aux nuages, Inch'Allah, Notre roman (1967), L'amour te ressemble, F… comme femme, (1968), A demain sur la lune, Petit bonheur (1969), Va mon bateau (1970), J'avais oublié que les roses sont roses (1971), C'est ma vie (1975). Il interprète ses chansons en de nombreuses langues (italien, français, espagnol, allemand, néerlandais, japonais, portugais, turc)
Adamo a vendu plus de 100 millions de disques dans le monde au cours de sa carrière, ce qui le place en tête des plus grosses ventes au niveau belge, ce qui lui vaut d’ailleurs une place dans les 100 meilleurs vendeurs de disque dans le monde. Il est un des 6 francophones figurant dans ce classement, avec Tino Rossi, Charles Aznavour, Dalida, Mireille Mathieu et Johnny Hallyday.
Malgré les recommandations de ses producteurs, qui lui conseillaient d'attendre l'hiver pour sortir le titre Tombe la neige, Adamo s'acharne à le lancer dès l'été 1963. Il rencontre un grand succès en version française, puis il traduit sa chanson en italien (Cade la neve), en espagnol (Cae la nieve), en japonais (Yuki ga Furu - 雪が降る) et en turc (Her yerde kar var), et connaît également un franc succès international. SOURCE : WIKIPEDIA
03 décembre 2017 dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
Depuis des années et des années que la rubrique "Le MP3 de la semaine" existe dans ce blog, je m'aperçois que je n'ai sélectionné que trois chansons interprétées par celui que les journalistes aiment bien désigner comme "notre Johnny national", Jean-Philippe Smet alias Johnny Hallyday. Il est vrai que la rubrique est là pour illustrer ou souligner un fait de l'actualité des sept jours écoulés, et non pour partager mes préférences musicales. Voici ces trois chansons. La première est un classique du répertoire de Johnny, les deux autres sont largement moins connues :
30 novembre 2017 dans Musique | Lien permanent | Commentaires (1)
C'est la magie de Noël !
Nous avons eu droit cette semaine à un reportage sur Ségolène Royal dans le meilleur rôle de sa carrière : Reine des Neiges !
La Dinde du Poitou (qui vient encore d'échapper au massacre du Thanksgiving) est devenue en juin ambassadrice pour les pôles. Cette « ambassade thématique » est rémunérée à hauteur de 47 286 euros par an, ce à quoi il faut ajouter 32 379 euros de frais de mission pour le responsable et son équipe. C'est peu quand vous songez qu'elle doit s'occuper de deux pôles et que la distance entre les deux est gigantesque. Les conducteurs de traîneaux ne sont pas affiliés chez Uber. Et les chiens à nourrir, les vêtements spéciaux à acheter au Vieux Campeur, vous y avez pensé ?
La chanson "Promenade en traîneau" a eu de multiples interprètes (en anglais "Sleigh Ride"). Ginette Reno, de son vrai nom Ginette Raynault (certaines sources indiquent Reynault), est née à Montréal le 28 avril 1946. Elle est une chanteuse et actrice canadienne (québécoise). Cette chanteuse de renom a marqué le Québec en interprétant la chanson de Jean-Pierre Ferland Un peu plus haut un peu plus loin devant 250 000 personnes réunies sur le Mont Royal pour célébrer la Fête nationale du Québec en 1975. Près de 33 ans plus tard, elle interprète cette même chanson en duo avec Céline Dion sur les Plaines d'Abraham devant une foule tout aussi nombreuse, le vendredi soir 22 août 2008. Sa production de disques est phénoménale, presque un album par année entre 1962 et 2000, parfois plus.
Promenade en traîneau - Ginette Reno
BONUS :
26 novembre 2017 dans Musique | Lien permanent | Commentaires (2)
Le début de la semaine a été marqué par la commémoration des attentats de Paris du 13 novembre 2015. Le chanteur du groupe californien Eagles of death metal, qui donnait un concert au Bataclan ce soir-là, était présent devant la Mairie du XIe arrondissement de Paris, où nous avons vu l'image navrante de deux présidents de la République lâcher des ballons dans le ciel de la capitale en affichant des figures attristées, comme si, eux aussi, avaient en tête dans ce moment de recueillement la phrase-choc entendue à la suite de ces attentats, propre à faire trembler tout djihadiste : "vous n'aurez pas ma haine".
Nous sommes ici parce qu'il faut se souvenir, répètent nos politiciens. Se souvenir des noms des victimes, oui ils figurent tous, les 90 noms, sur la plaque commémorative près du Bataclan. Mais qui les a tués, au nom de quelle idéologie ? Cette information est pudiquement escamotée, au nom du padamalgam et de la non stigmatisation de qui vous savez.
Nos anciens n'avaient pas ces pudeurs de gazelle. Ils ne faisaient pas de discours, comme Macron, pour affirmer qu'il faut savoir "dire les choses" (par exemple "foutre le bordel"). Non, eux se contentaient de vraiment les dire. J'ai gardé le souvenir d'un monument dressé à la mémoire de trois résistants, situé à Meursault, dans le département de la Côte d'Or. Son inscription dit ceci :
ICI LE 13 JUIN 1944 TROIS JEUNES PATRIOTES
SONT MORTS LÂCHEMENT ASSASSINÉS
PAR LA BRUTE ALLEMANDE
ROBERT HENRI
SASSOT MARIUS
THIBAUDET GEORGES
Monument érigé par souscription publique
MEURSAULT 7 NOVEMBRE 1945
Le dernier morceau entier interprété par Eagles of death metal le soir du 13 novembre2015 avant le carnage était :
19 novembre 2017 dans Actualité, Musique, Religion (islam, etc.) | Lien permanent | Commentaires (0)
Deux prix littéraires pour deux œuvres sur le nazisme. Le prix Goncourt a été attribué lundi dernier à Eric Vuillard pour L’Ordre du jour (Actes Sud), un livre consacré aux coulisses de l’Anschluss, l’annexion de l’Autriche par l’Allemagne nazie en 1938, tandis que le prix Renaudot a couronné le roman d’Olivier Guez, La Disparition de Josef Mengele (Grasset) sur l’ancien médecin tortionnaire d’Auschwitz et sa cavale de trente ans en Amérique du Sud. LIRE DANS 20 MINUTES
Ajoutez à cela le succès énorme du feuilleton Un village français sur France 5 ("Cette série a pour but de retracer la chronologie de l'Occupation allemande dans une petite sous-préfecture fictive du Jura non loin de la ligne de démarcation, du point de vue de la population civile en prenant le temps de détailler les positionnements individuels et leurs évolutions en fonction des événements" - Wikipedia)
J'ai tiré le titre NAZI ROCK d'un album de 1975 nommé Rock around the bunker. Voici ce qu'en dit Wikipedia :
Dans ce disque peu connu, Serge Gainsbourg traite de l'Allemagne nazie. Le chanteur fut contraint de porter l'étoile jaune en 1942. Sur le plan musical, l'artiste puise dans les genres Rockabilly et Rhythm and blues. Sur le plan du texte, la majorité des titres évoquent le nazisme. Ainsi Nazi Rock évoque la Nuit des Longs Couteaux, Tata teutonne, Zig-zig avec toi, Est-ce est ce si bon et SS in Uruguay, dépeignent de façon grotesque des personnages de Nazis, tandis que J'entends des voix off traite d'Hitler lui-même. Enfin deux étonnants titres consacrés à Eva Braun : Eva, et une interprétation de Smoke Gets in Your Eyes dont il est question dans Eva. Il y joue comme d'habitude avec les mots et leurs sonorités, y compris au sujet des camps de la mort :
Sont-ce qu'insensés assassins ?
Est-ce ainsi qu'assassins s'associent ?
Il eût fallu en plus qu'en Prusse
Ces processus se sussent !
Et dans le titre Tata teutonne :
Otto est une tata teutonne
Pleine de tics et de totos
Qui s'autotète les tétés
En se titillant les tétons
Et sa mitrailleuse fait
Ratatatata tata
Ratatatata
Ratatatata tata
Ratatatata
Assez porté sur la tortore
Il s'tape des tonnes de steak tartare
Puis Otto rote et jette hautain
Son étron au trou des tinettes
Son gros pétard pète et fait
Ratatatata tata...
Pour ce teuton tout est torture
Tata ayant tâté de tout
Otto fait les tasses à tâtons
Oui mais question tutu tintin
Une voix derrière lui fait
Ratatatata tata...
12 novembre 2017 dans Musique | Lien permanent | Commentaires (1)
Antoine Dominique Domino, alias Fats Domino, légende du rhythm and blues et pionnier du rock and roll, s’est éteint à l’âge de 89 ans. Benjamin d’une famille créole venue aux États-Unis travailler dans les plantations de sucre, il est né le 26 février 1928 à La Nouvelle-Orléans, en Louisiane. Il y entame sa carrière dans les boîtes de nuit à l’âge de 14 ans, avant de devenir celui que le magazine Rolling Stone qualifie de révolutionnaire.
C’est sans conteste son interprétation de Blueberry Hill qui fait sa renommée. Son enregistrement de la reprise de cette chanson de Gene Autry (datant des années 1940) se fait pendant la montée du rock aux États-Unis. La carrière de Fats est alors en légère perte de vitesse. Le tube lui donne un nouveau souffle. Blueberry Hill lui vaut notamment l’admiration du roi du rock and roll lui-même, Elvis Presley, et le sommet du palmarès rhythm and blues pendant 22 semaines.
Avant Blueberry Hill, son premier succès à faire un tabac à la grandeur des États-Unis est sa composition, Ain’t That a Shame. Celle-ci lui vaut pourtant les reproches de son collaborateur principal, Dave Bartholomew, qui la voit comme une œuvre trop simple. Et pourtant...
Détrompez-vous : son surnom, « Fats » ne lui vient pas de son physique, bien qu’il mesure 1 m 67 et pèse plus de 90 kilos. C’est plutôt une référence à Fats Waller, le célèbre pianiste jazz de l’époque qui, lui, doit bien son nom de scène à sa corpulence. C’est donc un hasard que la première chanson de Domino s’intitule The Fat Man. Elle est considérée par certains comme la chanson R'n'B qui a donné naissance au rock and roll. Elle est certifiée Or quatre ans après son enregistrement.
Boogie-woogie, jazz, blues, d’influence créole : qualifiez-le comme vous voudrez, Fats Domino a des qualités pianistiques indéniables, comme en fait foi son solo, truffé de triolets — l’une de ses marques distinctives — dans cette interprétation de I’m In Love Again, à l’émission Late Night with David Letterman en 1988.
Sa Nouvelle-Orléans lui tient à cœur tout au long de sa carrière. Dès la jeune trentaine, ses tournées lui donnent le mal du pays et entraînent chez-lui une remise en question dont témoigne Walking to New Orleans. Fats Domino est tant attaché à sa ville natale que lorsque l’ouragan Katrina frappe en 2005, il refuse d’abord d’être sauvé, puis se résigne à abandonner sa maison, trois pianos et des dizaines de disques d’or et de platine. Un an plus tard, il lance un ultime album, Alive and Kicking, au profit des artistes locaux. Il aura habité La Nouvelle-Orléans jusqu’à sa mort.
29 octobre 2017 dans Musique | Lien permanent | Commentaires (1)
Fats Domino, de son vrai nom Antoine Dominique Domino (la langue d'origine de sa famille était le français créole), né le 26 février 1928 à La Nouvelle-Orléans, est un chanteur américain de rhythm and blues, l'un des pionniers du rock'n'roll. Pianiste dont le jeu est souvent qualifié de boogie-woogie, il reste le plus célèbre interprète d'une balade de 1940 intitulée Blueberry Hill.
Le 23 janvier 1986, il est déclaré comme un des dix plus grands premiers artistes de Rock and Roll Hall of Fame avec Elvis Presley, Chuck Berry, Little Richard, Jerry Lee Lewis, Sam Cooke, James Brown, The Everly Brothers, Buddy Holly et Ray Charles. Au printemps 2006, Fats Domino sort son dernier CD appelé Alive and Kickin’. Il vit à la Nouvelle Orléans entouré de sa famille. SOURCE : Wikipedia
Je viens de regarder une demi-douzaine de vidéos de Fats Domino interprétant ses grands succès (I'm walking, Blue Monday, etc.). J'aime bien ce type, il a une bonne bouille, toujours joyeux, les yeux rieurs, il fait plaisir à voir, et à écouter, je ne m'en lasse pas.
Blueberry Hill (La colline aux myrtilles)
I found my thrill on blueberry hill
J'ai trouvé mon frisson sur la colline aux myrtilles
On blueberry hill when I found you
Sur la colline aux myrtilles quand je t'ai trouvée
The moon stood still on blueberry hill
La lune se tenait là sur la colline aux myrtilles
And lingered until my dreams came true
Et s'est attardée jusqu'à ce que mes rêves deviennent réalité
The wind in the willow played
Le vent dans le saule jouait
Love's sweet melody
La douce mélodie de l'amour
But all of those vows we made
Mais tous ces voeux que nous faisions
Were never to be
Ne devaient jamais se réaliser
Tho' we're apart, you're part of me still
Même si nous sommes séparés, une part de toi en moi reste
For you were my thrill on blueberry hill
Car tu étais mon frisson sur la colline aux myrtilles
26 octobre 2017 dans Musique | Lien permanent | Commentaires (7)
Ce n'est pas toutes les semaines qu'un chanteur populaire français annonce la fin définitive de sa carrière avec l'air de vouloir vraiment tenir parole. Aznavour, Trenet, Chevalier ont étalé leurs adieux sur une vingtaine d'années. A 70 ans, ayant débuté à 20 ans, Michel Sardou totalise 50 ans de présence. Le coup de cymbale final a été donné hier soir sur France 2.
Plusieurs titres de Sardou auraient pu s'acoquiner avec l'actualité. Je pense par exemple à "La maladie d'amour"qui unit dans son lit les cheveux blonds, les cheveux gris à l'Elysée.
Mais c'est "Le temps des colonies" que je propose, dans le seul but d'exhumer la critique profondément imbécile qu'en avait faite en son temps le quotidien LIBÉRATION :
« Le fascisme n’est pas passé et Sardou va pouvoir continuer à sortir ses sinistres merdes à l’antenne. »
Avouez qu'il n'y a qu'à gauche que l'ont peut lire des choses de ce calibre.
22 octobre 2017 dans Musique | Lien permanent | Commentaires (2)
10 octobre 2017 dans Musique | Lien permanent | Commentaires (2)
On m'assure que certains célèbrent aujourd'hui avec tristesse oui nostalgie le cinquantenaire de la mort de Che Guevara, le 9 octobre 1967. Il est vrai que de Staline à Castro en passant par Mao, Polpot et Guevara, la gauche a toujours adulé les pires criminels
LA PRESSE nous rapporte que : Che Guevara reste pour beaucoup, le symbole du rebelle osant s'opposer à l'oppresseur.
« Pour moi, le Che reste bien présent, pour sa vie, son œuvre et son exemple », affirme parmi eux à l'Agence France-Presse Luis Monteagudo, un de ses compagnons d'armes du Congo, âgé de 79 ans et vêtu d'un tee-shirt blanc orné d'un portrait du Che.
« C'est un héros universel, aimé par tant de jeunes dans le monde, » déclare un Cubain âgé de 16 ans qji s'est copieusement fait gonfler le ciboulot avant d'être autorisé à parler à la presse.
Le Che "héros universel aimé dans le monde entier" ? Ernesto Guevara fut en réalité un tueur sanguinaire, une des pires ordures de l'histoire de la seconde moitié du XXe siècle. 9 octobre 1967 : mort d'un pourri.
Le corps du guérillero argentin Guevara, jeté dans une fosse en Bolivie, a été découvert et identifié il y a vingt ans, avant de retourner en grande pompe à Cuba pour un hommage funèbre national. Ses restes ont été placés dans une niche au sein d'un mausolée sous-terrain surmonté d'une imposante statue de bronze à Santa Clara. Ces derniers jours, la presse cubaine a publié de nombreux articles et cahiers spéciaux à la gloire du Che. À la radio et à la télévision, des concerts symphoniques et des images d'archives lui ont aussi rendu hommage avec des fragments de discours de celui qui fut également ministre de l'Industrie du premier gouvernement révolutionnaire cubain.
Son image et ses portraits sont omniprésents à Cuba, et plus particulièrement le plus célèbre d'entre eux montrant le jeune guérillero argentin, l'air farouche, portant béret, blouson et cheveux longs. Ce cliché est l'œuvre du photographe cubain aujourd'hui décédé Alberto Korda. Mythique, il a fait le tour du monde, orné les murs de générations d'étudiants et fait aujourd'hui l'objet d'une forte récupération mercantile tout en restant omniprésent dans les manifestations à travers la planète. SOURCE : LE POINT
SOURCE : L’Express – 27.09.2007 - - Avec sa gueule d'ange et son béret à étoile, l'Argentin Ernesto «Che» Guevara incarne à lui seul la pureté originelle de la révolution cubaine. Son effigie de héros populaire a acquis, depuis une quarantaine d'années, l'aura d'une icône. Ceux qui l'ont connu aux premières heures de sa fulgurante carrière portent, en tout cas, un autre regard sur le «guérillero romantique». Anciens compagnons d'armes ou victimes, ils brossent le portrait d'un être froid. Brutal. Autoritaire. Et aux mains tachées du sang de nombreux innocents. Luciano Medina, d'abord. A 81 ans, robuste, volubile et enjoué, il reste ce guajiro (paysan) qu'il fut au temps de la révolution quand il était le facteur personnel de Fidel Castro. Avec lui, c'était vite vu, vite réglé. Un matin, vers 9 heures, nous déboulons au Rancho Claro, une petite exploitation de café appartenant à un certain Juan Perez. Aussitôt, le Che accuse le fermier d'être un mouchard à la solde de la dictature de Batista. En réalité, le seul tort de ce pauvre homme était de dire haut et fort qu'il n'adhérait pas à la révolution.» Une heure plus tard, le malheureux caféiculteur est passé par les armes devant sa femme et ses trois enfants de 1, 3 et 4 ans. «Les voisins étaient traumatisés, indignés. Et nous, la troupe, nous étions écœurés. Avec trois autres compañeros, nous avons ensuite quitté le Che pour rejoindre un autre campement.» A l'image de Juan Perez, 15 «traîtres», «mouchards», ou supposés tels, devaient pareillement être liquidés sur ordre de Guevara, entre 1957 et 1958.
Et ce n'était qu'un début. même si les portraits géants du Che jalonnent leur île, ce sont sans doute les Cubains qui sont les moins sensibles au «charme» de l'icône planétaire de la révolution. Minimisée par de nombreux biographes de Che Guevara, cette période restera pourtant gravée à jamais dans la mémoire collective des Cubains. Tandis que Castro chauffe à blanc la population par ses discours enflammés, Guevara prend en charge les basses œuvres. Selon Armando Lago, vice-président de l'institut de recherches Cuba Archive, 164 personnes sont envoyées au paredon (peloton d'exécution) de la Cabaña entre le 3 janvier et le 26 novembre, date à laquelle Guevara quitte la carrière pénitentiaire (1). Cette célérité fait de lui le plus grand meurtrier de l'histoire de la révolution cubaine (216 meurtres au total), devancé seulement par Raúl Castro, responsable, directement ou non, de 551 exécutions. Quant à Fidel, sans doute plus calculateur et soucieux de la postérité, il n'a jamais commis l'imprudence de se tacher les mains de sang. Témoin clef de cette période, le père Javier Arzuaga, aumônier de la prison de la Cabaña, aura mis près de cinq décennies à rompre le silence.
Dans Cuba 1959: La Galera de la Muerte (Cuba 1959. Le couloir de la Mort), publié l'année dernière à Porto Rico, celui qui recueillait les confessions des condamnés et les accompagnait dans leurs derniers instants affirme que des dizaines d'entre eux étaient innocents. «Le Che n'a jamais cherché à dissimuler sa cruauté, souligne-t-il. Bien au contraire. Plus on sollicitait sa compassion, plus il se montrait cruel. Il était complètement dévoué à son utopie. La révolution exigeait qu'il tue, il tuait ; elle demandait qu'il mente, Il mentait.» A la Cabaña, lorsque les familles rendent visite à leurs proches, Guevara, comble du sadisme, va jusqu'à exiger qu'on les fasse passer devant le mur d'exécution, maculé de sang frais... «Je crois qu'en définitive cela lui plaisait de tuer des gens», estime Huber Matos, qui, en qualité de commandante de la revolucion fut l'alter ego du guérillero argentin, avant d'être condamné à vingt ans de cachot, à la fin de 1959, pour avoir dénoncé la dérive autoritaire du mouvement. -- SOURCE : L’Express – 27.09.2007
08 octobre 2017 dans Musique | Lien permanent | Commentaires (6)
"On a appris que la démocratie, ça ne serait pas la rue ! Monsieur le président, il vous reste à consulter l'histoire de France pour apprendre que c'est la rue qui a abattu les rois, c'est la rue qui a abattu les nazis, c'est la rue qui a protégé la République contre les généraux félons en 1962, c'est la rue qui a obtenu la reconnaissance du droit de créer des sections syndicales, qui a obtenu la quatrième semaine de congés payés et 30% d'augmentation du smic en 1968, c'est la rue qui a fait reculer la Loi Devaquet sur la sélection à l'université, c'est la rue qui a abattu le Plan Juppé, c'est la rue qui a abattu en 1998 l'accord multilatéral sur les investissements qu'on nous a ramené aujourd'hui par la fenêtre, c'est la rue en 2006 qui a obtenu le retrait du CPE, c'est la rue qui a obtenu le droit au logement opposable grâce à la mobilisation des associations, c'est la rue en 2008 qui a obtenu le retrait du Plan Darcos sur la réforme des lycées, c'est la rue qui a obtenu, suite à la grève générale dans les Antilles, la surcompensation de 200 euros sur les bas salaires, et ainsi de suite... c'est la rue, toujours, qui porte les aspirations du peuple français lorsqu'il ne peut les faire entendre autrement. La démocratie c'est un tout, dans lequel il y a le fonctionnement des institutions, mais aussi la démocratie comme elle s'entend quand nous nous rassemblons comme nous le faisons, pacifiquement, tranquillement, pour affirmer nos droits."
Jean-Luc Mélenchon, Paris, Place de la République, samedi 23 septembre 2017
Et d'ailleurs, on trouve les sépultures de tous ces manifestants de rue un peu partout en Europe lorsque (comme en France en septembre 2017) il était devenu impossible d'exprimer son mécontentement du régime en place par la voie des urnes : par exemple, 800 000 manifestants russes (chiffre de la CGT confirmé par la police) qui voulaient demander aux nazis de bien vouloir se retirer de leur ville sans faire d'histoires ont été abattus par les nazis à Stalingrad. Autre exemple : dans un cimetière de Colleville-sur-Mer, sur la côte normande, reposent 14 000 manifestants ayant eu l'étrange idée de défiler à 6 heures du matin avec leurs pancartes sous le nez des nazis sur la plage de la commune, alors qu'ils auraient pu le faire tout aussi bien dans le calme à Omaha (Nebraska). Ce ne sont que des incidents puisque, nous le savons désormais, en fin de compte la tactique de la manif de rue a mis les nazis à genoux le 8 mais 1945.
ATTENDEZ : Ne cliquez pas encore sur le titre musical qui vient ci-après !
Si vous cliquez tout de suite sur l'icône de lecture de cet air très connu, il est à craindre que vous irez en courant vous réfugier aux abris, ou que vous fuirez par la porte de derrière munis de vos faux papiers (Papier, Bitte !) pour rejoindre vos camarades du maquis avant la visite domiciliaire de la gestapo, ou que vous avalerez vite fait le message codé destiné au colonel Roll-Tanguy. Si vous commettez ce geste irréfléchi, vous n'aurez plus jamais aucune chance de comprendre enfin (1), 72 ans après la signature de la capitulation sans condition de l'Allemagne, que ce chant traditionnel allemand n'a rien d'un appel nazi à l'extermination des non-Aryens. Au contraire, il aurait plutôt des allures franchement bucoliques : "dehors sur la lande, l'oiseau chante librement."
Ein Heller und ein Batzen, die waren beide mein, ja, mein.
Der Heller ward zu Wasser, der Batzen ward zu Wein, Ja Wein,
Refrain: Heidi, heido, heida, heidi, heido, heida,
Die Wirtsleut´ und die Mädel, die rufen beid:"0,weh , o, weh !"
Die Wirtsleut´ wenn ich komme, die Mädel, wenn ich geh', ja, geh'.
Mein Strümpf´ die sind zerrissen, mein Stiefel sind entzwei, entzwei
und draußen auf der Heide, da singt der Vogel frei.
Und gäb´s kein Landstraß´ nirgends, so blieb ich still zuhaus
und gäb´s kein Loch im Fasse, so tränk ich gar nicht draus
Das war ´ne rechte Freude, als mich der Herrgott schuf ?
´nen Kerl wie Samt und Seide, nur schade, daß er suff.
Texte : Albert Graf von Schlippenbach (1830) - Melodie : Volksweise
TRADUCTION
1. Un sou et un écu qui étaient miens tous deux, oui miens,
le sou était pour l'eau et l'écu pour le vin, oui le vin,
le sou était pour l'eau et l'écu pour le vin.
Refrain: Heidi, heido, heida, heidi, heido, heida,
2. Les aubergistes et les servantes disent tous deux : "O malheur !"
les aubergistes quand j'arrive et les servantes quand je m'en vais.
3. Mes bas sont déchirés, mes bottes sont ouvertes
et, dehors sur la lande, l'oiseau chante librement.
4. Et s'il n'y avait de route nulle part, je resterais tranquillement
à la maison et s'il n'y avait pas de trou dans le tonneau, je n'y boirais pas.
5. C'était une grande joie lorsque le seigneur dieu l'a créé
un gars en velours et soie, dommage seulement qu'il buvait
Ein Heller und ein Batzen - Stabsmusikkorps der Bundeswehr mit Soldatenchor
(1) Sauf si vous étiez déjà visiteur de ce blog en 2009, puisque ce chant fut le MP3 de la semaine le 9 mai de cette année-là.
24 septembre 2017 dans Musique | Lien permanent | Commentaires (5)
Il faut publier tout de suite la photo des deux zozos (des Français connus dans le monde entier, oui !) qui composent Daft Punk afin d'établir d'emblée le rapport avec l'info de la semaine qui m'a fourni l'idée de cette illustration sonore :
A gauche vous reconnaissez Daft, et son camarade Punk est celui qui a les bras croisés.
Boris Faure, premier secrétaire de la Fédération PS des Français de l'étranger, a été agressé mercredi 30 aoûtà coups de casque par le député LREM M'jid El-Guerrab, mis en examen pour violences volontaires. Il a été "opéré en urgence"une. Une violente altercation était survenue, dans la rue, entre lui et le député REM M'jid El Guerrab. Ce dernier lui a asséné "un coup de casque très violent puis un deuxième", selon un témoin de la scène. Boris Faure est ensuite tombé au sol, "en sang". A l'heure où nous mettons sous presse (Dimanche 3/09 au soir), le député En Marche M'jid El Guerrab réfléchit à donner ou pas sa démission de député. Son président de groupe à l'Assemblée, le fameux Richard Ferrand, réfléchit dans son coin sur la même question concernant M'jid El Guerrab, et il hésite, car il serait dommage de priver l'Assemblée d'une telle force de frappe.
Détail fourni par LE POINT : Le cadre socialiste Boris Faure justifie sa présence dans le quartier où réside l'élu LREM M'jid El Guerrab par un rendez-vous chez son psy. Après une séance de 45 minutes, il aurait croisé par hasard M'jid El-Guerrab. Les cadres socialistes se font suivre par des psy ? Ah bon...
La députée En Marche Laëtitia Avia a mordu un chauffeur de taxi en juillet. Le député En Marche M'jid El Guerrab a cogné comme une brute à coups de casque sur le crâne d'un ex collègue socialiste. Leurs familles ont émigré en France pour enrichir notre culture. Enfoncez-vous ça dans la tête, bandes d'autochtones dégénérés.
03 septembre 2017 dans Musique | Lien permanent | Commentaires (3)
Charles Aznavour a dit dans un de ses plus grands succès : Je m'voyais déjà en haut de l'affiche
Il vient d'atteindre le sommet de sa gloire en voyant son nom inscrit au ras du sol sur le Walk of Fame ("Promenade des Célébrités") d'Hollywood : je m'voyais déjà en bas su'l trottoir !
Le célèbre chanteur à la double nationalité arménienne et française de 93 ans a été accueilli à Los Angeles par de nombreux fans venant des quatre coins du globe. Avec plus de 180 millions de disques vendus dans le monde, l’auteur et interprète de "La Bohème" ou "Mes Emmerdes" a été qualifié par un sondage de CNN comme étant le "chanteur de variété le plus important du 20e siècle", rapporte LCI.
L’auteur-interprète fait partie d’une vingtaine de Français ou d’artistes originaires de France honorés sur le Walk of Fame, comme Leslie Caron ou Louis Jourdan. On y trouve aussi : Jean Renoir, Michèle Morgan, Maurice Jarre, Maurice Chevalier, Claudette Colbert, Louis Jourdan... des ex-célébrités telles que Andrea King, Lilly Pons, Georges Fitzmaurice, le réalisateur de Ben-Hur, William Wyler (né à Mulhouse) et naturellement les Frères Lumière.
Vous pourrez rencontrer sur ce fameux trottoir, parmi les célébrités françaises, une certaine Renée Adorée (mais oubliée), née Jeanne de La Fonte à Lille en 1898. Comme c'est une Ch'ti, je lui offre un paragraphe :
Malgré sa petite taille, sa sensuelle beauté et ses yeux pénétrants lui confèrent une fascinante présence en noir et blanc. Son plus grand rôle est Mélisandre dans le mélodrame The Big Parade, qui devient l'un des plus grands succès de tous les temps de la MGM et que les historiens considèrent comme un des meilleurs films muets. Ce film, dont la distribution comprenait également John Gilbert, est toujours diffusé à la télévision.
Lors de l'avènement du cinéma parlant, Renée Adorée fut l'une des rares actrices dont la voix portait suffisamment pour continuer à jouer. Elle joua avec Lon Chaney et son ancien beau-frère Owen Moore, fit trois autres films avec John Gilbert et tourna dans quatre films avec un autre acteur célèbre : Ramón Novarro. En 1930, elle avait tourné dans quarante-quatre films. On lui diagnostiqua alors une tuberculose et elle fut forcée de quitter les planches. Elle vécut encore quelques années, et mourut quelques jours après son trente-cinquième anniversaire. Elle est inhumée au Hollywood Forever Cemetery, à Hollywood.
Aznavour a joué dans plus de 60 films, dont Le Tambour, de Volker Schlöndorff, (Palme d’or, Oscar du meilleur film étranger, nommé pour le César équivalent…), Ararat, d’Atom Egoyan, Tirez sur le pianiste, de François Truffaut, ou Paris au mois d’août, de Pierre Granier-Deferre, Les Fantômes du chapelier de Claude Chabrol, Un taxi pour Tobrouk de Denys de La Patellière...
L'autre Grand Charles a fêté ses 93 ans le 22 mai 2017. Il en a profité pour révéler les secrets de sa longévité au journal suisse Le Matin. "Mon secret ? De l'aquajogging, environ 350 mètres, seulement deux repas par jour, et rarement le soir", explique-t-il. Mais de bonnes séances de sport ne suffisent pas au chanteur qui prend bien soin de faire attention à ce qu'il mange. "Au petit-déjeuner, ajoute-t-il, j'ai remplacé le beurre sous la confiture par une pâte de cacahuète. C'est très sain", estime celui qui se voit sur scène pendant encore de nombreuses années.
À cet âge-là, le grand de la chanson française sera peut-être amené à utiliser de nouveau quelques astuces, notamment le prompteur dont il avait eu recours en septembre 2015, sur la scène du Palais des Sports de Paris. "Ma vision n'est plus ce qu'elle était. Pour l'audition, ce n'est pas parfait. Quant à ma mémoire, c'est la catastrophe. Je ne suis pas le seul à (utiliser un prompteur), mais je suis le seul à le dire au public", assumait-il à l'époque sur scène à l'occasion d'un de ses concerts.
Hélas Charles Aznavour finira par disparaître à l'âge de cent et quelques années. Nous lui rappelons que, le jour de l'annonce de la mort d'Alain Bashung, Michel Drucker a déclaré que c'était "le dernier grand de la chanson française" qui venait de disparaître !
Charles Aznavour a été le MP3 de la semaine le 22 mai 2016 avec le titre "Emmenez-moi". Relire le billet (très fourni en informations biographiques) en cliquant ici.
Charles Aznavour - Trousse Chemise
28 août 2017 dans Musique | Lien permanent | Commentaires (1)
Manu Chao, né le 21 juin 1961 à Paris, est un auteur-compositeur-interprète, chanteur et musicien français d'origine espagnole. Devenu une figure majeure du rock français et de la musique latine avec son groupe la Mano Negra, il accomplit depuis plusieurs années une carrière solo internationale à succès et se produit dans le monde entier avec son nouveau groupe : Radio Bemba.
Principaux succès connus en France : Clandestino, Me gustas tu, Bongo Bong, Je ne t'aime plus.
José-Manuel Thomas Arthur Chao sort peu de disques, trouvant cela démodé, mais produit beaucoup tout en parcipant à de nombreux festivals à travers le monde, dont il se dit "citoyen". Il est cependant établi à Barcelone. Sa fiche Wikipedia est très fournie, si le bonhomme vous intéresse (ou vous intrigue), lisez-la.
21 août 2017 dans Musique | Lien permanent | Commentaires (1)
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Melania Trump Paris - 14.07.2017 La classe |
Brigitte Macron Paris - 05.07.2017 La vulgarité |
Madame Macron estime que la bonne tenue vestimentaire pour assister à la cérémonie d'obsèques de Madame Simone Veil aux Invalides était une robe ultra courte (photo de droite). Madame Macron estime qu'à cette même occasion, quand on est assise au premier rang des personnalités, il est convenable de croiser les jambes alors qu'elle sait être habillée ainsi. Madame Macron n'a pas la classe. Une semaine plus tard nous avons eu à Paris la visite du couple Trump, et la différence de style a alors sauté aux yeux. Un magazine féminin nous apprend que Brigitte Macron a pour habitude de s'habiller court "afin de paraître plus jeune". Résultat, au lieu d'une femme de président capable de représenter l'élégance française, nous avons sur les photos une sorte de sauterelle, un ouistiti en mini-jupe qui nous fait honte, en un mot "une cagole"... surtout quand on la voit à côté de Melania Trump (à côté d'Angela Merkel, ça passe bien).
Pourtant, je ne comprends pas, Brigitte Macron a bien conscience que ses robes sont trop courtes, la preuve : elle ne cesse de tirer dessus quand elle est assise !
LaPalatine nous a écrit :
Cette bonne femme est d'une indécence rare! Pas élégante, pas de classe et ce besoin permanent d'exhiber son..."c'que j'pense" (Gigi de Colette). L'élégance française en a pris un coup avec celle-là!!!Personne pour lui donner des cours ? Pas étonnant qu'elle ait subjugué un pré-ado à l'époque si elle s'exhibait comme çà !
anne nous a écrit :
Les dangers des jupes courtes. Toute femme sait cela. On sait que Brigitte a de belles jambes... c'est acquis. Donc à un enterrement, elle pourrait porter quelque chose de plus long ou un pantalon pour éviter de se ridiculiser. Décence commune.
willow nous a écrit :
Elle a mis sa culotte
Pour voiler son chat teint
La blondeur de sa motte
Démentait son chagrin
16 juillet 2017 dans Musique, Président Macron | Lien permanent | Commentaires (3)
La semaine du 3 juillet a été marquée par la Journée Internationale du Baiser (le 6) et par la Journée Française des Baisés (le 3).
Commençons par les baisés : c'est mardi 4 dans son discours de politique générale que le Premier ministre a annoncé aux électeurs qui ont élu Emmanuel Macron pour son engagement en faveur d'une exonération de taxe d'habitation que celle-ci est reportée à 2022 (à savoir : escamotée) mais qu'en revanche le paquet de cigarettes allait passer à 10 euros. Alors, heureux, les baisés ?
Et maintenant, le baiser.
SOURCE : journee-mondiale.com -- Cette journée internationale est née dans les années 90, et si le baiser a sa journée rien qu'à lui, le 6 juillet, on peut dire qu'il l'a obtenue "au mérite".
Marque de tendresse, d'amour conjugal (ou autre) ou même rite adolescent, le baiser fait travailler nos muscles, contribue au renforcement de nos défenses immunitaires (voir plus bas) et apporte des enseignements nombreux sur l'état du (ou de la) partenaire.
Dans l’histoire de nos sociétés, le baiser n'a pas toujours eu la signification que nous lui connaissons aujourd'hui. Dans l'antiquité, il était avant tout échangé d’homme à homme et constituait une sorte de reconnaissance sociale. Que dire à ce titre du baiser de Judas ?
A la Renaissance, le baiser est devenu mixte et une marque d’amour entre homme et femme. Signification qu'il a largement gardée de nos jours en devenant l'expression de l’intimité, de l'affection, de l'amour ... et plus si affinités !
De rite social, le baiser est ainsi entré dans le domaine de la vie privé. Quoique... l'histoire est un éternel recommencement et le baiser, mixte ou non, est redevenu dans certains milieux (artistes, people, ...) la marque de l'appartenance à un même cercle. Comme quoi on n'invente pas grand chose dans nos sociétés "modernes"...
Cette évocation historique ne saurait être mieux conclue que par le poète qui rendait hommage aux "amoureux qui s'bécotent sur les bancs publics, bancs publics, bancs publics, en s'foutant pas mal du regard oblique des passants... honnêtes".
Théâtre de nos échanges buccaux, le baiser transmet de très nombreuses bactéries et on estime à 50 millions la quantité échangée dans un "french kiss". [ndlr: les méthodes de comptage restent assez floues por le moment . -- SOURCE : journee-mondiale.com
Je chante un baiser Marchant dans la brume La mer du Nord en hiver Le vent de Belgique Elle s'est avancée Jugez ma fortune
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Oh le grand air La Belgique locale Toi qui a mis Le vent de Belgique Si tout est moyen Elle est repartie |
"fancy-fair à la fraise" ? En belge cela signifie kermesse, fête d'école. Et "à la fraise" c'est par rapport au monde de l'enfance, comme si un "fancy-fair" était aussi une friandise. Souchon avait expliqué ça dans une interview en disant qu'il faisait un petit clin d'oeil au monde de l'enfance et aux bonbons "mistral gagnants" immortalisés par Renaud.
Une fancy-fair est fête de bienfaisance, une fête organisée pour lever des fonds pour une œuvre caritative, une école ou une association. SOURCE
En France, on dirait "une kermesse", ou plutôt on disait "une kermesse" avant que des ayatollah de la laïcité ne parviennent à chasser ce mot du vocabulaire pour cause de connotation non pas "religieuse" mais chrétienne (Kermesse vient du néerlandais Kermis, de kerk = église et mis = messe).
09 juillet 2017 dans Musique | Lien permanent | Commentaires (3)