A Lens, j'ai passé quatre années en primaire à CARNOT puis deux fois plus de temps en secondaire à CONDORCET sans que même un panneau gravé, fixé dans la cour, bien visible par tous, ne m'explique qui étaient ces illustres personnages.
Que l'on ne me réponde pas que je n'avais qu'à me renseigner par moi-même : n'est-ce pas à l'école d'enseigner... surtout quand il s'agit de son propre nom !
Il existe à Guyancourt (Yvelines) une « Ecole élémentaire Lise et Artur London » : ses élèves (et même ses enseignants !) savent-ils expliquer ce que M. et Mme London ont accompli de si extraordinaire, de si courageux, de si remarquable pour "mériter" une école ? J'en doute.
On me rétorque que certains personnages de l'histoire ne sont plus tout à fait en odeur de sainteté, trop représentatifs des "turpitudes" de nos ancêtres.
Prenons alors pour exemple un personnage comme JULES FERRY, partisan actif de l'expansion coloniale française (c'est MAL), mais... promoteur de l'école publique laïque, gratuite et obligatoire (c'est BIEN). Je fais cependant remarquer que cette réticence (salaud de colonialiste) n'existe que depuis très peu d'années, après les années 2010... elle ne se posait pas pour un "lycée Jules-Ferry" des années 70, 80, 90.
25 janvier 2022 dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
25 septembre 2021 dans Société, Télévision | Lien permanent | Commentaires (0)
24 septembre 2021 dans Société, Sport | Lien permanent | Commentaires (1)
15 septembre 2021 dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
14 septembre 2021 dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
29 août 2021 dans Société | Lien permanent | Commentaires (1)
Dans le département de Seine-Saint-Denis (le fameux 9-3), les gens vont dans un restaurant pour commander un sandwich, et le restaurateur les sert, certes avec trop peu d'empressement, mais il les sert : nous savions qu'il existe des zones de non-droit ; nous apprenons qu'il existe aussi des zones de non-France, car sachez que dans la France classique on ne va pas au restaurant pour commander un sandwich.
17 août 2019 dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
Avec l'aînée, il y a un ou deux ans j'ai eu soudain l'idée (aussi sotte que grenue) de jouer à faire la police de la route lorsque je surveillais ses allées et venues sur sa bicyclette (ou patinette).
Le jeu était simple : "Halte, police nationale, madame vous avez été filmée en excès de vitesse par nos radars, vos papiers SVP !"
Dès la première scène, la petite a mimé l'extirpation de ses papiers d'identité de sa poche pour me les présenter. Je lui ai tenu la leçon de morale d'usage en concluant qu'elle devait régler 135 euros de contravention... mais (et c'est là que j'ai foiré) en précisant qu'il faisait chaud et que dans la police on a soif de bière, et que, si elle possédait une ou deux canettes dans son coffre pour mon collègue et moi, je pourrais la laisser circuler en fermant les yeux sur son infraction. La gamine a vite compris, croyez-moi : deux bières virtuelles fraîches à souhait sont sorties prestement de l'arrière de son véhicule. "Alors, Monsieur la police, je peux partir ?"
Et depuis ce jour maudit, la scène s'est reproduite des douzaines de fois, à mon corps défendant, je ne peux plus y échapper. Encore cet après-midi après le déjeuner dominical ! "Papy, tu fais la police ? J'ai des bières dans le coffre arrière !". Si vous avez un conseil...
19 mai 2019 dans Société | Lien permanent | Commentaires (3)
Un ami des années Lycée Condorcet à Lens m'indique à l'occasion d'un échange qu'il vit le jour à Montigny-en-Ostrevent, 4 700 habitants, arrondissement de Douai, Nord.
Vois-tu, Robert, de nos jours, plus personne ne naît dans un village comme le tien qui porte le nom charmant de "Montigny-en-Ostrevent", à moins que la clinique du coin y soit implantée.
Ecrire "lieu de naissance : Versailles" c'est du dernier chic, mondialement, mais les habitants de Versailles font naître leurs bébés dans la petite ville voisine du Chesnay, mondialement inconnue.
Le Maréchal Pétain vit le jour le 24 avril 1856 à Cauchy-à-la-Tour, commune d'aujourd'hui moins de 3 000 âmes située dans le Pas-de-Calais entre Arras et St Omer. Fort heureusement, pour compenser, Charles de Gaulle vit le jour à Lille.
C'EST UN SUJET DE RÉFLEXION SÉRIEUX : plus aucune petite commune, ville moyenne ou modeste village ne pourra dans l'avenir s'honorer de la naissance en ses murs d'une célébrité quelconque. Seule leur mort accidentelle pourra intervenir au hasard n'importe où sur la carte de France.
"Ici mourut d'un cancer Jean-Philippe Smet, alias Johnny Hallyday", ne diront pas avec fierté les édiles de Marnes-la-Coquette, 1 700 habitants, Hauts-de-Seine.
"Ici s'écrasa au volant de sa Rolls-Royce décapotable l'humoriste Fernand Raynaud le 28 septembre 1973", ne proclament pas avec fierté les maires successifs du Cheix-sur-Morge, 600 habitants, Puy-de-Dôme (l'un d'entre eux a pourtant voulu avoir une "rue Fernand-Raynaud").
PHOTO: Fêtes médiévales à Montigny-en-Ostrevent (59), ville qui eut la chance de voir la naissance de Robert S., célèbre dans son quartier.
17 mai 2019 dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
Le photographe Ben Hopper remet en question les normes de la beauté féminine concernant l’épilation.
Si les codes de la beauté imposent aux femmes un corps sans poils, certains n'hésitent pas à prendre la parole pour lutter contre ces normes, à l'image du photographe Ben Hopper. Son dernier projet s'intitule : "Natural Beauty" et il est donc consacré à la beauté naturelle.
Même si les poils sont naturels, garder ses poils est aujourd’hui devenu une affirmation, une sorte d’acte de résistance. Pourquoi ? Depuis au moins un siècle, nous avons été habitués à penser comme nous le dicte l’industrie de la beauté et des cosmétiques, qui encouragent l’épilation. Par une série de photos (dont celle ci-contre), Ben Hopper questionne ce phénomène de société, en créant un contraste saisissant entre la beauté conventionnelle des magazines et ces femmes à l’état brut, pour initier le débat.
Transformer ses complexes en fierté assumée, voici le mot d’ordre de ce beau projet.
"Tout l’intérêt de cette série, c’est le contraste entre la beauté féminine à la mode et le look brut et anticonformiste des aisselles poilues d’une femme. J’espère que ces photos surprendront beaucoup de personnes et j’imagine que, d’une certaine façon, c’est ce que je recherche" ... "Je ne dis pas que les femmes devraient commencer à se laisser pousser les poils sous les bras. Je pense juste que c’est une possibilité que les gens ne devraient pas rejeter. J’aimerais seulement que les gens remettent en cause les canons de beauté, de manière générale."
05 mai 2019 dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
COURRIER INTERNATIONAL : "Un baiser sur scène, une couverture de magazine en duo et le récit d'un premier rendez-vous "à l'ancienne", le candidat à la Maison Blanche Pete Buttigieg et son époux Chasten font déjà souffler, en ce tout début de campagne inédite, un profond vent de changement sur l'Amérique.
"Cela aurait été inimaginable il y a encore cinq ans", confie à l'AFP Annise Parker, première maire lesbienne d'une grande ville américaine, Houston (Texas), et désormais à la tête de l'organisation Victory Fund qui promeut l'élection de candidats LGBTQ. Le mariage gay n'est légal à travers les Etats-Unis que depuis juin 2015."
Pour ma part (je suis très "ancienne école", tendance vieux schnock) je ne souhaite pour diriger mon village, mon département, ma région, mon pays que des personnes compétentes, courageuses et intègres. Leur orientation sexuelle n'arrive pas loin derrière dans mes critères d'évaluation : ils ne figurent tout simplement pas dans la liste ! J'ai été choqué par le concert de louanges extatiques qui a éclaté lorsque Obama fut élu président des Etats-Unis... j'interrogeais les extasiés : "Pourquoi te mets-tu dans cet état ?"... ils me répondaient : "Tu te rends compte : un noir !". L'envoûtement s'était étendu au monde entier, y compris en Suède : en octobre 2010, dix mois seulement après sa prise de fonction, alors qu'il n'avait rien fait d'extraordinaire, les responsables du Nobel attribuèrent à Obama le Prix Nobel de la Paix. Un homosexuel, un bisexuel, un homme de type asiatique auraient-ils mieux fait qu'Obama qui semblait avoir l'immense avantage d'être un homme noir... feraient-ils mieux que Macron ? On s'en tape, non ?
05 mai 2019 dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
Ah, Ah, Ah ! je me marre... RTL (ex première radio de France) croit et veut nous faire croire que le ramadan est un JEÛNE S'abstenir de manger et de boire du lever au coucher du soleil pendant 30 jours, chaque jour guetter la première minute suivant le coucher du soleil pour commencer à s'empiffrer... est-ce cela, jeûner ?
J'ai pratiqué naguère un jeûne d'une semaine sous la conduite de la coach Valérie Perraud, à Pornic. Il s'agissait d'un jeûne de Type BUCHINGER (Médecin et philosophe Allemand, précurseur du Jeûne thérapeutique). Jeûne en groupe d'une dizaine sous le Label de la Fédération Jeûne Randonnée. Après une semaine de "descente alimentaire" préparatoire, j'ai vécu pendant 7 jours essentiellement de tisanes (1 tasse/matin), d’eau (2 L/jour), de très peu de jus de fruits dilué et de bouillons de légumes (1 bol le matin, 1 bol le soir). Pas un seul jour je n'ai eu faim. J'en suis sorti en grande forme.
L'organisation de Valérie Perraud se nomme "Jeûne et rand'océan" = jeûner et faire de la randonnée au bord de l'océan Atlantique. Il faut préciser que la randonnée est indispensable et ne saurait se comparer à une vulgaire "balade" au bord de l'eau : pour tout dire j'en ai un peu bavé, les parcours pouvaient atteindre les 10 km. Mais cet exercice est un élément-clé d'un jeûne réussi (empêcher l'organisme d'aller puiser dans ses réserves musculaires).
29 avril 2019 dans Société | Lien permanent | Commentaires (2)
La Ville de Saint-Denis (93) organise une Quinzaine Antiraciste et Solidaire à partir du 21 mars.
Voici l'affiche de l'événement; On remarque un petit drapeau français délicatement posé sur le col de Monsieur Adolf Hitler : l'attention est touchante, n'est-ce pas ?
Le maire de St-Denis est un certain Laurent Russier, adhérent du Parti Communiste. Il a évidemment donné son accord pour la publication de cette affiche immonde. Peut-être en souvenir du pacte de non-agression germano-soviétique signé en août 1939 ?
06 mars 2019 dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
Le "vivre-ensemble" n'est que l'une des nombreuses foutaises que les socialistes ont fourguées au peuple français à partir des septennats Mitterrand... Beaucoup y ont cru, ont dit et répété le terme jusqu'à satiété, se sont fait avoir, mais en ont redemandé à l'élection suivante.
C'est sans fin, parce que les seniors qui ont enfin compris l'arnaque sont aussitôt remplacés par une nouvelle vague de juniors tout frais, tout naïfs équivalente en nombre.
J'ai inscrit "le vivre-ensemble" dans ma liste des clichés socialistes usés jusqu'à la corde, avec : "pas d'amalgame", "la bête immonde", "il ne faut pas stigmatiser", parmi d'autres...
19 février 2019 dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
En France, nous n'avons pas la même approche que les Italiens, sans doute parce que nous sommes plus malins qu'eux : les Italiens en sont encore à s'encombrer des tracas et du coût exorbitant pour la société d'avoir (à la mode ancienne) à faire grandir, soigner, éduquer des êtres humains jusqu'à ce qu'ils soient employables.
Nous avons chez nous des politiciens tout ce qu'il y a de sérieux (Raffarin, Kouchner...) pour proposer de répartir des migrants (importés adultes, tout faits) dans nos campagnes dépeuplées.
Notre natalité est en baisse depuis quelques années, et alors ? Vous vous souvenez du succès du modèle "Fabless" - l'industrie sans usine locale - si brillamment popularisé en 2001 par Serge Tchuruk, dirigeant d'Alcatel ? Forts de ce succès, nous avons choisi de délocaliser notre fécondité en Afrique.
16 janvier 2019 dans Société | Lien permanent | Commentaires (1)
YVES COCHET est un politicien écolo. Il fut député du Val-d'Oise de 1997 à 2002, puis de la 11e circonscription de Paris de 2002 à 2011 puis eurodéputé de 2011 à 2014.
IL VIENT DE DÉCLARER :
«Limiter nos naissances nous permettrait de mieux accueillir les migrants qui frappent à nos portes».
(paru dans L'OBS du 03.01.2019)
Il doit bien exister une bonne centaine de millions d'Africains qui souhaiteraient s'installer en France : faisons-leur de la place... et au lieu de nous serrer, disparaissons. C'est exactement ce que dit cet hurluberlu de haut niveau, omettant d'ailleurs de prier les futurs migrants de bien vouloir commencer par limiter chez eux leur propre taux de fécondité.
04 janvier 2019 dans Société | Lien permanent | Commentaires (3)
On se les gèle à Paris, mais pas tout le monde.
LE FIGARO : Jugée sexiste et stéréotypée, une affiche publicitaire géante placardée sur la façade des Galeries Lafayette n'a pas du tout plu à l'adjointe à la maire de Paris chargée de toutes les questions relatives à l'égalité femmes-hommes. Le panneau a depuis été retiré. Hélène Bidard, élue chargée des questions relatives à l’égalité femmes-hommes à la mairie, a interpellé l'enseigne de grands magasins sur son compte Twitter : «Sérieusement les Galeries Lafayette, en 2018, en pleine vague Metoo et à quelques jours de Noël vous n’avez rien de mieux à afficher que les fesses d’une femme sans visage ?». Avant de demander «le retrait immédiat de cette campagne sexiste».
Si je comprends bien, ce qui est reproché à Aubade c'est de ne pas montrer le visage de l'heureuse propriétaire des fesses (à moins qu'il ne s'agisse d'un heureux propriétaire... par les temps qui courent, rien n'est impossible).
Moi quand je fais des papouilles avec la langue sur les fesses d'une blonde comac, je vois rarement "en même temps" le visage irradié de plaisir de la belle. A moins de tomber sur une artiste du cirque Pinder. Mais c'est rare.
La mode macronienne du "en-même-temps" fait décidément des ravages dans la société. Il est temps pour Edouard Fusible et sa troupe de laisser la place à un gouvernement postérieur.
13 décembre 2018 dans Société | Lien permanent | Commentaires (2)
SOURCE : La Manche Libre (et le slip aussi)
Accusé de viol, il passe devant le tribunal et en ressort libre ! La raison : ce "jeune homme" n'avait pas "les codes culturels" qui lui auraient permis de savoir que dans le département de la Manche il n'est pas de bon goût de planter sa zigounette dans la zézette d'une fille si celle-ci n'est pas d'accord.
Mais d'où venait donc ce mal élevé ? L'article ne le précise pas. Pourtant le journal s'appelle "la manche libre", mais libre de quoi : de nous cacher l'information ?
On peut imaginer qu'il s'agit d'un Creusois (bled de paumés), ou d'un Ch'ti (tous alcooliques), ou d'un Savoyard (les fameux crétins des Alpes). Pas un instant ne me vient à l'idée que nous pourrions avoir affaire à l'un de ces nombreux surdiplômés venus, nous dit-on, d'Afrique et du Proche-Orient afin de procéder à notre enrichissement culturel.
On ne peut plus nier que la France est colonisée culturellement lorsque la loi française s'efface devant une culture étrangère.
22 novembre 2018 dans Justice, Société | Lien permanent | Commentaires (9)
Je ne comprends pas : il y a deux jours les médias nous ont affolés avec cette info émanant d'une étude du WWF révélant que la faune sauvage est en voie de disparition.
Sur le plan mondial, peut-être, mais en France non : elle prolifère, elle pullule, elle est de plus en plus visible, pesante, agressive... elle sort la nuit venue en hordes pour casser du mobilier urbain, agresser la police, monter des traquenards contre les pompiers...
La France en tête des pays qui préservent le mieux les espèces sauvages les plus... menaçantes !
Gloire en soit rendue à nos présidents Macron, Hollande, Sarkozy, Chirac, Mitterrand, Giscard (qui signa avec son premier ministre Chirac la décision du Regroupement Familial en 1976 et avoue en 2018 le regretter).
01 novembre 2018 dans Société | Lien permanent | Commentaires (3)
Nous avons, je pense, tous vu ces images filmées cette semaine au smartphone dans une classe du Lycée Branly de Créteil où l'on voit un élève braquer avec insistance un pistolet en direction de la prof en lui intimant l'ordre de le marquer comme "présent".
Cet incident m'inspire quelques remarques :
- Peut importe que l'arme soit factice ou non, la justice ne fait guère la différence
- On distingue l'appartenance "communautaire" de l'élève (et l'on n'est est pas étonné)
- Pour excellent qu'il soit (en réalité le seul ministre compétent depuis mai 2017), Monsieur Blanquer a eu pour première réaction de faire comme tous ses collègues en pareil cas : "condamner avec fermeté", mais ensuite il promet des sanctions : lesquelles, on est curieux de voir. Une exclusion de l'élève pour le retrouver ensuite dans un autre établissement est plus que probable. Une suppression des allocations familiales est très improbable. Attendons...
- Je prédis que dans 15 ou 20 ans deux "grands reporters" du Monde nous sortiront en fanfare une grande enquête "révélant" à quel point l'ensauvagement ronge toute notre société jusqu'au cœur sacré de l'école... ils feront la tournée des radio-tv avec leur bouquin, ce sera un beau succès de librairie... et puis plus rien. Tout comme en 2018 nous constatons que "Les territoires perdus de la République", ouvrage collectif rassemblant les témoignages d'enseignants et de chefs d'établissements scolaires, publié en 2002, n'a eu pour effet que de ne rien changer au cours des 16 années qui ont suivi !
- En réalité, je crois que dans 15 ou 20 ans il sera déjà trop tard pour agir, la France sera vérolée jusqu'à l'os, et seule une petite guerre civile pourra résorber le mal. Et encore...
22 octobre 2018 dans Société | Lien permanent | Commentaires (6)
Je voulais (tenter de -) reprendre mon poste avec un billet le plus éloigné possible du ton politiquement nauséabond (pas assez PS ou LREM) ou pornographique (trop de cul de Kim Kardashian) qui m'est souvent reproché... un billet consacré au vivre-ensemble dans un esprit d'ouverture à l'autre.
L'occasion m'en est offerte ce matin sur un plateau par un article paru dans le site MEDISITE. Et puisque c'est médical c'est du sérieux, pas de la gaudriole comme d'habitude.
Saviez-vous que "le sexe anal a tendance à se démocratiser" ? (bande de demeurés !)
Saviez-vous que l'on peut trouver dans le commerce "un gel spécial sodomie" ? (bande d'enculés !)
C'est écrit dans l'article de MEDISITE :
" Le sexe anal a tendance à se démocratiser, c’est vrai. Mais il est encore tabou. Mode d’emploi pour les premières fois. Stimulez votre partenaire ! Pourquoi ? Donner du plaisir à votre partenaire pour la détendre. Stimulez son clitoris, pratiquez le baiser intime. Plus votre partenaire sera détendue… Plus ses muscles seront relâchés et la pénétration facile.
D’abord une pénétration digitale Pourquoi ? La pénétration anale ne doit pas être directe. Votre partenaire risque de se contracter. Pour éviter une pénétration douloureuse, commencez doucement. Introduisez d’abord votre doigt légèrement lubrifié.
Utiliser de la vaseline Pourquoi ? Il faut lubrifier l'anus, qui ne le fait pas naturellement. Sinon la pénétration risque d'être douloureuse. Utilisez un gel spécial sodomie ou de la vaseline. Pensez également au préservatif s’il ne s’agit pas d’une relation durable."
Sources 'Le traité des Orgasmes, les secrets de la jouissance au féminin', Dr Gérard Leleu, Leduc.s éditions. 'Manuel pratique du Sexe à l’Usage des Femmes', Hilda Hutcherson, sexologue, Leduc.s éditions.
Je vous mettrais bien ici une photo de Kim Kardashian, mais non, réflexion faite, non, je résiste à mes démons. Ou alors je vous raconte une petite anecdote amusante authentique (vécue et rapportée à moi sans intermédiaire par la jeune femme concernée) :
Il existait en ce temps là, en France, dans les immeubles d'entreprises de la Ville Nouvelle de St Quentin-en-Yvelines, une filiale de société américaine employant une vingtaine de personnes et dirigée par un citoyen américain qui, à cette époque, tentait de s'exprimer en français dans les grandes occasions. Ce soir-là, il avait rassemblé en cercle sa vingtaine d'employés (tous des hommes) afin de leur dévoiler une plaque gravée récompensant une mission accomplie avec succès (les boîtes US raffolent de ce genre de plaques, vous en voyez fixées aux murs dans les McDo). En fin de speech, le manager demanda à son assistante (seule femelle à bord) de traverser le vide du cercle pour venir lui apporter la plaque. Ce qu'elle fit. Il se trouvait que cette belle brune était équipée d'un popotin rebondi qui attirait l'oeil. Lorsqu'elle pivota de 180 degrés pour traverser à nouveau le vide du cercle pour regagner sa place en bordure opposée, naturellement de nombreux regards concupiscents suivirent le mouvement de ses hanches et son effet transmis sur les deux fesses situées en partie inférieure. Et c'est à ce moment précis que, dans le grand silence, on put entendre la voix forte du manager US articuler laborieusement : "Mer-ci-beau-cul".
08 mars 2018 dans Société | Lien permanent | Commentaires (13)
J'avais déjà republié une fois, dans un billet d'avril 2011 ici, cet article de l'auteur du fameux "Camp des Saints", Jean Raspail. Je le re-vois re-re-re-re-publié par l'excellent Alexandre Koltchak ce 2 février sur Facebook.
J'ai cesser d'écrire ici depuis environ deux semaines, dans une indifférence quasi générale qui ne me choque ni ne m'attriste mais qui, au contraire, ne pourrait que renforcer l'état d'esprit dans lequel je me suis trouvé plongé en ce début d'année 2018, que je peux aisément résumer à la manière de Gainsbourg, en trois mots : "à quoi bon ?".
En vérifiant que j'avais bien déjà mis en ligne l'article de 2004 de Jean Raspail, je suis tombé sur mon commentaire de 2011, qui disait que depuis le début de blog à GG en 2005 jusqu'au billet d'avril 2011, moi aussi, à ma minuscule échelle d'influence, j'avais eu beau avertir, mettre en garde, crier 'au feu'... rien n'avait changé dans la marche de notre civilisation euro-occidentale vers l'abîme. Au contraire ! Et entre 2011 et aujourd'hui en 2018 tout a continué de la même façon, en empirant. A quoi bon bloguer? Pour dissuader les Français de voter Hollande, puis les dissuader de voter Macron ? Depuis avril 2011 nous avons vu les effets.
Mon commentaire d'accompagnement d'avril 2001 vient à la suite de la tribune de 2004 de Jean Raspail LA FRANCE TRAHIE PAR LA RÉPUBLIQUE, que voici :
LA PATRIE TRAHIE PAR LA RÉPUBLIQUE
J'ai tourné autour de ce thème comme un maître-chien mis en présence d'un colis piégé. Difficile de l'aborder de front sans qu'il vous explose à la figure. Il y a péril de mort civile. C'est pourtant l'interrogation capitale. J'ai hésité. D'autant plus qu'en 1973, en publiant Le Camp des saints, j'ai déjà à peu près tout dit là-dessus. Je n'ai pas grand-chose à ajouter, sinon que je crois que les carottes sont cuites.
Car je suis persuadé que notre destin de Français est scellé, parce qu'« ils sont chez eux chez moi » (Mitterrand), au sein d'une « Europe dont les racines sont autant musulmanes que chrétiennes » (Chirac), parce que la situation est irréversible jusqu'au basculement définitif des années 2050 qui verra les « Français de souche » se compter seulement la moitié la plus âgée de la population du pays, le reste étant composé d'Africains, Maghrébins ou Noirs et d'Asiatiques de toutes provenances issus du réservoir inépuisable du tiers monde, avec forte dominante de l'islam, djihadistes et fondamentalistes compris, cette danse-là ne faisant que commencer.
La France n'est pas seule concernée. Toute l'Europe marche à la mort. Les avertissements ne manquent pas rapport de l'ONU (qui s'en réjouit), travaux incontournables de Jean-Claude Chesnais et Jacques Dupâquier, notamment , mais ils sont systématiquement occultés et l'Ined pousse à la désinformation. Le silence quasi sépulcral des médias, des gouvernements et des institutions communautaires sur le krach démographique de l'Europe des Quinze est l'un des phénomènes les plus sidérants de notre époque. Quand il y a une naissance dans ma famille ou chez mes amis, je ne puis regarder ce bébé de chez nous sans songer à ce qui se prépare pour lui dans l'incurie des « gouvernances » et qu'il lui faudra affronter dans son âge d'homme...
Sans compter que les « Français de souche », matraqués par le tam-tam lancinant des droits de l'homme, de « l'accueil à l'autre », du « partage » cher à nos évêques, etc., encadrés par tout un arsenal répressif de lois dites « antiracistes », conditionnés dès la petite enfance au « métissage » culturel et comportemental, aux impératifs de la « France plurielle » et à toutes les dérives de l'antique charité chrétienne, n'auront plus d'autre ressource que de baisser les frais et de se fondre sans moufter dans le nouveau moule « citoyen » du Français de 2050. Ne désespérons tout de même pas. Assurément, il subsistera ce qu'on appelle en ethnologie des isolats, de puissantes minorités, peut-être une quinzaine de millions de Français et pas nécessairement tous de race blanche qui parleront encore notre langue dans son intégrité à peu près sauvée et s'obstineront à rester imprégnés de notre culture et de notre histoire telles qu'elles nous ont été transmises de génération en génération. Cela ne leur sera pas facile.
Face aux différentes « communautés » qu'on voit se former dès aujourd'hui sur les ruines de l'intégration (ou plutôt sur son inversion progressive : c'est nous qu'on intègre à « l'autre », à présent, et plus le contraire) et qui en 2050 seront définitivement et sans doute institutionnellement installées, il s'agira en quelque sorte je cherche un terme approprié d'une communauté de la pérennité française. Celle-ci s'appuiera sur ses familles, sa natalité, son endogamie de survie, ses écoles, ses réseaux parallèles de solidarité, peut-être même ses zones géographiques, ses portions de territoire, ses quartiers, voire ses places de sûreté et, pourquoi pas, sa foi chrétienne, et catholique avec un peu de chance si ce ciment-là tient encore.
Cela ne plaira pas. Le clash surviendra un moment ou l'autre. Quelque chose comme l'élimination des koulaks par des moyens légaux appropriés. Et ensuite ?Ensuite la France ne sera plus peuplée, toutes origines confondues, que par des bernard-l'ermite qui vivront dans des coquilles abandonnées par les représentants d'une espèce à jamais disparue qui s'appelait l'espèce française et n'annonçait en rien, par on ne sait quelle métamorphose génétique, celle qui dans la seconde moitié de ce siècle se sera affublée de ce nom. Ce processus est déjà amorcé.
Il existe une seconde hypothèse que je ne saurais formuler autrement qu'en privé et qui nécessiterait auparavant que je consultasse mon avocat, c'est que les derniers isolats résistent jusqu'à s'engager dans une sorte de reconquista sans doute différente de l'espagnole mais s'inspirant des mêmes motifs. Il y aurait un roman périlleux à écrire là-dessus. Ce n'est pas moi qui m'en chargerai, j'ai déjà donné. Son auteur n'est probablement pas encore né, mais ce livre verra le jour à point nommé, j'en suis sûr...
Ce que je ne parviens pas à comprendre et qui me plonge dans un abîme de perplexité navrée, c'est pourquoi et comment tant de Français avertis et tant d'hommes politiques français concourent sciemment, méthodiquement, je n'ose dire cyniquement, à l'immolation d'une certaine France (évitons le qualificatif d'éternelle qui révulse les belles consciences) sur l'autel de l'humanisme utopique exacerbé. Je me pose la même question à propos de toutes ces associations omniprésentes de droits à ceci, de droits à cela, et toutes ces ligues, ces sociétés de pensée, ces officines subventionnées, ces réseaux de manipulateurs infiltrés dans tous les rouages de l'Etat (éducation, magistrature, partis politiques, syndicats, etc.), ces pétitionnaires innombrables, ces médias correctement consensuels et tous ces « intelligents » qui jour après jour et impunément inoculent leur substance anesthésiante dans l'organisme encore sain de la nation française.
Même si je peux, à la limite, les créditer d'une part de sincérité, il m'arrive d'avoir de la peine à admettre que ce sont mes compatriotes. Je sens poindre le mot renégat, mais il y a une autre explication : ils confondent la France avec la République. Les « valeurs républicaines » se déclinent à l'infini, on le sait jusqu'à la satiété, mais sans jamais de référence à la France. Or la France est d'abord une patrie charnelle. En revanche, la République, qui n'est qu'une forme de gouvernement, est synonyme pour eux d'idéologie, idéologie avec un grand « I », l'idéologie majeure. Il me semble, en quelque sorte, qu'ils trahissent la première pour la seconde.
Parmi le flot de références que j'accumule en épais dossiers à l'appui de ce bilan, en voici une qui sous des dehors bon enfant éclaire bien l'étendue des dégâts. Elle est extraite d'un discours de Laurent Fabius au congrès socialiste de Dijon, le 17 mai 2003 : « Quand la Marianne de nos mairies prendra le beau visage d'une jeune Française issue de l'immigration, ce jour-là la France aura franchi un pas en faisant vivre pleinement les valeurs de la République... »
Puisque nous en sommes aux citations, en voici deux, pour conclure : « Aucun nombre de bombes atomiques ne pourra endiguer le raz de marée constitué par les millions d'êtres humains qui partiront un jour de la partie méridionale et pauvre du monde, pour faire irruption dans les espaces relativement ouverts du riche hémisphère septentrional, en quête de survie. » (Président Boumediene, mars 1974.)
Et celle-là, tirée du XXe chant de l'Apocalypse : « Le temps des mille ans s'achève. Voilà que sortent les nations qui sont aux quatre coins de la terre et qui égalent en nombre le sable de la mer. Elles partiront en expédition sur la surface de la terre, elles investiront le camp des saints et la ville bien-aimée. »
Jean RASPAIL
Le Figaro n° 18619 du jeudi 17 juin 2004
COMMENTAIRE ACCOMPAGNANT CETTE PUBLICATION ICI EN AVRIL 2001 :
Je tombe sur cet article en mars 2011. Je ne l'avais jamais vu auparavant. Je me rends compte qu'il reflète ce que je pense et dit, re-dit et ressasse ici depuis l'ouverture de ce blog en mai 2005. Ainsi, un an avant, c'était publié, et avec talent cette fois. "... je suis persuadé que notre destin de Français est scellé... parce que la situation est irréversible". Moi aussi. Mais comme suggérait quelqu'un ici naguère : pourquoi continuer à taper sur les mêmes bidons ? Ce qu'a écrit Jean Raspail en 2004 - et même dès l'année 1973 dans son roman "Le camp des saints" - n'a rien modifié du cours des choses, bien au contraire, puisque l'on a vu à quel point la situation s'est aggravée sur six ans d'observation, 2005-2011 (viande hallal et suppression du porc dans les écoles, financement des mosquées, rues barrées pour la prière musulmane, etc.).
Trouvé en exergue du site de Jean Raspail :
« Quand on représente une cause (presque) perdue, il faut sonner de la trompette, sauter sur son cheval et tenter la dernière sortie, faute de quoi l'on meurt de vieillesse triste au fond de la forteresse oubliée que personne n'assiège plus parce que la vie s'en est allée. »
07 février 2018 dans Société | Lien permanent | Commentaires (19)
Aujourd'hui environ 80% des viennoiseries consommées en France sont industrielles (à base de surgelés donc avec des ingrédients de conservation).
Entrez dans une boulangerie : la seule garantie que vous pouvez avoir c'est que le pain est fabriqué sur place. C'est la seule obligation pour bénéficier de l'enseigne de "boulangerie". Cela ne concerne ni la viennoiserie (croissants...) ni la pâtisserie. Le pain doit être pétri, fabriqué et cuit sur place ; pour le reste il n'y a pas d'obligation, "l'artisan" peut vous vendre de l'industriel sans vous en informer.
Essayez de demander à votre boulangerie "un croissant fabriqué ici". Je l'ai fait, ça surprend la vendeuse et les autres clients en fille d'attente. Quand nous serons un million à le faire tous les matins, ça bougera peut-être un peu. C'est à dire qu'au minimum le boulanger sera tenu d'informer le consommateur sur l'origine du croissant, au lieu de ne lui laisser que le choix de "au beurre" ou "pas au beurre".
Pour des croissants "maison" et de surcroît succulents, je viens de localiser une bonne maison : la boulangerie Gaillard à Rambouillet, Place Félix-Faure à vingt pas du manège... et récompensés au niveau départemental !
16 janvier 2018 dans Société | Lien permanent | Commentaires (6)
C'est la faute à pas de chance :
Quand j'étais jeune, nous nous effacions devant les vieux pour les laisser passer aux portes ou sur les trottoirs, c'était la coutume, c'était notre éducation, c'était normal.
Aujourd'hui que je suis vieux, la coutume s'est inversée à l'insu de mon plein gré, et quand un ou plusieurs "jeunes" se présentent à une porte ou sur mon chemin en même temps que moi, ils me font comprendre que j'ai intérêt à me pousser de côté.
J'aurai passé le plus clair de ma vie à faire place aux autres dans les lieux publics, sauf peut-être de l'âge de 40 à 42 ans où j'ai pu un peu bénéficier du respect des plus jeunes. C'était bien, je m'en souviens.
Noter que j'écris ici "jeunes" avec des guillemets, de sorte que chacun comprend de qui je parle.
13 janvier 2018 dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
La femme de lettres Catherine Millet (La Vie sexuelle de Catherine M., Seuil, 2001 et 2014 ; Points, 2002 et 2009 - Prix Sade) participe avec 100 autres femmes, dont Catherine Deneuve, Brigitte Lahaie et Ingrid Caven, à une tribune dans le journal Le Monde du 9 janvier 2018 affirmant que:
« Le viol est un crime. Mais la drague insistante ou maladroite n’est pas un délit, ni la galanterie une agression machiste » ;
« Cette fièvre à envoyer les « porcs » à l’abattoir, loin d’aider les femmes à s’autonomiser, sert en réalité les intérêts des ennemis de la liberté sexuelle, des extrémistes religieux, des pires réactionnaires » ou encore :
« Nous défendons une liberté d’importuner, indispensable à la liberté sexuelle »
La preuve que ce manifeste des 100 pour la préservation de la bonne vieille drague traditionnelle française est justifié et nécessaire, la voici : Ségolène Royal et Marlène Schiappa se sont violemment élevées contre !
Catherine Millet vient en outre de faire une proposition (illustration) non dénuée de bon sens. Porcs galants, mes frères, faites un beau geste, soyez altruistes et généreux...
13 janvier 2018 dans Société | Lien permanent | Commentaires (3)
06 janvier 2018 dans Société | Lien permanent | Commentaires (4)
- NOTE DE SERVICE -
De : Sophie CARRIERISTE - Direction des Ressources Humaines
A : Tous les salariés
Date : 01 / 12
Sujet : Fête de Noël
Chers Tous,
Je suis heureuse de vous informer que la Fête de Noël de notre entreprise aura lieu le 23 Décembre, à partir de midi, dans les salons privés de notre Espace. Il y aura un bar payant avec tout un choix de boissons !
Nous aurons aussi un petit groupe musical amateur qui chantera des cantiques, alors n'hésitez pas à chanter avec lui. Et ne soyez pas surpris de voir arriver notre PDG déguisé en Père Noël !
Le sapin sera illuminé à partir de 13H00. Les échanges de cadeaux entre les membres du personnel pourront se faire à partir de ce moment-là. Cependant, pour ne gêner personne financièrement, aucun présent ne devra dépasser une valeur de 10 Euros.
Joyeux Noël à vous tous et à vos familles.
Cordialement, Sophie
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- NOTE DE SERVICE -
De : Sophie CARRIERISTE- Direction des Ressources Humaines
A : Tous les salariés
Date : 02 / 12
Sujet : Fête de Fin d'Année
Chers Tous,
La note d'hier n'avait bien sûr pas pour but d'exclure nos employés de confession juive. Nous savons que Hannoukah est une fête importante qui coïncide souvent avec Noël, même si cela n'est pas le cas cette année.
La même optique s'applique à tous ceux de nos employés qui ne sont ni chrétiens ni juifs. Pour calmer les esprits et ne vexer personne, toutes nos Fêtes de Noël s'appelleront désormais Fêtes de Fin d'Année. Nous n'aurons par conséquent ni sapin ni cantiques, mais d'autres musiques pour votre plus grand plaisir.
Tous contents, maintenant ?
Cordialement, Sophie
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- NOTE DE SERVICE -
De : Sophie CARRIERISTE - Direction des Ressources Humaines
A : Tous les salariés
Date : 03 / 12
Sujet : Fête de Fin d'Année
Je m'adresse à la personne membre des Alcooliques Anonymes qui souhaitait qu'il y ait une table pour les non-buveurs et qui n'a pas donné son nom.
Je suis heureuse de pouvoir répondre favorablement à sa demande, mais si je mets sur la table une pancarte « Réservé aux Alcooliques Anonymes », vous n'aurez plus du tout d'anonymat !!
Comment puis-je résoudre le problème ? Une idée, quelqu'un ?
De plus, sachez qu'on laisse tomber les échanges de cadeaux : Aucune remise de présents ne sera autorisée, suite aux préavis de grève déposé par la CGT et FO qui estiment que 10 Euros pour un cadeau c'est trop cher, et suite à la pétition signée par tous les cadres qui estiment que 10 Euros pour un cadeau c'est minable et mesquin.
On va y arriver,
Sophie.
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- NOTE DE SERVICE -
De : Sophie CARRIERISTE - Direction des Ressources Humaines
A : Tous les salariés
Date : 04 / 12
Sujet : Fin d'Année
Quelle diversité de cultures dans notre entreprise !
Je ne savais pas qu'exceptionnellement cette année le Saint Mois du Ramadan commençait le 20 Décembre, avec son interdiction formelle de consommer toute boisson ou nourriture de toute la journée. Nous pouvons bien sûr comprendre qu'une réception festive à cette époque de l'année ne cadre pas avec les croyances et les pratiques de nos amis salariés musulmans.
Devant la Fatwah prononcée à son encontre par l'Imam de notre ville à leur demande, notre PDG propose que les repas destinés à nos salariés musulmans soient congelés jusqu'à la fin du Ramadan ou gardés au chaud pour qu'ils puissent les emporter chez eux le soir. Notre PDG certifie en outre qu'ils ne contiendront pas de porc, même si l'entreprise dirigée par son frère s'appelle « Dans le cochon, tout est bon ».
Par ailleurs, je me suis arrangée pour que les femmes enceintes aient une table au plus proche des WC et les abonnés aux Weight Watchers le plus loin du buffet des desserts. Je confirme aussi que les gays et les lesbiennes pourront se regrouper et que chaque groupe aura sa table pour ne pas avoir à se mélanger.
En revanche, non, aucun travestissement en Drag Queen ne sera toléré, avec ou sans play back de Dalida. Oui, les diabétiques auront des sièges surélevés et des fruits frais en dessert, sachant que le restaurant ne pourra confectionner de dessert sans sucre.
Ai-je encore oublié quelque chose ?
Sophie
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- NOTE DE SERVICE -
De : Sophie CARRIERISTE - Martyr des Ressources Humaines
A : A vous tous, salariés de MERDE !!!!!
Date : 10 / 12
Sujet : SALOPERIE de Fin d'Année
Les végétariens, maintenant ? Il ne manquait plus que ça !
J'en ai plus que marre, nous maintenons cette réception dans notre entreprise, que cela vous plaise ou non. Vous n'aurez qu'à vous asseoir le plus loin possible du grill à viande pour brouter vos salades à la con et têter vos putains de tomates Bio.
Vous avez pensé à la douleur des salades et des tomates quand on les coupe ? hein ? Elles ont des sentiments et sont vivantes, elles aussi. Elles sont comme moi, elles HUUURLENT !
Maintenant le premier qui me demande du pinard sans alcool je le transforme en pompe à merde et je vous souhaite une fête archi pourrie, bande d'abrutis congénitaux !
Allez vous faire foutre,
Sophie
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- NOTE DE SERVICE -
De : Catherine TAVENIER - Directrice intérimaire des Ressources Humaines
A : A tous les employés
Date : 14 / 12
Sujet : Sophie CARRIERISTE et les Fêtes de Fin d'Année
Je pense pouvoir parler au nom de tout le monde pour souhaiter un prompt rétablissement à Sophie CARRIERISTE, à qui je continuerai de transmettre vos cartes.
En attendant son retour, je la remplace et vous annonce que notre PDG a décidé d'annuler notre Fête de Fin d'Année et d'offrir à tous la journée du 23 Décembre sans perte de salaire.
28 décembre 2017 dans Religion (islam, etc.), Société | Lien permanent | Commentaires (1)
Je reproduis ci-après, à partir du paragraphe suivant et jusqu'au dernier mot, le contenu d'un message reçu en privé d'un fidèle lecteur :
"Je vous jure que je me suis posé la question en regardant les images à la télé, hier samedi, et en lisant les journaux ce matin : un million de personnes sur les Champs-Élysées et pas une seule vitrine brisée, pas une seule bagnole ou une poubelle brûlée, même pas un flic caillassé ? Comment est-ce possible ? Tous les ans pour la nuit de la St-Sylvestre, ou à chaque manif plus ou moins autorisée entre Bastille et République, on y a droit. Alors pourquoi pas cette fois-ci ?
La réponse, je l’ai trouvée dans un article de Boulevard Voltaire joliment intitulé « La France moisie aux obsèques de Johnny » et dont je vous livre ici les extraits les plus savoureux :
« Formidable ! Inoubliable ! Exceptionnel ! Historique ! Une journée à la démesure du chanteur. Du jamais vu que l’on ne reverra jamais. Il y a eu Victor Hugo. Il y aura désormais Johnny Hallyday. Les médias ont rivalisé en superlatifs pour rendre compte de la mobilisation populaire lors des obsèques de l’idole des jeunes. Un million de personnes. Des Champs-Élysées à la rue Royale. Les caméras filment. Les images défilent. Et le constat s’impose. Brutal. Incroyable. Invraisemblable. Effrayant. La France de Johnny, celle qui suscite soudainement l’admiration des journalistes et de la classe politique, est celle qu’ils abhorrent habituellement. Ce 9 décembre 2017, Paris a rendez-vous avec la France des années 1960 et 1970. La France d’avant. La France moisie. La France du passé. La France repliée sur elle-même. Frileuse. Égoïste. La France des beaufs et des Dupont Lajoie. Celle de la Renault 12 et de la R 8 Gordini. Celle du paquet de Gauloises bleu et du vin qui rend heureux. La France qui s’est figée. La France qui doit disparaître. Le spectacle est saisissant. Pas de voiles. Pas de racailles. Pas de diversité. Pas de bandes qui cassent et qui pillent.
Il n’y a que la France de l’entre-soi. Celle du vivre-ensemble est restée à la porte. Quoi, ma gueule, qu’est-ce qu’elle a, ma gueule ? Les micros se tendent. Et les témoignages se succèdent. René. Marc. Laurence. Jean-Paul. Lucienne. Éric. Chacun raconte son anecdote. Souvent tendre. Parfois naïve. Toujours rafraîchissante. Mais le constat reste le même. Aux abonnés absents les prénoms venus d’ailleurs… La richesse du 9-3 n’est pas là. La jeunesse issue des quartiers, qui doit revivifier un pays à bout de souffle, ne vibre pas aux charmes de Gabrielle. »
Intéressant, non, comme constat ? Un million de "faces de craie" dans la rue et pas une merde. Les autres, les "chances-pour-la-France", dès qu'il y en a une vingtaine sur un trottoir, c'est le bordel !"
18 décembre 2017 dans Société | Lien permanent | Commentaires (5)
Miss Tabria Majors est présentée comme "Plus Size Fashion Model", et certains la qualifient de "curvy". Ce beau p'tit brin d'fille revendique ses mensurations et son enveloppe confortable, au point de s'amuser à se faire photographier dans les poses et les décors des plus célèbres mannequins (filiformes). J'ai découvert Tabria Majors pas plus tard qu'hier et je souhaite partager avec vous cette vidéo rondement menée, en attendant de revenir à nos sujets déprimants habituels : l'écriture inclusive ; l'avancée de l'islam ; ce gros con de Filoche ; la fin de la cigarette dans les films français ; l'esclavage en Afrique du Nord ; la mort des crèches - Jésus crucifié une deuxième fois ; Edwy Plenel ; Maurice Carême plutôt que Tariq Ramadan ; Hidalgo démission ; prières de rue à Clichy ; baisée consentante à onze ans ; Aurore Bergé hélas élue députée LREM ; Marie-Ségolène Royal Reine des Neiges ; etc.
22 novembre 2017 dans Société | Lien permanent | Commentaires (2)
QUI SE SOUVIENT DES BAS DIMANCHE ?
L'entreprise (nommée DIM en 1964) qui va fabriquer les bas Dimanche est née en France en 1953.
Bernard Giberstein, ingénieur, voyage aux États-Unis, où sont fabriqués des bas avec couture en nylon, afin de négocier l'importation des premiers métiers à tisser. Il crée ses premiers ateliers de confection à Troyes, appelant son entreprise Bégy puis, en 1956, à Autun, dans une grande pièce mise à sa disposition par l'évêque de l'époque, Mgr Lebrun, puis au sein de l'école Sainte-Marie. (Ouh là ! et la laïcité ?)
En véritable visionnaire, Bernard Giberstein délaisse la soie luxueuse, au profit du nylon plus résistant qui gaine les jambes et leur donne une coloration bronzée. Ainsi, après avoir importé des métiers à tisser circulaires, sont lancés en 1956, après un dépôt de brevet des bas sans couture alors que ces derniers ne représentaient que 3 % du marché.
« Le bas Dimanche » créé en 1958 à une époque où les Français s’endimanchaient encore, va connaître un fulgurant succès, si bien qu'en 1962, la marque représente 25 % du marché français du bas, avec entre autres des idées innovantes comme le bas à l'unité en 1964, trois bas par paire pour avoir un exemplaire de secours, ou, à partir de 1968, dix bas Tels Quels, ni apprêtés ni repassés, vendus en boule dans un cube pour dix francs.
Lorsque Mary Quant, suivie de Courrèges, propulse la minijupe, la mode évolue. Les jarretelles traditionnelles ne sont évidemment plus adaptées, et les collants connaissent leur spectaculaire et irréversible succès. L’agence Publicis prend le budget de Dim sous sa coupe dès 1963. En 1964 sous les conseils de Marcel Bleustein-Blanchet, président et fondateur du groupe Publicis, la marque raccourcit son nom et devient « Dim ». Grâce à des campagnes publicitaires innovantes, fraîches et sexy, les collants Dim conquièrent les femmes, si bien qu’en 1970 Dim est le deuxième fabricant mondial de collants avec 65 % de son chiffre d'affaires réalisé hors Europe. Bernard Giberstein se suicide en 1976.
La diversité multiculturelle était bizarre dans ces années-là (1969-70). Comment faisions-nous pour vivre ensemble ?
Jean Gabin - Quand on s'promène au bord de l'eau
05 novembre 2017 dans Société | Lien permanent | Commentaires (4)
Ensuite il fut Premier ministre (1986-88), puis Président de la République (1995-2007) et... se garda bien de réduire la traque des automobilistes.
20 octobre 2017 dans Société | Lien permanent | Commentaires (2)
WIKIPEDIA -- La baguette de pain ou simplement baguette, aussi appelée baguette de Paris, ou encore pain français (canadianisme et belgicisme), mais aussi pain baguette est une variété de pain, reconnaissable à sa forme allongée. Cette forme de pain est emblématique de la France. Quelle est son origine ? L'ingénieur Fulgence Bienvenüe, qui supervisa la construction du métro, avait des soucis de bagarres dans les galeries entre les ouvriers de différentes origines (notamment Bretons, Auvergnats…).
Or, à cette époque, l'ouvrier portait toujours un couteau sur lui, pour couper les tranches des pains, qui étaient de grosses miches rondes. Aussi, il aurait été demandé à un boulanger de créer un pain de forme allongée (pour respecter le poids réglementé d’un pain), qui puisse se couper, se rompre sans couteau, évitant ainsi que ces armes potentielles descendent dans les galeries. D'où, pour certains puristes, le fait de ne jamais couper la baguette au couteau, mais de la rompre à la main. Ainsi aurait été créée la baguette à la fin du XIXe siècle…
Cette version reste la plus étayée au vu des divers documents issus du chantier des métros.-- WIKIPEDIA
Il est vrai que "dans le temps" chaque homme portait en poche un couteau, que ce soit pour trancher le pain ou pour sculpter un morceau de bois. J'ai connu cette "époque" quand, à l'âge de sept ou huit ans je me suis trouvé à séjourner dans une ferme chez des cousins de mon père au cœur du Limousin, près de Bellac. Au premier repas de midi, tous les hommes (une demi-douzaine, y compris les journaliers de l'exploitation, et moi) se sont assis autour de l'épaisse et longue table en bois et ont sorti et ouvert, comme d'un seul geste synchronisé (m'a-t-il semblé), le couteau qu'ils avaient en poche.
J'étais béat d'admiration, mais isolé dans ma position d'enfant. Quelqu'un a dit : "Faudra donner un couteau au gamin pour qu'il mange avec nous". L'après-midi même j'avais mon premier Opinel et nous en avons profité pour faire prendre mes mesures chez le sabotier du village afin de me chausser comme les hommes. Je possède encore ces petits sabots. J'ajoute que lors du repas mentionné plus haut (et les suivants) les femmes n'étaient pas absentes du tableau, simplement elles se tenaient debout entre la tablée et les fourneaux, elles avaient préparé les plats, elles assuraient le service, et elles déjeuneraient après les hommes. On savait vivre "en ce temps-là"... Tiens, je ne serais pas en train de m'islamiser, moi ?
25 août 2017 dans Blagues de Blog, Société | Lien permanent | Commentaires (3)
Grâce aux migrants, nous pouvons à nouveau goûter à des infections qui étaient éradiquées depuis des lustres en France. Certains politiciens nous assurent que les migrants "peuvent être une richesse culturelle exceptionnelle" et sont "une chance pour la France". Pour ce qui est de la richesse culturelle et de la chance, ils peuvent aller se gratter !
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La gale est tellement délicieuse que la Maire de Paris recommande de ne pas la laisser concentrée dans des quartiers comme La Chapelle. Selon cette dame, il faut répartir la gale sur tout le territoire au nom probablement du principe d’Égalité. Et elle nous annonce cela ce 6 juillet qui est la Journée Internationale du Baiser : frottez-vous, étreignez-vous, transmettez la gale, et poussez-pas, il y en aura pour tout le monde !
06 juillet 2017 dans Société | Lien permanent | Commentaires (9)
Microsoft founder Bill Gates has warned that Africa’s population explosion will overwhelm Europe unless the continent makes it more difficult for migrants to reach its shores.
The American billionaire’s comments come as European leaders discuss what to do about the surging number of Africans arriving in Italy each week, with Rome calling for other European Union (EU) nations to open their ports to docking migrants so as to ease pressure on the Mediterranean nation.
In an interview with the German Welt am Sonntag newspaper, Gates said massive population growth in Africa will result in “enormous [migratory] pressure” on Europe unless countries increase overseas development aid payments.
Praising Germany having achieved its commitment to devote 0.7 per cent of GDP to foreign aid as “phenomenal”, the 61-year-old called on “other European nations to follow its example”.
But Gates also spoke of a dilemma caused by ‘the German attitude to refugees’, referring to Chancellor Angela Merkel’s decision to open Europe’s borders to illegal migrants arriving from the third world.
“On the one hand you want to demonstrate generosity and take in refugees, but the more generous you are, the more word gets around about this — which in turn motivates more people to leave Africa,” Gates told the Sunday newspaper.
“Germany cannot possibly take in the huge, massive number of people who are wanting to make their way to Europe.”
Because of this, Gates stressed that “Europe must make it more difficult for Africans to reach the continent via the current transit routes”.
Italy is demanding that other EU nations open their ports to migrants ferried from Libya as the country struggles to cope with having already received over 80,000 people this year.
Calling for African newcomers to be spread throughout Europe, the Mediterranean nation’s globalist centre-left government insisted that the EU migrant relocation programme — which is largely limited to people from Eritrea and Syria — should be expanded to include other nationalities, such as Nigerians.
UN High Commissioner for Refugees, Filippo Grandi, on Saturday decried an “unfolding tragedy” in Italy.
“Without a swift collective action, we can only expect more tragedies at sea,” he declared, noting that around 2,000 migrants have lost their lives on the sea route from Libya to Italy this year.
The Italian diplomat repeated calls for an “urgent distribution system” for incoming migrants and asylum seekers, and “additional legal pathways to admission”.
Bill Gates a mis en garde contre le risque d’approfondissement de la crise migratoire par les dirigeants européens en se montrant trop généreux envers ceux qui arrivent sur le continent.
Le fondateur de Microsoft a déclaré que des pays comme l’Allemagne ne seront pas capables de gérer le nombre « énorme » de migrants attendant de quitter l’Afrique et de trouver une meilleure vie de l’autre côté de la mer.
A la place, l’homme de 61 ans a suggéré de dépenser plus d’argent dans l’aide étrangère pour traiter les causes des migrations à leur source, tout en rendant plus difficile l’accès au continent.
S’exprimant au cours d’un entretien avec le journal allemand « Welt am Sonntag », il a déclaré que « d’un côté vous voulez faire preuve de générosité et accueillir des réfugiés, mais plus vous êtes généreux et plus le mot se répand à ce sujet – ce qui motive à leur tour plus de gens à quitter l’Afrique. L’Allemagne ne peut pas accueillir le nombre énorme de personnes qui attendent d’aller en Europe ».
Bill Gates a ajouté que « l’Europe devait rendre plus difficile l’accès au continent pour les Africains via les routes actuelles de transit. »
06 juillet 2017 dans Société | Lien permanent | Commentaires (8)
06 juillet 2017 dans Société | Lien permanent | Commentaires (5)
La nommée Marlène Schiappa, auteur des lignes ci-dessus, est Secrétaire d'État auprès du Premier ministre, chargée de l'
Je répète, car je pense que cela peut marquer un tournant historique dans le quinquennat Macron : Le 28 juin 2017, un membre du gouvernement français a déclaré en public qu'il était souhaitable d'adapter les modalités du principe républicain d'égalité entre femmes et hommes selon les spécificités des territoires. Autrement dit : briser le principe d'égalité lui-même ! Et qui l'a dit ? La secrétaire d'Etat en charge de la bonne 'application de ce principe. On marche sur la tête ? Qu'importe : le président Macron ne marche-t-il pas déjà sur l'eau ?
Juin 2017 : un membre du gouvernement propose de passer à "Liberté - Égalité à géométrie variable - Fraternité"
29 juin 2017 dans Religion (islam, etc.), Société | Lien permanent | Commentaires (14)
Une fois par an, quand revient l'été et quand le Tour de France s'apprête à se lancer dans sa boucle à la conquête du Maillot Jaune, je reviens, moi, parler du p'tit jaune. Et de juin à septembre je ne me contente pas d'en parler, j'en écluse de nombreux godets.
Quand j'annonçais que je me mettais au Henri Bardouin ou au Jean Boyer, selon les années, le blogueur méridional Lenonce me tombait violemment sur le paletot avec des volées d'arguments en faveur du Casanis, du 51 et du Janot. Il ne faut pas chatouiller les Marseillais avec le pastis. Ni avec le PSG.
Avant de conduire un banc d'essai sur cette question, un jour où je n'aurais pas mon auto à reprendre, autrement dit dans un bistrot près de mon lit qui aurait en magasin ces trois marques plus leurs concurrents plus confidentiels (conditions difficiles à rassembler), j'accorde volontiers raison à Lenonce sur un point, un seul pour le moment : le conseil donné par le site d'Henri Bardouin d'allonger de 6 volumes d'eau est non seulement exagéré, mais dans la pratique ingérable puisque la contenance même des verres utilisés dans les débits de boisson empêche d'y parvenir. A moins de remettre en cause les fondamentaux de toute une profession : le type de verre, les bouchons-doseurs et patin-couffin. Mais là on parle de révolution copernicienne. Autant demander à la députée En Marche Emilie Guérel de nous sortir un discours improvisé cohérent.
Le geste auguste du verseur ajoutant l’eau SUR le pastis a été pratiqué ou aperçu par chacun d’entre nous des centaines de fois, on ne penserait pas à le remettre en question… si un pastis haut de gamme à l’ancienne nommé Jean Boyer ne faisait tout basculer cul par-dessus tête avec ce conseil d’utilisation apposé en grosses lettres sur sa contre-étiquette : « Eviter de verser l’eau sur le pastis Jean Boyer. Les sucs des plantes exprimeront mieux leurs goûts délicats si vous versez notre pastis dans l’eau. » On en ressort troublé. Car on ne saurait imaginer que la composition supposée spécifique du pastis Jean Boyer lui permettrait de dégager l’arôme des plantes en versant le pastis après l’eau, tandis que pour un autre pastis de connaisseurs comme le Henri Bardouin les arômes, pour s’exprimer, se contenteraient d’un procédé inverse ! Et ne parlons pas des classiques de milieu et entrée de gamme que sont les 51, Ricard, Duval … Henri Bardouin, une référence du secteur ("le grand cru du pastis"), juge utile de conseiller : « Il faut le déguster largement étendu d’une eau pure et fraîche (de 5 à 10 fois le volume de pastis - je souligne l'emploi du qualificatif "pure"). Si vous le désirez, ajoutez des glaçons, mais après avoir versé l’eau. » L’affaire est on ne peut plus déstabilisante : Henri Bardouin – HB pour les habitués-, producteur artisanal depuis 1898 à Forcalquier (04300) demande de verser le pastis en premier, puis l’eau puis les glaçons en option.
Qui croire, où allons-nous, comment passer un été paisible et sans souci dans une telle confusion ? Bref, qu’est-ce que c’est que ce pastis ?
Le pastis, un apéritif quatre étoiles
Dans la composition du pastis, c’est l’anis qui est étoilé, en général - anis étoilé, autrement nommé badiane. Petit rappel tiré de Wikipédia : Le pastis est le nom donné à des boissons alcoolisées parfumées à l’anis. Le mot pastis provient de l'occitan provençal pastís signifiant « pâté » ou « mélange ». Il signifie aussi : ennui, situation désagréable ou confuse (quel pastis !). Et Wikipedia ajoute, et c’est sur ce point précis que réside le problème avec Jean Boyer : Il se boit en apéritif, complété avec de l'eau. On ajoute généralement de cinq à sept volumes pour un volume de pastis. Mais libre à chacun de le boire plus ou moins léger, selon ses goûts et la température extérieure (il est préférable que l'eau soit fraîche)."
Je reprends ce que disait ici le blogueur marseillais Lenonce le 2 juillet 2008 dans un commentaire, alors que je venais (ébahi) de révéler que le producteur de pastis Jean Boyer recommandait de verser son pastis dans l'eau, à contrecourant des pratiques ancestrales.
Là, grincheux, tu touches le point sensible ! Attends, je vais m'y attarder.
Balayons d'un revers de main, le même qui éloigne les mouches des cahouètes, les pastis dits "traditionnels" ou "haut-de-gamme ". C'est de la pisse de rat, bonne pour les Parisiens (pardon, camarade) venus chercher de "l'Otentique" dans les bars à touriste (et à tourista) du Vieux Port.
Ce Jean Boyer est un cuistre qui, bien qu'ayant atteint le fond de la béotiennerie, gratte encore quelques millimètres de profondeur ! On dose l'eau par rapport au pastis, et non l'inverse, donc on verse l'eau après : cqfd. 5 à 10 volumes d'eau ? Et pourquoi pas 15 ou 20, puisqu' on y est ! Ce Bardouin est une truffe ! On rajoute ce qu'il faut d'eau pour atteindre une jolie couleur "soupe de pois cassé" qui fait mériter à ce breuvage son appellation de "jaune". Soit de 1 à 3 volumes d'eau, au grand maximum. Sinon, le pastis est dit "noyé". Et ça, c'est grave.
Non mais à l'eau, quoi !
Mais ce qui finalement m'étonne le plus dans les discussions et propagandes tournant autour du pastis, c'est que personne ne se soucie de la qualité de l'eau. Or, à mon humble avis, il y a eaux et eaux, et d'énormes différences entre elles. Ceux qui chipotent sur la marque de leur pastis, se contrefoutent de l'eau qu'on y ajoute. On ne me fera pas croire qu'un pastis à l'eau pure, vive, dynamique, captée à la source, fera le même pastis que celui mélangé à l'eau d'un robinet de ville débitant un jus douteux gorgé de pesticides et de nitrates. Ainsi, il suffirait de diluer dans une eau douteuse une dose de pastis Casa, 51 ou Janot, et vous obtiendriez un délicieux apéritif anisé rafraîchissant à déguster paisiblement sous les ormeaux ? L'alcool du pastis tuerait donc les impuretés ? La science s'est intéressée à cette question avec autant d'empressement que la Justice aux roublardises de Richard Ferrand.
'Pastis' signifiant déjà à l'origine "mélange", le pastis n'hésite pas à se mêler à d'autres ingrédients - un authentique modèle de vivre-ensemble et d'intégration réussie, c'est pour cela aussi qu'on l'aime :
Et maintenant, le petit jaune bleu !
Nous aurions pu en rester là dans la confusion troublante et passer une nouvel été à peu près paisible, quand nous sommes tombés, chez Nicolas, sur une bouteille de Petit Jaune... bleu ! Il est proposé par la Liquoristerie de Provence, qui nous le vend avec cet argumentaire :
L'instant gourmet ajoute :
Producteur : Distillerie "Liquoristerie de Provence": Implantée au cœur du pays d'Aix, la Liquoristerie de Provence se consacre à l'excellence et à l'art de vivre en élaborant des alcools et parfums de prestige. Après macération et distillation des plantes, chacune d'elles sont séchées et infusées longuement et séparément dans un alcool, puis sont délicatement pressées.
Description du produit :
Visuel : Couleur bleu lagon virant à l'émeraude une fois allongé avec de l'eau.
Nez : Frais et intense avec des notes affirmés de réglisse et d'anis.
Bouche : Envahissante fraîcheur de réglisse accompagné de fines notes d'anis étoilé.
Ce pastis est très gourmand en saveur réglissée et anisée.
Conseil : A déguster bien frais accompagné de tapenades d'olives vertes ou noires sur toasts ou de compotées aux saveurs du midi.
Comment le servir ? : Très concentré en arômes, le Pastis Bleu permet d'être dilué, selon votre goût, dans 6 à 10 volumes d'eau très fraîche et peut-être accompagnée de glaçons.
29 juin 2017 dans Société | Lien permanent | Commentaires (7)
Pour illustrer le propos de Dââme Boutin, et des hautes préoccupations actuelles de nos élus, prenons un exemple concret :
"Hé Mamzelle, tu suces ?"
Dans quels cas cette rude apostrophe sera t-elle passible des tribunaux républicains Modèle 2017, et dans quels cas ressortira t-elle d'une "grivoiserie", possiblement culturelle, tolérable et bénigne ?
REPONSE de GG :
Par prudence, pour préparer ta défense devant la Justice, je propose une ruse de Sioux : tiens une sucette à la main, par exemple une de la marque Pierrot Gourmand dont je raffolais quand j'étais petit. Existe encore ? Tu ne montreras ta sucette Pierrot Gourmand que si la nana rejette ton offre, et avec un peu de chance elle éclatera de rire et te suivra ensuite dans ta chambrette pour faire sucette à quéquette.